La fierté d'un pays !

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Commencez votre soirée avec Djé sur FUN Radio! Deux heures de rire et de fun !
Transcript
00:00 Notre invité est arrivé, je vous avais annoncé le petit jeu, on va le décaler un petit peu
00:03 puisque Patrick Abirora est déjà avec nous les amis.
00:06 Venez kiffer avec toute la team de DJ, 20h, 22h sur Fun Radio.
00:12 Et oui, il est avec nous.
00:14 Oula, tout va bien, il y a un petit problème technique, c'est bon, c'est rétabli.
00:17 Salut Patrick !
00:18 C'était mal le problème technique.
00:19 Ouais c'était mal.
00:21 Tu vas bien ?
00:22 Ouais je vais bien, je vais bien, très très bien.
00:23 Je suis comme un ouf de te recevoir, vraiment.
00:26 Je vais t'expliquer un truc, le boss m'a appelé tout à l'heure et il m'a dit
00:29 "écoute, il y a le champion du monde de MMA, il peut venir ce soir en ton émission"
00:33 et j'ai dit "pourquoi tu me poses même la question ?"
00:35 Il me dit "tu le veux ou pas ?"
00:36 Je dis "ben elle a été ouf ou quoi ?"
00:38 Let's go !
00:40 "Tu me proposes Annie Cordy ?"
00:41 Je te dis "non frérot, tu me proposes Patrick Abirora !"
00:44 Je dis "oui évidemment !"
00:46 Je suis comme un ouf, je te félicite déjà puisqu'il est notre invité aujourd'hui
00:50 puisque ce week-end il a été sacré champion du monde de MMA amateur les gars.
00:55 La classe quand même, franchement.
00:56 C'est assez spécial, surtout que c'est la première médaille d'or dans l'histoire de la Belgique.
01:01 Donc ça fait plaisir.
01:02 C'est la première médaille d'or ?
01:03 Oui, dans l'histoire de la Belgique.
01:05 Ça fait vraiment plaisir et d'avoir porté le drapeau sur la plus haute marche
01:10 et d'avoir fait retentir l'abra à moi seul, je pense que c'était quelque chose d'assez spécial.
01:13 Sans blague !
01:14 C'est vrai que quand tu le vis c'est assez spécial.
01:16 Sans blague !
01:16 Parce que j'en étais devant les français donc c'est cool !
01:19 Pas de polémique !
01:21 Tu viens de Namur, t'as 22 ans.
01:23 Et donc je l'ai dit, ce samedi 25 novembre t'as été devenu champion du monde de MMA amateur.
01:29 Alors ça se passait en Albanie, à Tirana.
01:32 C'est ça.
01:33 D'abord je croyais que c'était Tijuana, je me disais "c'est bien, il était au Mexique".
01:35 Ouais, non.
01:36 Albanie.
01:36 J'aurais bien aimé avec la météo et tout parce que là il pleuvait.
01:39 Ah ouais, j'imagine que ça devait être pareil qu'ici.
01:42 Ouais, à un moment donné c'était vraiment la drache.
01:46 D'accord.
01:46 Et...
01:47 Attends, ton micro est pas allumé ce soir.
01:50 Et Albanie, pourquoi est-ce que ça s'est fait là-bas ?
01:54 C'est un PU, ils sont très forts en MMA ?
01:56 En fait ils sont en pleine expansion en termes de fédération.
01:59 C'est-à-dire que chaque année ils changent un peu d'endroit.
02:01 L'année passée c'était en Serbie, avant c'était à Abu Dhabi.
02:04 Donc chaque année ils décident un peu et c'est les fédérations.
02:07 Je pense que ça se fait en interne en termes de fédération, d'infrastructure.
02:10 Là on était dans le parc olympique et il y avait une grosse infrastructure donc voilà.
02:13 Vous étiez combien à vous affronter comme ça ?
02:16 Ah par catégorie ?
02:17 Ouais.
02:17 On est 32.
02:18 32 par catégorie ?
02:19 32 par catégorie et en fait ça dépend les catégories.
02:22 Moi vu que je suis en moins de 77 kilos,
02:24 c'est un poids assez commun, on est 32 sur 32 chaque année.
02:28 C'est ça.
02:29 C'est par tranche de 10 kilos ou c'est entre 60 et 77 ?
02:31 Non, c'est entre...
02:33 Donc ça commence à 57, puis il y a 61, 66, 70, 77, 84, 93 et moins de 120 kilos.
02:41 Donc toi t'es entre 66 et 70 ?
02:43 Non, moi je suis entre 77, donc c'est tous les moins de 77 kilos.
02:46 Donc c'est ceux qui sont au-dessus des 70.
02:49 Et en dessous des 84.
02:50 D'accord, c'est comme ça que ça marche.
02:52 Et donc du coup, il n'y a pas eu d'autre belge qui a été sacré dans une autre catégorie ?
02:55 Il y a une fille qui a été sacrée championne du monde, qui est née dans la marge.
02:58 Et en plus ce qui était assez sympa, c'est qu'elle fait partie de mon équipe avec mon coach Tarek Ben Saïdan.
03:03 Ah ouais ?
03:04 Et c'était la veille de ma finale, j'étais dans le coin et j'ai hurlé, j'ai failli péter ma voix.
03:08 Il m'a dit "ouais mais demain t'auras plus de voix et pourquoi tu reviens ?"
03:11 Mais on était comme des fous, c'était la première championne du monde et elle a que 18 ans.
03:15 Comme Patrick, il a cassé la voix.
03:18 Non, elle était bonne.
