Le JT - 21/11/23 - St-Bruno, Napoléon, Cercle Bernard Lazare

  • l’année dernière
Le point de deal de St Bruno à Grenoble au cœur d'un conflit entre bandes rivales depuis plusieurs mois. L'été a été ponctué de vagues de violences et les riverains sont très inquiets. Ils organisent mercredi une rencontre débat avec le sociologue spécialité des questions de sécurité Sébastian Roché. Sur la nationale 85 à Laffrey, la statue de Napoléon indique la direction vers Grenoble...Impossible de rater la prairie de la rencontre sur la route des Alpes. Mais prend on vraiment le temps de s'y arrête ? C'est pour y remédier qu'un projet de réaménagement vient d'être lancé. Et puis il y a 28 ans le premier ministre israelien Yitzhak Rabin, engagé pour la paix avec la Palestine était assassiné. Un hommage lui sera rendu, suivie d'une conférence, mercredi à Grenoble. Liliane Levy, vice présidente du Cercle Bernard Lazare de Grenoble, qui coorganise l’événement est l'invitée du JT...

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00:00 *Musique*
00:09 Le point de deal de Saint-Brunois à Grenoble, au coeur d'un conflit entre bandes rivales depuis plusieurs mois.
00:14 L'été a été ponctué de violences et les riverains sont très inquiets.
00:17 Ils organisent mercredi une rencontre débat avec le sociologue spécialisé des questions de sécurité Sébastien Rocher.
00:24 *Musique*
00:38 Sur la nationale 85 à Laffrey, la statue de Napoléon indique la direction vers Grenoble.
00:42 Impossible de rater la prairie de la rencontre sur la route des Alpes.
00:45 Mais prend-t-on vraiment le temps de s'y arrêter ?
00:47 C'est pour y remédier qu'un projet de réaménagement vient d'être lancé.
00:51 Une conférence sera à Grenoble. Liliane Lévy, vice-présidente du cercle Bernard Lazare de Grenoble,
00:58 qui co-organise l'événement est l'invité du JT.
01:02 Bonsoir à tous, bienvenue dans ce JT du mardi 21 novembre 2023, du lundi au vendredi à partir de 18h.
01:10 L'essentiel de l'actualité du Grand Grenoble.
01:13 Comme d'autres grandes villes de France, Grenoble n'échappe pas au trafic de drogue.
01:18 Plusieurs quartiers abritent des points de deal et les règlements de comptes se font désormais en plein jour.
01:24 En partenariat avec le comité de liaison des unions de quartiers, l'union de quartiers Beria a décidé d'organiser
01:29 mercredi une rencontre-débat sur le thème "Trafic de drogue Place Saint-Bruno, quelles actions possibles à Beria et ailleurs ?"
01:36 et a convié Sébastien Rocher, sociologue enseignant à Sciences Po et spécialiste des questions de police.
01:41 L'un des membres de l'union de quartiers aurait dû être sur ce plateau ce soir, mais il a préféré ajourner sa venue par crainte de représailles.
01:47 "Aujourd'hui on a une nouvelle montée des violences depuis l'été autour du point de deal.
01:54 J'ai vu la montée de la peur sur les voisins, sur les familles, sur les personnes âgées principalement.
02:01 On est plein d'habitants à adorer ce quartier parce qu'on a une vie associative de dingue,
02:05 parce que c'est le plus beau quartier du monde tout simplement.
02:08 Chicago, comme l'avait exprimé un certain élu à une époque, moi je ne m'y retrouve pas,
02:15 je vois plutôt un quartier cosmopolite, fort, populaire, et qu'on veut le protéger,
02:22 on veut retrouver notre place de village, que ce soit la place des enfants, la place du marché,
02:27 la place du marché populaire, mais pas des échanges de coups de feu comme on a vu cet été.
02:34 Le deal c'est 30 000 euros par jour sur la Place Saint-Bruno, c'est le chiffre annuel d'une énorme grande surface sur la glo,
02:40 le chiffre du marché de la drogue sur la glo.
02:45 Donc forcément on est face à des pouvoirs qui sont forts, en tout cas par rapport à nous habitants.
