La colère monte au sein de la police nationale. Et en particulier en perspective des jeux olympiques de Paris. De nombreux policiers de toute la France vont devoir partir en renfort sur les jeux. Et c'est en particulier ce qui les fâche.
Le ministre de l'intérieur Gérald Darmanin a demandé aux policiers 100% de présence l'été prochain et donc un effort supplémentaire.
De nombreux policiers du sud de la France vont devoir en effet partir en renfort sur les jeux de Paris 2024.
Et à ceux qui restent, on leur demande de rester disponibles en cas de besoin et de ne pas prendre de congès pendant cette période.
A 7 mois des jeux, les policiers voient donc rouge.
Le ministre de l'intérieur Gérald Darmanin a demandé aux policiers 100% de présence l'été prochain et donc un effort supplémentaire.
De nombreux policiers du sud de la France vont devoir en effet partir en renfort sur les jeux de Paris 2024.
Et à ceux qui restent, on leur demande de rester disponibles en cas de besoin et de ne pas prendre de congès pendant cette période.
A 7 mois des jeux, les policiers voient donc rouge.
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00:00 Chaque matin sur l'antenne de France Bleu, vous prenez la parole, est-ce qu'on en demande trop aux policiers ?
00:04 C'est la question de ce lundi, Guillaume.
00:06 - Vous êtes presque 200, 198 à avoir voté sur l'appli depuis hier et vous répondez...
00:11 Je vois le regard inquiet de notre invité. Qu'est-ce qu'ils ont bien dû répondre les auditeurs ?
00:15 Ils ont répondu oui à 73%, on en demande trop aux policiers, non à 27%.
00:21 - 0467 58 6000, bien sûr, prenez la parole, exprimez-vous, dites-nous ce que vous en pensez.
00:25 Nous sommes avec David Leroy de l'Alliance Police Nationale ce matin.
00:28 - Bonjour David Leroy.
00:29 - Bonjour.
00:30 - Ça doit vous satisfaire le résultat de cette consultation, de ce sondage ce matin sur notre appli.
00:35 - Oui, mais pour nous c'est une évidence que nos concitoyens reconnaissent l'engagement total des forces de l'ordre,
00:42 et ce depuis des années.
00:43 Donc ce n'est pas une surprise, ça fait toujours plaisir bien évidemment,
00:47 mais au-delà des quelques personnes qui parfois remettent notre métier, notre institution et les hommes en cause,
00:53 on sait très bien que l'immense majorité de nos concitoyens nous soutiennent
00:56 et savent très bien qu'on donne le maximum avec ce qu'on a, évidemment.
01:00 - Mais que fait la police ? C'est fini, ça n'a plus cours aujourd'hui.
01:04 - Oui, non, ça n'a plus cours parce que je crois que les gens s'informent d'une manière ou d'une autre,
01:08 via les réseaux, via les médias traditionnels,
01:11 et même les gens je crois qu'ils sortent, ils ouvrent les yeux, ils écoutent, ils regardent,
01:15 et ils savent très très bien que la police est sous pression, matin, midi et soir, les jours fériés,
01:20 pendant les vacances scolaires, tout le temps, il y a tout le temps des événements, ça fait des années,
01:24 que la police, au-delà de ses missions traditionnelles, répond aux appels 17,
01:28 ce qu'on appelle les missions de police secours, la police, elle travaille partout, tout le temps.
01:32 - Alors, mais les policiers sont particulièrement en colère en ce moment, c'est la raison pour laquelle vous êtes là,
01:36 vous nous appelez d'ailleurs au 04 67 58 6000, soit pour répondre à la question et expliquer votre choix,
01:42 votre vote, soit pour nous dire simplement, ben voilà, quelle image vous avez de notre police.
01:47 Les policiers voix rouges, à 7 mois, oui, 7 mois, un peu plus, un peu moins,
01:52 des Jeux Olympiques de Paris 2024, parce que vous dites, on va nous en demander encore plus,
01:57 alors que ça fait des années qu'on nous en demande déjà beaucoup, c'est ça ?
