• il y a 2 ans

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00:00 et vous vouliez vous venger.
00:02 J'ai vu des brides de mon viol. Parmi eux, il y avait le logo "Genius Air". C'est pour ça que je me suis inscrite au club.
00:07 Vous avez reconnu Antoine Mazin ?
00:09 Non. Je suis sûre que c'est pas lui qui m'a violé.
00:12 Pourquoi vous dites ça ?
00:13 Il y a deux semaines, Max, un gars du club, m'a provoqué en me disant que j'avais un problème.
00:17 Il m'a dit que j'étais un peu trop loin.
00:19 Il m'a dit que j'étais un peu trop loin.
00:21 Il m'a dit que j'étais un peu trop loin.
00:23 Il m'a dit que j'étais un peu trop loin.
00:25 Il m'a dit que j'étais un peu trop loin.
00:27 Il m'a dit que j'étais un peu trop loin.
00:29 Il y a deux semaines, Max, un gars du club, m'a provoqué en me disant qu'une meuf n'avait rien à faire là.
00:34 On s'est pris la tête et ce connard s'est jeté sur nous.
00:36 C'est Antoine qui s'est interposé.
00:38 Il vous a défendu ?
00:39 On a même sympathisé.
00:41 Et Antoine a même proposé de sponsoriser mes compétitions.
00:44 Et je vous dis, c'était pas un méchant.
00:48 On a retrouvé du GHB dans le centre d'Antoine Mazin.
00:53 Et c'est aussi du GHB qui a été utilisé par le violeur de Clarisse.
00:56 Ce n'est sûrement pas une coïncidence.
00:58 Non, mais ça ne craignait pas forcément Clarisse.
01:00 Peut-être qu'Antoine et elle ont été victimes de la même personne.
01:02 Tu as Antoine, ce violeur de Clarisse ?
01:04 Pourquoi tu es ?
01:05 Ah ça ?
01:06 Mister, il est où de l'ordre ?
01:09 Je vais interroger le frère d'Antoine sur cette histoire de sponsorisme.
01:13 Oui, Valentin ?
01:16 Comment ça, un problème avec Boris ?
01:19 Je vous ai déjà parlé de mes parents ?
01:24 Ma mère, elle est née à Alger.
01:25 Elle a rencontré mon père au Gabon.
01:28 Coup de foudre !
01:29 Ils ont eu mon frère régné là-bas.
01:31 Je vous ai pas parlé de mon frère et sa soeur ?
01:33 Sept en tout, quatre frères, trois soeurs.
01:34 Ils se sont installés dans une maison dans la Creuse, dans une ferme.
01:36 Vous connaissez la Creuse ?
01:37 C'est trop joli là-bas.
01:39 Oui, c'est joli la Creuse, bien sûr, Boris.
01:41 Hein, Boris, qu'est-ce qu'il se passe là ?
01:43 Boris, Boris !
01:44 Je sais pas, il est complètement shooté.
01:45 Dans ma vie, j'ai cinq choses à réaliser.
01:47 Enfin !
01:48 Boris !
01:52 Connaître ma première histoire d'amour.
01:53 Oh merde !
01:54 Tu sens, Boris ?
01:55 Il est un con, il est pauvre.
01:57 En deux, devenir criminel.
02:00 Bien sûr.
02:01 En trois, passer la nuit dans la maison d'un sable dur.
02:04 Ah oui !
02:05 En quatre, devenir un bon danseur de salsa.
02:08 Eh ben, bien sûr !
02:09 En cinq...
02:14 Ben, en cinq, on s'en va jamais.
02:18 Je crois que c'est une clé que Max m'a donnée pour prendre du muscle.
02:22 Bizarre comme effet secondaire.
02:25 Alors, ce Max, vous en pensez quoi ?
02:27 C'est un type super.
02:28 Il m'a tout de suite bien accueilli dans la bande.
02:30 Il m'a même donné un surnom.
02:31 Toumou.
