Le directeur de la rédaction Le JDD, Geoffroy Lejeune, a réagi au décès d'un adolescent de 16 ans à Crépol sur le plateau de Ca se dispute : «Je veux connaître ces prénoms».
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00:00 je pense que c'est évident et c'est parce que c'est évident qu'on n'a pas le droit de le dire.
00:03 Je suis absolument persuadé que les témoignages rapportés par le Dauphiné Libéré,
00:07 par des témoins qui ont témoigné à l'écrit et à l'oral,
00:09 c'est-à-dire qu'on a entendu les témoignages,
00:11 disant "on va aller planter du blanc", les gens qui ont entendu dire ça,
00:15 je pense que c'est un raid, comme on le disait tout à l'heure,
00:17 un raid organisé depuis des cités,
00:20 en fait depuis une ville objectivement colonisée,
00:24 enfin c'est terminé, Romance sur Isère, c'est vraiment plus la France,
00:26 je pense que c'est un raid organisé, mais tu me répondras, je peux entendre plein de nuances,
00:31 un raid organisé depuis cet endroit-là, pour s'incluser dans une fête de village,
00:36 qui ne s'est pas fait agresser déjà par des gens vindicatifs,
00:39 des racailles vindicatives, qui avaient envie juste de venir faire une guerre de territoire,
00:44 je pense que c'est ça qui est au cœur du problème.
00:45 C'est un petit village sans histoire qui fait sa petite fête,
00:48 et il y a des gens qui veulent venir dire "on est chez nous, ici",
00:50 je pense que c'est ça qui s'est passé.
00:51 Et moi ce qui m'a scandalisé, vraiment ce qui m'a scandalisé,
00:54 c'est la manière dont on a essayé de ne pas le dire.
00:56 C'est-à-dire que vous commencez la semaine avec une dépêche de l'AFP
00:59 qui vous explique que c'est une RICS, c'est-à-dire affrontement entre bandes,
01:02 non c'est des gens qui se défendent comme ils peuvent,
01:04 désarmés, face à des gens qui ont des couteaux, qui les ont agressés.
01:07 Ça a été le cas de Thomas, notamment, qui avant d'être poignardé,
01:10 a essayé de se défendre, à main nue bien sûr.
01:12 Mais face à des gens qui ont des couteaux.
01:14 Ensuite, la dépêche AFP nous explique que des trouble-fêtes sont venus donc troubler la fête,
01:17 pardon, excusez-moi, c'est une attaque qui est plus proche du terrorisme que de troubler la fête.
01:23 Et ensuite, vous avez le procureur qui a un discours très nuancé
01:26 et vous avez surtout le gouvernement, enfin le ministère de l'Intérieur et les forces de l'ordre
01:31 qui ont interdiction de communiquer sur l'identité des victimes.
01:34 Ils sont majeurs, la plupart sont majeurs.
01:36 On pourrait savoir.
01:37 Sur la question des prénoms, c'est fascinant.
01:39 - Qui ne sont pas des prénoms d'origine française, on le sait désormais.
01:43 - Maintenant, je veux connaître ces prénoms, Lionel, je veux connaître ces prénoms.
01:47 Parce que la raison pour laquelle on ne nous le dit pas,
01:49 c'est qu'on ne veut pas qu'on tire les conclusions qu'on devrait tirer.
01:51 Donc on a l'évidence sous les yeux et on nous empêche de comprendre.
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