La jeune française Mia Schem, 21 ans, a été libérée par le Hamas et remise entre les mains de la Croix-Rouge.
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00:00 Alors qu'effectivement on voit là les camions parce que l'autre partie de cet accord c'est ce camion qui sont en train de rentrer dans la bande de Gaza.
00:08 Alors qu'on a une information très importante à vous donner, on vient d'avoir la confirmation Thierry Arnault, une française a été libérée aujourd'hui dans la bande de Gaza.
00:17 Miachem, cette jeune femme de 21 ans qui avait été blessée lors de ce festival, l'attaque contre le festival Nova, qui a été blessée et pourtant enlevée, blessée.
00:27 On avait vu des images qui avaient choqué évidemment tout le monde, les images de Miachem en détention, images diffusées par le Hamas à l'époque.
00:34 Et donc on apprend Thierry Arnault que Miachem, otage française, a été libérée.
00:40 Elle fait partie des otages qui sont libérés, qui sont en tous les cas entre les mains de la Croix-Rouge au moment où on se parle.
00:46 Elle est entre les mains de la Croix-Rouge donc en destination du territoire israélien.
00:50 Elle n'est pas encore totalement une ex-otage mais ça ne saurait tarder.
00:53 C'est évidemment une très bonne nouvelle. Il se trouve qu'on a passé la soirée de mardi avec la maman de Mia, Keren, qui vivait cette attente,
01:02 qui était évidemment un véritable supplice, qui nous rappelait, et on l'a vu non pas sur cette vidéo mais sur l'autre qui avait été diffusée,
01:09 que Mia avait été blessée. Elle a été blessée au bras, elle est blessée à la jambe aussi.
01:14 Elle est blessée par balle à la jambe semble-t-il.
01:17 En tout cas le dernier message qu'elle envoie est à l'un de ses amis où elle dit qu'elle est blessée à la jambe et elle souffre par ailleurs.
01:25 On voit cette blessure au bras sur l'autre vidéo qui avait été diffusée.
01:29 Elle souffre par ailleurs d'une maladie chronique qui nécessite un traitement permanent.
01:34 Alors qu'on apprend également qu'Israël annonce que les deux otages non seulement ont été libérés,
01:39 ce sont deux femmes, deux otages israéliennes dont la française franco-israélienne Mia Shem,
01:43 et que ces deux otages sont maintenant entre les mains de l'armée israélienne.
01:48 On espère rapidement des informations sur l'état de santé de Mia Shem comme vous le disiez.
01:52 Est-ce qu'elle a pu recevoir des soins appropriés dans la bande de gaz à effet de serre ?
01:56 C'était évidemment l'inquiétude que vous imaginez de sa maman, la manière dont elle était traitée.
02:00 On sait qu'elle a subi une opération au bras, on l'a vu sur ces images.
02:04 Évidemment son état de santé l'inquiétait beaucoup, mais l'essentiel pour elle bien sûr c'est de retrouver sa fille.
02:12 Elle nous disait mardi soir encore qu'elle n'était pas capable de dire si sa fille était encore vivante ou non,
02:18 compte tenu de ses blessures et de son état de santé.
02:21 Ce soir on peut dire que 1) Mia est vivante et que 2) elle va pouvoir retrouver sa mère dans quelques instants.
02:27 C'est évidemment une très bonne nouvelle.
02:29 Tout à fait, oui effectivement.
02:30 Israël qui l'annonce officiellement, maintenant on avait déjà évidemment des sources tout à fait fiables,
02:34 Israël annonce officiellement que l'une de ces deux otages, l'une de ces deux femmes libérées aujourd'hui,
02:38 est l'ex-otage française désormais, Mia Shem, qui est donc non seulement qui a été remise à la Croix-Rouge,
02:43 mais on a appris également que maintenant elle est entre les mains de l'armée israélienne.
02:46 On va attendre évidemment d'avoir des témoignages, des informations.
02:49 Petit à petit on commence à comprendre quel a été le calvaire de certains de ces otages.
02:54 Tous n'ont pas la même histoire, tous n'ont pas encore parlé,
02:56 mais évidemment on attend de savoir comment se sont déroulés ces jours de captivité.
03:00 Oui bien sûr, on a compris que ces conditions de détention elles étaient très dures, tous l'ont dit.