02:32 Dans la bande ?
02:33 Ouais, mais enfin, moi, je me demande de résonner comme un criminel, hein, mon petit Boris.
02:36 Pas comme un malpique.
02:37 C'est un mal alpha.
02:38 Le chef de bête qui décide de tout pour les autres.
02:41 Oui, oui, oui, j'ai compris.
02:44 Tout juste un bon biro, ouais.
02:46 Est-ce que ça va ?
02:53 Allez, Toumou.
02:54 Oui, ça va.
02:55 On peut en faire une nouvelle ligne de vêtements pour faire un clé turiste.
02:58 Il était proche de Clarisse ?
03:01 Il respectait l'athlète, mais il s'est jamais rien passé entre eux.
03:04 On se dit que c'était du win-win.
03:06 Clarisse était sponsorisée, mais nous avons profité de sa médiatisation pour prendre un nouveau marché.
03:12 Niveau business, on avait toujours un coup d'avance.
03:17 Merci.
03:19 Bonne journée.
03:20 Bonne journée.
03:22 Bonne journée.
03:23 Max et son pote David, c'est des purés durs.
03:32 Du genre qui agrément l'époque où la femme était docile et soumise.
03:35 Ah, la belle époque.
03:37 Mais en fait, les masculinistes, c'est des pauvres mecs qui arrivent pas à pécho, non ?
03:41 Ben, pas que.
03:42 En fait, chez ces mecs, il y a deux profils.
03:44 D'un côté, les impuissants, ceux qui ont ni projet, ni argent, ni femme.
03:48 Oui, comme moi, mais à l'AGC, c'est...
03:50 Non, non, non, toi t'as des projets, Boris.
03:51 Ah, merci. Et de l'autre, c'est l'inverse.
03:53 Il y a ceux qui accumulent les signes extérieurs de réussite sociale, réussite sexuelle.
03:57 Ce qu'il faut retenir, c'est que tous déplorent une crise de la virilité.
03:59 Oui, crise qui génère des types aigris qui peuvent se révéler dangereux.
04:04 Comme les potes de Boris. Ils participent à des stages de survie.
04:07 Leur délire, c'est d'affronter leur peur et leurs plaisirs passés avant de renaître en guerriers.
04:11 Ils auraient voulu faire passer un rite de passage à Antoine Mazin ?
04:14 Oui, mais qu'est-ce qui aurait déclenché le passage à l'acte ?
04:17 Non, ces types ont montré à près une femme indépendante et des hommes qui manquent de virilité.
04:20 Ben oui, Mazin, c'est plutôt Superman.
04:22 Non, mais ces mecs, c'est des tarés.
04:24 Si ça se trouve, ils l'ont torturé et tué juste parce qu'il avait défendu Clarisse.
04:27 Oh merde, il y a un serveur qui est malade, il faut que j'y aille.
04:34 Attends, tu bosses toujours au Rest & To Be ?
04:36 Même si ça arrive encore en retard, en plus, ça ne va pas te virer.
04:38 Je sais, mais si j'arrête, tu vas me couper les livres.
04:40 Tu peux commander après, moi, pour étudier.
04:42 Je suis ton copain, monsieur.
04:44 Ah bon ? Moi aussi.
04:46 Bien.
04:47 Tu sais, je me suis pensé à tes petits problèmes de flux de dons.
04:51 Ouais ?
04:53 Et je me disais que peut-être une des solutions, ça pourrait être de prendre un appart' tous les deux.
04:57 C'est une demande officielle ?
05:00 Ouais, je crois.
05:02 Alors, réponse officielle, c'est moi.
05:05 Ok. Tu peux me dire pourquoi, ou pas ?
05:08 Parce que j'aime m'alimenter.
05:13 Je sais pas, dormir en travers du lit, laisser traîner mes affaires sales.
05:17 Je sais pas ce qu'on est pour un couple.
05:19 Ben non.
