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00:00 Aujourd'hui, nous sommes là au nom de toutes les populations du Fogni. Pourquoi? Nous demandons une boucle du Fogni. C'est l'objectif de notre marche d'aujourd'hui.
00:12 Nous nous adressons au Président de la République, à M. Macky Salle. On en a assez des intermédiaires. On lui parle directement, qu'il sache qu'on fait partie du Sénégal, qu'on fait partie de la nation, et que nous voudrons une route comme tout un chacun. C'est notre objectif principal.
00:28 La route est détériorée. On n'a pas une route. On n'a pas une route. Ça, c'est pas une route. Nous, aujourd'hui, à l'instant qu'on te parle, le Fogni n'a pas de route.
00:41 Tu pars à l'intérieur, quand tu verras ce qui se passe, tu sauras que le Fogni est dans les oubliettes. Nous parlons au Président de la République, M. le Président de la République, tu es le Président de tous les Sénégalais.
00:54 Nous sommes des Sénégalais comme tout un chacun. Nous réclamons une boucle, digne de son nom. Ça, c'est le début de la marche. C'est le début de la marche et on verra la suite.
01:05 Nous nous adressons au Président de la République, qu'il y ait pitié de nous, parce que nous sommes de cette population. Les conséquences, tu le sais, moi je le sais.
01:13 Tu t'es déplacé de Bignolnes jusqu'ici, tu as fait une heure de retard. Ne serait-ce que tu pouvais faire au moins 5 à 6 minutes. Les conséquences, c'est dans l'aspect économique.
01:21 Aujourd'hui, nos productions ne peuvent pas être écoulées. Faute de route. Dans le domaine de la santé, les évacuations de Sina à Bignolnes ou bien de Djibignana à Bignolnes, c'est immédiatement une mort.
01:34 Parce que les crânes qui sont sur la route, ça augmente la maladie du patient et au fin, c'est la mort, un décès. Nous, on fait évacuer des cadavres pour revenir parce qu'il y a faute de route.
01:49 Tous nos véhicules se sont détériorés. On n'a plus de véhicules. De Bignolnes à Sina, on te dit 5 000 francs. De Bignolnes à la frontière, on te dit 30 000 francs.
01:58 Alors que nous sommes des Sénégalais comme tout autre Sénégalais. Aujourd'hui, nous sommes là pour réclamer, pour demander notre droit.