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#Rugby #CanalRugbyClub #CRC

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Sport
Transcription
00:00 Au début de l'été, Rory Cocotte était encore un jeune retraité.
00:08 Quelques mois plus tard, de retour aux affaires, le demi-demeulé de 37 ans choisit finalement de
00:15 faire durer le plaisir. - Être en équipe, c'est magnifique,
00:19 avec le joueur tout le temps, être entre potes, c'est magnifique, c'est une partie de rugby,
00:26 on adore. - Ça a été pour nous une belle
00:30 surprise, et puis là maintenant, on l'a quand même avec nous depuis deux mois,
00:35 et ça se passe super bien avec tout le groupe. La signature inattendue de Cocotte au stade
00:41 français pour un dernier tour de piste, fruit de la réflexion du nouveau boss du staff parisien,
00:46 Laurent Labitte, confronté à plusieurs absences en début de saison. - Je l'ai appelé pour savoir
00:51 où il était, je pensais qu'il était encore en France, encore sur Castres, il était rentré en
00:55 Afrique du Sud depuis 15 jours. Donc voilà, je sais qu'il en avait encore sous le pied,
01:02 c'est quelqu'un qui s'entretient, qui s'entraîne, un grand compétiteur. - J'avais énormément hésité,
01:08 mais ma femme m'a dit "vas-y, fais-le, je veux que tu le fasses". Des fois on écoute nos femmes,
01:19 des fois on ne l'écoutait pas, mais pour moi c'était important de soutenir tout le monde.
01:25 C'est déjà un hasard du destin qui avait guidé Rory Cocotte vers le top 14 et Castres il y a 12
01:30 ans, d'abord comme simple joker, le point de départ d'une histoire d'homme, d'une relation
01:34 forte entre un entraîneur et un joueur pas comme les autres. - Il a débarqué chez nous,
01:38 et bien sûr le joueur qu'il était déjà, on a bien compris qu'il n'allait pas rester longtemps
01:43 un joker, un joker unique et on s'est apprécié de le faire signer. Deux premières saisons de
01:48 très haut niveau, conclues par un premier titre de champion de France face au Grand Toulon,
01:53 au terme d'une masterclass de Cocotte. 13 points marqués et un essai légendaire.
01:59 L'histoire d'amour avec Castres durera de longues années, marquée par un second
02:14 brénus en 2018 avant une première retraite et une expérience d'une saison en tant qu'entraîneur.
02:19 - Je dois rentrer ici sur la largeur.
02:22 - T'as rien à l'air vrai que des choses comme ça ?
02:24 - Non. - Ok, c'est bon.
02:26 - Baptiste, lève la tête, lève la tête Baptiste !
02:29 - Et là il reprend le rugby au stade français, lui qui arrivait,
02:34 il a toujours joué à Castres, c'était l'homme d'un club.
02:38 Et là de le voir venir à Paris, c'est drôle.
02:42 - Il y a beaucoup d'excitation, il y a beaucoup d'envie parce que oui,
02:51 on a fait ça depuis longtemps et quand tu le retrouves forcément,
02:53 il y a un peu de joie, il y a un peu de... on est content.
02:59 Je voulais que les jeunes joueurs du club voient ce que c'est un joueur professionnel,
03:08 un joueur avec de l'ambition, un joueur qui a envie de gagner des compétitions.
03:12 Et ça, ça n'a pas de prix.
03:15 - Ferme les ouchions.
03:17 - Derrière, derrière, derrière !
03:19 - Allez, allez, allez !
03:21 - Jog, jog !
03:22 - Pas d'espace comme ça.
03:23 - Non mais... - Pas d'espace comme ça.
03:25 - Non mais rends-le. - Oui, mais l'espace c'est comme ça.
03:27 - Ouais mais dis-le au groupe.
03:29 - Même dans le dur, quand les joueurs sont fatigués,
03:31 il est toujours en train de parler, soit en train de motiver,
03:33 soit en train d'essayer de bouger les joueurs pour qu'il y ait encore plus.
03:37 Donc bien sûr, les joueurs, à un moment,
03:41 en ont marre, mais ils l'entendent beaucoup,
03:43 comme sûrement les arbitres du Top 14.
03:45 - C'est la dernière fois que tu fais de ma gueule.
03:47 La prochaine fois, c'est de l'autre.
03:48 Le message est passé ?
03:49 Le message est passé ?
03:51 Merci.
03:52 Non, non, déjà, vous ne m'appelez pas pour mon prénom.
03:54 Non, vous m'appelez vraiment pour mon nom.
03:55 Vous n'êtes pas scélère, parce que ça, c'est pas mon problème.
03:57 Je suis là pour rencontrer des joueurs de rugby de la même manière.
03:59 - Voilà, Rory, c'est le personnage, on le connaît tous.
04:03 Ça restera toujours Rory.
04:04 - Si il veut vous touer, les 19 minutes qui restent,
04:06 c'est le truc à redescendre, sinon il va les passer sur le bord.
04:08 - Je vous le dis. - Oui, merci.
04:09 - Il y a souvent des mecs un peu comme ça sur le terrain, un peu chiants.
04:12 Bizarrement, c'est souvent des mecs bonheurs dans la vraie vie, dans un groupe.
04:17 - Ça, c'est facile.
04:19 C'est comme ça, des fois.
04:21 Les gros, ils donnent des ballons de merde.
04:23 Engagé comme Joker Coupe du Monde,
04:25 Rory Cocotte aurait dû raccrocher une bonne fois pour toutes
04:28 après la 7e journée de championnat.
04:30 Mais une fois de plus, Laurent Labitte a su trouver les mots
04:33 pour retarder de quelques mois ses adieux au terrain.
04:36 - Il est venu à la maison un dimanche matin, on a discuté.
04:39 J'ai dit, tu peux pas arrêter, c'est pas possible.
04:41 Réfléchis bien, après, tu le regretteras.
04:44 On refera le point à nouveau au mois de février.
04:46 Donc s'il dit que c'est le moment de s'arrêter,
04:47 ben, ce sera le moment de ne s'arrêter,
04:49 mais c'est en partie lui qui aura la décision.
04:51 En somme, pour cette dernière saison à Paris,
04:54 c'est à Cocotte et à lui seul de choisir sa sortie.
04:58 Sous-titrage Société Radio-Canada
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