01:59 - Oui, exactement, j'ai eu l'occasion de discuter il y a peu de temps avec le directeur général de la police nationale,
02:05 et c'est vrai que le discours ambiant de notre institution, de notre hiérarchie, c'est de nous expliquer que
02:10 ce qui va arriver, les JO, l'effort qu'on nous demande en 2024, ça revient à un caractère exceptionnel.
02:15 Moi, je suis désolé, il n'y a aucun policier en France qui peut entendre que 2024 sera un engagement et une année exceptionnelle,
02:21 parce que ça fait des années... - Pourquoi ? Parce que depuis quelques années, toutes les années, ce n'est pas exceptionnel ?
02:24 - Je ne vous rappellerai pas que les attaques terroristes ont frappé sur notre territoire, et dans notre région en particulier,
02:31 il ne faut jamais l'oublier, moi je me rappelle notamment des attaques de Carcassonne et Trebbe,
02:36 on a eu en 2012 dans notre région Occitanie, même si elle n'existait pas en tant que telle à l'époque,
02:42 Mohamed Mera sur Toulouse et Montauban, on a évidemment connu, et là je crois que Montpellier n'échappe pas,
02:47 près de 50 week-ends de manifestations de gilets jaunes très violentes, les manifestations de loi travail, retraite,
02:54 pression migratoire, délinquance du quotidien, trafic de stupéfiants, comment les 80% de présents pendant la Coupe du Monde,
03:01 des événements extraordinaires, mais aller expliquer à un policier que 2024 sera exceptionnel.
03:06 - Oui mais pardon de vous poser la question à ces termes-là, mais certains de ceux qui nous écoutent se le disent peut-être,
03:10 David Lerrault, je me dois de vous poser la question, ça fait partie de votre boulot tout ça, non ?
03:14 - Alors ça fait partie de notre boulot, mais il y a quand même aussi quelque chose d'important, c'est le droit du travail,
03:19 c'est les textes en vigueur, et c'est aussi le respect de la bonne santé physique et psychologique des agents.
03:24 - Or là elle est menacée aujourd'hui ?
03:26 - Clairement vous le savez très bien, la police nationale malheureusement depuis des années connaît des taux importants
03:31 de risques psychosociaux, de dépressions, de burn-out, et évidemment de suicides, je crois que ce sont des marqueurs évidents,
03:37 très clairs, et c'est pas nouveau. Donc oui, la police, on exige tout d'elle, tout le temps, partout, elle répond présent,
03:44 mais c'est quand même au détriment de chaque agent.
03:47 - Alors justement le point de crispation là, ce sont les jeux de Paris 2024 qui approchent,
03:51 qu'est-ce qu'on vous a demandé par rapport à ça, très concrètement ?
03:54 - Alors on sait très bien que 2024 va être une année avec de longues périodes où les congés seront restreints,
03:58 et même il y aura une période avec 100% de présents. Donc vous imaginez bien que pour les policiers...
04:03 - C'est-à-dire qu'il y a un moment, durant l'été...
04:06 - Zéro congé. - Il n'y aura aucun policier français en vacances.
04:09 - C'est le projet, c'est l'annonce qui est faite, et évidemment nous la contestons fortement,
04:13 parce que comme on vient de le dire il y a 30 secondes, on est sous pression et sous tension depuis des années,
04:18 des années et des années, et je ne parle pas du travail du quotidien, je parle de cet exceptionnel qui est devenu justement notre quotidien.
04:23 Et nous annoncer comme ça qu'il y aura très peu de congés cette année, et des périodes au cœur de l'été où ça sera zéro congé,
04:29 comment l'expliquer à mes collègues, comment expliquer au couple d'agents qu'est-ce qu'ils vont faire de leurs enfants,
04:34 aux agents en situation monoparentale, qu'est-ce qu'ils vont faire ?