02:50 Il faut rajouter, hélas, qu'il y a eu une politique de la ville qui a éteint tous les lieux publics l'année dernière,
02:57 et que la Place Saint-Bruno faisait partie de ces lieux éteints.
03:00 Donc aujourd'hui c'est revenu en partie, en sachant que je crois qu'il y a deux lampadaires sur dix qui marchent.
03:04 Aujourd'hui ce qui ressort de tout ça, dans l'intelligence collective,
03:06 on verra ce qui va déboucher du débat public qui a lieu demain, mercredi,
03:10 c'est que le retour d'une police de proximité est souhaité par les habitants.
03:15 C'est un débat qui n'est pas simple.
03:17 La place de la police dans une société, on voit bien toutes les réactions.
03:20 Il faut qu'on devienne intelligent et pas qu'il y ait un affrontement entre ceux qu'on peur et ceux qui détestent la police,
03:27 comme on l'entend dans les manifs.
03:29 Voilà, et la rencontre est donc prévue mercredi à 18h30, la salle de lampérage.
03:35 Trois lycéens scolarisés aux Portes de Loison à Vizyl ont été placés en garde à vue lundi soir,
03:40 âgés de 15 à 17 ans.
03:41 Ils sont soupçonnés d'avoir, entre le 6 et le 17 novembre, commis six fausses alertes à la bombe dans leur établissement.
03:47 A chaque fois, les 1 400 élèves et les personnels avaient été évacués et d'importantes forces de l'ordre mobilisées.
03:53 Ces jeunes ont cours jusqu'à deux ans de prison et 30 000 euros d'amende.
03:58 Une place de vice-président se libère à la métropole de Grenoble, Nicolas Béron-Pérez.
04:03 Depuis trois ans en charge des questions d'habitat, logement et hébergement,
04:06 a choisi de quitter ses fonctions pour raisons personnelles.
04:09 Élu à la ville de Grenoble en charge du logement, il avait notamment campé sous les fenêtres de la préfecture de Lisers
04:14 pour protester contre la crise du logement et de l'hébergement d'urgence.
04:18 Le groupe Commune, Coopération et Citoyenneté proposera un nouveau candidat lors du conseil métropolitain vendredi.
04:25 Deux ans après le bicentenaire de la mort de Napoléon Bonaparte,
04:29 le film du réalisateur Ridley Scott "Napoléon" sort demain en salle.
04:34 L'empereur qui traversa les Alpes en 1815, un parcours qualifié aujourd'hui de route Napoléon
04:39 et dont l'une des plus fameuses haltes se trouve à Lafrey, la prairie de la rencontre.
04:44 Un projet est en cours pour mieux valoriser ce lieu historique.
04:48 C'est le 7 mars 1815 que s'écrit l'histoire de la prairie de la rencontre.
04:54 Alors exilé sur l'île d'Aibe suite à une série de défaites militaires,
04:57 Napoléon est déterminé à récupérer son statut d'empereur.
05:01 Alors que les rumeurs se répandent sur son retour en France,
05:04 le roi Louis XVIII envoie ses troupes royalistes pour arrêter sa progression.
05:09 Ici, à 30 minutes au sud de Grenoble, selon les dires de l'empereur, l'aventurier est devenu prince.
05:15 Sur cette plaine au creux des Alpes, sans un seul coup de feu,
05:18 il rallie à sa cause ses opposants venus pour le tuer grâce à ses paroles.
05:23 "Soldat, je suis votre empereur, ne me reconnaissez-vous pas ?"
05:27 Il fit encore quelques pas et déclara
05:30 "S'il en est un parmi vous qui veut tuer son général, me voilà !"
05:34 Un cri retentit alors "Vive l'empereur !"
05:37 Ce moment restera un tournant dans l'histoire de Napoléon qui redevint empereur 13 jours plus tard.
05:43 Le chef de guerre aux bicornes et à la main sur le coeur se verra ensuite abdiqué et exilé une seconde fois,
05:49 suite à la défaite de Waterloo.
05:52 Cette histoire, les collectivités veulent la raconter et d'une belle manière,
05:56 en réaménageant l'espace de la prairie de la rencontre.
