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Transcription
00:00 Il a plus du plaisir à se préparer, il a plus du plaisir dans la souffrance, parce que c'est quatre mois de souffrance quand on prépare un combat.
00:07 Et voilà, il doit se prouver à lui-même. On sait que Tony Yokaya, depuis ses débuts en professionnel, il est programmé pour aller décrocher une chance mondiale.
00:14 Après ses deux défaites, il s'en est vraiment éloigné. Il est désormais 28e, il a chuté au classement mondial.
00:20 Là, il doit prouver à tout le monde et il doit se prouver aussi à lui-même demain en arrêtant cette dynamique.
00:26 Est-ce qu'une troisième défaite, on n'ose même pas imaginer ce que mentalement ça pourrait lui faire ?
00:31 C'est peut-être la dernière chance pour Tony Yokaya. On n'est pas dans sa tête, on n'est pas dans son esprit.
00:36 Mais en tout cas, là déjà, il avait pris beaucoup de temps et cette dernière victoire, on le rappelle, elle remonte à il y a plus de deux ans.
00:43 Maintenant, pour Tony Yokaya, ça fait très long, il faut renouer avec un succès.
00:47 - Moi, je trouve que c'est un vrai risque qu'il prend quand même parce que de revers, il combat un garçon qui n'était pas poids-lourd il y a encore quelques temps, il était lourd-léger.
00:57 J'ai appris une nouvelle catégorie, les poids-ponts.
01:00 - Oui, alors c'est juste en WBC, on a mis une catégorie entre les lourds-légers, entre 90 kg et 101 kg.
01:08 - Moi, je vois plus ça comme un match d'entraînement et surtout un match pour reprendre confiance en lui.
01:13 - Voilà, parce qu'il a souffert de ces deux défaites, on attendait tellement de lui.
01:17 Pauline le disait, il s'est fait mal avec un entraîneur qui est un entraîneur extrêmement reconnu.
01:22 - Et spécialisé dans les poids-lourds.
01:24 - En plus, il a dit ouvertement, il a besoin de se rapprocher de sa famille aussi, de séparer de sa femme, de se séparer de ses enfants.
01:32 On a l'impression que la famille est très importante, à l'image qu'on a pu voir avec tous ses frères et soeurs et sa team.
01:38 Mais il faut absolument qu'il gagne, parce que là, perdre contre un garçon qui est peut-être expérimenté,
01:45 parce qu'il a plus de combats, mais qui n'est pas du tout dans la même catégorie, à la base, ça ferait tâche.
01:50 - La soirée boxe, elle commence sur Canal+ dès 19h30 avec le Canal Sport Club, un documentaire qui vous attend de nouveau départ.
01:56 Jean-Baptiste Allom et Alfred Ray ont suivi la préparation de Tony Hoka, justement dans cette nouvelle ville.
02:01 Il est en Angleterre avec son nouveau coach, Don Charles. On va regarder un extrait sur sa préparation physique.
02:08 Il a axé cela pour essayer de retrouver sa rapidité dans tant qu'il était sa force.
02:13 - Il ne faut pas que je me perde à vouloir devenir un poids lourd comme les autres.
02:27 J'ai eu cette discussion avec le prépa physique, avec Don. Je leur ai dit qu'il faut que je retrouve ma vitesse, qu'il faut que je retrouve mes déplacements.
02:35 - Drop up. Go. Good. Stay. Drop up. Good.
02:41 Stay in the mind first. And then you're up, yeah? Use those arms. Good. Aggression. Speed.
02:49 Nice. You're way more powerful because the drop down is speed and the come up is... and you're getting higher as well.
03:00 You're not going to be going... and then you're coming up with speed, are you? You want to drop bang straight away, yeah?
03:07 Element of surprise, mate.
03:09 - En fait, on évoque la dernière chance, mais il est 28e mondial, donc ça veut dire qu'il lui faudrait combien de combats maintenant, gagnés,
03:16 pour postuler être un candidat à un titre de champion du monde, parce que là, il part du fin fond de...
03:21 - Je ne vous apprends rien quand je vous dis que c'est assez aléatoire. Il faut aussi comprendre son accès.
03:25 - À la boxe, c'est magique.
03:26 - C'est une question piégée.
03:27 - Il avait quasiment eu accès à une demi-finale mondiale juste avant d'affronter Martin Bakoueli.
03:33 Il était aux alentours, à ce moment-là, de la 10e place mondiale, donc il faut au moins retrouver ce top 10 pour espérer...
03:39 - Mais il lui faut deux, trois combats. Il n'a plus de crédit, là, parce que...
03:42 - Oui, il va en falloir plus qu'un, en tout cas.
03:44 - Et là, on a vu le travail physique, le travail de vitesse également dans l'extrait qui vous a été présenté.
03:48 - Pour les fans de foot anglais, peut-être que vous l'avez reconnu, c'est un ancien joueur de Sheffield, un milieu terrain,
03:53 Wade Small, qui est devenu préparateur physique et qui fait partie de son team et qui l'a entraîné.
03:59 - Théo, pardon, Théo, je vous ai coupé.
04:01 - Non, mais là, là, là, là...
04:02 - Il l'avait pas, il l'avait pas.
04:03 - Non, bien sûr.
04:04 - On l'avait pas.
04:05 - Non, mais bravo.
04:06 - Qu'est-ce que vous vouliez dire ?
04:07 - Non, là, on a vu l'extrait sur le travail physique, le travail de rapidité.
04:10 On imagine qu'il y a eu tout un travail mental également.
04:13 Dan Charles, dans un autre extrait de ce documentaire qu'on a diffusé ces derniers jours, disait
04:18 "on va faire de Tony Hoka un vrai combattant poids lourd", il sous-entendait qu'il ne l'était pas totalement dans l'approche, en tout cas.