03:06 Elles étaient très dures psychologiquement, elles étaient très dures physiquement,
03:11 puisque la torture psychologique c'est ajouté ce que les médecins ont qualifié, je les cite,
03:15 lorsqu'ils nous ont parlé il y a deux jours, de malnutrition extrême.
03:18 Donc ils sont évidemment tous considérablement fragilisés.
03:22 Après l'idée c'est que lorsqu'ils reviennent, surtout s'agissant des enfants et des jeunes,
03:27 on ne va pas aller forcer la confession et forcer le récit.
03:32 En fait on attend qu'ils choisissent d'eux-mêmes de se livrer et de raconter,
03:37 ça c'est évidemment très important.
03:39 Ils sont, comme vous l'imaginez, très entourés, accueillis par des spécialistes
03:43 qui ont été formés, qui ont reçu un manuel,
03:46 qui savent exactement les mots qu'on doit prononcer, les premiers mots, ce qu'on doit dire, ce qu'il ne faut pas dire.
03:51 Évidemment ils n'ont pas conscience forcément de l'ampleur de ce qui s'est produit le 7 octobre.
03:58 Ils sont souvent très inquiets pour des proches dont ils ne savent pas s'ils sont encore en vie ou pas.
04:03 On a entendu Adas Calderon ce matin qui disait que la première chose que ses enfants lui avaient dite
04:08 c'est que ses mamans tuaient en vie parce qu'ils n'étaient même pas sûrs,
04:11 lorsqu'ils ont été libérés, qu'ils allaient pouvoir retrouver leurs mamans vivantes.
04:15 Mia, elle, se trouvait sur ce festival, cette rave partie, dans le désert du Négev au sud d'Israël
04:21 avec beaucoup de ses amis autour d'elle.
04:24 Dans ce festival, ça a été un véritable massacre, on l'a vu.
04:30 Elle aura confirmation aussi dans les heures et dans les jours qui viennent
04:35 que beaucoup de ses amis ne reviendront pas et ça sera évidemment aussi très dur pour elle.
04:40 Un autre traumatisme, le plus multiple de traumatismes.
04:43 On a entendu tout à l'heure Adas Calderon s'exprimer pour la première fois.
04:46 C'est la maman de Erez et Sahar, les deux enfants français qui ont été libérés lundi avec Etan, l'enfant de 12 ans.
04:52 Elle a salué l'action d'Emmanuel Macron, des Français.
04:55 Elle a salué aussi l'action de l'ambassade de France en Israël.
04:58 Ils sont franco-israéliens, Mia Shem est franco-israélienne,
05:01 mais il y a une implication également des autorités françaises.
05:04 Oui, Karen, la maman de Mia, nous le redisait mardi soir.
05:07 Elle a été en contact permanent avec les autorités françaises.
05:12 C'était très important parce que ces familles de binationaux,
05:15 elles ont vraiment l'impression qu'elles avaient en quelque sorte deux moyens de pression,
05:20 deux relais, deux séries d'interlocuteurs et que ça augmentait au fond les chances de pouvoir mettre une pression
05:27 qui aboutisse à la libération de ces otages.
05:30 On voit Karen, la maman de Mia, à l'image, qui a été d'un courage absolument incroyable.
05:37 Elle passait ses journées les yeux collés sur deux écrans.
05:42 Elle regardait l'écran de télévision chez elle dans son salon
05:45 qui était évidemment branché en permanence sur les chaînes d'infos.
05:48 Elle regardait son téléphone pour avoir les dernières informations.
05:51 Ce que les familles attendaient tous les jours,
05:53 et ce que Karen a attendu jusqu'à aujourd'hui, c'est le coup de fil leur annonçant la libération de leur proche,
05:59 de leur fille en l'occurrence.
06:01 On les appelle tous les jours, même s'il n'y a pas de libération.
06:04 C'est toujours la même personne qui les appelle pour essayer d'établir un rapport,
06:08 même si, me disait-elle, on ne livre pas beaucoup d'informations.
06:11 On dit simplement c'est pour aujourd'hui ou ce n'est pas pour aujourd'hui.
06:15 Et évidemment on imagine sa joie immense quand elle a reçu la bonne nouvelle.