05:21 En tout cas, c'est cool parce qu'il y a un genre de cadre qui est fixé.
05:25 Mais de toute façon, j'ai trouvé un truc.
05:27 Il y a une meuf qui loue la maison de son père juste en face de mon appart'.
05:29 Je vais visiter demain à 17h.
05:31 Trop bien, ça.
05:33 Allez. À plus.
05:35 À plus.
05:37 [Musique]
05:47 Ma fille, ça fait longtemps.
05:51 [Musique]
05:59 T'es toute belle. On va essayer à pousser, non ?
06:02 N'hésite pas.
06:04 N'hésite pas.
06:05 Arrête maintenant.
06:13 Louise m'a dit que tu étais dans son cours ?
06:16 On va relancer l'enquête sur la disparition de maman et les mains.
06:20 Qu'est-ce que tu racontes ?
06:22 Faut qu'on me sorte de là.
06:24 C'est Louise qui t'a mis ça dans la tête ?
06:28 J'ai pas besoin d'elle pour ça.
06:31 Mais pour faire ouvrir l'enquête, oui.
06:34 C'est du temps perdu.
06:35 Vis ta vie, c'est ce qui m'en rend le plus heureux.
06:39 Tu crois que je peux vivre avec ça ?
06:43 J'ai pas de boulot, pas de mec. J'en suis à mon cinquième chiffre.
06:48 Je suis bloquée dans cette putain de vie, papa.
06:52 Tous les matins, je me réveille en poursuivant le monde.
06:55 Et à toi, ici.
07:00 Ici.
07:01 Moi aussi, je pense à elle.
07:06 Il faut avancer.
07:08 En mêlant tout ça, ça ne peut que me faire souffrir.
07:12 Alors, c'est le premier hangar, ça se prépare ?
07:23 Ce dîner entre collègues, la force du déni.
07:28 Heureusement que je suis là, parce qu'à ce rythme, vous aurez des escarbes.
07:30 Même si vous m'intéressez, je suis trop occupée avec mon fils.
07:33 Rattraper le temps perdu, c'est ma priorité.
07:35 Arrêtez de vous cacher derrière votre fils.
07:37 Depuis le moment où on vous parle, il ne rattrape jamais.
07:40 C'est tout.
07:42 Max et son acolyte jouent les diners au club de sport.
07:45 Il a donné ça à Boris. On peut les faire analyser ?
07:48 En plus d'être sur le fils de suspect,
07:51 j'ai une petite idée marrante pour les coincer.
07:54 Peut-être même que ça va vous plaire.
07:57 C'est pas si difficile.
07:58 28, allez tu es presque.
08:02 29, allez Boris !
08:04 Et 30.
08:06 Bien joué mon tout-mou.
08:09 Merci Max.
08:11 Grâce à toi, je me sens enfin un vrai mec.
08:13 De rien mon pote. Et avec Elana, t'en es où ?
08:16 Nulle part. La dernière, elle m'a mis par terre.
08:19 Je me sens humiliée. Elle est féministe à fond.
08:22 Ah la connasse !
08:26 Elle est bonne heure ce mois ?
08:27 Oui, assez bonne.
08:31 Tu sais mon tout-mou, faut pas qu'elle s'est piétinée par les meufs.
08:35 Sinon, elle va oublier où est leur place.
08:37 Je peux lui parler si tu veux ?
08:39 Non, non, ça ira, c'est gentil. Merci.
08:41 Faut être tendu mec. C'est ça qu'elle kiffe les meufs.
08:44 Oui, merci.
08:46 Elle s'appelle comment ?
08:48 Elle s'appelle Barbara.
08:50 C'est quoi ?
08:51 C'est terrible.
09:01 Rendez-vous ?
09:03 Dîner entre collègues c'est tout.
09:05 Je sens voir des potes alors.
09:07 Essaye de pas rentrer trop tard s'il te plaît.
09:09 Parce que maintenant, ça t'intéresse leur accueil ?
