Préparatif de la CAN 2023 chez les nouchis

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Transcript
00:00 "Racoparalou pays"
00:07 Un moussicien pas un voleur, un vrai moussicien, le ventre est content.
00:09 - Tchô, ça peut aller ? - Ouais, ça va bien.
00:11 Tant qu'un vrai, je suis porté des éléphants.
00:13 Comment est-ce que tu prépares la cam ?
00:15 Parce que les éléphants, avant-hier, ils ont eu deux matchs.
00:18 Ils ont limé le Seychelles 9 à 0, et après la Gambie 2-0.
00:22 9-0, c'est déjà trop, ça m'a trop donné au confiance aussi.
00:25 Je crois que c'est mon coeur qui est au nom de Dieu, c'est God seul qui sait, au nom de Dieu.
00:28 C'est bon, petit, c'est maintenant.
00:29 Ouais, 20-0 !
00:31 C'est bon, petit, c'est maintenant.
00:33 Et puis on est au stade.
00:34 On fait bruit, de la première minute à la dernière, il n'y a rien.
00:37 Même à Bidumna, c'est la fin de l'ennemi.
00:38 - C'est ça ? - Ça veut dire qu'on se colle, on s'attrape.
00:41 On dit là, il y a un petit moment,
00:42 peut-être que les vieux ont donné un petit jeton,
00:45 pour tomber peut-être sur la mairie par exemple.
00:46 On dit, nous, on veut former un fan club des éléphants en quartier ici.
00:49 Les mecs, ils nous demandent, vous voulez combien ?
00:50 On dit, ah, monsieur le mec, vraiment ?
00:51 Vous essayez de voir, le bonnet qui est là, vous voyez, il est beau, petit.
00:54 Dans les mecs, ici, on se compte, nous, on regoupe un petit bonnet piquant,
00:56 on tombe comme ça.
00:57 On dit, les fans pour vous, il n'y a rien, c'est gâté.
00:59 Même le président n'a pas d'amis.
01:01 Vous y êtes à de l'âme, il n'y a rien.
01:02 Je suis venu pour la coupe, c'est pour nous.
01:04 On ne peut pas dire ça.
01:06 On ne peut pas dire ça.
01:09 Il y a rien, non !
01:11 On ne peut pas dire ça.
01:12 Je dis, les Camerounais, ils sont venus d'abord.
01:15 C'est vous qu'on a besoin.
01:16 On ne veut pas ça.
01:17 Non, c'est eux, on veut jouer, eux.
01:19 C'est nous, on veut jouer, on veut jouer.
01:22 Dans le village, par rapport au Canada, tu connais déjà.
01:24 On dit que c'est bientôt, mais le tchèque, là, on n'a pas encore.
01:28 Le mariage, c'est quand même, les vieilles.
01:29 Donc, pour nous, c'est le petit business, sur les côtés,
01:32 pour pouvoir tomber là.
01:33 Après, quand on va tomber, on va être en zone.
01:36 Oui.
01:36 Ça, j'ai tombé sur ma catégorie.
01:38 Le quartier, après, tous les frères sont, ils vont dire,
01:40 "Zo, nous, on sait qu'on doit être là-bas."
01:42 Donc, on d'abord, on gère, d'abord, on charge le Wepa,
01:45 on va pas y avoir de mariage, qu'est-ce que c'est ?
01:47 Les maillots, tout est propre.
01:48 Les hommes maillots, on a l'oeil, on représente la patrie,
01:50 puis on est là, on doit les appuyer pour montrer que la canne,
01:52 c'est ici, mon vieux.
01:53 Y a pas un mouvement, ça chauffe pas.
01:55 On doit apprendre ça.
01:56 C'est ça ?
01:57 Mais là, tu parles avec qui ?
01:58 Ton mousso, mais t'es mon...
01:59 Non, mon mousso, elle, non, il vient avec mon mousso,
02:00 en plus, elle, mon petit frère, nous tous, le quartier,
02:02 on est là-bas.
02:03 Moi, j'ai 19 ans, elle dit qu'en 15 ans, on est déjà là,
02:06 on est déjà sur le terrain, on doit montrer que c'est pour nous.
02:08 Tous les bramants, on est là, on est là, on est là, on est là.
02:10 Y a pas une organisation, on dit ça.
02:11 Chaud.
02:12 On pourrait ça, peu importe qui on va croiser,
02:14 nous, on est l'éphone, on veut montrer qu'on n'est pas moustique.
02:16 On veut montrer qu'on n'est pas moustique.
02:18 Voilà.
02:19 Quand tu vois ce caca, on a goûté,
02:21 il est fini de tabar mon zéguen, et puis là, c'est au rendez-vous.
02:23 Peu importe qui on croise, on veut montrer qu'un éphone,
02:25 c'est pas moustique.
02:26 Il est fini de dire ça, il est pas là.
02:28 Attends.
02:29 Non, non, c'est trop facile.
02:31 L'éphone n'est pas quoi ?
02:32 L'éphone n'est pas moustique.
02:33 Aïe.
02:34 Voilà.
02:35 [Rires]
02:39 Chaud, chaud.
