Dans son édito du 21/11/2023 dans Punchline, Laurence Ferrari revient sur les otages retenus par le Hamas.
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00:00 sont-ils ? Où sont-ils ? Sont-ils maltraités ? Ont-ils à manger ?
00:03 Quant à nous, les revoirs. Ces questions, les familles des 240 otages
00:07 prisonniers du Hamas n'ont de cesse de se les poser depuis le 7 octobre.
00:10 Une attente infernale, faite de haut et de bas, d'espoir fou d'une libération, puisque
00:15 des négociations sont sur le point d'aboutir, suivies de faces de désespoir si ces négociations
00:20 capotent au dernier moment. D'autres familles ont éprouvé avant elles
00:23 ce calvaire épouvantable. Je pense aux otages français du Liban dans les années 80, Joël
00:27 Kofman, femme de Jean-Paul Kofman, détenu pendant plus de trois ans par le Hezbollah,
00:31 s'était battu sans relâche pour que le loup n'oublie pas lui ni ses compagnons d'infortune.
00:36 « Tenez bon, courage, il faut continuer à y croire », disait-elle aux autres familles
00:40 d'otages lorsque son époux fut finibéré après plus de 1000 jours de captivité. C'est
00:45 ce que font ceux dont les enfants ou les parents sont aujourd'hui aux mains du Hamas à Gaza,
00:50 manifestant devant le siège de Tsahal pour que les bombardements israéliens n'écrasent
00:54 pas les otages avec leurs ravisseurs, interpellant Benjamin Netanyahou, l'ONU, l'UNICEF, le
00:59 monde entier pour qu'on ne les oublie pas. Si certains d'entre eux pouvaient être libérés
01:03 ce soir, ce serait une petite lueur de bonheur dans cet océan de malheur qui frappe toute
01:08 la région. On va en débattre ce soir dans le Bündchen.
01:10 [Musique]
01:13 [Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org]