Grégoire est ésitériophile, c'est-à-dire collectionneur de titres de transport. Dans son salon, une immense plaque signalétique des années 1930 accueille les visiteurs. Destination : « Porte de Versailles » ! Mais les trésors qui nous intéressent sont bien plus petits. Ces derniers se trouvent dans des classeurs soigneusement rangés.
#métro #tickets #collection #collectionneur #passion #Paris #poinçonneur
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00:00 Le ticket le plus ancien de ma collection, c'est celui-là.
00:02 Il date de tout début des années 1900.
00:04 Je suis Grégoire Tonard, je suis hésitériophile,
00:10 c'est-à-dire que je suis collectionneur de titres de transport
00:12 et notamment de tickets de métro parisiens.
00:14 Le ticket où je suis le plus attaché sentimentalement,
00:17 en fait, c'est ma carte orange que j'ai eue lorsque je suis rentré en sixième
00:22 et qu'il a fallu que je prenne le métro pour aller au collège.
00:24 Donc, elle date de septembre 1978 et je l'ai gardée.
00:27 Je me revois l'achetant avec mon papa.
00:29 C'est un peu le début de ma collection.
00:30 Peu de gens s'en souviennent, mais jusqu'en 1991,
00:34 il y avait deux classes dans le métro, donc deuxième classe et première classe.
00:38 Ça, ça a perduré de 1900 à 1991.
00:42 Le ticket qui marque la plus grande évolution technologique,
00:44 c'est l'apparition de la bande magnétique.
00:46 C'est la mort du pensionneur de Lila.
00:48 D'un côté, il y a sa bande magnétique et effectivement, qui devient jaune.
00:51 Le fameux ticket jaune, la bande marron, qui est devenu iconique
00:54 avec la campagne Ticket Chic, Ticket Choc, la campagne de publicité de la RATP.
00:57 T'as le Ticket Chic, t'as le Ticket Choc.
01:00 Alors, le ticket le plus ancien de ma collection, c'est celui-là.
01:04 Il date de tout début des années 1900.
01:06 Il faut rappeler que le métro a été inauguré le 19 juillet 1900 à 13 heures.
01:10 Et puis, graphiquement, il est intéressant parce qu'il dit l'époque.
01:12 Le ticket de métro, il n'est que le reflet de l'évolution des modes de transport
01:16 et donc des modes de vie.
01:17 Il dit l'époque à laquelle il est émis.
01:19 Une autre chose qui est un petit peu originale, en fait,
01:22 c'est un carnet complet de tickets de métro de la fin des années 60.
01:25 J'en ai plusieurs comme ça.
01:27 À l'époque, les tickets étaient liés avec des petits bouts de ficelle.
01:29 Il fallait soit enlever les bouts de ficelle, soit arracher le ticket.
01:32 Mais donc là, le carnet est complet.
01:33 Donc, je pourrais potentiellement peut être encore prendre le métro avec,
01:36 bien que ces tickets ont plus de 55 ans.
01:39 Mes parents habitaient devant le métro aérien.
01:49 Puis, comme beaucoup de petits garçons, j'ai eu un train électrique.
01:51 Je me suis intéressé au train.
01:53 J'avais déjà la passion de l'histoire,
01:55 donc je me suis intéressé à l'histoire du métro.
01:56 Comment j'ai fait pour récupérer tous ces tickets ?
01:58 Au début, je faisais les poubelles.
01:59 D'ailleurs, je me faisais engueuler par mes parents
02:01 parce qu'ils trouvaient ça dégueulasse.
02:03 Mais moi, j'aimais avoir des tickets des différentes stations.
02:05 Et puis après, il se trouve que aimant les livres,
02:08 je traînais chez les bouquinistes et chez les bouquinistes.
02:10 Souvent, on retrouve dans les vieux livres,
02:14 on retrouve comme marque page des vieux tickets de métro.
02:16 Et de là est venu mes plus vieux tickets de métro.
02:19 Je faisais la tournée des bouquinistes à l'époque,
02:21 qui me les mettait de côté, qui à l'époque n'en faisaient même pas commerce
02:23 et me les offraient.
02:24 Le monde des collectionneurs des tickets de métro,
02:26 il est très, très réduit.
02:28 Il n'y a pas vraiment de marché.
02:29 On est très, très peu.
02:30 Il y a un petit collectif, si vous voulez,
02:33 mais c'est vraiment très réduit.
02:35 Moi, je collectionne tous les objets du ticket de métro,
02:43 dont notamment les plaques signalétiques.
02:45 On a vu celles en direction de Gare de Serlitz.
02:47 Vous avez vu aussi une paire de portes du métro.
02:50 Et puis là, on a une casquette.
02:52 En fait, c'est une casquette de chef de station.
02:54 Alors, c'est un métier qui a disparu.
02:55 Mais avant, il faut savoir que dans chaque station de métro,
02:57 vous aviez un chef de station sur lequel il y avait une petite guérite
03:00 et qui régissait tout le personnel de la station.
03:02 Les poinçonneurs et puis les gens qui vendaient les billets aussi.
03:04 Un autre objet, et là, hautement symbolique,
03:07 ça, c'est la pince du poinçonneur d'Elila,
03:10 en fait, du poinçonneur de métro,
03:12 qui a été immortalisé par Serge Gainsbourg.
03:15 Ça, jusqu'au début des années 70,
03:17 quand vous preniez le métro,
03:18 vous présentez votre ticket au poinçonneur,
03:20 qu'il le mettait comme ça,
03:22 il faisait un trou,
03:24 ça faisait des petits trous
03:25 et vous partiez avec un billet composté.
03:26 C'est ça, c'est la pince du poinçonneur.
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