New York section criminelle
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00:00 C'est bien la journée. Il est évident qu'elle voulait le transmettre à quelqu'un. Oui, même à son malade de nouveau.
00:07 Un certificat de bienfaisance d'œuvre des protections des animaux. Si elle a cru tant que ça les animaux, elle aurait dû leur laisser quelque chose. On aurait rédigé un testament.
00:18 Oui, il y a des chances.
00:20 Peut-être qu'elle a demandé à un avocat de le préparer. Et peut-être que c'est le même avocat qui s'est occupé des billets à son mari quand il est mort il y a 25 ans.
00:29 Dites-moi, tous ces casiers sont remplis d'objets qui ont appartenu à des gens qui sont morts sans testament ?
00:37 Oui, oui. Ils sont entreposés là jusqu'à ce qu'on s'en débarrasse.
00:41 C'est moi !
00:51 Qui est-ce qui joue ?
00:57 Broadway Joe.
00:59 Il me demande de venir une heure plus tôt demain.
01:01 Ils ont changé le rendez-vous ?
01:03 C'est pas moi en tout cas. C'est pas moi qui organise les rendez-vous. On dirait que tu penses que c'est moi qui complique toujours tout.
01:11 D'accord, je travaillerai pendant le déjeuner et je rentrerai plus tôt. Tu m'attendras juste devant.
01:17 Orgé, j'ai une hanche qui me fait mal. Je ne vais pas attendre dehors en plein hiver. Ce serait mieux si je prenais l'autobus de l'autre côté du pont. Est-ce que tu veux que je prenne le bus ?
01:31 Quoi ?
01:33 Orgé, c'est vraiment ce que tu veux que je fasse ?
01:41 Non, non, je passerai le prendre. Non, je monterai le chercher.
02:07 Si Orgé, rappelle-moi. Il faut que je vide mon entrepôt.
02:11 J'ai retrouvé la secrétaire de feu de l'avocat de Madame Batchelder. Elle se rappelle avoir vu le testament.
02:20 Elle se rappelle même qu'elle l'a fait enregistrer après la mort de l'avocat. Et elle se souvient également que la vieille dame avait appagé le bout au porteur et pas comme ça.
02:27 Son testament était inscrit par la vieille dame de France.
02:30 Gauthman avait accès à ses dossiers et il avait accès aussi au code pour effacer le tout.
02:35 Et quand les gens meurent sans testament, ils deviennent maître absolu de leur héritage.
02:40 C'est comme s'il pillait leur thon.
02:42 Qu'il a lui-même creusé.
02:44 Je ne peux pas parler maintenant, c'est les prolongations, excusez-moi.
02:51 À deux heures de l'après-midi, mais il se passe où ce match, à Tokyo ?
02:53 Oh, je viens d'entendre le nom de Johnny Clinton à...
02:56 Ouais, c'est la finale de 1958.
02:58 Oui, je sais, c'était une des premières morts subites, mon père était à ce match.
03:01 Ça vous embête pas si je jette un coup d'œil ?
03:04 Vous venez d'emménager, monsieur Gauthman ?
03:07 Oh non, ça fait cinq ans déjà, après la mort de mon épouse.
03:11 Il est sympa votre fils, il vous laisse habiter chez lui ?
03:14 Je vois pas ce qu'il y a de sympa, vous accloîtrez vers la salle à manger.
03:17 C'est parce qu'il était avec Angie Einstein, son ex-femme.
03:21 La princesse. Non, mon fils s'occupe très bien de moi.
03:26 Vous ne devez pas le voir très souvent.
03:28 Il sait qu'il ne peut pas me laisser seul.
03:30 Pas avec ma santé, le diabète, mes reins...
03:33 Il reste avec moi.
03:35 Arrêtez, monsieur Gauthman, je parie...
03:37 Je parie qu'il a... Comment dirais-je ?
03:40 Un petit amour quelque part ?
03:42 Il aura mille fois le temps de le faire quand je ne serai plus là.
03:44 On dirait qu'il prend le temps, maintenant.
03:45 C'est pas pour ça qu'il y a un verrou sur la porte,
03:47 pour éviter que vous entriez à l'improviste.
03:50 Vous êtes drôlement fouineux, vous.
03:52 C'est la maison où tout le monde dit ça.
03:53 Non, c'est pas verrouillé.
03:54 Bien sûr que si, c'est toujours verrouillé.
03:56 Non, non, non, non, regarde les verrous, la lumière passe à travers.
04:00 Ben, allez-y, ici.
04:03 Vous voyez ?
04:05 Je parie que depuis toujours, vous rêviez de pouvoir...
04:07 Oh, je t'ai un coup de main, à cette pièce.
04:09 Je contrefiche ce qu'il y a là-dedans.
04:12 Et cette porte, qu'est-ce que vous en pensez ?
04:14 Elle est ouverte ou elle est fermée ?
04:16 Vous pouvez pas ouvrir ça.
04:17 Ah, elle est ouverte. Mais il n'y a que des vêtements.