09:11 On met la petite robe noire, ça devrait lui plaire.
09:17 [Musique]
09:19 Ah ok.
09:37 Oui, c'est bien ici.
09:39 Salut.
09:41 J'espère que vous aimez la viande ?
09:43 J'adore, surtout avec un spécialiste de l'anatomie sous la main.
09:46 Oui.
09:47 Vous allez voir, cette boucherie ne paye pas de mine,
09:49 mais en fait, il serve la meilleure viande de tout pareil.
09:51 D'accord.
09:53 Venez, mon pote Dédé m'a préparé une table.
09:55 Ok.
09:57 Bonsoir.
09:59 Bonsoir, madame.
10:01 Salut, mon Dédé.
10:03 Salut, Théo. Je vous ai installé juste ici.
10:05 Ah bah très bien, parfait. Alors, dis-nous un peu.
10:07 Alors, ce soir, pour débuter, une petite fricassée de tri de façon mermanée,
10:10 ensuite, entrecôte cimentale, maturée bien entendu,
10:14 possède façon voirin,
10:15 le trou normand, façon Dédé,
10:17 le camembert au lait cru bien entendu, flambé au calvados,
10:20 et pour finir, un saint honore.
10:22 Merci. C'est bien, c'est léger, c'est ce qu'on aime.
10:25 Comme toujours.
10:27 Je ferai un pas sur le camembert au calvados.
10:29 Non, on ne pourrait pas faire un pas.
10:31 Dédé est très susceptible.
10:33 Ah ok.
10:35 C'est bon, c'est léger.
10:37 Non, pas le bon.
10:39 Non, non, allez-y.
10:41 Vous avez trouvé facilement ?
10:43 Oui, on a bu des livres.
10:44 Dédé, tu peux nous allonger une bouteille ?
10:46 Le petit Côte du Rhone ?
10:48 Vous vous connaissez bien ?
10:50 Oui, en fait, on était à l'école ensemble, à la fac de médecine.
10:54 Et puis, j'ai vu Ferti.
10:56 C'était copain.
10:58 Franchement, on parle normal, quoi.
11:00 Ça ne va pas être facile pour vous de rembarquer un dossier.
11:12 Je sais.
11:13 Je suis prête.
11:15 On a retrouvé la voiture de votre mère en lisière de forêt,
11:18 dans laquelle il y avait une grande quantité de son sang.
11:21 Votre père a affirmé qu'elle était partie faire un jogging,
11:24 et lui, il avait un alibi.
11:26 Ses amis ont juré qu'ils avaient passé la soirée ensemble.
11:29 Il est mort trois semaines avant le procès.
11:32 C'est là que tout a commencé à se retourner contre lui.
11:34 Jusqu'à mon expertise, qui a fini de convaincre les jurés
11:37 de sa culpabilité.
11:41 Pourquoi vous avez changé d'avis ?
11:42 J'ai compris que votre père me gâchait quelque chose.
11:45 Je l'ai diagnostiqué de personnalité narcissique et calculatrice,
11:50 et après le verdict, je suis allée le voir plusieurs fois en prison.
11:52 Son profil ne collait pas, avec un profil de sachet de pâte.
11:56 Et c'est là que j'ai compris mon erreur.
11:59 Pourquoi il aurait dissimulé si lentement ce qu'il était ?
12:02 C'est la question qui me hante.
12:08 Par peur, par maîtresse, je... j'ignore.
12:12 Mais pour lui me sentir, il va falloir trouver la réponse.
12:15 C'est de...
12:29 C'est de la margarine de pépite de pépite, tu le tues, tu le sais ?
12:31 Non.
12:33 C'est pour Grégoire.
12:37 Et toi, c'est ça qui tient le lac de grand ?
12:39 Ça c'est un insecte fascinant !
12:41 Il mange les peaux mortes.
12:43 C'est dingue.
12:45 Ça va Oscar ?
12:55 Oui, oui.
12:57 Tout va bien.
