À 28 ans, Julien, cadre dans le marketing, se définit comme un « garçon de [s]on temps ». Ainsi, comme les garçons de son temps, le vingtenaire, cheveux longs et look de dandy, a d'abord compté sur Tinder pour « rencontrer l'amour ». Puis, comme beaucoup, il a quitté l'application. « Lassé, fatigué et presque écœuré » par deux années de swipes, matchs et autres likes. Comme lui, 44 % des utilisateurs français se disent aujourd'hui « insatisfaits » des applications amoureuses (Tinder, Badoo, Happn…) et seuls 20 % des célibataires envisagent d'y recourir pour rencontrer leur partenaire, révèle un sondage de l'institut Cluster 17 pour Le Point. Serait-ce le temps du désamour pour ces « applis » qui, dix ans plus tôt, venaient révolutionner le monde de la rencontre ?