03:19 Elle était bonne.
03:20 Alors tu as disputé 5 combats au total et le dernier combat tu as battu, alors c'est pas facile à dire, Tadej Jovidan Mamoudov.
03:31 C'est ça.
03:32 C'est un Tadjik, donc le Tadjikistan c'est le pays le plus fort cette année.
03:39 Ils avaient presque une centaine d'adhérents.
03:41 Ils étaient représentés dans presque toutes les finales, il y avait au moins un Tadjik.
03:45 Lui, il était double champion d'Asie, vice-champion du monde, c'était le favori de la catégorie.
03:51 Je suis très content de l'avoir battu de cette manière et de lui avoir retiré l'envie de continuer le combat.
03:57 Tu ne l'as pas battu, je suis désolé, mais je l'ai vu la fin lors du troisième round.
04:03 On ne parle pas de troisième round, grâce à un KO technique.
04:06 Il y a plein de gens qui se posent la question, à mon avis, de c'est quoi un KO technique ?
04:09 Ça peut être une coupure aussi.
04:11 Ça peut être une coupure du médecin, mais là en l'occurrence, comme il l'a dit, je l'ai tapé tellement fort qu'il s'est mis à genoux.
04:18 Le combat ne pouvait plus continuer, il était plus apte.
04:21 C'est énorme, il faut aller voir la vidéo les gars.
04:23 On va vous la poster sur le compte Instagram de FEDRADIO.
04:26 Moi j'ai une question, quand tu fais des combats comme ça, il met bien, tu vois ce que je veux dire ?
04:30 Buvez une bière après à la fin ?
04:32 En tout cas, on boit un verre et on se chasse toujours.
04:34 Il y a quand même une troisième mi-temps.
04:37 On se connaît depuis pas mal de temps, vu qu'on est dans la même catégorie.
04:41 Là, on était les deux favoris de la KT.
04:43 Je pense qu'on obtient le respect dans le sport par ses skills et par son niveau.
04:49 Les forces respectent entre eux, il y a un certain respect qui s'installe.
04:53 Chaque fois qu'on se voyait, on se parlait, on se disait bonjour, on se félicitait.
04:56 Mais petit à petit, on avançait dans la compétition.
04:58 Les félicitations étaient moins de l'occasion.
05:00 Premier tour, je te félicite, gros câlin.
05:02 Deuxième tour, gros câlin.
05:04 Troisième tour, le câlin, c'est juste une poignée de main.
05:06 Et puis la quatrième tour, on se regarde et on se dit,
05:09 si là tous les deux on gagne, on se péta des mains.
05:12 Et puis le dernier jour, il n'a plus parlé.
05:14 Le dernier jour, on s'est niés.
05:16 On sentait que l'ambiance, on allait faire la finale le lendemain.
05:20 Et du coup, KO technique, c'est l'arbitre qui a arrêté le combat.
05:23 L'arbitre arrêté parce qu'il ne pouvait plus continuer, il était au sol.
05:26 Il était avec ses mains comme ça.
05:28 Je me suis quand même dit un truc, parce que je regarde pas mal de combats de Emma sur Instagram.
05:32 Plus des extraits avec les meilleurs moments, évidemment.
05:34 Je suis pas assez fan pour regarder des combats entiers.
05:37 Mais l'arbitre n'arrête pas aussi vite le combat, j'ai l'impression, en pro qu'en amateur.
05:42 En tout cas, par rapport à ce que j'ai vu.
05:43 Par rapport à ce que tu as vu, c'est clair qu'il y a des certaines petites particularités qui changent.
05:47 Là, pour l'intégrité des athlètes, il faut savoir qu'on a fait cinq combats sur la semaine.
05:50 On essaie d'arrêter un peu plus rapidement, généralement, les combats.
05:53 Parce que vu que tu vas enchaîner plusieurs fois, on essaie de durer moins longtemps.
05:57 Par exemple, là, si c'est un combat unique, dans un gala privé,
06:01 c'est pour une ceinture et c'est un combat sur le jour.
06:03 À ce moment-là, il laisse un peu plus durer le show.
06:06 Après, lui, on voyait vraiment, il est ressorti vraiment très amoché.
06:09 Il est parti avec l'ambulance.
06:12 Il ne pouvait plus continuer.
06:14 Là, l'arbitre a fait un arrêt.
06:16 C'est pour ça que ça sert à ça, les arbitres.
06:17 C'est de pouvoir être au bon moment, lorsqu'on voit que l'athlète ne peut plus continuer le combat.
06:20 Alors, ce tournoi n'a pas été un peu trop facile pour toi ?
06:25 Non, parce que ceux qui ont vu le tournoi, j'ai fait cinq combats.
06:29 C'est-à-dire que je n'ai pas eu de facilité, personne ne s'est blessé,
06:33 personne n'a manqué le poids, donc je n'ai pas pu passer un tour.
06:36 J'ai enchaîné et la demi-finale était l'un des combats les plus durs de ma vie.
06:40 Ça a été une décision partagée.
06:42 Ça a été une guerre de la première minute à la neuvième sans fin.
06:46 C'est-à-dire ?
06:47 Sans fin, c'est-à-dire que le Tadjik que j'ai battu en demi-finale…
06:50 Il était plus fort que celui en finale ?
06:52 Je pense, oui.
06:53 Physiquement, mon corps, après quatre combats, était vraiment très limité.
06:58 C'est ardent.
06:59 Il m'a fait une guerre, j'ai cru que j'allais lui laisser des plumes.
