• l’année dernière
Réunis pour la première fois en France, ils sont cinq à se partager la lourde tâche de défendre les forêts primaires, ces poumons que le dérèglement climatique met de plus en plus à mal. Ces leaders charismatiques, de tous les continents et à la sagesse héritée de leurs ancêtres, unissent leur voix pour un cri d’alerte, à la veille de la COP 28

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00:00 Les voilà qui posent pour la photo, ce qu'on appelle les gardiens de la forêt.
00:05 Ces ambassadeurs autochtones en tenue traditionnelle viennent des cinq
00:09 dernières forêts primaires de la planète, situées au Canada, en Mongolie, en
00:15 Amazonie, en Papouasie et au Gabon. Ils sont ici à Paris pour tirer la sonnette
00:20 d'alarme. "L'avenir de la planète est entre vos mains, il vous appartient."
00:26 Tous ont vu leur habitat forestier détruit d'année en année, conséquence de
00:31 nos modes de production et du dérèglement climatique.
00:35 "Il y a aujourd'hui beaucoup moins de précipitations, donc moins d'eau sur nos
00:40 terres, nos sources sont tarides, des parasites envahissent nos récoltes et
00:43 détruisent nos cultures de patates douces." Face à eux, des milliers de lycéens
00:49 conviés par l'UNESCO. Ces défenseurs de l'environnement leur présentent des cas
00:53 concrets. Benki Piyako, par exemple, est protecteur de la forêt amazonienne.
00:58 On considère que 18 arbres y sont détruits chaque seconde. "C'est très
01:05 important d'éveiller la conscience des jeunes car ils seront les dirigeants de
01:08 demain, on doit les motiver à agir." Un message qui semble bien reçu.
01:15 "Il fallait protéger la nature et que si on protégeait la nature, on
01:20 échangeait la nature et nous donner quelque chose aussi." En 2022, les forêts
01:23 primaires ont perdu plus de 4 millions d'hectares, l'équivalent de la superficie
01:28 de la Suisse.

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