04:38 Non, on ne peut pas annoncer comme ça sans... - Mais pourquoi ? Tous les policiers français ne vont quand même pas être sur les jeux, j'imagine ?
04:43 - Non, parce qu'une fois de plus, des policiers de partout en France, de toutes les provinces vont monter en renfort,
04:49 mais bien évidemment, vous vous doutez bien qu'il y aura, comme d'habitude, comme chaque été dans notre belle région,
04:54 sur notre littoral, dans nos patrimoines, dans nos bâtiments, il y aura des centaines et des centaines de milliers de touristes,
05:01 il y aura une activité délictuelle, voire criminelle, qui ne va pas s'arrêter, parce que la délinquance ne sera pas concentrée aux Jeux Olympiques,
05:08 mais sur l'ensemble du territoire, il y aura toujours une menace terroriste, il y aura toujours une pression migratoire,
05:12 et donc, même si tous les policiers de France ne sont pas au JO, on va demander à tous les policiers de France d'absorber tout ce travail du quotidien pendant tout l'été.
05:20 - Est-ce que selon vous, on en demande trop aux policiers ? C'est la question qu'on vous pose ce matin.
05:24 Vous pouvez nous appeler tout de suite au 04 67 58 6000 et nous dire ce que vous en pensez.
05:29 - Et vous nous appelez aussi pour nous dire si vous comprenez les raisons pour lesquelles les policiers sont en colère aujourd'hui.
05:35 David Leroux, on a une idée du nombre de policiers, par exemple, qui viennent de notre secteur, on va dire, notre grande région,
05:42 puisque vous êtes délégué Alliance Police Nationale pour l'ex-Langue de Croussillon, je crois.
05:46 - Oui, l'Occitanie et même la zone sud aujourd'hui.
05:49 - Ça fait combien ? Il y a beaucoup de renforts qui vont monter pour ces Jeux ?
05:52 - Alors, le problème, c'est qu'à ce jour, nous n'avons que très peu d'informations sur combien d'agents seront nécessaires.
06:00 - Parce qu'on sait que ça va être des Jeux sous très haut de surveillance, donc il va falloir du monde, forcément.
06:04 - Mais vous voyez, on approche de 2024 et à ce jour, il n'y a aucun directeur dans aucun département
06:09 qui n'a une idée précise du volume qui sera demandé, tant au niveau national...
06:14 - Ça, vous l'avez estimé à votre niveau ou pas ?
06:17 - On l'exprime à tous les niveaux, dans chaque département.
06:20 - Est-ce que vous l'avez estimé ? Estimé le nombre de policiers qui vont monter ?
06:24 - On demande l'estimation et si possible, évidemment, par service de police.
06:28 Parce que la police fonctionne par service.
06:30 C'est-à-dire, vous n'allez pas vider le commissariat de Hague et ne pas toucher Montpellier.
06:34 Ou à l'inverse, on ne peut pas vider le commissariat de Montpellier et laisser des collègues à Hague de Bézierset, par exemple.
06:40 Donc nous, ça nous intéresse vraiment de savoir le volume et la répartition du volume de renfort qui sera exigé.
06:45 Parce que les services, eux, ils vont continuer.
06:47 Il y aura toujours des victimes, il y aura toujours des interventions, il y aura toujours des délinquants dans nos services, sur nos circonscriptions.
06:52 Donc nous, c'est un vrai sujet.
06:53 Et malheureusement, force est de constater que notre administration, dans l'approche et l'organisation de ces JO, se rapproche de l'esprit amateur
07:00 qui a animé les premiers Jeux Olympiques.
07:01 En tout cas, son impréparation.
07:03 - Est-ce que vous craignez, pendant cette période des Jeux Olympiques, une recrudescence d'un certain nombre de faits ?
07:09 Parce qu'il y aura peut-être moins de policiers, moins de dissuasion.
07:14 Et certains pourraient peut-être éventuellement profiter de cette période.
