Il fut un temps ou il valsait comme les anges, effleurant la piste de danse de son pas tournoyant.
Il fut un temps ou le dur labeur ne l’effrayait pas, souviens-toi de son atelier, la musique posée là, donnant la cadence.
Il fut un temps ou il festoyait, sa générosité en bandoulière.
Il fut un temps ou il fumait des gitanes maïs, puis découvrant le cigarillo, il en fit sa religion.
Il fut un temps ou le dur labeur ne l’effrayait pas, souviens-toi de son atelier, la musique posée là, donnant la cadence.
Il fut un temps ou il festoyait, sa générosité en bandoulière.
Il fut un temps ou il fumait des gitanes maïs, puis découvrant le cigarillo, il en fit sa religion.
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Art et designTranscription
00:00 Il fut un temps où de son pas lent il traversait la cour.
00:04 Il fut un temps où son sourire moqueur disait de longs discours.
00:09 Il fut un temps où d'un encouragement il nous poussait comme le vent pour affronter les éléments.
00:17 Il fut un temps où il trinquait à l'amitié d'un verre de vin.
00:22 Il fut un temps où il valsait comme les anges effleurant la piste de danse de son pas tournoyant.
00:29 Il fut un temps où le dur labeur ne l'effrayait pas.
00:34 Souviens-toi de son atelier, la musique posait là donnant la cadence.
00:40 Il fut un temps où il festoyait sa générosité en bandoulière.
00:46 Il fut un temps où il fumait des gitanes maïs.
00:50 Puis découvrant le cigario il en fit sa religion.
00:55 Il fut un temps où il prononçait ce joli mot de "myrrhifique"
01:00 le plaçant habilement dans une causerie, l'air de rien, le regard malicieux.
01:07 Il fut un temps où il aimait sans compter, il avait le nom de parrain pour plus d'un.
01:13 Il fut un temps où lorsque nous arrangions notre vérité il nous disait gentiment que nous blaguions.
01:21 Il fut un temps où nous l'appelions par le doux sobriquet de "Kiké".
01:26 Il fut un temps où de sa boule vengeresse il enlevait le cochonnet dans un bruit fracassant
01:34 et le petit dôme que j'étais l'admirait, c'était mon idole.
01:40 Puis des nuages noirs se sont amoncelés, parole du destin, le tonnerre nous percuta et nous fit mal.
01:49 Il fut un temps mais ce temps n'est plus.