13:01 Merci de m'avoir aidé.
13:04 Merci beaucoup. À très bientôt.
13:05 Ciao. Au revoir madame.
13:07 Merci pour le dîner.
13:15 Grâce à vous, je ne regarderai plus jamais les tripes de la même manière.
13:18 Mission accomplie.
13:20 J'essaie de faire en sorte que cette soirée ne ressemble pas trop à un dîner romantique.
13:25 C'était parfait alors ?
13:28 Super, je suis content.
13:30 Bonne nuit Barbara.
13:32 Bonne nuit à vous aussi Théodore.
13:34 Entrez bien.
13:36 Alors comme ça tu m'attraperas pas de pétasses ?
13:55 Le spectacle va commencer.
13:57 A qui tu te prends ?
13:59 A qui tu te prends ?
14:00 On peut pas rester là et rien faire, elle va se faire massacrer.
14:12 Tu peux nous aider ?
14:16 J'ai mon Théodore.
14:18 C'est qui la pétasse maintenant ?
14:22 Théodore, c'est un petit pralin, ça m'a peur de s'occuper de toi.
14:26 J'ai pas peur de toi moi.
14:28 Je te mets au milieu de la bande, tu les aimes bien les choses.
14:30 Allez, sors-tu de là que je parle.
14:32 Tu veux parler à un homme ou à Patrick et ta deux balles ?
14:45 Alors, un la fliquette est capitaine et deux, il vous a bien défoncé quand même.
14:49 C'est de la violence policière ça.
14:51 Absolument, et ça c'est juste le hors d'oeuvre.
14:54 Le plat de résistance c'est le meurtre d'Antoine Mazin.
14:58 On a rien à voir avec ça, non ?
15:00 Sauf que maintenant on a vos empreintes qui matchent parfaitement avec celles de la 7 de grève.
15:04 Enfin, les vôtres devides.
15:06 Non mais vous serez bien, Fleury.
15:10 Un bande muscule pour 25 détenus, des douches collectives entre mecs, aux petits oignons.
15:16 Tu te fiches pas un truc ?
15:20 Antoine, il était comme vous.
15:22 C'était un mec, un vrai, un macho qui se tapait plein de nana.
15:26 Non, il était pas comme nous.
15:28 Parce que vous, c'est les petits culs des mecs qui vous manquent.
15:33 Putain, Antoine c'était comme un gros BD.
15:36 Il méritait qu'on lui donne une bonne leçon et c'est ce qu'on a fait.
15:39 Ah bah voilà.
15:42 La dissonance s'explique enfin.
15:48 D'abord, il y a eu une petite humiliation d'Antoine Mazin par nos deux décès armés.
15:54 Puis ensuite, le meurtre par une tierce personne.
15:57 Une tierce personne ? Qui serait passée après eux ?
16:00 Comment on aurait su qu'Antoine Mazin était là ?
16:02 Comment on pouvait être aussi sûr que ces deux crétins ne l'ont pas tué ?
16:05 Primo, le mode opératoire.
16:07 Vu leur profil, Max ou David l'auraient tué.
16:09 Alors là, pardonnez la vulgarité, mais enfin avec des couilles, comme on dit.
16:13 Ils l'auraient saigné.
16:15 Et secondo, le tueur avait un lien avec la victime.
16:18 Et cette intimité est une composante essentielle d'une meurtre.
16:22 On a les empreintes de David sur les scènes du crime.
16:24 Et surtout, l'ADN de Max Vempière matche avec le prélèvement effectué sur Clarisse.
16:27 C'est lui qui l'a violée.
16:29 Je suis ravie qu'il réponde de ces aigus.
16:31 Mais ni lui, ni son copain débile aussi plus que plus ont assassiné Antoine Mazin.
16:36 Je ne comprends pas bien comment Max et David sont arrivés à penser que Mazin était gay.
