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Chaque jour en décembre 1 vidéo d'1 minute pour comprendre/apprendre un moment historique de la 5e République.

Jour 7 : Chirac et la lutte contre le sida

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Transcription
00:00 On se souvient de Jacques Chirac pour beaucoup de choses, mais assez peu pour son combat contre l'épidémie de Sida.
00:05 "Quand j'ai monté l'association des artistes contre le Sida, je n'ai été entendue que par une seule personne immédiatement, par monsieur Chirac."
00:12 Tu l'as peut-être connue, elle, c'est Lynn Renaud.
00:14 Dans les années 80, alors que le Sida est une catastrophe planétaire, elle met en place plusieurs actions pour lutter contre cette maladie.
00:21 Jacques Chirac est alors le seul dirigeant politique à accepter de l'aider.
00:25 Deux ans plus tard, il est Premier ministre et maire de Paris, il reçoit Madonna à l'hôtel de ville de Paris pour un don de 500 000 francs.
00:32 "Je voudrais remercier Madonna, parce que c'est vraiment chic, c'est vraiment sympa de sa part."
00:37 Il mène ensuite avec ses ministres un travail de sensibilisation et de prévention, notamment sur l'importance du port du préservatif.
00:44 Quelques années plus tard, au milieu des années 90, Jacques Chirac est devenu président de la République.
00:49 En France, les trithérapies commencent à sauver des vies, mais Jacques Chirac ne ferme pas le dossier pour autant.
00:53 Pourquoi ? Tout simplement parce qu'en Afrique, la mortalité due à cette maladie explose.
00:58 Le président français travaille alors à l'international pour rendre les outils de prévention et les traitements accessibles partout dans le monde.
01:04 En 2002, le Fonds Mondial de Lutte contre le Sida, la tuberculose et le paludisme est créé.
01:09 La France en est l'un des principaux donateurs.
01:12 En 2006, son objectif c'est de faire chuter le prix des médicaments, notamment en instaurant une taxe sur les billets d'avion.
01:18 En 2019, lorsque Jacques Chirac décède, les associations de lutte contre le Sida saluent son engagement.
01:23 L'association Aids en profite tout de même pour rappeler que le combat n'est pas terminé et que, selon elle, la lutte mondiale contre le Sida reste sous-financée.

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