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Sport
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00:00 [Musique]
00:16 - Oh !
00:16 [Musique]
00:36 - Le LSC est né d'une idée un peu folle qui a germé dans l'esprit de ses fondateurs.
00:41 Celle de faire cohabiter dans la même structure
00:44 les plus grands champions de la planète avec le sport loisir,
00:47 celui des enfants, des sportifs du dimanche et des retraités.
00:50 Le sport pour tous, comme on l'appelle souvent.
00:53 Nous sommes alors en 1983
00:56 et le plus grand club omnisport de France vient de voir le jour.
01:00 L'histoire du LSC est indissociable de celle de Levallois.
01:03 Dans une commune alors en pleine mutation urbanistique,
01:06 la ville se transforme et avec elle son club qui ne fera que grandir,
01:10 accueillant toujours plus de disciplines.
01:13 A son lancement, le LSC ne compte que 12 sections.
01:16 C'est pourtant déjà énorme pour l'époque,
01:18 comme un symbole d'une ambition qui ne s'est depuis jamais éteinte.
01:22 Levallois traversera les années 80 au rythme des grands rendez-vous sportifs,
01:27 des premiers galas de boxe sous chapiteau
01:29 au balbutiement du basket masculin qui se professionnalise.
01:32 Les coupes de cheveux comme celles des shorts sont d'un autre âge,
01:36 mais la passion et l'énergie sont déjà là.
01:39 Une date en particulier va faire basculer le destin de tout un club.
01:44 Ça fait toujours déjà plaisir de revoir ces images.
01:52 Parce que ça a été une médaille olympique certes,
01:57 mais une médaille olympique par équipe.
01:59 Ça n'a pas la même saveur qu'une victoire individuelle.
02:02 Et le fait d'avoir préparé cet événement,
02:08 on pourrait se dire que ça reste une épreuve,
02:13 comme on en a fait beaucoup d'autres.
02:15 Mais là, on sait que tous les quatre ans,
02:19 tous les projecteurs vont être focus sur les screens
02:22 parce qu'on sait que c'est un sport qui ramène des médailles.
02:25 Et quand on se retrouve aux Jeux olympiques,
02:28 on a la chance d'avoir fait une bonne saison et d'être qualifiés,
02:31 on ne se doit pas d'être médiocre.
02:33 On ne peut pas être médiocre.
02:35 Et là, cette équipe-là, il y avait un peu deux générations.
02:38 Il y avait Olivier Langlais et Philippe Riboud,
02:41 qui étaient plus âgés que nous.
02:43 Alors quand je dis "nous", c'était Eric Srecky, Jean-Michel Henry et moi-même.
02:46 Et donc, il y avait un peu ces deux générations qui ont cohabité.
02:51 Et pour cet événement par équipe,
02:54 eh bien, tout s'est passé,
02:56 mais on n'imagine pas la sérénité avec laquelle ça s'est passé.
03:01 Ça a été une journée, quelque part, idyllique.
03:05 Alors, je n'aime pas dire que c'était écrit,
03:07 parce que rien n'est écrit.
03:08 C'est en se battant qu'on obtient les choses.
03:11 Mais toute la préparation dans la tête,
03:13 elle était faite et il n'y a pas eu de quac.
03:16 Tout le monde a fait son boulot et c'était magnifique.
03:19 Et alors, quand vous arrivez sur le podium,
03:22 la Marseillaise, tout le monde dans les gradins,
03:25 et qu'à l'autre bout du monde, en France,
03:28 vous avez toutes les familles qui vous regardent,
03:30 eh bien, forcément, là, on commence à prendre en compte
03:35 la dimension de faire une médaille olympique.
03:37 Surtout une médaille olympique par équipe.
03:40 Et ça change quelque part, oui, ça change une vie,
03:43 d'avoir réalisé ça.
03:45 Parce qu'on a une coutume de dire qu'on est Scrim,
03:49 on est champion du monde pour un an,
03:50 et on est champion olympique pour toute celle.
03:52 Les années 90,
03:56 le Valois poursuit sa modernisation
03:58 et ses équipements sportifs n'échappent pas à la règle.
04:01 De nouvelles installations sortent de terre.
04:03 Les lieux de pratique se multiplient,
04:05 avec toujours la même ambition d'accueillir
04:07 à la fois les athlètes de haut niveau et le grand public.
04:10 Chacun se côtoie, s'enrichit.
04:12 Des bénévoles toujours plus nombreux rejoignent le club,
04:15 contribuant à faire du LEC une grande famille.
04:18 De nouvelles disciplines émergent,
04:20 qui viendront enrichir son palmarès à l'image du trampolin.
04:23 J'ai rencontré Cyril Drassigny à Le Valois-Pérez,
04:25 c'est le numéro 4 français, il a 19 ans,
04:27 et il est très bon.
04:29 Alors vous voyez ce cadre, il y a 15 mètres carrés, 2 cadres.
04:32 1991 marque un tournant.
04:34 Le Palais des Sports Marcel Serdan voit le jour,
04:36 accueillant rapidement les plus grands champions
04:38 et les plus grands événements.
04:40 En 1992, Magic Jackson,
04:42 joueur iconique de la NBA,
04:44 y dispute une rencontre restée dans les annales.
04:47 D'autres stars de la discipline,
04:49 de Terence Tenbury à Mustapha Sangho,
04:52 y feront vibrer le public le Valoisien.
04:54 Le LEC poursuit son développement.
04:56 En 1993, il franchit le cap symbolique des 10 000 adhérents.