16:44 D'après ce qu'ils ont raconté à DeLondres, ils ont reçu des vidéos d'une caméra
16:47 qu'Antoine avait cachée dans les douches de sa salle de sport.
16:51 Mais celle des hommes.
16:53 Mais non, Mazin matait les mecs à poil.
16:56 Cette histoire d'homosexualité, j'y crois moins.
16:59 Le mec couchait avec un tas de femmes pour qu'elles tombent enceintes.
17:02 Peut-être qu'il les bit.
17:04 C'est cool ça aussi.
17:06 Sauf que rien dans cette vie ne laisse entendre qu'il était attiré par les hommes.
17:09 Absolument rien.
17:11 Pardon mais ces vidéos, qui les a envoyées à Max et David ?
17:13 Question ultra pertinente, Mia.
17:15 Quelqu'un de malin.
17:18 Quelqu'un qui a manipulé Max et David et qui leur a fait croire que Mazin était gay.
17:21 Ça explique que le tueur était au courant de leur plan d'humiliation.
17:24 Et qu'il s'en passait juste après eux pour finir le travail.
17:27 Et oui, le tueur a téléguidé leur action punitive.
17:31 L'humiliation de Mazin.
17:33 Max a posté les images sur un site masculiniste.
17:36 Le tueur a sûrement fait pareil pour les combattre.
17:39 Ces vidéos, qui vous les a envoyées ?
17:47 Ces échanges proviennent d'un forum masculiniste
17:49 où vous donnez libre cours à votre haine des femmes et des gays.
17:52 Abel666, c'est qui ?
17:54 C'est bien de protéger vos complices, c'est viril.
18:01 Comme un code d'honneur, quoi.
18:03 Vous vous êtes jamais dit que celui qui vous avait montré ces images, c'était peut-être servi de vous ?
18:08 Qu'il vous avait utilisées pour endosser le meurtre et aller en taule à sa place ?
18:12 Il est de bon, le capitaine. Vous pouvez lui assurer que tout va bien.
18:15 Vous protégez une ordure qui s'est foutue de votre gueule et vous allez prendre 30 ans à sa place.
18:22 D'autant qu'on sait que vous avez violé Clarisse Darabas.
18:25 Ça ne plaidera pas en votre faveur.
18:27 Je ne l'ai pas violée.
18:29 Si, et on en a la preuve.
18:31 Mais je n'ai pas tué en preuve.
18:35 Mais vous avez tué une femme.
18:40 Mais je n'ai pas tué en preuve.
18:41 Pour que je commence à vous croire, il va falloir m'en dire un peu plus sur ces tabelles 666.
18:46 C'était qui ce type ?
18:49 Un ami d'enfance d'Antoine.
18:51 Il disait qu'Antoine c'est un gros pédé qui joue à l'hétéro pour mieux reluquer les mecs.
18:56 Il disait qu'il leur méritait une bonne petite leçon.
18:58 Vous avez proposé de vous charger vous-même de cette petite leçon ?
19:02 Ouais, ça nous faisait marrer de foutre cette petite pédale de mazin au milieu d'un tas de fleurs.
19:07 On l'a fringuée comme une folle et on l'a filmée.
19:09 Pour qu'elle comprenne ce que ça fait d'être bâtée par des dizaines de types sans le savoir.
19:12 Le couteau, le chantage à la castration, c'est vous aussi ?
19:15 Une idée commune on va dire.
19:17 Mais vous auriez vu sa tête.
19:19 Ben ça je l'ai bien vue ouais.
19:21 Celle de quelqu'un qu'on a étranglé sans lui laisser la moindre chance.
19:24 Mais je vous jure qu'on n'a pas tué Antoine.
19:26 Oui Samuel, prends le bac, qu'on va à rendez-vous avec toute l'équipe dans 10 minutes.
19:36 Comment ça Valentin n'est pas là ? Mais elle est où ?
19:38 Je vous invite, avec la cible de la fac évidemment.
19:44 Mademoiselle ?