06:00 "On a fait le choix et on a pris le parti d'avoir une valorisation paysagère et scénographique du site,
06:05 avec une découverte du site tout au long, avec un cheminement prévu à cet effet,
06:10 et puis des jeux aussi qui sont à l'effigie de Napoléon,
06:14 et une valorisation du cheminement, de la statue et des paysages alentours."
06:20 Les tables de lecture permettent de découvrir l'histoire du site avant de rejoindre les belvédères
06:25 et d'admirer la vue sur le lac et les montagnes.
06:28 Une aire de jeu ludique sera installée pour cultiver les plus jeunes.
06:32 "Plus aussi d'activités sur place pour rester, passer un moment,
06:39 et pas uniquement faire le trajet jusqu'à la prairie, revenir au parking et puis partir."
06:46 "Je pense que qualitativement, en termes de paysages et de scénographie,
06:52 il va y avoir du changement."
06:54 Après l'idée d'un espace muséographique abandonné, cette fois-ci,
06:58 la première pierre est posée et les travaux sont lancés.
07:02 L'aménagement entre dans un projet global comprenant les sites de corps et de la mur,
07:06 pour un coût total de 1,2 million d'euros.
07:10 Livraison des travaux prévus fin 2024.
07:14 Napoléon aimait la guerre, eux réclament la paix maintenant.
07:18 A l'occasion des 28 ans de l'assassinat de Yitzhak Rabin,
07:21 la ville de Grenoble, le cercle Bernard Lazare et la paix maintenant
07:24 organisent une cérémonie en l'hommage d'Yitzhak Rabin.
07:27 Mercredi, on va en parler avec vous Liliane Lévy, bonsoir.
07:30 - Bonsoir.
07:31 - Vous êtes vice-présidente du cercle Bernard Lazare de Grenoble.
07:35 Une petite question avant de commencer, qui était Bernard Lazare ?
07:38 - Bernard Lazare, c'était un écrivain et journaliste
07:42 qui a vécu entre 1865 et 1903.
07:48 Au début, il n'était pas forcément intéressé par la question juive,
07:52 c'était un écrivain français.
07:54 Et puis peu à peu, et notamment quand il a eu vent de l'affaire Dreyfus
07:59 et de l'accusation ignominieuse contre Dreyfus,
08:03 il a compris l'antisémitisme et il a milité pour la réhabilitation.
08:11 Il a prouvé l'innocence, reconnaître l'innocence de Dreyfus.
08:16 Et c'est lui qui a été un des premiers, en liaison avec le frère d'ailleurs,
08:21 avec le frère de Dreyfus, et il a incité aussi Zola,
08:28 parce qu'il était dans les milieux, dans les cercles littéraires,
08:31 à prendre la défense de Dreyfus et ça aboutit au fameux j'accuse.
08:36 - De Emile Zola.
08:37 - Et toute l'histoire d'Emile Zola.
08:40 - Et vous, quelles actions menez-vous toute l'année ?
08:43 Quel est le but de votre association ?
08:44 - L'association est une association qui a été fondée en 1954,
08:50 mais à Grenoble.
08:52 Elle existe à l'échelon national et seulement à Grenoble,
08:55 avec une association qui est un peu indépendante.
09:00 Et elle a principalement une association juive,
09:04 qui est de gauche, laïque, qui est à la fois politique et culturelle,
09:10 et qui veut promouvoir, faire connaître la culture juive
09:15 et en même temps lutter contre l'antisémitisme.
09:18 Et c'est une association sioniste, c'est-à-dire qui tient à l'existence d'Israël
09:23 et à ce foyer juif que l'ONU a reconnu d'ailleurs en 1947.
09:31 - Vous êtes pour l'existence de l'Etat d'Israël,
09:34 mais vous êtes aussi pour l'existence de deux Etats.
09:37 - Alors exactement.
09:39 Nous travaillons beaucoup avec la paix maintenant,
09:43 comme vous l'avez cité,
09:45 et tout ce qui peut favoriser la paix, le dialogue.
09:49 Et nous sommes attachés au dialogue à tous les niveaux.
09:52 Un dialogue avec la ville, avec les citoyens grenoblois,
09:56 avec des associations comme les Amitiés juives chrétiennes,
10:01 avec AMAL, l'association maghrébine à Grenoble.
