Disparition de Delphine Jubillar: "Dès le début, il fallait un coupable, et le seul qu'on avait sous la main, c'était Cédric Jubillar", estime son avocate
Trois ans après la disparition de Delphine Jubillar, toujours aucun aveu, de corps ou d'armes du crime. Les juges d'instruction estiment cependant qu'elles ont assez d'éléments pour renvoyer son mari, Cédric Jubillar, devant la cour d'assises. Ses avocats, Emmanuelle Franck et Alexandre Martin, vont porter plainte. Ils étaient les invités d'Affaire suivante sur BFMTV ce dimanche.
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00:00 Je pense que c'est pas contre Cédric Jubilar, je pense que la volonté première, parce que c'est une somme d'incompétence un peu quand même dans ce dossier,
00:08 je pense que dès le début, il fallait quelqu'un. Il fallait un coupable. On était dans le contexte d'Aval, il fallait quelqu'un.
00:14 Et le seul qu'on avait sous la main, c'était Cédric Jubilar, et c'est là que va commencer l'entêtement.
00:18 Et à partir du moment où cet entêtement se met en place, où cet homme est placé en garde à vue, ne fait pas d'aveu, et pourtant,
00:24 Dieu sait que pendant la garde à vue, on a essayé de lui extorquer des aveux, on va faire avec ce qu'on a et fabriquer au fur et à mesure des éléments.
00:32 Et quand on lit le dossier, c'est assez flagrant cette fabrication d'éléments.