07:03 À ce moment-là, le protège-lents qui vole, mon coach qui me dit « donne tout, il te reste trois minutes ».
07:09 On se regarde et on avait un regard vraiment très intense.
07:13 On était là, « tu sais quoi, s'il faut tout laisser dans la cage maintenant, on va tout laisser ».
07:16 On n'arrivait plus à tenir debout.
07:18 Avant même la décision, les deux, on était par terre et on attendait de savoir.
07:22 Décision partagée, j'ai fait beaucoup plus de dégâts, donc je prends la victoire, ce qui est logique.
07:26 Mais un très très gros respect, parce que ça m'a fait vraiment évoluer et ça m'a mis en confiance pour la finale.
07:31 Je me suis dit « j'ai passé ça ».
07:32 Tu te dis « ouais, je fais tout le cerf ».
07:34 Tu brisiles quoi !
07:35 C'est ça, je me suis dit « j'ai passé les « enfers », là je suis prêt. »
07:39 Là, tu mets n'importe qui en finale.
07:42 Il est un ultra-instinct, frère.
07:44 Est-ce que ça arrive parfois d'avoir peur ?
07:47 Ou alors, c'est jamais le truc à avoir, parce que tu pars d'office perdant, alors si t'as peur ?
07:52 Écoute, moi je ne vais pas te faire le tueur à gages, je vais te dire la vérité.
07:56 Il n'y a aucun fighter qui peut te dire qu'il n'a pas peur.
07:59 Tout le monde a peur.
08:01 Et la peur, elle est réelle, elle est avec toi, et du premier combat jusqu'à la fin de ta carrière, c'est juste que petit à petit tu arrives à la maîtriser.
08:09 Moi, j'aime bien dire que la peur, c'est mon meilleur ami.
08:13 C'est-à-dire que c'est ma meilleure ennemie, mon meilleur ami, tout ce que tu veux.
08:16 Elle est là, elle est avec moi.
08:18 Je me rappelle, avant la finale, j'étais en train de trembler dans la maison.
08:22 Je me disais, c'est une finale des championnats du monde, comment je vais faire ?
08:25 Imagine, je perds devant tout le monde.
08:27 Imagine, je prends un KO devant tout le monde.
08:29 Toute la terre le voit.
08:30 Mais il y a un truc qui se passe qui est assez spécial, c'est que c'est comme quand tu joues au foot, quand tu joues au basket,
08:36 tu stresses, tu stresses, tu stresses, mais le moment où la première passe a commencé,
08:40 le moment où le premier deux points s'est mis, le moment où la première droite s'est envoyée,
08:45 en fait, tu fais ce que tu fais tous les jours.
08:47 C'est pareil, quand on avait pris le premier but, moi c'était bon.
08:50 C'est clair, c'est ça en fait.
08:52 Et tu redeviens l'athlète, tu ne deviens plus l'humain.
08:56 L'humain en fait a peur, mais l'athlète est conditionné.
08:58 C'est ce qu'on appelle un conditionnement psychologique et physique.
09:00 Tu es conditionné à faire quelque chose pendant des mois, des années.
09:03 Au final, tu fais, je pointe au travail, j'aime bien le dire.
09:06 Moi, c'est déjà, il pointe de 9h à 17h.
09:08 Moi, je pointe dans une cage, j'arrive, je pointe.
09:10 C'est une autre sorte de pointage.
09:13 Tu vas quitter le monde amateur qui produit MMA.
09:16 Tu vas passer au monde pro.
09:18 Ça implique quoi ?
09:20 Parce qu'effectivement, tu vas me dire directement, c'est le niveau, évidemment.
09:23 Ça va de soi.
09:24 Mais ça implique quoi d'autre de passer en pro et de passer d'amateur à pro ?
09:28 Justement, le niveau, pas tant que ça.
09:30 Parce que les championnats du monde IMAF, tout le monde ici connaît l'UFC.
09:34 L'UFC est la plus grosse organisation et eux-mêmes injectent de l'argent dans l'IMAF.
09:38 Pourquoi ? Parce que l'IMAF, c'est les meilleurs mondiaux qui sortent de là.
09:42 C'est-à-dire que c'est comme si maintenant tu me disais,
09:44 un joueur professionnel qui joue dans une D1 en Roumanie ou en Bulgarie,
09:50 et puis tu me compares avec des joueurs qui sortent du Barça ou du Real Madrid.
09:55 Ce n'est pas le même level.
09:56 Là, c'est pareil.
09:57 Quand tu es champion du monde IMAF, c'est un Pédigree qui va te rester toute ta vie avec.
10:01 Même dans les organisations, il y a beaucoup de champions UFC qui sont passés par la case IMAF.
10:05 C'est vraiment quelque chose où on sait que celui-là, celui qui l'a fait, en pro, il va faire mal.
10:11 C'était une condition de gagner le championnat IMAF pour pouvoir passer en pro ?
10:16 Ou ce n'était pas une condition ?
10:17 Pas du tout.
10:18 Il y a beaucoup de gens.
10:19 Ici en Belgique, on peut se proclamer soi-même être pro.
10:23 Tu peux arriver et dire "je suis pro".
10:25 Tu vas te faire déglinguer, mais bon.
10:26 Ça, c'est ton problème.
10:27 Moi, demain, je peux arriver et dire "je suis pro".
10:28 Mais en France, par exemple, il y a un nombre de combats à avoir.
10:30 En Angleterre, il y a un nombre de combats à avoir.
10:32 Ça dépend des pays et des fédérations.