10:04 Ce sont nos partenaires et nous avons souvent travaillé avec eux.
10:07 Du point de vue culturel, je signale aussi que le Cercle Bernard Lazare
10:11 a été à l'initiative d'une chorale de musique juive,
10:15 là aussi qui se veut ouverte et qui chante aussi des chants arabes,
10:20 éventuellement turcs.
10:23 - Et la chanson, ça aide bien sûr à ouvrir les cœurs.
10:26 - Il y a bientôt d'ailleurs dimanche un concert à Olivier Messiaen.
10:33 - C'est ça l'Olivier Messiaen, parfait, le message est passé.
10:36 Mais avant dimanche, mercredi après-midi, au Jardin des plantes,
10:39 vous rendrez donc hommage à Yitzhak Rabin,
10:41 le premier ministre israélien qui a été assassiné le 4 novembre 1995
10:48 par un militant d'extrême droite israélien.
10:51 Depuis les accords de paix d'Oslo, la situation a largement empiré.
10:57 C'est important de se souvenir de son action.
11:00 - Oui absolument, c'est pour ça que je signale au Jardin des plantes
11:04 qu'il y aura une première cérémonie devant un tulipier
11:07 qui a été planté en septembre 1993.
11:11 Pardon, pas du tout.
11:14 - Un tulipier qui a été planté en septembre ?
11:17 - Anticipé, donc qui a été planté pour que chaque année
11:20 il y ait une cérémonie en souvenir d'Yitzhak Rabin.
11:24 Parce que là c'est l'action pour la paix, les accords d'Oslo,
11:28 et depuis nous portons le deuil vraiment de cet assassinat
11:32 qui a été un coup d'assassinat de la paix.
11:35 - Oui, c'était aussi l'assassinat de la paix.
11:37 Vous organisez une conférence donc mercredi,
11:39 ce sera à 18h dans les salons de l'Hôtel de Ville.
11:41 Et pourquoi l'avoir intitulé "Le jour d'après" ?
11:43 - Alors "Le jour d'après" parce que maintenant,
11:45 avec toutes les horreurs qui sont perpétrées,
11:48 nous attendons une fin.
11:51 Parce que c'est impossible que la guerre dure aussi longtemps,
11:56 qu'il y ait tant de victimes, tant de victimes civiles.
12:00 Et depuis le 7 octobre aussi,
12:03 le coup porté a été absolument épouvantable,
12:07 a rappelé des horreurs de la Shoah, il faut dire,
12:10 des pogroms pour les familles,
12:12 de ceux qui avaient des familles en Pologne, en Russie,
12:16 les pogroms, c'est de sinistres mémoires.
12:19 Donc ce coup porté, ce coup porté d'abord à Israël,
12:23 aux citoyens, porté à la paix,
12:25 et porté aussi, nous considérons, au Gazaoui,
12:28 que nous considérons comme otage aussi du Hamas,
12:31 qui évidemment leur a apporté la catastrophe.
12:36 - Depuis le 7 octobre,
12:38 le nombre d'actes antisémites en France a augmenté.
12:40 Vous étiez présente à la manifestation
12:42 il y a quelques jours à Grenoble.
12:44 Est-ce que vous le ressentez aussi ?
12:47 Est-ce que cette manifestation, ça vous a donné un peu d'espoir ?
12:50 - Oui, bien sûr.
12:51 Alors, les manifestations sont symboliques,
12:53 elles ne débouchent pas forcément sur une action,
12:55 mais elles nous ont réconfortées,
12:58 parce que nous avons vu que nous n'étions pas seuls.
13:01 Je pense que vous connaissez Delphine Horwiller,
13:04 - Qui est rabbin.
13:05 - Le rabbin Delphine Horwiller,
13:07 qui a fait un discours tout à fait intéressant
13:10 et qui a expliqué cette solitude que nous ressentons,
13:14 parce que nous avions besoin de voir qu'il y avait des citoyens,
13:19 que la République se sentait en danger
13:22 quand les Juifs sont menacés.
13:24 C'est aussi la République qui se sent menacée,
13:27 et la cohésion et une certaine union nationale dont on a besoin.
