Passer au playerPasser au contenu principalPasser au pied de page
  • 21/11/2023
Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a annoncé que sept personnes avaient été interpellées “aux environs de Toulouse” en lien avec l’enquête ouverte après la mort d’un jeune homme de 16 ans, tué dans la nuit de samedi à dimanche lors d’une fête communale à Crépol (Drôme). Selon les informations de BFMTV, l’auteur présumé du coup mortel figure parmi les interpellés, qui présentent un profil “jeune” voire “très jeune” et dont certains sont défavorablement connus de la justice.

Catégorie

📺
TV
Transcription
00:00 Vous dites, vous accusez des jeunes, des jeunes racailles, d'être venus dans les campagnes pour tuer des Français.
00:08 Là, à ce stade, nous n'avons pas les informations.
00:14 Ce n'est pas des racailles, vous appelez ça comment, monsieur ?
00:17 On n'en sait absolument pas.
00:19 Je vais vous poser une question très simple.
00:21 Racailles, ça ne correspond à aucune définition juridique.
00:23 Moi, j'appelle ça des racailles ou des barbares.
00:25 C'est des gens qui viennent de quartiers, par exemple, ça le procureur dément, qui viennent tous du même quartier.
00:30 Personne ne vous a parlé de quartier, personne, ni Rilsimo ni moi ne vous avons parlé de quartier.
00:33 Moi, j'appelle ça des racailles, voire des barbares.
00:35 Premièrement.
00:36 Mais ça ne correspond à rien juridiquement.
00:37 Moi, je veux dire, à quoi ça correspond ?
00:38 Pour moi, c'est très simple.
00:39 Des gens qui viennent à une soirée, quelle que soit la raison, et qui sont armés de lames de 20 cm.
00:43 Quand on a des personnes qui nous expliquent qu'ils ont cru que c'était un attaque terroriste,
00:46 qu'il y a eu lieu à Crépole, quand on a des personnes aujourd'hui qui disent que c'était des gens en Lacloste-Théennes.
00:50 Lacloste-Théennes, qu'on prendra qui pourra.
00:52 Quand on a des jeunes qui sont traumatisés aujourd'hui parce qu'on est obligé de mettre un vigile,
00:56 un agent de sécurité dans une salle des fêtes d'un village de 600 habitants, on appelle ça comment ?
01:00 Oui, juridiquement, vous avez raison.
01:01 Mais je ne suis pas là pour dire la justice.
01:03 J'aimerais qu'on s'arrête quand même sur un terme, francocide.
01:06 Ce n'est pas moi qui l'ai employé, c'est Éric Zemmour qui l'a employé.
01:09 Francocide, c'est quoi ?
01:10 C'est quand des Français se font tuer parce qu'ils sont Français sur leur propre sol.
01:13 Qu'est-ce que vous en savez, aujourd'hui, qu'ils ont été tués parce qu'ils sont Français ?
01:16 Je vous prends le pari, mais peut-être que je me trompe,
01:20 que les suspects, en l'occurrence, auront des noms avec la connotation maghrébine,
01:24 auront des noms avec la connotation africaine, issues d'immigration.
01:26 Est-ce que vous le savez ?
01:27 Je vous prends le pari qu'ils sont issus d'immigration.
01:30 Mais vous êtes un responsable politique.
01:32 Mais je vous prends le pari.
01:33 Mais attendez, on va s'arrêter.
01:34 On va s'arrêter pour une seconde.
01:35 On en reparle, vous me réinviterez, on vous remontrera les faits.
01:36 Pardon, vous êtes un responsable politique.
01:38 Votre parole, elle a de la valeur.
01:40 Votre parole, elle doit être crédible.
01:42 Vous ne pouvez pas faire des suppositions.
01:44 Vous n'êtes pas enquêteur, vous n'êtes pas juge.
01:46 Exactement, je ne suis pas juge.
01:47 Donc ce n'est pas à moi de qualifier juridiquement ce qui s'est passé.
01:49 C'est pour ça que quand j'emploie le mot racaille ou barbare,
01:51 ce sont des propos politiques.
01:53 Et ce que je viens de faire, c'est un pari.
01:55 Mais je pense, et je pense ne pas me tromper,
01:57 comme dans d'innombrables affaires, de ne pas me tromper.
01:59 Quand il s'est passé à Marseille...
02:00 Je reprécise juste ce que vous pensez, c'est que parmi les profils,
02:03 c'est des personnes très jeunes, et il y en a effectivement qui sont français.
02:07 Et certains très connus de la justice, mais c'est certains profils, ça n'a rien à définir.
02:10 Mais je ne vous ai pas dit qu'ils n'étaient pas français de papier, premièrement.
02:13 Et deuxièmement, je vais aller un petit peu plus loin.
02:15 Ce qui s'est passé là, vous avez raison, j'ai entendu sur votre plateau,
02:17 Mme Attalaya hier ou d'autres de vos consoeurs,
02:19 expliquer qu'en réalité, ça a toujours eu lieu.
02:21 Ce n'est pas exactement vrai.
02:22 Mais ce qui est vrai, c'est que sur notre sol, il y a déjà eu des événements comme ça.
02:24 À Marseille aussi, par exemple, lors d'une fête de famille,
02:27 oui, une quinzaine de racailles et de barbares sont venus interrompre la fête.
02:30 Il y a eu un mariage, il n'y a pas si longtemps que ça,
02:32 où la mariée s'est fait attaquer la gorge par un Algérien
02:35 qui n'était pas en situation régulière sur notre sol.
