"On ne peut pas bien le vivre" : Danielle Moreau se livre sans filtre sur son rôle dans TPMP
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00:00 Cyril sait composer une table,
00:02 de quoi il a besoin, à quel moment.
00:05 L'émission a beaucoup évolué.
00:07 Donc si on n'est pas autour de la table,
00:09 c'est qu'il y a une raison.
00:11 Je l'attribue toujours à moi et j'en veux à personne.
00:14 Par moments, je suis triste, je regarde l'émission.
00:17 -Vous êtes triste ?
00:18 -Oui. En plus, il y a une dimension particulière.
00:21 Je me dis, si j'étais avec mon mari et mes enfants,
00:24 ou ma mère en train de rigoler...
00:26 Là, je l'ai moins fait depuis la rentrée.
00:29 Je vais vous dire franchement, ça m'aide à supporter.
00:33 Ca m'aide à aider ma maman.
00:35 Il faut que j'ai un bon moral pour l'aider.
00:39 Si moi-même, je vais mal,
00:40 et c'est vrai que ça me donne de la force.
00:43 Là, j'avais l'impression d'être plus aide-soignante
00:47 que d'être journaliste ou chroniqueuse.
00:49 Je m'aperçois d'être... -Ca a un vrai effet.
00:52 Il est sorti aussi de ça.
00:53 -Donc j'ai besoin de cet équilibre.
00:55 C'est vrai que... C'est la vie de la télé.
00:59 -C'est "inconnus".
01:00 -Ce qui est drôle,
01:01 c'est qu'au moment où on faisait cette émission
01:04 avec Isabelle Morelli-Bosque,
01:06 vous étiez un peu à sa place,
01:08 parce qu'elle ne venait plus trop,
01:10 et vous étiez beaucoup là.
01:12 Aujourd'hui, elle est arrivée,
01:13 parce qu'elle a eu le tour du fin.
01:16 -Elle est allée à ma place physique,
01:18 mais c'est pas pour ça qu'elle a...
01:20 En plus, elle est très bienveillante.
01:22 -Elle est venue gentiment.
01:24 -Je pense aussi que sa correction à un virage...
01:27 Voilà, Cyril a besoin aussi de journalistes
01:30 peut-être plus aguerris, plus...
01:33 -Est-ce que vous en parlez, entre chroniqueurs ?
01:36 -Non, parce que ça nous semble naturel.
01:38 C'est une équipe qui décide.
01:40 -Danielle, entre nous, vous qui connaissez
01:43 tous les chroniqueurs, ils angoissent tous
01:45 de ne pas être là le lendemain ?
01:47 -Ceux qui disent que non, mentent.
01:49 C'est un peu des fanfarons en disant
01:51 "C'est pas grave si on m'appelle pas."
01:53 Après, en leur nom, j'ai pas le droit,
01:56 mais c'est vrai que je pense que malgré tout,
01:58 ça reste... Moi, je le vis comme ça.
02:00 "Cyril, même moi, en ce moment, c'est comme ça."