13:31 - Alors, ce que vous me disiez en préparant l'émission,
13:34 c'était qu'il y avait aussi beaucoup de jeunes
13:36 qui méconnaissaient l'histoire,
13:37 et d'ailleurs, dans ces manifestations,
13:39 il y avait très peu de jeunes gens.
13:41 - Il y avait peu de jeunes gens,
13:43 il y avait peu de représentants des musulmans de France,
13:46 c'est ce que nous avons déploré.
13:48 - Mais peut-être qu'il aurait fallu un appel plus large,
13:50 pas que à l'antisémitisme.
13:52 - Oui, sauf que c'est quand même l'antisémitisme qui est ciblé.
13:55 D'ailleurs, dans les statistiques sur les actes de racisme,
14:01 il y a donc en tête les actes antisémites,
14:04 il y a des actes antichrétiens, qui sont aussi assez nombreux,
14:08 et puis des actes anti-musulmans, mais il faut reconnaître
14:11 qu'ils sont à 5%, qui étaient minoritaires par rapport aux autres.
14:15 Donc il y avait une priorité.
14:17 - C'est une situation qui crée de la violence pour tous.
14:20 - Une situation d'urgence.
14:22 - Merci beaucoup, Liliane Lévy.
14:24 Et je rappelle qu'il y a une conférence demain à 18h
14:28 dans les salons de l'Hôtel de Ville.
14:30 - Je voudrais ajouter un petit peu quelque chose.
14:32 - Oui, bien sûr.
14:33 - Nous avons invité à cette conférence,
14:35 d'une part, un représentant de la paix maintenant,
14:39 qui est Ilan Rosenkir,
14:41 et nous avons aussi deux représentants des guerrières de la paix.
14:45 Donc c'est un mouvement tout à fait important,
14:47 parce que, comme le nom l'indique, ce sont des combattantes
14:51 et qui sont en même temps des Israéliennes et des Palestiniennes,
14:55 et des femmes.
14:56 - Oui, parce qu'on l'a vu, les femmes étaient souvent particulièrement victimes.
15:00 - Parce qu'il y a beaucoup d'organisations,
15:02 et c'est à savoir en Israël et en Palestine,
15:07 beaucoup d'actions communes.
15:09 Il y a les familles endeuillées,
15:11 il y a beaucoup d'organisations communes,
15:13 notamment des femmes qui se retrouvent et qui militent pour la paix.
15:16 - Merci, c'était important de le préciser.
15:18 Merci.
15:19 - Merci à vous.
15:20 - Dans l'agenda, c'est l'histoire d'un flic de la police judiciaire
15:24 au Café Théâtre, seul en scène, dans "À Contresens".
15:27 C'est sa vie que racontera Thierry Roudil,
15:29 mercredi soir à la Basse-Cour à Grenoble,
15:32 chef d'un groupe de stups à Lyon.
15:34 Il est mis en examen en 1999 pour vol aggravé
15:37 et renvoyé devant le tribunal correctionnel.
15:39 Il revient aussi sur ce vaste trafic de cocaïne,
15:42 dont l'ampleur va le dépasser, un récit intense.
15:45 Le quartet vocal a cappella "Les Grandes Gueules"
15:48 se produira mercredi à l'Agora de Saint-Imier,
15:50 où ils interpréteront 24 versions des exercices de style de Raymond Queneau.
15:54 Le papa de Zazie dans le métro, à chaque exercice, son climat.
15:57 Les chanteurs jonglent avec toutes sortes de styles vocaux et de genres musicaux.
16:00 C'est virtuose, inventif et ça ne repose que sur des voix.
16:03 Retour de l'actu dans une heure et en replay sur Télé-Grenoble.net.
16:07 On se quitte en musique avec Moss Hafer,
16:09 un récital d'Arash Sharkeshik.
16:11 Écoutez mercredi soir à la Fayence-Ri, à La Tronche.
16:14 Le musicien grenoblois a en héritage l'exil de ses parents d'Iran.
16:18 Un concert dans le cadre du festival Migrants Scènes.
16:21 Excellente soirée à tous.
16:23 ...
16:50 ...
16:56 [Musique]

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