02:40 Là où moi, j'aime réagir beaucoup,
02:41 c'est là où y a les fétichesurs de la corde d'ivoire, même d'abord.
02:43 Quoi ?
02:44 Aïe.
02:45 Quoi, quoi ?
02:45 C'est là où y a les féticheurs de la corde d'ivoire, même d'abord.
02:48 C'est les là pour appeler les moments, et puis ça crie, "Wouh".
02:51 Si nous, par le terrain, on peut étiqueter 2 000, on peut étiqueter 3 000,
02:53 c'est pour, mais c'est pas en jaille.
02:55 Y a pas les "Euh", à côté, pour crier, crier.
02:57 Le maillot, même, là, déjà, même, il fait tontine, même, déjà, pour payer mon maillot.
03:00 Il fait tontine, même, déjà, pour payer mon maillot.
03:02 Bon, ça va ?
03:03 Tu sais que chaque jour, le maillot augmente.
03:04 Là où ils ont fait 9 à 0, là, ils peuvent augmenter encore de 9 000, tu vois, non ?
03:08 Ouais.
03:09 Donc, déjà, il fait tontine de 9 jours pour payer mon maillot,
03:11 en m'assurant qu'il est dans la quota.
03:13 Maintenant, pour suivre le match, là,
03:14 y a pas de témoignage, hein.
03:15 C'est là où y a les féticheurs, là, même, là, maintenant.
03:17 C'est là-bas, il regarde mon match.
03:18 Ouais.
03:18 Ça, j'ai attendu aussi mon catégorie.
03:20 Où t'es rassassé, papa ?
03:21 Tcho tcho.
03:21 Quand nous, on va se faire un match, même, là,
03:23 au Japon, pour les bois de la Nice.
03:24 Quoi ?
03:25 Aïe.
03:26 Quoi, quoi ?
03:26 Quand nous, on se fait un match, là, chez nous, en piste.
03:28 Hein ?
03:29 Voilà.
03:29 Si on doit faire ça gratuit, tout le monde va y aller.
03:31 Sinon, on va aller là, payer le ticket, mais c'est...
03:33 Hum, hum, hum.
03:33 Pas de quoi, toi, là.
03:34 Répétez, s'il vous plaît.
03:36 Pas de quoi, toi, là.
03:37 Nous, on n'est pas là pour payer le ticket.
03:38 On dit qu'on nous, c'est nous, on organise.
03:40 C'est non payer.
03:40 Tu vois quoi ?
03:41 Faites faveur.
03:42 Tcho tcho.
03:43 En chambray, c'est voyons, a capilla, a capilla.
03:45 On est là-bas.
03:46 C'est non payer.
03:46 Forcément, on va pas t'faire ça.
03:48 Moi, même, un maillot de corde, vous voyez.
03:50 Gouache, mon nom d'abord, Aboumi.
03:51 Tu vois, non ?
03:52 Mes éléments sont là.
03:53 7h même, c'est fou, a capilla, a capilla.
03:55 Forcément, on m'a dit,
03:57 "Eto, maintenant, ça, 19h."
03:59 C'est gâté.
03:59 "Eso, t'as les bains."
04:01 "Ca, c'est là, niaaaan."
04:03 "Même avant ça, même majeur, 19h, là."
04:05 "Tout le monde, c'est poué, c'est gâté."
04:07 "C'est fioré, bien."
04:08 "Voilà, c'est les 1x1."
04:10 Tcho tcho.
04:10 24h, c'est chez nous.
04:13 Agbaba.
04:13 24h, c'est chez nous.
04:16 Agbaba dans le pays.
04:17 Agbaba.
04:18 Tcho tcho.
04:19 Oubaye, le going est tellement là-bas, là.
04:20 Et ça, c'est préparé pour la cancer.
04:22 J'ai récité, c'est niais pour les 423.
04:23 Il dit qu'il va me baigner le stade.
04:24 Là, on est dans le Koulangario, dans le Ouachokolo, dans le Sohi.
04:27 Venez au stade pour supporter les éléphants.
04:28 Allez, on s'en va.
04:29 Oubaye, c'est un djaï.
04:32 Le matin, je me lève,
04:33 il m'arrive dans mes jossis d'abord.
04:35 Il fait mon commandité de gaba d'abord.
04:37 Mon gaba togo avec mon poisson cassant, ça me fait rond en carreau.
04:41 Là, il finit de taper le Saint-Togo.
04:43 Il me positionne d'une manière, d'autre.
04:45 Il cherche mon maillot.
04:46 Tu connais, à faire des maillots, là, c'est d'une, d'une manière, d'une, zaga, zaga.
04:48 Mon ticket est insuré, déjà.
04:50 Je porte mon patcha, mon patcha deux couleurs.
04:52 Il y a orange et puis il y a blanc à côté.
04:54 Après, mon pantalon, il est blessé, blessé.
04:56 Avec mon tricot orange-blanc avec, il y a un haut.
04:57 Direction stade, Ebimpe.
04:59 C'est un zoo caranga.
05:01 Il y a des pâtes, là, c'est mon amour.
05:03 Tout est sécurisé.
05:04 Là, ça n'est là, il n'y a pas de bruit.
05:05 *Générique*

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