SHES_MENTORING EMILIE

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Transcript
00:00 Le message que j'aimerais apporter, c'est que je pense qu'il n'y a pas d'échec.
00:04 Tout échec en fait est un apprentissage.
00:06 Oui, il y aura peut-être plus de moments plus compliqués que les moments canons,
00:09 mais les moments canons sont vraiment canons, donc je pense que ça vaut le coup.
00:12 Je m'appelle Emilie, j'habite à Bruxelles, j'ai trois enfants
00:20 et je suis la fondatrice de Téa Jewelry,
00:22 qui est une marque de bijoux personnalisées que j'ai montée il y a presque 12 ans.
00:26 J'aimerais vraiment les accompagner dans leur storytelling,
00:29 c'est-à-dire de la manière dont vraiment elles doivent se présenter
00:32 autant sur leur site que sur le réseau, qu'à des clients, qu'à des investisseurs.
00:37 Donc elles aient le bon discours.
00:38 Dès le début, elle me dit que ce qu'elle souhaite, c'est que je me présente,
00:42 c'est vraiment créer un lien humain justement pour pouvoir comprendre mon projet,
00:46 ou alors comprendre où je souhaite aller pour me conseiller au mieux.
00:50 Tu as une petite base de données de clients du coup sur le digital ?
00:52 Oui, mais c'est tout petit, je crois que je dois avoir peut-être une centaine de clients.
00:56 C'est vraiment une petite base.
00:57 Je pense qu'il faudrait vraiment que j'ai une stratégie e-commerce bien précise
01:01 avec justement des relances, des seeds et ça,
01:04 mais c'est vrai que c'est quelque chose que je ne fais pas encore.
01:06 Je pense aussi que c'est un budget à sortir.
01:08 - C'est surtout ça. - Si tu veux le faire correctement.
01:09 Oui, c'est ça.
01:10 Si tu veux vraiment mettre de l'argent dedans, je pense qu'il faut vraiment se faire accompagner.
01:14 Déjà, ne va pas chercher tes followers à coups d'argent,
01:18 tu vois, va déjà aller chercher à coups de contenu.
01:20 De contenu, c'est ça.
01:21 Et voilà, et en fait, ne va pas à la course de combien.
01:26 Tu vois, essaye déjà de fédérer une communauté.
01:28 En fait, c'est exactement ça.
01:29 On entend souvent qu'on est à la course, tu vois, effectivement, du compte Insta.
01:33 Mais ce n'est pas vrai, tu vois, et je trouve qu'aujourd'hui,
01:34 de plus en plus, on s'ouvre à des micro-comptes,
01:37 à des micro-marques, à des micro-influences.
01:39 - Non, complètement. - Parce qu'on se rend compte, en fait,
01:41 que c'est des vrais gens qui sont derrière.
01:42 Qui sont derrière, c'est ça.
01:44 Et qui sont là pour une vraie cible, en fait, spéciale.
01:46 Parfois, on me dit, mais investis un peu sur Instagram
01:49 pour avoir encore plus d'abonnés, pour sponsoriser.
01:52 Moi, je soignerai déjà ce très bien, ce passion-là, en fait.
01:55 Ça va être les meilleurs ambassadeurs.
01:57 En fait, la chef d'EHL est seule.
01:58 Elle a une problématique que j'ai beaucoup connue.
02:00 Elle a une vision qui est très claire et qui est très cool et très juste.
02:03 Donc, je pense qu'elle aura moins besoin de moi à ce niveau-là.
02:06 Par contre, elle souffre un peu de solitude.
02:10 Et donc, je pense que juste de pouvoir discuter avec quelqu'un régulièrement
02:15 sur plein de sujets et d'avoir un avis extérieur,
02:19 je pense que ça va vraiment l'aider de sentir bien dans son projet.
02:23 On n'est pas encore assez au taquet pour les stories, tu vois.
02:29 Ça, c'est le côté incarnation de la marque, tu vois, qui est hyper...
02:33 Incarner notre projet.
02:35 Première rencontre avec elle pour se dire un petit peu
02:38 qui on était les unes, les autres, quel était notre parcours, ce qu'on avait fait.
02:43 Essayer de mieux apprendre à se connaître
02:44 pour pouvoir vraiment mieux cibler les problématiques en fonction de qui on est,
02:47 parce que c'est important de travailler en fonction des personnalités de chacune.
02:50 On s'adresse quand même à un public de personnes qui sont malades.
02:53 Et tu sais, les "trop raconter ta vie" et tout ça,
02:56 enfin, nous, on n'est pas malades.
02:57 Oui, mais c'est quand même important que les gens comprennent.
03:00 Et en fait, on s'est rendu compte que là, ces derniers temps,
03:02 on pitchait vachement parce qu'on rencontrait des gens, etc.
03:05 Et la dernière fois qu'on a pitché, quelqu'un a dit
03:07 "Par contre, désolée, mais c'est hyper déstabilisant,
03:09 vous avez aucune émotion, vous êtes des robots.
03:11 Genre, c'est bizarre."
03:13 Et c'est là où on s'est dit, il faut quand même que nous,
03:15 on se recentre aussi sur ce qu'on a vécu.
03:17 Ça peut être lourd à entendre.
03:18 Moi, je t'avoue qu'hier, j'ai dit à Caro, en fait,
03:21 tu sens qu'elles ont dû souvent le faire
03:23 et du coup, elles ont un truc un peu tout fait.
03:25 Automatique.
03:26 On n'avait aucun recul là-dessus.
03:28 Et je trouve ça hyper important.
03:29 Ça fait du coup, maintenant, on en parle.
03:31 Et je trouve ça hyper important qu'on fasse gaffe.
03:34 Non, en fait, notre histoire, il faut qu'on la reparte,
03:35 qu'on n'en parle plus doucement.
03:37 On parle souvent de chartes graphiques, tu vois,
03:39 parce que c'est un peu la base.
03:41 Mais pour moi, il y a aussi une charte édito, en fait, qui est hyper importante.
03:44 Oui, c'est vrai.
03:45 C'est quel est le ton, comment tu t'adresses à tes clients.
03:49 C'est des petites choses qui ne sont pas si petites
03:50 et qui font énormément, après,
03:53 récocher dans tout ce que vous allez raconter.
03:56 Parce que la charte édito, ce n'est pas toi qui parles aux gens.
03:59 C'est aussi ta newsletter, ton Instagram,
04:03 quand tu vas aller chercher un client,
04:04 quand tu vas chercher un investisseur.
04:06 C'est un fil rouge que tu déroules.
04:09 On s'est vraiment projeté sur un an avec elle,
04:11 en réfléchissant à tout ce qu'on allait pouvoir faire ensemble ensuite,
04:16 le rythme qu'on allait pouvoir donner à nos échanges.
04:18 On voit qu'elle a envie de nous accompagner aussi,
04:21 et c'est trop bien.
04:22 On a vraiment fait une espèce de grand brainstorming sur qui elles sont
04:27 et pourquoi ce projet.
04:29 Et en fonction de ça, après, je vais pouvoir me sentir
04:32 beaucoup plus libre de les accompagner, plus justement.
04:34 [Musique]