10:35 Mais par contre, la grosse différence, c'est que quand tu es vraiment champion IMAF,
10:40 moi, c'était quelque chose que je me suis mis comme objectif.
10:43 Et je sais très bien qu'il était presque inatteignable.
10:45 C'était vraiment de l'ordre de l'exceptionnel.
10:48 Parce qu'il n'y a jamais personne en Belgique qui a fait une médaille d'or au championnat du monde.
10:50 J'ai essayé quatre fois, quatre fois, ça a raté.
10:53 Au championnat d'Europe, j'ai presque y arrivé, mais j'ai fini vice-champion d'Europe.
10:57 Mais voilà, on l'a fait.
10:58 La transition est belle.
10:59 C'est-à-dire que tu as été au bout du truc en IMAF.
11:02 J'ai bouclé la boue comme il fallait.
11:03 Et je pense qu'on ne pouvait pas rêver mieux qu'en finale,
11:06 que de terminer le mec en finale par chaos technique.
11:09 C'est un temps de soirée, elle est belle.
11:11 Ce qui est marrant, c'est que tu fais du Jiu-Jitsu brésilien,
11:13 et que tu as plus de chaos que de soumission.
11:15 C'est plus au sol, le Jiu-Jitsu brésilien.
11:17 Je peux te donner une petite anecdote, et c'est un gros clin d'œil.
11:20 Et pour te montrer le niveau de l'équipe belge,
11:22 Alvi Dazuyev a fini vice-champion du monde en moins de 84 kg.
11:26 Alvi Dazuyev, en Belgique, c'était l'homme qui était le plus redouté en IMA.
11:32 Il est d'origine tchétchène, vous connaissez ce peuple-là.
11:35 Ils sont très fervus de MMA, ils aiment tout ça.
11:39 Et lorsque j'ai dû l'affronter, tout le monde autour de moi m'a dit ne prends pas ce combat.
11:43 On a fait un combat l'un contre l'autre pour une ceinture internationale.
11:46 Tout mon entourage, même des amis à moi proches,
11:48 même des gens à ma salle qui s'entraînent avec moi m'ont dit
11:50 "Mais tu vas te faire déglinguer."
11:52 Et je ne comprenais pas.
11:54 Pourquoi autant personne ne croyait en moi ?
11:56 Et donc, simplement, juste moi et mon coach Tariq Ben Saïdane,
11:58 on s'est mis dans la salle et on a fait une préparation.
12:02 Je ne sais même pas comment on peut nommer cette préparation,
12:04 mais j'ai vraiment vomi mes tripes dedans.
12:06 Et lorsque je suis arrivé dans ce combat, on a fait une guerre de cinq rondes.
12:10 Et les gens pensaient que j'allais me faire mettre KO en un round.
12:13 Alvi avait neuf combats, huit KO, premier round.
12:16 C'était le mec que personne ne voulait affronter.
12:20 Et lorsque je fais le combat, la guerre, la guerre, la guerre,
12:23 au dernier round, au cinquième round, j'arrive même à lui mettre un knockdown.
12:26 La décision, tout le monde l'attend.
12:29 Le promoteur monte dans la cage, me dit "ouais, c'est sûr, t'as gagné."
12:32 Et là, on entend Alvi Dassouyev gagner.
12:36 La salle crie "ouh", son public crie "ouais".
12:39 Nous, on est partagé, mais ce jour-là, j'ai gagné le respect du public.
12:43 Et surtout, j'ai gagné le respect envers moi-même.
12:46 Je me suis respecté, en fait.
12:47 J'ai compris que j'étais fait pour le MMA,
12:50 et que malgré que j'avais eu peur, malgré que personne n'avait cru en moi,
12:53 j'ai été le premier à croire en moi-même.
12:55 Et depuis Alvi Dassouyev, je lui ai dit juste avant la finale championnate du monde,
12:59 "tu sais que tu m'as changé comme fighter,
13:00 parce que depuis cet homme, j'ai commencé à mettre des KO.
13:03 Avant ça, je n'osais pas.
13:04 Je n'osais pas boxer, j'avais peur.
13:05 Je préfère aller au sol et soumettre les gars,
13:07 et gagner de manière assez safe, sans prendre de risque."
13:10 Mais il y a une phrase qui est très célèbre qui dit "pas de risque, pas de gloire",
13:13 et j'ai pris le risque, et là, maintenant, on est champion du monde.
13:15 C'est une belle histoire, en tout cas.
13:16 C'est ouf, ouais.
13:17 C'est une très très belle histoire.
13:18 T'as commencé à quel âge, les sports de combat ?
13:21 Parce qu'on parle du MMA, mais le MMA, finalement,
13:24 c'est un mélange de plein de disciplines de combat.
13:27 N'importe qui qui fait du judo et du taekwondo, je dis n'importe quoi,
13:30 ou un mec qui fait de la lutte et autre chose.
13:32 Chacun a ses spécialités.
13:34 T'as commencé à quel âge et par quel sport de combat ?
13:36 Moi, j'ai commencé à rien avoir.
13:37 Moi, j'ai fait du foot pendant 7 ans.
13:38 D'accord.
13:39 Moi, j'étais à l'Union Royale de Namur.
13:40 On avait gagné à l'époque, en équipe de jeunes, la Coupe de Belgique.
13:43 On faisait des tournois internationaux.
13:44 Moi, j'étais destiné à faire aller en D1 et faire une carrière de football.
13:47 D'accord.
13:48 Finalement, ça ne s'est pas passé.
13:50 J'ai croisé le football à 14 ans.
13:51 Non, ce n'était même pas les 14 ans.
