Un accord a été trouvé entre le Hamas et Israël sur la libération des otages. 50 d'entre eux vont être échangés contre 150 prisonniers palestiniens. Les premières libérations devaient avoir lieu ce jeudi mais ont été reportées à ce vendredi.
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00:00 Avec Benjamin Dubois. Benjamin, qui sont ces prisonniers palestiniens ?
00:04 Eh bien Bruce, en fait, le ministère israélien de la justice a publié sur le site du gouvernement, on a traduit la page en français, une liste de 300 prisonniers palestiniens.
00:15 Il y a donc les 150 prisonniers dont on parle pour l'échange avec les otages et 150 autres qui ont été ajoutés au cas où le Hamas consentirait à libérer davantage d'otages.
00:27 Vous voyez donc ces noms qui défilent sur ce site du gouvernement.
00:30 Pour rentrer dans le détail sur ces 300 noms de prisonniers palestiniens, il y a 33 femmes, 123 adolescents et 144 hommes de 18 ans et plus.
00:40 La majorité de ces hommes, ils ont 18 ans. Les plus jeunes ont 14 ans. La plus âgée, elle a 59 ans.
00:47 Ces prisonniers palestiniens, ils ont été pour la majorité arrêtés après 2021 pour les motifs que l'on va voir.
00:56 Jette-pierre sur des policiers israéliens, soutien au Hamas, sabotage, apologie du terrorisme ou tentative de meurtre.
01:04 Selon le quotidien israélien Aretz, le gouvernement de Benjamin Netanyahou a refusé de libérer les prisonniers qui avaient été condamnés pour meurtre.
01:12 D'où viennent ces Palestiniens ?
01:13 Alors, ils viennent en majorité de Cisjordanie et de Jérusalem-Est.
01:19 Le nom le plus connu de ces prisonniers palestiniens, c'est une femme qui a 38 ans.
01:24 On va la voir. Elle a été condamnée en 2015.
01:28 Elle s'appelle Isra Jabis, condamnée à 11 ans de prison pour avoir fait exploser une bonbonne de gaz dans sa voiture.
01:34 Et elle avait blessé un policier. Elle a donc été condamnée à 11 ans de prison.
01:39 Parmi ces prisonniers palestiniens, il y a des membres du Hamas, d'autres du djihad islamique, d'autres du FATA, le parti président de l'autorité palestinienne en Cisjordanie, ou encore le FPLP, le Front populaire de libération de la Palestine.