Sur les deux gros rendez-vous de la saison 2023, Dorian Coninx était haut, très haut dans les classements. Deuxième du test event de Paris cet été et sacré champion du monde aux World Triathlon Championship Series (WTCS) de Pontevedra (Espagne) fin septembre, le Français est devenu un sérieux prétendant au titre olympique aux prochains Jeux de Paris. Pourtant, il confie : «Pour moi, le titre de champion du monde, c'était en 2023. Là, c'est la saison 2024 qui commence et le but, c'est de faire table rase.»
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00:00 jusqu'au bout. Allez, Dorian, pour aller chercher le titre de champion du monde,
00:04 pour être le troisième tricolore. Sacré champion du monde,
00:07 Pierre Lecorn va faire podium aussi. Et Dorian Konex qui s'impose !
00:11 -C'est moi ? -Oui.
00:13 -C'est vraiment cool, je suis vraiment content d'être champion du monde.
00:24 Maintenant, le titre de champion du monde, c'était en 2023.
00:28 Là, pour moi, c'est la saison 2024 qui commence.
00:30 Et le but, c'est de faire table rase,
00:32 juste garder la connaissance de ce que je sais faire
00:35 et un peu la sérénité, et me préparer dans les meilleures conditions.
00:39 Alors, j'ai mes grandes lignes directrices, même jusqu'à Paris,
00:47 je sais à peu près ce que je vais faire.
00:48 Il me reste à fixer le choix des compétitions sur le calendrier,
00:52 mais je sais à peu près quand je vais partir en stage,
00:54 donc je sais que début janvier, je vais partir dans le sud de la France
00:56 pour m'entraîner dans des conditions un peu plus agréables,
00:59 et que ce sera le premier gros bloc d'entraînement de l'année.
01:02 Ensuite, je sais également que j'irai en stage d'altitude
01:05 avant les Jeux Olympiques.
01:07 Pour le reste, disons que j'ai l'expérience de l'année passée.
01:12 J'espère que ça sera un de mes atouts majeurs,
01:18 j'espère aussi que j'aurai d'autres atouts.
01:20 Il y a des gars sur le circuit qui courent très vite,
01:22 beaucoup plus vite que moi pour le moment,
01:24 donc j'aimerais bien arriver à passer un petit cran en course à pied
01:28 et me mettre au niveau.
01:30 Après, le triathlon, ce n'est pas des mathématiques,
01:34 donc il faut que j'arrive à augmenter mon niveau course à pied,
01:37 mais il faut aussi que j'arrive à augmenter mon vélo et natation
01:40 pour pouvoir exprimer ce niveau course à pied.
01:42 Donc voilà, on verra après les Jeux ce qu'il en était.
01:46 Je pense que c'est difficile de faire une observation différente,
01:54 dans le sens où cette année, sur le podium mondial,
01:56 il y a deux hommes, deux femmes,
01:58 donc c'est normal que cette observation soit faite.
02:00 Et je pense que ça peut très bien se passer,
02:03 comme on peut se retrouver sans médaille assez vite.
02:06 Je pense qu'une fois que ça s'est dit, il faut vite l'oublier
02:08 et se concentrer sur l'entraînement,
02:11 se concentrer sur ce qu'on sait faire
02:12 et essayer un maximum d'être dans une dynamique
02:17 où on ne se met pas la pression,
02:18 mais on est juste là pour s'amuser et faire ce qu'on sait faire.
02:22 C'est l'objectif d'une carrière, le faire à Paris,
02:24 devant le public français, ce serait vraiment incroyable.
02:27 Donc voilà, puis ce serait un vrai accomplissement de carrière,
02:31 un objectif personnel,
02:33 un truc qui me tient en haleine depuis longtemps.
02:35 Donc voilà, ce serait vraiment exceptionnel.
02:41 Peut-être même avant, suivant les résultats de la campagne,
02:49 peut-être même avant, suivant comment je suis.
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02:56 Merci à tous !