13:52 J'avais des mauvais points à l'école.
13:53 Ma mère m'a dit stop, tu ne vas pas en D1, en internat à 14 ans, c'est mort.
13:56 Et de ce point, moi, j'ai dû rester à Namur.
13:59 Tout le monde est parti en D1.
14:00 L'équipe a redescendu de niveau.
14:01 Compétiteur comme j'étais, j'étais dégoûté, j'ai arrêté.
14:03 Et je n'ai rien fait pendant deux ans.
14:05 Tu laisses un enfant qui a grandi un peu dans les quartiers urbains
14:07 pendant deux ans, rien faire.
14:08 Il ne fait que des bêtises parce qu'il est hyperactif.
14:10 Et à partir du moment où il y a un ami qui m'a amené dans une journée porte ouverte.
14:13 En gros, la journée porte ouverte, c'est quoi ?
14:15 Tu ramènes quelqu'un en adhérent qui fait un essai.
14:18 Tu gagnes un mois gratuit.
14:19 Donc mon pote, il voulait avoir ce mois gratuit.
14:21 Donc il m'a ramené.
14:22 Moi, je ne savais même pas.
14:23 J'avais un maillot de foot.
14:24 J'avais vraiment mon maillot de foot.
14:25 Et j'étais là avec des mecs.
14:26 Je vois des mecs qui boxent et tout.
14:27 Je dis, ouais, c'est quoi ça ?
14:28 Il me dit, non, mais t'inquiète, tu vas tester.
14:30 Et j'arrive et je me fais m'étamer.
14:34 Mais j'ai jamais vu ça de ma vie.
14:36 Et bizarrement, je me suis dit, moi, j'aime trop les mangas.
14:39 J'aime trop les mangas.
14:40 Je me suis dit, j'ai envie de tester.
14:41 Comme ça, j'arrive à faire les coups de pied retournés comme dans les mangas.
14:44 Et je vais faire les techniques comme ça.
14:46 Et moi, j'ai commencé comme ça par hasard à 16 ans.
14:48 C'était vraiment par hasard.
14:49 Attends, mais donc tu veux me faire croire que tu as commencé à 16 ans ?
14:51 Tu en as 22.
14:52 Donc ça fait 6 ans que tu as commencé ce type de combat.
14:54 Et tu es champion du monde aujourd'hui.
14:55 Sans compter Covid.
14:56 Sans compter Covid.
14:57 Il y a un an et demi de Covid.
14:58 Mais c'est un truc de ouf, les gars.
14:59 Je n'ai jamais vu ça de ma vie.
15:00 C'est dingue.
15:01 En fait, il y a même un combattant UFC qui était à l'époque dans le top 10 à l'UFC1 Belge.
15:05 Le seul Belge qui a été jusqu'au top 10.
15:06 Et qui m'a dit, parce qu'il avait fait une journée porte ouverte, je me rappelle.
15:09 C'était avec un club Fight Smart à Temploo.
15:12 Il était venu et il me dit, il a fait cette technique.
15:15 Et je la fais.
15:16 Puis, il remontre une autre technique et je la refais.
15:19 Il me dit, ça fait combien de temps que tu fais du MMA ?
15:21 Je dis, moi, ça fait deux mois.
15:22 Je dis, deux fois semaine.
15:23 Vraiment, tu sais, comme on dit, le gugus du coin.
15:26 Il me dit, mais tu sais que tu devrais vraiment t'intéresser parce que tu as un truc.
15:31 Même mon coach me l'a dit quand j'étais jeune.
15:33 J'ai toujours été très fougueux, très rapide.
15:36 Et je refais des trucs.
15:37 Il me dit, comment tu as fait ça ?
15:38 Je dis, je ne sais pas.
15:39 Je l'ai senti.
15:40 C'est Okibolaji, ça ?
15:42 Pardon ?
15:43 C'est Okibolaji, le gars ?
15:44 Non, non, non, Tarek Safiedine.
15:45 Okibolaji, c'est la nouvelle signature.
15:46 Tarek Safiedine, ça date d'il y a des années.
15:48 Je jouais avec dans le UFC.
15:49 Ah, Belge, terrible.
15:50 Et donc, c'est ça.
15:53 Et petit à petit, quand il m'a dit ça, je me suis dit,
15:55 une star qui me dit ça, let's go.
15:57 Je me mets un peu à fond.
15:58 Et donc, de là, je suis monté à Bruxelles.
15:59 C'est-à-dire que je faisais Namur Bruxelles tous les jours à 17 ans.
16:03 J'allais à la Deps, à Namur, le centre à Deps, à 7 heures du matin.
16:07 7 heures du matin, je m'entraînais en préparation physique.
16:10 J'allais à l'école après à 8h15.
16:12 Je pointais à 8h15.
16:13 Je finissais à 16h.
16:14 16h15, je sortais de l'école.
16:16 16h30, j'avais le train.
16:17 16h36, j'arrivais à Bruxelles.
16:19 1h30 de route.
16:21 Je m'entraîne.
16:22 Je fais deux entraînements.
16:23 Je rentre chez moi, il est minuit tous les jours.
16:25 Mes deux dernières années de secondaire.
16:26 C'est une passion.
16:27 Et donc, j'ai rattrapé mon retard comme ça avec la sudité.
16:29 Il y a eu le Covid.
16:30 J'ai loué un garage.
16:32 Même si c'est illégal.
16:33 J'ai loué un garage.
16:34 Je payais 100 euros par mois.
16:36 Et je faisais venir des combattants de toute la Belgique.