07:18 C'est une crainte que vous exprimez aussi ? Ou voir que le ministère entretient ?
07:22 - En tout cas, c'est une crainte réelle. C'est une appréhension réelle.
07:25 Puisque, une fois de plus, quand vous mobilisez énormément de forces de police sur un événement qui est localisé,
07:31 qui est circonscrit à un endroit précis du territoire,
07:34 vous savez très bien que, quelque part, vous déshabillez les autres endroits.
07:37 Les délinquants, les terroristes, les mafieux, ils ne sont pas plus bêtes que vous et moi.
07:44 Ils savent très bien que ce sera peut-être l'occasion ou l'opportunité d'exercer des méfaits.
07:49 - Marise est au Cresse, elle est avec nous. Et bonjour Marise !
07:53 - Bonjour !
07:54 - Qu'est-ce que vous voulez dire sur l'antenne de France Bleu et Réau ce matin ?
07:56 Vous en pensez quoi, vous dites nous ?
07:59 - Moi, je suis abasourdie qu'on puisse faire des choses pareilles.
08:03 - C'est à dire, Marise ?
08:05 - Ces gens, ils ne sont plus respectés de personne.
08:09 Plus personne les climpent, les respectent.
08:13 Et aujourd'hui, maintenant, même quand ils verbalisent, ils se font incendier.
08:18 Quand ils arrêtent suite à des méfaits, ces gens sont relâchés le lendemain ou le surlendemain.
08:25 Et maintenant, on ne va plus leur donner de congés.
08:28 Il faut arrêter au bout d'un moment, il faut arrêter.
08:30 - Ah oui, vous, c'est les congés supprimés qui vous font réagir ce matin.
08:35 - Mais c'est tout, c'est tout qui me fait réagir.
08:39 Mais là, je crois que c'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase.
08:42 - Ok, et bien écoutez, merci Marise de nous avoir appelés.
08:46 - Je vous souhaite une bonne journée et je leur souhaite beaucoup de courage.
08:50 Parce qu'ils n'ont pas un travail facile.
08:53 - Merci Marise.
08:54 - Voilà qui est fait.
08:55 Je partage avec vous, en plus de ce que vient de dire Marise, David Lerreau,
08:59 deux commentaires de nos auditeurs sur Facebook ce matin.
09:03 Il y a Carolus qui écrit "C'est décourageant d'arrêter les délinquants et on les libère sans aucune sanction".
09:08 Bon là, on sort un petit peu du débat, mais enfin on sent aussi de l'empathie pour la police.
09:13 Et puis Jacques, dont le message a malheureusement disparu,
09:17 mais je crois qu'il le disait un peu en substance et je vais reprendre ses propres mots.
09:20 "Pardon", il dit, "le problème c'est qu'avec ces jeux", je reprends les mots de Jacques,
09:24 "on pète un peu plus haut que notre cul".
09:26 Alors qu'est-ce que vous en pensez ?
09:27 - Alors moi, je me suis exprimé sur le côté amateurisme de notre administration en l'état.
09:33 Alors qu'on sait depuis des années que les JO auront lieu l'été 2024.
09:36 Mais par rapport au thème du jour et à l'intervention de Marie, ce que je remercie,
09:39 les propos qu'elle a tenus sur le problème de respect, le problème des sanctions pénales,
09:45 elle a raison parce que tout ça est lié.
09:47 - C'est un ensemble de choses.
09:48 - C'est un ensemble parce que vous savez, si demain il y a les JO et qu'on envoie des renforts
09:52 et qu'il suffit d'une patrouille de trois policiers par exemple dans la rue de Béziers ou dans la rue de Perpignan
09:56 pour que la sécurité publique soit assurée,
09:58 que mes trois collègues dans un véhicule, quand ils se déplacent sur une intervention,
10:02 quand ils arrivent, ils expliquent, ils retiennent une infraction, c'est réglé, on n'en parle plus,
10:06 on part sur autre chose.
