Anna, sage-femme de son état, ne parvient pas à se remettre de la mort de la jeune femme qu'elle aidait à accoucher. Pour retrouver la famille de l'enfant nouveau-né, elle ne dispose que du journal intime de sa défunte mère, rédigé en russe. Dans l'espoir de le faire traduire, elle s'adresse à Semyon, le propriétaire d'un luxueux restaurant russe, sans savoir qu'il s'agit d'un redoutable chef de gang. Elle ignore également que ce journal est un précieux document, susceptible de lui attirer beaucoup d'ennuis. Ennemis acharnés et alliés inattendus gravitent bientôt autour de la malheureuse Anna...
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Court métrageTranscription
00:00 [Sous-titres par Jérôme Fautier]
00:04 [Générique]
00:06 On pense qu'il faisait partie de la mafia russe.
00:09 Oui, il était membre de Vorv Zakone.
00:12 Dans les prisons russes, toute votre vie est tatouée sur votre corps.
00:15 Des tatouages. Si vous n'avez pas de tatouages, vous n'existez pas.
00:19 Nous n'avons pas pu sauver la mère.
00:23 Une jeune femme non identifiée est décédée le 20 décembre à 23h13.
00:27 Et ce 20 décembre à 23h14, une petite fille est née.
00:32 [Générique]
00:34 Rania, où est-ce que tu as vu ça ?
00:36 Je l'ai trouvé dans le sac d'une jeune femme morte dans mon service.
00:38 Il fallait l'empérer avec ses secrets.
00:40 Je suis sage femme. Est-il possible de parler au propriétaire ?
00:46 Anna, je suis vraiment désolé. Si elle avait travaillé ici, je m'en souviendrais.
00:50 C'est triste.
00:52 Ça ne fait rien. J'en apprendrai plus quand j'aurai fait traduire son journal.
00:55 Son journal ?
00:58 On va boire un verre ?
01:00 C'est Noël. Tout est fermé.
01:02 Parfois, quand c'est fermé, il suffit juste de pousser les portes.
01:06 Cette fille s'était retrouvée aux mains des voireuses à cogne.
01:09 Tu sais ce que ça veut dire ?
01:11 Comment êtes-vous entrée ici ?
01:14 Il y a toujours des portes ouvertes.
01:16 Il veut le journal.
01:17 Le nom de mon fils, Kyril, y a mentionné à plusieurs reprises.
01:21 Il menaçait de faire du mal au bébé.
01:23 Si le journal se retrouvait aux mains de la police...
01:26 Ça va, patron, vous inquiétez pas. Les flics ne trouvent rien.
01:29 Elle avait 14 ans. C'était une gamine.
01:31 Oubliez tout ce qui a pu se passer et évitez les gens comme moi.
01:35 Vous avez lu le journal. Comment pouvez-vous continuer à faire ce que vous faites ?
01:40 Je décide ce qui est bien ou mal.
01:43 On ne peut pas se permettre la moindre négligence.
01:46 Je dois savoir qui vous êtes.
01:49 Montrez un peu de respect. Ça, c'est du respect.
01:57 C'est pas du respect.
01:58 Les voies récentes sont mal contagieuses.
02:08 Tu es condamné une fois qu'ils t'ont touché.
02:10 Le journal du jour
02:15 [Bruit de l'espace]