16:38 Et on s'entraînait tous les jours, deux fois par jour.
16:39 C'est génial.
16:40 Et c'est là que j'ai pris mon avance.
16:41 C'est là que j'ai pris de l'avance sur les gens.
16:44 C'est que je n'ai pas lâché.
16:45 Moi, quand j'ai un truc en tête, je suis vraiment quelqu'un qui est très déterminé.
16:48 Et c'est mon plus gros atout.
16:50 Je n'ai jamais été talentueux.
16:51 Je n'ai pas commencé jeune.
16:52 Je n'ai pas commencé à 10 ans.
16:53 Mes parents n'étaient pas dedans.
16:54 Mon père ne m'a jamais forcé à faire ça.
16:56 Mais mon père m'a toujours soutenu depuis le début.
16:58 Mais, lorsque je veux quelque chose, je ne lâche pas l'affaire.
17:02 Ok.
17:03 D'accord.
17:04 J'ai envie de te poser une dernière question.
17:05 C'est ton goal ultime.
17:06 Tu vas rentrer en pro.
17:08 Tu veux affronter qui ?
17:09 C'est quoi ton objectif ?
17:10 Même si j'imagine atteindre le sommet.
17:13 Exactement.
17:14 Tu veux affronter qui ?
17:16 J'ai pas de nom en tête.
17:18 Là, je sais que j'ai rencontré une légende avec qui j'ai une relation un peu comme si c'était mon tonton.
17:23 C'est Georges Saint-Pierre.
17:24 Une légende vivante du MMA.
17:25 Il m'avait encore envoyé un message pour me féliciter de ma performance ici, des championnats du monde.
17:31 Mais si je devais juste avoir un objectif, mon objectif, c'est vraiment de rentrer dans l'histoire.
17:36 C'est-à-dire que là, je sais que j'ai marqué un premier trait dans ma biographie de plus tard.
17:41 Mais j'ai vraiment envie d'être le premier bête champion du UFC.
17:44 C'est mon rêve ultime.
17:46 Je sais que ça va être compliqué.
17:49 Je sais que quand on le dit maintenant, ça paraît inatteignable.
17:51 Mais quand les années passent et que les steps avancent, on se rend vite compte.
17:55 Et là, c'est pareil.
17:56 Quand je me suis rendu compte que j'étais en finale de championnat du monde et que j'ai gagné par KO,
18:00 on réalise pas.
18:01 Et en fait, au final, il ne faut pas se prendre la tête.
18:03 Il faut juste travailler et croire en ses rêves.
18:04 Moi, j'ai raté quatre fois.
18:05 Et finalement, là, à la cinquième, je suis champion du monde.
18:07 Si ça me doit me prendre six fois, ça me prendra six fois.
18:09 Moi, je suis certain que tu vas y arriver.
18:11 Je verrai mes vidéos sur Instagram.
18:13 Oh putain, je le connais !
18:15 J'étais là, j'étais là, il y avait 22 ans.
18:17 En fait, chacun, il faudra exercer un peu de valeur chère.
18:20 Mais il y a des cartes qui se vendent sur moi actuellement.
18:22 C'est sold out, mais...
18:23 C'est vrai ?
18:24 Ouais, c'est vrai. J'ai vu ça.
18:25 Bon, ben génial.
18:26 Je te propose un petit jeu.
18:28 Est-ce que tu es calé en sport de manière générale ?
18:30 En sport de combat.
18:32 J'aime le sport.
18:33 J'aime le sport de manière générale, donc on peut essayer.
18:35 Je te propose un petit jeu.
18:36 Un sport de combat.
18:37 Tu écoutes une petite musique.
18:39 Et puis juste après, on revient, on va faire un jeu.
18:42 Vinci va te poser des questions.
18:44 Des questions en rapport avec les sports de combat, etc.
18:47 Ça peut venir de partout.
18:49 Si tu réponds bien, tu peux nous mettre un kick.
18:52 Ça va faire mal.
18:54 Tu peux nous mettre un kick, mais pour savoir à qui tu vas mettre un kick,
18:57 on tournera la roue pour savoir si on le sait.
18:59 Non, je n'ai pas envie de mettre de kick aux femmes.
19:00 Je n'ai pas donné mon accord.
19:01 Tu modères en fonction...
19:03 Voilà !
19:05 Ok, ok, que les mecs.
19:07 Sophie, ce sera moi.
19:09 Et Manon, ce sera Vinci.
19:11 Je leur rentre dedans.
19:13 Martin, mon petit gars, mon petit pote.
19:15 Parce que tu fais le malin champion du monde.
19:17 Et tu ne réponds pas.
19:19 C'est moi qui te marque.
19:20 Ou Vinci qui te marque.
19:22 Maintenant, il y a combien de questions ?
19:24 Si tu crois à K.O., frérot, c'est fini.
19:26 Il y a combien de questions ?
19:27 Parce que si maintenant il y en a plusieurs,
19:29 et que Vinci me défonce la jambe,
19:31 et que je gagne après, il faut être prêt.
19:33 Parce que je réponds après.
19:34 Par contre, va doucement, parce que moi, frérot, je reprends le train après.
19:36 Merci d'être avec nous, les amis.
19:39 Je rappelle que Patrick Khabirora est avec nous.
19:41 Champion du monde de MMA amateur, les gars.
19:43 Franchement, et on peut l'applaudir quand même.
19:45 C'est franchement une fierté nationale.
19:48 Je suis très très fier.
19:49 Je te jure, quand le boss m'a appelé tout à l'heure,
19:52 j'étais comme un ouf.