04:19 Ah, il y a des traces de poussière sur le sol.
04:29 Il y avait des cartons, ici ?
04:32 Des gros cartons.
04:34 Vous savez si votre fils les a déplacés ou s'il les a fait porter dans un entrepôt ?
04:38 Ben non, je suis pas au courant. Je ne l'ai jamais vu déplacer des cartons.
04:42 Qu'est-ce que vous avez trouvé ? Qu'est-ce que c'est ?
04:48 C'est un... un rétroviseur extérieur de modèle réduit.
04:52 Votre fils a des enfants ?
04:54 Non.
04:56 Il fabriquait des maquettes de voiture quand il était petit.
04:58 Il dépensait tout son pognon pour avoir le dernier modèle.
05:02 Beau gars, chic.
05:04 J'ai enlevé d'un verre du bruit.
05:06 Elle est pas aimée.
05:08 Euh, si vous faites des galises à cause de vos reins, vous allez à l'hôpital pour ça ?
05:19 Quatre fois par semaine, là-bas, dans le Queens.
05:21 Et ça dure combien de temps ? Trois, quatre heures ?
05:25 Et vous savez ce que fait Roger pendant tout ce temps ? Il reste avec vous ?
05:30 Non, je ne lui impose pas ça. Il va manger quelque part près de l'hôpital.
05:34 Il m'achète des billets de loterie.
05:36 Comme ceux-là, dans l'épicerie de Kim Le Chancelier.
05:41 Je sens que c'est mon jour de chance.
05:43 Ouais, il vient plusieurs fois par semaine pour acheter des billets de loterie.
05:49 Comme tout le monde. Et pourquoi il persiste à revenir ? Il a des obligations dans le coin ?
05:54 Il dit qu'il a un parent malade à l'hôpital.
05:57 Il achète quelque chose d'autre à part ses billets ?
05:59 Des sandwiches, des fruits. Le mois dernier, il a acheté des ampoules.
06:03 Quel genre d'ampoules ?
06:04 Pour des spots.
06:05 Pour des spots.
06:09 Est-ce qu'il y a un entrepôt ou quelque chose comme ça, par là ?
06:15 Non, mais à une rue d'ici, il y a un type qui nous désespèce.
06:19 Il nous désespèce.
06:20 On ne sait pas trop ce qu'il garde là-dessus.
06:30 On sent seulement qu'il a tout déménagé la semaine dernière.
06:34 Des détecteurs de mouvements, des caméras, probablement reliées à Internet.
06:40 Il puisse retrouver les choses sur son ordinateur.
06:42 Mais apparemment, c'est débranché.
06:44 Regarde, il y a beaucoup de chaleur.
06:48 Il y a la cire pour faire briller les voitures.
06:50 On peut illustrer sa voiture tous les dimanches.
06:52 Six traces de couleur claire dans la grille de sa voiture.
07:04 Le design de ce pneu est assez simple.
07:14 Il y a certainement un ancien modèle.
07:18 Des traces de peinture.
07:20 C'est l'arrière et l'avant devait être vers la sortie.
07:25 Toutes les voitures étaient stationnées par ailleurs.
07:27 Et le reste de la surface est impeccable.
07:31 Alex, regarde ces taches d'huile.
07:39 Il y a une tache seulement sous chaque voiture.
07:46 Il y a un petit peu de peinture.
07:48 Il y a un petit peu de peinture.
07:51 Il y a un petit peu de peinture.
07:54 Il y a un petit peu de peinture.
07:57 Il y a un petit peu de peinture.
08:00 Il y a un petit peu de peinture.
08:03 Il y a un petit peu de peinture.
08:06 Il y a un petit peu de peinture.
08:09 Il y a un petit peu de peinture.
08:12 Il y a un petit peu de peinture.
08:16 Alors c'est une Shelby GT 500.
08:18 1967.
08:20 Le type utilise des pneus d'origine.
08:23 Je ne vois pas la moindre usure.
08:25 Inspecteur Alex !
08:27 Ne me fais pas de fous.
08:28 Les huiles se passent bien.
08:30 A ta disposition Bobby.
08:31 Au revoir inspecteur.
08:33 Regarde ça Alex.
08:37 Alors nous avons une belle R57.
08:43 Une Stingray de 1966.
08:45 Une Caméra de 1964.
08:46 Une Camaro de 1968.
08:48 Une XKE de 1965.
08:50 Et une Shelby de 1967.
08:52 Toutes en parfait état.
08:54 Toutes avec les pièces d'origine.
08:57 Plus d'un million de dollars de voitures.
09:01 De collections.
09:03 Tout ça pour un passe temps.
09:04 Ah non non non, c'est pas un passe temps.
09:06 C'est une obsession depuis toujours.
09:08 Regarde.
09:09 C'est un autre visuel.
09:11 C'est un autre visuel.
09:12 C'est un autre visuel.
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14:25 C'est un autre visuel.
14:35 C'est un autre visuel.
14:45 Tu es pué !
14:47 Il faut être clavé !