10:07 Alors que là, chaque intervention, on doit souvent se rouler au sol juste pour un différent familial,
10:13 juste pour une infraction routière.
10:15 Et une fois que la personne qui s'est agacée, qui a agressé gratuitement un policier,
10:19 qui a porté un coup des fois parce qu'elle était énervée ou alcoolisée,
10:22 elle se retrouve devant un tribunal et qu'elle prend, je pense à ce collègue qui a été traîné sur 25 mètres
10:27 et l'individu a pris 35 heures de travail d'intérêt général,
10:31 tout ça, ça contribue à la difficulté du métier.
10:33 Une fois de plus, avec trois policiers, s'ils étaient respectés et s'il y avait une sanction pénale immédiatement,
10:38 vous savez, des villes de 30 ou 40 000 habitants seraient sécurisées parfaitement.
10:42 Mais ce n'est pas le cas actuellement.
10:43 - À Montarnou, il y a Valérie qui nous écoute et qui veut prendre la parole.
10:46 Bonjour Valérie.
10:47 - Bonjour.
10:48 - On vous écoute.
10:50 - Oui, disons, moi je pense qu'aujourd'hui on veut démonter carrément le métier de fonctionnaire,
10:57 la fonction publique, on n'en veut plus.
10:59 On veut faire policier aujourd'hui, moi je m'interroge.
11:02 - D'accord Valérie, en tout cas votre voix est entendue sur France Bleu Héro ce matin.
11:08 On a aussi Patricia qui est à Cessnon-sur-Or.
11:10 Bonjour Patricia.
11:11 - Bonjour.
11:12 - Que voulez-vous dire vous ce matin Patricia sur France Bleu Héro, vous dites-nous.
11:16 - Eh bien moi je dis pourquoi prendre les policiers du sud pour les monter à Paris pour l'égio,
11:23 étant donné qu'il y a une armée assez pour ça quoi, il y a des militaires qui peuvent faire le boulot à la place.
11:29 Moi je dis l'armée elle est là pour ça, elle pourrait le faire.
11:32 - Voilà, bon, mais qu'est-ce qu'on peut dire par rapport à ce qu'a dit Patricia, puis on reviendra sur ce qu'a dit Valérie aussi.
11:37 - Alors l'armée elle est quand même mobilisée sur le territoire national,
11:40 on a des opérations extérieures, dans le cas de l'opération Vigipirate,
11:42 donc elle est mobilisée et elle sera mobilisée sur les missions qui lui sont propres, ça c'est pas une difficulté.
11:47 Mais moi je le redis et je l'entends, j'ai quand même de vives inquiétudes
11:51 parce que notre région une fois de plus il y a le tourisme l'été, le littoral,
11:55 mais je pense à ces grands rassemblements que sont la Feria de Béziers, la Saint-Louis-Asset,
12:00 je pense à d'autres ferias dans des communes de 50 000 habitants.
12:03 Vous savez qu'au-delà de fournir des renforts et de maintenir les effectifs à 100%,
12:07 de fournir des renforts aux géos, nous n'aurons pas ici en Occitanie,
12:11 par exemple, les renforts saisonniers que nous avons d'habitude,
12:14 parce qu'à Acde et Asset il y a des renforts saisonniers, sur nos plages nous avons des renforts de CRS.
12:18 Tout cela, nous ne les aurons pas cet été. Et c'est quand même très inquiétant.
12:22 Merci David Lerreaux, représentant pour Occitanie du syndicat Alliance Police Nationale.
12:27 Je rappelle très rapidement le résultat de notre sondage ce matin.
12:30 Vous êtes plus de 200 désormais à avoir voté. Est-ce qu'on en demande trop aux policiers ?
12:33 Vous répondez oui à 74%. Merci à vous.
12:37 Merci, très bonne journée.
12:38 Vous pouvez réécouter tout ça en allant sur francebleu.fr.
12:41 Allez, dans un instant, les infos de 8h avec Sébastien Garnier.