Clara Morgane s’est confiée dans son interview Instalife

  • l’année dernière

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Transcription
00:00 J'ai dû faire des choix parfois extrêmes pour pouvoir comprendre qui j'étais.
00:04 On me voit heureuse sur scène.
00:06 On me voit ne pas y croire de tant de bonheur, de tant de gens devant moi.
00:11 C'est vrai que ce pari du spectacle du cabaret était très gonflé, osé,
00:17 mais en même temps, c'était dans ma lignée comme ça,
00:19 parce que j'ai sorti des albums depuis des années,
00:22 j'ai fait de la scène depuis des années,
00:23 et l'un dans l'autre, j'ai compris que le cabaret était fait pour moi,
00:26 parce que c'était la scène de la liberté,
00:27 où on pouvait s'exprimer, à la fois danser, chanter.
00:30 Alors là, je suis avec Caprice Bellflower,
00:32 qui est une effeuilleuse burlesque sublime, adorable,
00:36 que j'aime beaucoup, qui est dans mon spectacle.
00:38 Et elle a eu la gentillesse de figurer dans mon calendrier,
00:41 parce que j'ai voulu que mon calendrier, cette année, représente mon spectacle.
00:45 Alors, on joue à la Nouvelle-Ève, le calendrier s'appelle Nouvelle-Ève,
00:49 les artistes de mon cabaret figurent dans mon calendrier,
00:52 et comme ça, la boucle est bouclée.
00:54 Ça, c'est mon single "Déshabillez-moi".
00:56 Je trouvais que c'était une chanson qui était sublime,
00:59 qui avait un fort potentiel de pouvoir féminin,
01:02 et qu'on n'entendait plus, qui était un petit peu désuète.
01:05 Alors, j'ai voulu la réactualiser en lui amenant un côté pop électro,
01:09 un côté fête, et sur scène, c'est vraiment la fête.
01:12 J'ai quatre danseuses autour de moi.
01:14 Mon rapport au corps, c'est d'essayer de m'offrir à moi-même,
01:18 ainsi qu'à ma famille, et notamment à ma fille et mon mari,
01:21 une alimentation saine avec une vie rythmée par le sport,
01:25 pour pouvoir se sentir bien, parce que quand la base est solide,
01:29 eh bien, on réussit à réaliser ses rêves.
01:31 Si on se sent mal dans son corps,
01:33 évidemment, on va se sentir mal dans sa tête,
01:35 et on va avoir du mal à avancer.
01:37 Donc, j'essaie d'éliminer ce problème en ayant une vie très saine,
01:40 pour pouvoir être libre, en fait, parce que l'enjeu, c'est la liberté.
01:43 Ah, "Danse avec les stars", quel bonheur !
01:46 Alors ça, c'est un souvenir absolument merveilleux,
01:48 avec Tatiana, qui nous a accompagnées sur "Danse avec les stars",
01:52 avec Maxime de Remez, une danse à trois.
01:55 Alors, ce n'était pas facile, surtout sur un tango.
02:00 Donc, on a dû quand même beaucoup travailler.
02:02 J'étais en fin de parcours, parce que j'avais perdu 10 kilos,
02:05 donc il fallait vraiment que je redouble d'énergie,
02:09 mais j'en garde un souvenir incroyable.
02:11 Et grâce à l'expérience "Danse avec les stars",
02:13 aujourd'hui, j'arrive à danser sur scène.
02:15 Oh, mon petit bébé !
02:16 J'ai osé, pour la première fois de sa vie à 7 ans,
02:20 poster cette photo, parce qu'on ne la reconnaît pas du tout.
02:23 Et que mon grand truc dans la vie, c'est de la protéger.
02:26 Depuis qu'elle est née, c'est devenu vraiment mon objectif principal,
02:31 ne pas l'exposer, qu'elle ne subisse pas les choix
02:35 que l'on peut faire, nous, en tant que parent,
02:37 qu'elle ait une vie tranquille.
02:38 C'est pour ça qu'on a quitté Paris, c'est pour elle.
02:41 Elle grandit au sein de la nature, dans une école au cœur de l'Apinède.
02:46 Je pense que les gens qui utilisent leurs enfants sur les réseaux sociaux
02:50 pour avoir plus de followers,
02:51 ne respectent pas la vie privée de leurs enfants.
02:54 Jusqu'à aujourd'hui, ma fille, je ne l'expose pas sur mes réseaux.
02:58 Je respecte son identité en tant que personne, ses choix futurs.
03:03 Donc voilà, c'est la seule photo que j'ai osé poster d'elle,
03:06 complètement grimée, pour Halloween l'année dernière.
03:09 Alors là, j'essaie de me souvenir, mais je crois que j'avais 15 ans.
03:14 Ce sont mes premières photos, la première fois où je me rends compte
03:18 qu'il y a quelque chose peut-être avec mon physique,
03:22 où on m'en parle, où on me met en avant,
03:24 où je fais des petites publicités dans la presse.
03:26 Et puis tout commence de là.
03:28 En plus, je m'appelle Emmanuelle.
03:29 Donc c'est vrai qu'il y a un petit peu la sexualisation qui arrive
03:35 par rapport à ce prénom, par rapport au fait que je sois dans cette agence.
03:41 Et je pense que ça oriente quand même mes choix futurs.
03:44 Mais quand on a 15 ans et qu'on n'a pas le choix,
03:46 on a envie de tout casser.
03:47 Donc j'étais une ado rebelle, certes.
03:50 Et même si ma fille le devient un jour,
03:53 j'ai quand même compris pourquoi j'étais si rebelle.
03:57 C'est par manque de liberté.
03:58 Je voulais découvrir le monde et savoir,
04:00 découvrir en fait ce qui était fait pour moi.
04:02 Et ça, ça m'était interdit.
04:04 Donc j'ai dû faire des choix parfois extrêmes
04:06 pour pouvoir comprendre qui j'étais,
04:09 me rencontrer moi-même pour pouvoir rencontrer les autres
04:12 et trouver mon chemin.
04:13 Alors j'ai trouvé ça sur un salon où j'ai été faire des dédicaces.
04:17 Et alors je me suis assise tout de suite dans ce coussin
04:20 parce que, déjà, je trouvais la couleur très belle,
04:22 mais parce que je pense que ça me représente bien
04:24 de vivre sur un petit nuage
04:25 et de transformer mes rêves en réalité.
04:27 C'est le goal de ma vie.
04:28 Mes rêves, c'est de continuer sur cette lancée,
04:31 de rendre mes artistes heureux, d'avoir une tournée qui se remplit,
04:35 de rendre ma fille heureuse, fière de la maman qu'elle a,
04:38 de lui donner envie de réaliser ses propres rêves.
04:41 Voilà, c'est de continuer en fait ce chemin de lumière
04:44 qui m'a été proposé et que j'ai saisi.
04:47 [♫]