05:00 L'accès au sport, dès le plus jeune âge,
05:02 devient une priorité et le restera.
05:05 En 1998, la première ronde de Le Valois est ainsi organisée
05:09 pour tous les enfants de la commune.
05:11 Chaque Olympiade de la décennie voit
05:13 ces athlètes représenter la France sur des podiums.
05:16 Barcelone, Atlanta, Sydney,
05:19 à chaque fois les sportifs du LEC décrochent des médailles
05:22 en escrime, judo et tennis de table.
05:25 Le pays bascule alors dans un nouveau siècle
05:28 et fidèle à sa vocation d'intégration de tous les sportifs,
05:32 le LEC va ouvrir une nouvelle page de son histoire.
05:35 Nous sommes en 2004 et je viens de remporter
05:41 la première médaille paralympique pour le LEC.
05:44 L'émotion est grande, la joie est immense
05:46 de pouvoir prouver au club mes valeurs,
05:49 les valeurs du sport, de l'escrime.
05:52 À Athènes, c'était grandiose,
05:54 il y avait 3000 personnes autour de nous,
05:56 ça criait "Allez Robert, allez la France !"
05:58 C'était vraiment quelque chose d'important pour moi
06:01 de pouvoir ramener cette médaille,
06:04 et surtout si c'est la première pour le LEC et l'escrime.
06:07 Je pense que cette médaille est forte
06:10 parce que c'est pas la première paralympique que je ramène,
06:15 mais celle-là c'est la plus belle.
06:17 Parce qu'un club m'a accueilli en 2004,
06:19 juste avant les Jeux,
06:21 Fred Delpla, Eric Strecchi,
06:23 qui était là, qui m'a dit "Bon, on va te prendre,
06:25 et puis on verra après."
06:27 Et je pense qu'il ne le regrette pas.
06:29 Je suis encore émotionné, j'ai encore de l'émotion,
06:31 c'est pas facile.
06:33 Et vraiment, ça a été l'un des plus beaux moments de victoire.
06:39 La Marseillaise qui a retenti,
06:41 la famille qui était là,
06:43 c'est vraiment un des grands moments
06:45 que je souhaite que tous les jeunes sportifs
06:48 qui partent pour les Jeux de 2024 à Paris,
06:51 puissent ressentir la même chose,
06:53 puissent faire des médailles, aussi belles médailles
06:55 qu'on a fait à l'époque,
06:57 et vraiment s'éclater, vraiment s'amuser,
06:59 et vraiment revenir fiers d'appartenir à un club comme le LEC
07:03 pour pouvoir briller de mille lumières.
07:06 L'histoire aurait pu s'arrêter là.
07:08 Des sections tout aussi remplies que leur palmarès,
07:11 la photo était déjà très belle.
07:13 Mais c'était sans compter sur la détermination
07:15 que le Levallois Sporting Club a su se forger au fil des ans.
07:19 Le club continue de grandir,
07:21 jamais rassasié.
07:23 14 000 adhérents, puis bientôt 17 000.
07:26 Du jamais vu en France.
07:28 Les médailles olympiques s'enchaînent
07:30 au rythme des exploits de Teddy Riner,
07:32 Gévry Zeman, Yannick Borel et tant d'autres,
07:35 qui auront fait rêver les plus jeunes athlètes
07:37 à chacun de leurs retours.
07:39 Les grandes soirées boxe sont là aussi
07:41 pour faire de Marcel Serdanf une salle mythique
07:44 reconnue à l'international.
07:46 C'est désormais toute une ville qui se passionne
07:49 et s'enflamme à chaque nouvel événement,
07:51 à chaque nouvelle compétition,
07:53 dans les victoires comme dans les défaites.
07:56 A chaque fois, cette même passion portée
07:58 est incarnée par le Levallois Sporting Club.
08:01 Au contact des éducateurs du club,
08:04 les plus jeunes apprennent le goût de l'effort,
08:06 le dépassement de soi,
08:08 l'envie d'aller conquérir les sommets.
08:10 Et que ce soit dans l'anonymat des sections
08:12 ou bien dans les tribunes remplies de Serdans,
08:14 une nouvelle génération de champions se forme
08:17 en observant ses aînés.
08:19 Dans les sous-sols du Palais des Sports,
08:21 un adolescent souriant nommé Bilal Koulibaly
08:24 emprunte un chemin qui le conduira jusqu'en NBA,
08:27 pendant que dans les salles d'armes de Stréki
08:30 ou les trampolines de Del Pla,
08:32 les natifs de Levallois commencent à représenter
08:35 leur pays lors des compétitions internationales.
08:38 Aujourd'hui encore, le Levallois Sporting Club
08:41 continue à innover en s'ouvrant à de nouvelles disciplines
08:44 avec les sports urbains et l'e-sport,
08:47 mais aussi en accueillant sa première équipe féminine de volleyball.
08:50 Le taekwondo, dernière section lancée l'année même des 40 ans du club,
08:54 vient agrandir encore un peu plus la famille du sport levalloiseau.
08:58 Le rêve un peu fou, lancé il y a 40 ans,
09:01 est devenu réalité.
09:03 Et il ne s'arrête toujours pas là.
09:06 - Last !
09:07 Bien joué !
09:08 Bien joué !
09:10 - Bien joué !
09:12 - Bien joué !
09:14 - Bien joué !
09:16 - Bien joué !
09:18 - Bien joué !
09:20 - Bien joué !
09:22 - Bien joué !
09:23 - Bien joué !
09:25 - Bien joué !
09:27 - Bien joué !
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