Aix et Marseille abritent les trésors cachés de la Méditerranée
Marseille est le berceau de l’archéologie sous-marine. La ville héberge le Département des recherches archéologiques subaquatiques et sous-marines (Drassm) à l’Estaque d’où sont encadrées les fouilles archéologiques de l’Hexagone et ses territoires ultra-marins.
Depuis leur navire Alfred Merlin, les archéologues du Drassm mènent actuellement des fouilles sur l'épave d'une frégate de Louis XIV qui a coulé à 90 mètres de fond en rade de Toulon le 15 mai 1664. Une fouille qui symbolise une innovation technologique dans le monde archéologique puisque ce sont des robots sous-marins, capable d’opérer par grands fonds qui sont chargés de récupérer les vestiges. Une fois remonté et dessalé ces témoins de la vie maritime méditerranéenne sont entreposés dans le plus grand dépôt d’archéologie sous-marine caché à Aix Les Milles. Amphores, ancres, bouteilles…plus de 100 000 objets y sont conservés avant de rejoindre les musées français qui en font la demande.
Depuis leur navire Alfred Merlin, les archéologues du Drassm mènent actuellement des fouilles sur l'épave d'une frégate de Louis XIV qui a coulé à 90 mètres de fond en rade de Toulon le 15 mai 1664. Une fouille qui symbolise une innovation technologique dans le monde archéologique puisque ce sont des robots sous-marins, capable d’opérer par grands fonds qui sont chargés de récupérer les vestiges. Une fois remonté et dessalé ces témoins de la vie maritime méditerranéenne sont entreposés dans le plus grand dépôt d’archéologie sous-marine caché à Aix Les Milles. Amphores, ancres, bouteilles…plus de 100 000 objets y sont conservés avant de rejoindre les musées français qui en font la demande.
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00:00 Le saviez-vous, Marseille est le berceau de l'archéologie sous-marine.
00:04 Depuis leur navire Alfred Merlin, les archéologues du Drassem mènent actuellement des fouilles
00:10 sur l'épave La Lune, coulée en rade de Toulon le 15 mai 1664.
00:15 À l'origine le navire allait sur les côtes algériennes lors d'une expédition militaire.
00:19 L'expédition a mal tourné, le navire a fait demi-tour avec des blessés et des militaires
00:24 et il a fait naufrage en novembre 1664 lors d'une très forte tempête.
00:29 Actuellement on étudie ce site archéologique.
00:32 Comme il est situé par 91 mètres de fond, on utilise des robots comme celui-ci.
00:38 Ça c'est le robot Basile.
00:40 Grâce à ces robots et notamment à la griffe dont est doté ce robot qu'on voit ici dessous,
00:46 on peut prélever avec beaucoup de délicatesse les objets archéologiques qui se trouvent sur l'épave.
00:52 [Musique]
01:13 C'est le hublot du bateau qui s'appelle le Liban et qui est au large de Marseille.
01:18 Un bateau qui a coulé en 1903 et qui est très connu par les Marseillais
01:23 puisque c'est un bateau où il y a eu beaucoup de morts
01:26 et qui en sortant de Marseille en allant vers la Corse,
01:29 est rentré en collision avec un autre bateau.
01:32 À force de parler de cette épave du Liban que tout le monde connaît,
01:36 tous les plongeurs de Marseille ont plongé une fois sur le Liban
01:39 et on a réussi à avoir des donateurs qui nous ont rendu un certain nombre d'objets qui étaient chez eux.
01:44 C'est assez émouvant parce que c'est une épave,
01:48 quand on l'évoquait jusqu'à présent, on n'avait rien à présenter, aucun objet.
01:52 Les gens sont toujours plus sensibilisés quand on la présente dans un musée
01:56 quand ils ont les autres gens face d'eux.