04:25 Alors, je sais pas ce que ça signifie exactement.
04:27 - Bah, il fallait aussi lui redonner confiance, lui faire comprendre qu'il était capable, parce qu'effectivement, il le dit,
04:33 il a pas forcément les qualités typiques d'un poids lourd.
04:37 Tony Hoka, quand on dit qu'il a tout changé, là, on l'entend dans cet extrait, il est revenu à ses qualités premières
04:42 qui ne sont pas forcément celles d'un poids lourd, l'explosivité, la vitesse.
04:47 Donc voilà, il est revenu à tout ça.
04:49 On va avoir en face Henri Admeri, qui lui aussi est un combattant, un boxeur très rapide,
04:54 dont la vitesse est l'une des qualités, mais effectivement, qui ne vient pas de cette catégorie.
04:59 Donc on va avoir un beau duel.
05:01 - Je crois que j'ai lu, il disait qu'il fallait qu'il retrouve la rage qu'il avait perdue.
05:06 Alors de rien, avec ce titre de Jeux Olympiques, on a l'impression qu'il était en mesure de confort,
05:12 où il y avait une sorte de cour autour de lui qui disait toujours que t'es le plus beau, t'es le plus fort.
05:17 Alors je n'ai pas dit comment dire, c'est quoi le terme exact, je vais trouver,
05:21 mais il avait besoin de se remettre en question.
05:24 Et ça passera peut-être par ce combat-là et par le changement d'entraîneur,
05:26 et c'est peut-être la meilleure solution qu'il ait eu à prendre.
05:29 - Le lieu, il n'a pas été choisi par hasard. Roland Garros, ça lui rappelle plutôt des bons souvenirs.
05:33 - Oui, on parle de confiance depuis tout à l'heure, ça aussi, ça y participe,
05:36 parce que c'est le lieu de sa dernière victoire.
05:38 Les défaites, elles ont eu lieu au Zénith, à Bercy, là, cette fois-ci.
05:41 On a choisi de retourner à Roland Garros, c'était là où il a fait affronter Petar Milas,
05:45 et où il avait gagné, c'était il y a 820 jours, plus de deux ans,
05:49 donc ça fait très long pour un boxeur.
05:52 Et donc voilà, effectivement, on l'a entendu, je lui ai posé la question sur le froid,
05:56 parce que le toit du Philippe Châtrier, le court central,
06:00 là où d'habitude on voit des grands duels de tennis, sera fermé,
06:03 mais ça n'empêche pas le froid de rentrer.
06:06 Et d'ailleurs, Rianne Méry, son adversaire, lui nous a dit,
06:08 oui, j'ai dit à mon équipe, prévoyez le manteau, prévoyez la couverture,
06:12 et lui d'ailleurs nous a glissé qu'il s'entraînait dans une salle
06:15 où parfois il ne mettait pas le chauffage,
06:17 donc dans une salle aux alentours de 10-15 degrés,
06:19 donc lui il a l'habitude, mais ça va être carrément...
06:21 - Ils vont avoir de quoi se réchauffer, je pense.
06:23 - Oui, évidemment, mais en tout cas, ce sera une donnée à prendre en compte.
06:26 - Rianne Méry, justement, on va l'écouter, il était à votre micro tout à l'heure.
06:30 - Toujours serein, toujours un peu tension, mais on essaie de le masquer le plus possible.
06:34 Voilà, le plus gros est fait, la préparation est terminée,
06:38 la pesée est terminée, donc maintenant c'est place au combat demain.
06:41 - Battre demain Tony Yoka, ce serait parfait pour s'imposer dans cette catégorie des lourds,
06:46 se faire un nom ?
06:48 - Non, les poids lourds, ce n'est pas mon objectif, c'est juste une transition ici,
06:53 c'est une occasion unique de boxer à Roland-Garros,
06:55 et de boxer un champion olympique comme Tony.
06:58 Donc pour moi, c'est une belle expérience, ça me permet de voir mes qualités de boxer aussi.
07:02 - Rianne Méry, qui, on le disait, vient de la catégorie d'en dessous,
07:06 mais ce n'est pas son premier combat en lourd.
07:08 - Non, c'est son troisième combat en lourd, effectivement, on l'a déjà vu ce garçon sur Canal,
07:12 mais ce n'était pas vraiment le même boxer, parce qu'il a pris depuis 14 kilos,
07:17 puisqu'il était dans la catégorie des lourds légers,
07:19 mais il a expliqué que ça devenait la trentaine passée,
07:22 trop difficile pour lui de réussir à perdre les kilos qu'il fallait pour rester dans cette catégorie.
07:28 Il a fait donc le choix de monter de catégorie,
07:31 et effectivement, il avait affronté Arsène Goulamirian, autre boxer français,
07:35 lors d'un championnat du monde.
07:36 Donc voilà, il y a une différence de taille, il y a une différence de poids également,
07:40 qui va jouer demain.
07:41 - On le sent un peu plus tendu que Tony Hoka quand même.
07:43 Il le dit lui-même, il essaye d'apparaître décontracté,
07:47 mais bon, Tony Hoka, on le sent franchement détendu, lui, moyennement, j'ai l'impression, non ?
07:51 - Moi, je l'ai senti assez décontracté aussi, moi, je ne sais pas.
07:56 - Tout le monde est décontracté.
07:58 - C'est un jeu de com', évidemment.
08:00 - Oui, il y a peut-être un petit peu de bluff, effectivement.
08:03 - Il y a peut-être un petit peu de bluff, effectivement.
08:04 [SILENCE]