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Transcription
00:00 Bonjour à tous et bonjour à toutes, bienvenue dans l'heure des pros.
00:04 Aujourd'hui l'ami Pascal Praud est souffrant, c'est donc moi qui vais tenter, tenter vainement
00:08 peut-être de le remplacer aujourd'hui dans cette belle émission.
00:11 Au nom de toute l'équipe, je lui adresse toute notre amitié car je pense qu'il nous
00:14 regarde et surtout on souhaite tous qu'il se rétablisse très vite pour revenir au
00:18 sein de sa famille CNews.
00:20 Alors il y a beaucoup de sentiments contradictoires qui vous heurtent peut-être comme moi ce
00:24 matin.
00:25 D'abord la joie de la libération des otages en Israël mais aussi les pleurs déchirantes
00:29 de ces enfants libérés qui disent l'horreur de ce qu'ils ont vécu.
00:33 Il y a aussi l'ignominie des terroristes du Hamas qui leur demandent de faire coucou
00:37 à la caméra pour tenter de prouver qu'ils les ont bien traités dans une obscénité
00:41 totale.
00:42 Il y a aussi d'autre part l'émotion ressentie lors des obsèques du jeune Thomas vendredi
00:46 à Crépol, la dignité de ses copains qui portaient le cercueil et ceux qui depuis salissent
00:51 sa mémoire, arrachent les affiches qui montrent son visage, ceux qui en profitent aussi pour
00:56 gueuler leur slogan politique dans les rues de Rennes, on est chez nous, ou de Romain
01:00 Surizère.
01:01 Il y a aussi de l'autre, ces attaques au couteau qui se multiplient.
01:03 Il y a dans l'air comme un parfum de guerre civile, samedi Gérard Collomb, l'ancien
01:08 maire de Lyon, ancien ministre de l'Intérieur et décédé, c'est lui qui prophétisait
01:12 en 2018 "Aujourd'hui on vit côte à côte mais je crains depuis toujours que demain
01:17 on vive face à face.
01:19 Je crois que nous y sommes, monsieur Collomb.
01:21 Nous sommes face à face.
01:23 On va en débattre aujourd'hui dans leur dépôt.

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