"Je pense qu'il ne m'aime pas" : Les confidences de Fabien Lecœuvre sur sa relation avec Laurent Ruquier
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00:00 Et on avait besoin d'en ne pas coucher pour remplir les zéniths.
00:02 - Ah oui, ça vendait très bien, c'est vrai, cette émission était...
00:04 - Parce que c'était une émission très importante pour le bouclier.
00:06 - Et pour les livres aussi.
00:07 - Le bouclier, qui est un homme de talent, il faut le rappeler quand même,
00:09 c'est un très bon animateur dans toute la génération des grands animateurs de télé depuis 50 ans.
00:15 Et la Maison 10 ne voulait pas.
00:17 Le seul qui me soutenait, c'était Gilbert Coulier, qui était le producteur du spectacle,
00:20 et qui avait besoin de remplir les salles.
00:22 Et moi, qui disais à Michel, il faut faire l'émission, faire l'émission.
00:26 Mais du coup, avec la Maison 10, on était un peu en porte-à-faux,
00:28 ils ne voulaient plus la faire, etc.
00:30 Mais moi, j'avais promis à Laurent Ruquier et à Catherine Barma,
00:32 qui rêvaient de recevoir Michel Polnareff pendant 52 minutes à la place de leur invité politique,
00:36 et j'ai voulu faire plaisir à Laurent Ruquier,
00:38 parce que d'abord, il me touche, c'est un type magique,
00:42 dès qu'il prend un micro, le type il saille, il est brillant, enfin bon.
00:45 Et puis à Catherine Barma, j'avais tapé dans la main, c'est une promesse,
00:48 et j'ai voulu tenir ma promesse.
00:49 Et l'émission a très bien marché, les places de Bercy en 2016 se sont remplies très vite, etc.
00:54 Et je suis content d'avoir rendu ce service.
00:57 Et puis, Michel Polnareff m'avait exigé une chose,
01:00 c'est d'être assis à côté de Laurent Ruquier dans l'émission.
01:02 Et non pas dans le petit fauteuil à côté.
01:04 Il voulait être à côté.
01:05 Parce qu'il trouvait que c'était une manière aussi de déstabiliser l'animateur.
01:08 - Ah d'accord, c'est pour ça.
01:09 Mais je me souviens, tout le monde avait des lunettes blanches, je crois aussi.
01:11 - Oui, c'est absolument le public.
01:13 - C'est de demande, oui.
01:14 - Et Laurent Ruquier, il a eu aussi un peu ça comme exigence.
01:17 Il était rock'n'roll, Laurent, et puis ça s'est très bien passé.
01:20 Et puis je crois qu'il était très content de l'émission.
01:22 Et je me souviens, les Assalamu alaikoum avaient posé une question.
01:24 "Est-ce que vous êtes heureux, Michel Polnareff ?"
01:26 Et Polnareff avait répondu "raisonnablement".
01:29 Et je trouve que c'est une phrase qui est restée, dans l'histoire en tout cas.
01:32 - Est-ce qu'il vous a rendu là pareil, Laurent Ruquier ?
01:34 - Non, parce que je pense qu'il ne m'aime pas.
01:37 - Vous pensez qu'il ne vous aime pas ?
01:38 - Moi, je pense qu'il ne m'aime pas, parce qu'il s'acharne des fois sur moi.
01:41 Il a toujours un mauvais mot.
01:42 - Mais j'ai vu ça, à droite et à gauche.
01:44 - En tout cas, ce n'est pas réciproque.
01:46 Donc, je n'ai pas de soucis.
01:49 - Ça vous fait de la peine quand il attaque ?
01:52 - Non, mais ça me fait de la peine, parce que c'est injuste.
01:54 Ce n'est pas fondé.