19:46 Oui ? Qu'est-ce que vous faites là ?
19:47 Je vous retourne la question ma petite Valentin.
19:49 C'est l'heure du débrief pour concerner notre assassin et vous, vous allez manquer ça.
19:52 D'ailleurs j'ai l'impression qu'on a un peu oublié notre verbe lécheur là.
19:56 Vous vous souvenez ? L'interdit symbolique de notre tueur, chercheur, prisé.
20:00 Mais madame il faut commander parce que moi je vais me faire tuer.
20:02 Monsieur s'il vous plaît.
20:04 Monsieur ?
20:05 Oui ?
20:07 Votre serveuse est bien.
20:10 Qu'est-ce que tu en crois ?
20:15 Monsieur s'il vous plaît, un mousque au mieux.
20:18 Alors je précise, elle est nulle comme serveuse mais très forte en criminologie.
20:23 Je me présente, Louise Arbus, professeure en criminologie, la meilleure je pense.
20:29 D'ailleurs puisque je vous tiens monsieur, vous par exemple, pour quelle raison utiliseriez-vous une personne pour en tuer une autre ?
20:36 Valentin, démonstration ?
20:39 Euh...
20:42 Et ben si je devais tuer Antoine Mazin par exemple, je prendrais quelqu'un parce qu'il est grave plus costaud que moi.
20:48 Magnifique, magnifique, magnifique.
20:51 Elle vit ma cité d'esprit.
20:54 Ah ben oui, oui, oui, elle a plus d'un poison de la graine vous.
20:57 Et qui a eu un film avec Mazin ? Il est passé de France pour le tuer ?
21:01 Ben sa femme qui a...
21:03 Non, son frère.
21:05 C'est tout, son frère, handicapé, incapable de s'assumer physiquement, son si gentil grand frère qui l'adorait.
21:11 Ouais mais le verbrecheur.
21:13 Ah oui, alors ça vous parle vous monsieur le verbrecheur, je vous donne un petit indice, ce n'est pas un cocktail.
21:18 Votre fille, elle sait, qu'est-ce que Baptiste Mazin voulait briser symboliquement chez son frère ?
21:24 Son ego.
21:26 Vous achetez ça vous monsieur ?
21:28 Non, non, même si la jeune glyphoacarole existe depuis un mille et quinze ans.
21:32 Ah ben six cent soixante-six !
21:34 Voilà, alors ce verbrecheur sait...
21:37 La dimension punitive de la castration.
21:39 Ouais c'était le moyen de priver la victime de quelque chose qu'il possédait.
21:41 Et de se l'approprier symboliquement.
21:44 Et bien il était obsédé par le désir de se reproduire, donc il était aperti, et son frère, on sait si il était aperti ? Trois poils !
21:50 Bravo, bravo !
21:52 Monsieur, votre fille est sacrément... croyez-moi, et sans votre respect, ce serait criminel de la cantonner au service, et croyez-moi, on crée une...
22:03 Je les connais.
22:05 Allez-y, casse-vous.
22:07 Madame, on a pas bien joué ?
22:09 Oui, c'est fait, c'est bon.
22:12 *tousse*
22:13 Tiens.
22:16 C'est quoi, c'que tu veux ?
22:18 Non, c'est un petit cocon là-bas, mais c'est pas grave.
22:21 Il est mignon votre fils, comment il s'appelle ?
22:40 Elie.
22:41 Moi aussi j'ai un fils, et un petit-fils, mais je les vois presque jamais parce qu'ils vivent en Californie.
22:46 Vous n'avez pas d'autres enfants ?
22:48 Non.
22:50 Elie c'est notre petite inérable.
22:52 C'est étonnant, non ?
22:54 T'es heureux ?
22:56 Mon fils, mon fils, comme si vous appartenaient à la partie à... personne.
23:01 Je comprends pas, qu'est-ce que je fais là ?
23:09 Et Elie n'est pas votre enfant biologique, n'est-ce pas ?