02:37 - Fanny Sass-Rigaud, pour l'instant, moi j'en reviens à cette affaire.
02:39 - C'est terrifiant, mais ça ne vous terrifie pas ?
02:41 - Cette affaire, les faits, les faits, ils sont importants.
02:43 Est-ce que les faits, ils ne sont pas importants pour les familles des victimes ?
02:45 Est-ce que la famille de Thomas, la famille des blessés, n'a pas le droit à la vérité,
02:50 et à une parole de vérité ?
02:52 Et est-ce que ce n'est pas votre responsabilité à vous ?
02:54 Parce que là, vous me dites, je fais un pari.
02:56 Est-ce que vous avez le droit de faire un pari avec un tel drame,
02:58 en tant que responsable politique ?
03:00 - Madame, le mot pari, ce n'est pas un pari, on ne parle pas de la FDJ.
03:02 - C'est vous qui avez employé le terme pari.
03:04 - Je ne parle pas ça au sens de la FDJ, pardon.
03:06 Mais vous, quand avec BFM, vous employez le mot "rites",
03:08 et que tous les habitants du village vous reprochent d'employer le mot "rites"...
03:10 - C'est le procureur qui a employé le mot "rites".
03:12 - Oui, mais je ne dis pas le contraire.
03:14 Je vous dis simplement que vous me parlez du respect de la famille,
03:16 et que vous-même, vous avez employé quelque chose
03:18 qui visiblement dérange les habitants du village.
03:20 - Je ne vous dis pas le contraire.
03:22 Je réponds à Madame Storm, par rapport à la vie des familles,
03:26 et la vie des personnes du village.
03:28 Ça ne leur plaît pas forcément.
03:30 Mais moi, j'ai le droit d'avoir un avis politique là-dessus,
03:32 j'ai le droit de supposer certaines choses.
03:34 Et quand Éric Zemmour fait son tweet,
03:36 il n'y a rien de factuellement faux là-dedans,
03:38 et ça s'est avéré.
03:40 - Non, je dis juste que c'est dangereux.
03:42 - Ce qui est factuellement faux, c'est francocide.
03:44 - Dans le tweet que je vous ai montré,
03:46 dans le temps, ce n'est pas vrai.
03:48 - C'est là où je vous dis,
03:50 et je reviendrai avec plaisir,
03:52 je vous dérachèrez de vous,
03:54 je vous prends le pari, que ce ne soit pas le cas.
03:56 - Oui, mais j'entends, mais pourquoi ?
03:58 - Sauf que ce qui m'agace, c'est que je suis déjà venu ici sur le plateau
04:00 des dizaines de fois, mais quand est-ce qu'on se réveille dans ce pays ?
04:02 - C'est un instant frigo, il y a deux choses,
04:04 et vous mélangez tout, vous mélangez la violence,
04:06 vous mélangez le sentiment d'insécurité,
04:08 et vous mélangez, vous, votre responsabilité,
04:10 en tant que politique,
04:12 et votre parole politique qui a du sens.
04:14 Je vais donner la parole dans un instant à Amandine Atalaya,
04:16 mais pourquoi ne pas juste attendre,
04:18 attendre les conclusions de la justice,
04:20 attendre le développement de l'enquête,
04:22 attendre de savoir qui sont ces personnes
04:24 qui sont autrices de ces faits ?
04:26 - On a déjà eu,
04:28 j'ai déjà eu l'occasion de venir plusieurs fois sur votre chaîne
04:30 et sur d'autres plateaux, à chaque fois c'est le même débat,
04:32 à chaque fois c'est les mêmes accusations.
04:34 Quand il y a Naël, personne n'a dit ça à la France insoumise,
04:36 personne.
04:38 Quand il y a eu Lola, on nous a expliqué que c'était pas le cas.
04:40 - L'auteur n'était pas inconnu.
04:42 - Pardon ? - L'auteur n'était pas inconnu pour Naël.
04:44 - Là on parle de récupération,
04:46 on parle de dignité, on n'avait pas de contexte,
04:48 il n'est pas condamné le policier, il a fait 4 mois en prison.
04:50 Et puis je vais vous dire, à chaque fois c'est le même sketch,
04:52 et à chaque fois, on a eu Lola,
04:54 on nous a dit "attendez, qu'est-ce qui a changé depuis Lola ?
04:56 Qu'est-ce qui a changé depuis le Bataclan ?
04:58 Qu'est-ce qui a changé depuis tous ces meurtres ? Rien !
05:00 - Mais là vous embrayez sur un autre sujet, vous embrayez sur les solutions.
05:02 - Si on attend, on n'en parlera plus dans une semaine !
05:04 - Stennis S. Fridon, un instant !
05:06 - Je parle même pas en tant que politique, je parle avec mon coeur.
05:08 - Si jamais on découvre que les prénoms sont français,
05:10 du coup vous ferez aussi un...
05:12 - Si ils sont tous français, je serais prêt à dire...
05:14 - Si les prénoms sont français, si rien que certains sont français...
05:16 - Si il n'y en a aucun issu d'immigration, je vous dirais "je me suis trompé".
05:18 Mais j'ai pas de problème avec ça.
05:20 - Mais vous imaginez...
05:22 - Quand M. Darmanin lui-même donne les chiffres de l'insécurité à Marseille,
05:24 55% des faits de délinquance sont faits par des étrangers.
05:26 À Lyon c'est 46%.
05:28 À Paris, dans les transports au coin, c'est 90%
05:30 des vols qui sont faits par des étrangers
05:32 et 63% des violences sexuelles faites par des étrangers.
05:34 C'est moi qui fantasme ou c'est M. Darmanin qui défend droit ?

Recommandations