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Pour lutter contre les violences faites aux femmes, des associations proposent et financent des refuges temporaires dans des campings. Une solution alternative permettant aux victimes de leurs conjoints de fuir le climat de terreur de leurs domiciles.
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Transcription
00:00 25 novembre ce sera la journée internationale pour l'élimination des violences à l'égard des femmes. C'est le vendredi thématique de la rédaction d'Europe.
00:07 - 31% des femmes disent d'avoir déjà subi une forme de violence de la part de leurs compagnons
00:12 dans leur vie. Pour certaines, une seule solution, fuir la maison. Mais pour aller où ?
00:16 Plusieurs associations proposent des refuges temporaires, parfois même dans des campings.
00:21 Reportage du correspondant d'Europe 1 dans l'ouest de la France, Charles Gouillard.
00:24 - J'étais rendu à un point où si on m'avait dit tu vas dormir sous un pont, j'y allais.
00:28 Des violences physiques et morales, un isolement total. Le calvaire pour Agathe, c'est un prénom d'emprunt, a duré plus de cinq ans.
00:34 Jusqu'en septembre, au bout de nerfs, elle a pris ses trois enfants et trouvé refuge.
00:37 - Voilà, on est arrivé.
00:39 Non pas sous un pont, heureusement, mais dans un camping.
00:41 - On est dans le mobilhome où j'ai eu la chance d'être hébergée quand j'ai quitté mon mari.
00:46 Grâce à une association d'aide aux victimes, la 30e aire a trouvé ici avec ses trois petits une véritable bouffée d'air
00:50 avec la condition formelle de n'en parler à personne.
00:53 - Il faut que l'endroit puisse rester secret pour que d'autres femmes puissent continuer à être accueillies ici.
00:58 Il y a des caméras, il y a un code à l'entrée.
01:00 On devient très parano, on surveille tout le temps son rétroviseur quand on emmène les enfants à l'école, dans tous nos déplacements.
01:06 Une confidentialité stricte respectée aussi par les salariés du camping Nathalie, la gérante.
01:10 - Je préviens les équipes que si quelqu'un appelle et demande le nom de la personne, on ne dit rien.
01:15 C'est déjà arrivé. Ou on me dit je suis de la gendarmerie et là je reste très très vague.
01:19 Rien ne prouve que c'est réellement la gendarmerie.
01:21 Une vigilance qui à ce jour a permis à trois femmes cette année d'être hébergées en sécurité ici.
01:25 Charles Guyard.

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