23:12 N'importe quoi.
23:14 Vous avez effectué un test avec l'ADN de votre fils dans un labo suisse, il y a 6 mois.
23:19 Le patrimoine génétique de mon fils correspond bien. D'accord ?
23:23 Vous pouvez vérifier.
23:25 Et celui de votre frère également.
23:28 Antoine était oxydé par l'idée de son pendule avec n'importe quelle femme. Même la vôtre.
23:34 Il a séduit Margot, il a... il a graphiqué des préservatifs.
23:39 Non.
23:48 Il vous aimait trop.
23:50 Il ne vous aurait pas fait de mal.
23:55 Alors, pourquoi il a fait ça ? Pourquoi ?
24:01 Pourquoi ?
24:02 Mais parce qu'il était cinglé !
24:05 Parce que vous êtes stéril.
24:08 J'ai toujours été stérile.
24:17 Je l'ai appris après mon accident quand on a voulu faire un deuxième enfant.
24:21 Et pourtant j'avais un fils. Alors, je l'ai appris.
24:27 Et pourtant j'avais un fils. Alors j'ai fait un test de maternité.
24:31 Et il était le fils d'Antoine.
24:35 Antoine vous avait trahi.
24:38 J'ai eu tellement Antoine.
24:43 J'ai cru devenir fou.
24:47 J'ai reminé ça pendant des mois.
24:51 Je cherchais un moyen de le briser.
24:55 C'était assez facile de manipuler ces deux crétins de Max et Daphine.
24:58 Vous ne voulez pas tuer votre frère et c'est le meilleur.
25:05 Ouais.
25:07 Et quand je suis arrivé et que je l'ai vu là, attaché, il a commencé à se justifier.
25:13 A dire qu'il avait gipondre bien.
25:21 Il avait mis Margot enceinte pour me donner un fils.
25:23 Et il attendait que je lui dise merci.
25:26 Il avait tout détruit. Il s'en rendait même pas compte.
25:31 Alors au lieu de le libérer,
25:36 je lui ai saisi la cravate.
25:43 Et j'ai serré.
25:49 Je défonce.
25:51 Bienvenue !
26:14 - C'est où que vous êtes là ? - On est là pour la ménine.
26:18 - On va tous se retrouver en famille. - On va tous se retrouver en famille.
26:20 On va tous se retrouver en famille.
26:23 - On va tous se retrouver en famille. - On va tous se retrouver en famille.
26:26 Bonjour, je suis Florence Bonin, propriétaire de la maison.
26:29 - Vous êtes prêts pour la visite ? - Oui.
26:32 Tout va bien ?
26:46 C'est quoi cette histoire ? Tu vas rouvrir l'enquête avec ma fille ?
26:49 - Elle est douée. - Je t'ai interdit d'impliquer Mia.
26:52 Ne sois pas inquiète pour elle, je serai très prudente.
26:55 Bien sûr que je suis inquiet.
26:57 C'est le passé, c'est fini tout ça.
27:00 Je te fais aussi reconnaître la ménage que je demande au monde de ta métier.
27:05 Laisse tomber.
27:07 Je t'ai dit de ne pas me faire croire.
27:09 Je t'ai dit de ne pas me faire croire.
27:11 Je t'ai dit de ne pas me faire croire.
27:13 Je t'ai dit de ne pas me faire croire.
27:16 Je t'ai dit de ne pas me faire croire.
27:18 Je t'ai dit de ne pas me faire croire.
27:20 Je t'ai dit de ne pas me faire croire.
27:22 Je t'ai dit de ne pas me faire croire.
27:25 Oh !
27:26 Oh !
27:28 Oh !
27:29 Oh !
27:31 Oh !
27:32 Oh !
27:34 Oh !
27:35 Oh !
27:37 Oh !
27:38 Oh !
27:44 Oh !
27:45 Oh !
27:46 Oh !
27:47 Oh !
27:48 Oh !
27:49 Oh !

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