19:53 Je t'ai dit, d'office, vas-y, je veux te voir.
19:54 Il a dit "Lui ou Eden Hazard ?"
19:55 Il a dit "Toi".
19:57 Je ne suis pas fier, mais ce n'est pas grave.
19:58 Je vais te prendre quand même.
19:59 C'est vrai que les deux, ça se partage.
20:01 J'avais prévu un combat.
20:04 On va essayer de le faire un autre jour.
20:06 Je voulais faire un combat contre toi.
20:08 Évidemment, gentil.
20:10 En tout cas, tout à l'heure.
20:13 Mais on va faire un petit jeu, là, maintenant.
20:16 Un petit jeu, puisqu'on va voir si tu es calé en sport de combat.
20:19 Mais un peu dans tout, dans le cinéma, dans la vraie vie, dans les trucs, etc.
20:22 Donc on va te poser différentes questions.
20:24 Si tu réponds bien, tu vas pouvoir nous mettre un kick.
20:27 On aura des gants de boxe, tu vas pouvoir choter dans nos mains.
20:30 Comment on appelle ça ? Un side kick ?
20:33 Un kick.
20:35 Je ne suis pas fort là-dedans, je suis fort juste pour me battre.
20:38 C'est tout ce qu'on te demande.
20:41 On va peut-être devoir lui mettre des kicks, nous, alors.
20:44 Par contre, s'il ne répond pas bien, c'est nous qui allons pouvoir lui mettre un kick,
20:47 comme à l'entraînement.
20:48 Mais doucement, s'il vous plaît, les gars.
20:50 T'as peur, un peu ? T'as vu ma canu ?
20:52 Je savais qu'il avait peur de moi.
20:54 Je ne le voyais pas, mais il est vraiment musclé.
20:57 C'est vrai, c'est vrai.
20:58 Bon, allez, première question.
21:00 Première question, facile, normalement, celle-là.
21:02 Le plus jeune champion du monde de poids lourd de l'histoire de la boxe, c'est Mike Tyson.
21:06 Mais à quel âge a-t-il été champion ?
21:09 Pour la première fois.
21:11 Il n'y a pas trois réponses.
21:13 Tu veux trois propositions ?
21:14 Oui, trois propositions.
21:15 Est-ce que c'est à 18 ans ? Est-ce que c'est à 20 ans ? Ou est-ce que c'est à 22 ans ?
21:19 Moi, j'aurais dit 20.
21:21 C'est une bonne réponse.
21:22 Yes.
21:23 J'ai dit, il n'a pas bon.
21:24 Non, non, non, moi, je suis content.
21:26 Je suis content.
21:27 Bon, attendez, là, vous, vous êtes à qui tu mets un kick, du coup ?
21:29 Alors, on va voir.
21:30 Donc, si c'est Sophie, c'est pour...
21:32 C'est moi.
21:33 Si c'est Manon, c'est Vinci.
21:34 L'intérêt retourne.
21:37 C'est dans les mains, on peut tenter quand même.
21:39 Alors ?
21:40 Oui, dans les mains, vous pouvez tenter.
21:42 Ah, ben voilà.
21:43 Yes.
21:44 En plus, je vais vous donner un secret.
21:46 Je viens de lui donner la réponse.
21:48 La vérité m'a donné la réponse, en plus.
21:50 Je me suis tiré une balle dans le pied, en fait.
21:52 Alors, allez, vas-y, on y va.
21:54 Allez, en place, les guerriers.
21:56 Il n'y a pas beaucoup de place, là.
21:57 Ouais, on va déplacer un peu la table de titi.
21:59 Alors là, je vois bien que Jay n'a pas bon.
22:01 On est...
22:02 Non, non, non, mais je...
22:03 Pardon, pardon.
22:04 C'est pas mieux, là ?
22:05 Voilà, ils sont en train de négocier.
22:07 À quel coup, là, les gars ?
22:08 Jay va mettre les gants.
22:11 Il n'est pas bien, il n'est pas bien, là.
22:13 Très beaux gants.
22:16 Et il faut savoir que c'est le premier athlète belge sponsorisé par Venom,
22:21 qui est une très grosse marque.
22:23 Et là, c'est pas grave.
22:24 Alors, on va passer droit, hein.
22:25 Je le laisse.
22:28 Attendez, à ce qu'il ne soit plus balèze, quoi.
22:30 Je me trouve un peu frais.
22:31 Ouais, ben, attends qu'il traîne, tu vas voir.
22:33 Non ?
22:35 Good job, mon pote.
22:37 C'est pas moi qui me déchire.
22:39 Attends, on va aller, moi ?
22:40 Good job.
22:41 Ok, vas-y, mec.
22:42 Oh, j'ai peur.
22:45 Oh, il va aller doucement, je le sens bien.
22:49 Un, deux, trois.
22:51 Franchement, il était calme.
22:54 Il a été gentil.
22:55 Vas-y, refais un plus fort.
22:56 Un refais plus fort.
22:58 Ah ouais, quand même.
23:01 Plus soigné, les gars.
23:02 Allez, deuxième question.
23:04 Deuxième question.
23:06 On va partir en MMA, justement, avec Fedor Emelianenko,
23:10 dit le dernier empereur russe.
23:12 J'étais même pas né.
23:13 Tu connais, Fedor.
23:15 Ouais, je connais, mais je suis à 2000 ans, j'étais pas né, moi, les gars.
23:17 C'est un combattant qui pratique le sambo.
23:19 C'est un mélange de boxe et de judo.
