• l’année dernière
À Toulouse, une association vient en aides aux femmes victimes de violences.. En plus de centres d’hébergements, l‘organisme gère un restaurant ou les victimes cuisinent pour se reconstruire.

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Transcription
00:00 Dans les cuisines du restaurant La Maison d'à Côté, Balik Sou victime de violences physiques et sexuelles, travaille à nouveau et a l'impression de revivre.
00:11 Je ne faisais rien, je suis là juste, je pense, je pleure et ça change beaucoup parce que quand je viens je vois les dames, chacun sort dans le pays, j'apprends beaucoup de choses.
00:30 L'association Olympe de Gouges est basée à Toulouse, elle lutte contre les violences faites aux femmes et accueille les victimes.
00:36 Certaines sont sans papier et sans logement, alors en plus de les héberger, elle leur offre un moyen de se réinsérer dans la société.
00:43 C'est un atelier de retour à la vie active et ça leur permet de progressivement se familiariser à nouveau avec le milieu professionnel.
00:51 Ça implique souvent qu'il y ait des femmes qu'on accueille et qu'on héberge qui sont sans papier et parfois, soit elles sont sans papier, soit parfois aussi il peut y avoir l'obstacle de la langue qui n'est pas totalement maîtrisée pour certaines.
01:03 Elles sont actuellement neufs à pouvoir travailler dans ce restaurant qui tient ce projet depuis 1999 et qui accueille des clients, visiblement ravis par la cuisine et par l'initiative.
01:15 C'est une cause noble, oui, importante, mais c'est vrai que quand on voit le nombre de femmes battues qu'il y a et de morts par semaine, c'est dramatique.
01:27 Avec des semaines de 18 heures et un salaire d'un peu plus de 4 euros de l'heure, l'association permet à ces femmes d'aborder un futur avec un peu plus de sérénité et sans danger.
01:37 Un petit peu.
01:38 Un.
01:39 [Musique]
01:42 [SILENCE]

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