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Depuis 2014, FIL ROUGE, entreprise marseillaise, est un acteur clé de la confection de vêtements et textiles français. Une usine proposant des collections streetwear, sportwear et prêt-à-porter, avec une fabrication 100% française, durable et locale, utilisant des tissus écologiques à prix compétitifs.

Sacrés Français est une plateforme de communication spécialisée dans le Made In France. Initiée par Olivier ROBERT, elle vise à soutenir ceux qui privilégient l'économie et la société françaises.

L'équipe de Sacrés Français, guide les entreprises françaises dans leur réflexion de marque en accord avec leurs valeurs. Elle les accompagne dans leur communication et fournit des outils réutilisables pour promouvoir ces entreprises localement.

Pour les TPE et PME qui ne peuvent pas investir massivement dans les médias traditionnels, Sacrés Français offre des tarifs avantageux, des services agiles et une visibilité accrue.

L'accès aux services de Sacrés Français est soumis au respect strict des conditions définies dans le cahier des charges. Cela garantit la crédibilité et la cohérence de la plateforme.

L'objectif principal de Sacrés Français est de placer les entrepreneurs passionnés par le Made In France au premier plan à tous égards.
Transcription
00:00 Bonjour, c'est Olivier Robert. Pour Sacré Français, je vous propose de découvrir une
00:09 entreprise Made in France et Made in Marseille. Je vous présente Annie Carret.
00:14 Oui, donc je suis Annie Carret, je suis directrice du développement. Et moi, chez Fil Rouge,
00:22 je pense que je me suis engagée dans une mission. Une mission, on va dire, de faire valoir le
00:29 Made in France et le retour des savoir-faire français.
00:31 C'est important pour moi parce que j'ai beaucoup œuvré à l'étranger et que je
00:42 pense qu'on est dans une ère où aujourd'hui, il est important de redonner les savoir-faire
00:48 et de remettre au cœur de l'activité industrielle une activité textile qui a été vraiment
00:54 oubliée depuis plusieurs années. Et je pense qu'aujourd'hui, l'industrie peut être
00:59 un des moyens pour redonner de l'emploi et permettre vraiment une relocalisation.
01:04 Alors pour moi, c'est le bon vecteur et le bon moteur parce qu'il y a deux atouts.
01:11 Il y a l'atout social, puisque nous, on est une entreprise de l'économie solidaire
01:14 et sociale. Il y a l'atout aussi empreinte écologique. Aujourd'hui, nos clients ont
01:20 besoin d'avoir des valeurs, de réduire cette empreinte carbone, de réfléchir à
01:27 travailler sur du circuit court. Nous allons essayer de leur apporter tout ce dont aujourd'hui
01:34 on peut leur apporter sur de la fabrication qui va être faite à Marseille avec des produits
01:39 qui vont être origine France Garantie, qui vont être travaillés totalement sur notre
01:45 structure puisqu'il y a un bureau d'études et que tout est fait ici. Et de leur apporter
01:50 vraiment la particularité de pouvoir se dire nous allons avoir un produit labellisé origine
01:58 France Garantie sur le territoire et fait à Marseille et par des personnes très éloignées
02:02 de l'emploi.
02:03 Alors les clients aujourd'hui, on a eu l'avantage que des grands groupes s'intéressent
02:10 à nous, comme Puma et Decathlon. Et c'est vrai que c'est beaucoup plus intéressant
02:13 d'avoir des grands groupes. Pourquoi ils sont venus ? Parce que je pense qu'ils ont
02:17 vraiment aujourd'hui l'ARSE qui est important pour eux. Quand on va chez Puma à Strasbourg,
02:27 ils sont vraiment très très au fait sur l'ARSE. Ils veulent vraiment qu'aujourd'hui
02:34 le consommateur comprenne ce qu'il achète, que le consommateur ait une conscience de
02:41 l'achat textile. Et c'est vrai qu'ils le font très bien puisqu'ils nous valorisent
02:47 dans leur boutique. Ils valorisent le Made in France. Je pense qu'ils ont une réelle
02:52 envie de travailler sur les valeurs du Made in France.
02:55 Ah oui, totalement. Parce que moi, quand j'ai fini mes études, la première chose
03:01 qu'on m'a dit c'est « Mademoiselle, vous partez à l'étranger parce qu'il
03:04 va falloir travailler en délocalisation ». Et puis, les années ont passé, j'ai
03:09 travaillé pour des entreprises où je les ai aidées à développer leurs produits à
03:12 l'international. Et à un certain moment, vraiment les valeurs du Made in France étaient
03:18 plus fortes. Et tout ce que je voyais à l'étranger, je me suis dit « c'est
03:23 quand même possible de le faire ici ». On a surfé sur cette vague pour essayer de
03:28 montrer que c'était possible. Parce que ce que disait Jean-François tout à l'heure,
03:33 c'est vrai que la difficulté c'est aujourd'hui de pouvoir satisfaire le client dans sa volumétrie
03:39 et de dire qu'aujourd'hui on va pouvoir fabriquer un million de pièces d'ici trois
03:43 ans pour pouvoir être représentatif réellement du Made in France. Moi, je pense que ce qui
03:48 est important de dire, c'est que vos consommateurs sachent qu'aujourd'hui, le Made in France,
03:53 c'est possible. Acheter du Made in France, c'est possible. Aujourd'hui, il faut que
03:58 tout le monde puisse porter du Made in France et sachent que ça permet cette réindustrialisation
04:05 et les valeurs du travail en France.
04:07 Alors, moi, je ne dirais pas que c'est le plus cher. Je dirais que c'est le plus réfléchi.
04:17 Moi, demain, je pense que le consommateur aura une conscience différente. Il y a quelques
04:22 années, lorsqu'on a sorti sur l'électroménager acheter en regardant ce que votre machine
04:29 à laver va consommer, et bien là, ça va être pareil puisqu'on va sensibiliser le
04:33 consommateur. Et je pense que sensibiliser le consommateur, c'est de se dire « je
04:37 vais acheter peut-être que deux pulls par an, mais je vais les acheter avec conscience.
04:41 » Donc, ce n'est pas plus cher puisque au total, bien évidemment, on va moins consommer,
04:47 mais on va consommer différemment.
04:49 Alors, je pense qu'il faut vraiment qu'il y ait un éclairage sur ces marques-là.
04:57 Aujourd'hui, le consommateur, il faut qu'il soit totalement informé de ce qu'il achète.
05:01 Le textile, c'est comme l'alimentaire. On le porte, on sue, donc il faut qu'on sache.
05:07 Et aujourd'hui, d'avoir simplement un bleu blanc rouge, comme le font certaines marques,
05:12 mais ce n'est pas du tout made in France, c'est totalement déloyal pour nous, entreprise,
05:17 usine, fabrication française, de pouvoir être valorisé par rapport à ça. Donc, je
05:22 suis complètement contre et je pense qu'il faudrait qu'il y ait beaucoup plus de contrôle
05:26 et beaucoup moins d'autorisation de pouvoir afficher le bleu blanc rouge extérieurement.
05:30 Même si ce n'est avec un col sur un polo.
05:32 Oui, alors nous, on est à Marseille, bien sûr. Donc, on a un film culte qui s'appelle
05:41 Taxi. Et donc, on avait un certain commissaire, Gilbert, qui a dit anticipation, adaptation,
05:48 action. Et je pense que c'est vraiment les trois mots de notre entreprise. Ce qu'on
05:53 essaye de faire aujourd'hui, c'est d'être dans l'action et dans l'anticipation au quotidien.
05:57 Merci.
05:58 Merci.
05:59 [Musique]

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