23:21 Il a longtemps été un vaincu, puisqu'après sa défaite contre Tsuyoshi Kozaka,
23:25 suite à une blessure, une coupure, comme on dit dans le jargon,
23:28 ça a entraîné l'arrêt du combat.
23:30 Et suite à ça, il a enchaîné un nombre de combats sans défaite.
23:33 Mais combien de combats a-t-il enchaîné ?
23:36 Plusieurs propositions.
23:37 Alors, est-ce que c'est 26 combats ?
23:42 Est-ce que c'est 28 combats ?
23:46 Est-ce que c'est 30 combats ?
23:48 Est-ce que c'est 32 combats ?
23:49 Ou est-ce que c'est 34 combats ?
23:51 Oh, lui, il est dur, là.
23:52 Moi, j'aurais dit 32.
23:53 32 ?
23:54 Ouais.
23:55 Non, 32.
23:56 OK.
23:57 C'était 28 combats.
23:58 28 combats, 27 victoires et une sans décision.
24:01 Je peux déjà vous dire que j'ai même pas besoin des gants pour encaisser.
24:03 Et il a été battu contre Fabricio Verdomo.
24:06 C'est sûr ?
24:07 C'est certain.
24:08 Ah, ben c'est Vinchez.
24:09 Merde ! Je m'y suis penché, moi !
24:11 Bon, allez, c'est parti, mon Vinchez.
24:14 Tu peux lui mettre un petit point.
24:17 Ça dépend.
24:22 Ça dépend.
24:23 Vinchez, pas deux heures.
24:26 Il a un train à prendre.
24:27 Il a un train à prendre.
24:28 Il doit partir dans deux minutes.
24:29 J'ai déjà gratté une minute, là, tu vois.
24:31 Ah ouais, tu te protèges par rien.
24:36 Eh, vas-y, attends.
24:40 Pas de question.
24:41 Moi, je peux essayer aussi.
24:42 Vas-y, vas-y.
24:44 Il a pas bougé d'un point.
24:46 C'est monstrueux.
24:47 Le bruit que ça a fait.
24:49 Genre, incroyable.
24:51 On te demande de taper un mec, tu vois.
24:53 Là, je sais.
24:58 Je sais pas taper plus fort non plus, tu vois.
25:00 Je le savais, c'était presque mes parties.
25:02 J'ai envie d'avoir des enfants.
25:03 C'est moi qui fait mal.
25:05 Ben oui.
25:06 Ben oui, moi, j'ai tapé, j'ai mon poignet qui a fait croc.
25:08 Un kick, non ?
25:11 Un kick dans le ventre, ça va être compliqué.
25:13 Non, non, pas dans le ventre.
25:14 Tu viens de manger.
25:15 Tu me prends tes trucs, non ?
25:16 C'est pas protégé, je peux te mettre un kick ?
25:17 Attends, je peux te mettre un kick à chambioli, moi, moi, moi, moi.
25:20 Ben oui, tu...
25:21 Regarde ça.
25:22 Ouais, mais c'est pas comme ça.
25:24 Tu me croises, hein.
25:25 C'est bon, il a pas fini.
25:29 Non, non, non, merci.
25:30 Bon, ben voilà, les amis.
25:35 C'était kiffant.
25:37 Franchement, c'était kiffant.
25:38 J'ai bien aimé.
25:39 Ah, c'était drôle.
25:40 Patrick Abirora, les amis, qui étaient avec nous.
25:43 On te félicite encore une nouvelle fois, vraiment.
25:45 Merci beaucoup.
25:46 Après, je vais essayer ta main droite, parce que...
25:47 Non, on va le laisser partir, il a un train à prendre.
25:50 Tu pars à Paname, là ?
25:51 C'est ça, sur Paris.
25:52 Ouais, ouais.
25:53 Tu vas faire la promo là-bas, tu vois ?
25:54 Non, rendez-vous avec Venom, déjà.
25:56 Ah, là-bas.
25:57 Oui, parce qu'il est sponsorisé, Venom.
25:58 C'est ça, la classe.
25:59 Partenaire officiel de l'UFC.
26:00 La classe.
26:02 Et le premier athlète mondial amateur à être sponsorisé par Venom.
26:04 Vous imaginez, premier amateur mondial à être sponsorisé par...
26:08 C'est la plus grande marque, aujourd'hui.
26:09 En sport de combat.
26:10 En sport de combat, ils sont numéro 1.
26:11 Attends, il a résisté à mon point du dragon, c'est ça ?
26:13 Ah, c'est ça.
26:14 En tout cas, un grand merci à vous, déjà.
26:16 Merci à toi.
26:17 Et puis, ceux qui veulent me suivre sur les réseaux sociaux,
26:19 Mugiwara-Dubas5, sur Instagram, et vous aurez tout là-bas.
26:22 On va repartager de toute façon sur le compte Insta, G-Radio et Fun Radio, les amis.
26:26 Vous allez pouvoir aussi voir le tag, et vous le verrez.
26:28 Pour aller le suivre, ce sera encore plus facile.
26:30 Merci à toi, mon cher Patrick.
26:32 On peut l'applaudir encore une nouvelle fois.
26:33 Merci beaucoup, au revoir.
26:34 Fierté nationale.
26:35 Merci beaucoup.
26:36 On va le voir très vite.
26:37 Je compte sur toi, frère.
26:38 Mercredi.
26:39 Ah, yes !
26:40 Merci, Patrick !
26:41 Fun Radio. Enjoy the music.
26:44 - Merci. - Merci.