Lumière intimiste, une main sur la vitre, le froid paralyse le passant au pardessus râpé.
Il n’y a plus de DAM ,DAM , RAMEDAM, la douceur de la fièvre du samedi soir, dance floor en feu, chemise ouverte laissant paraître bien des choses et plus encore, bête de scène.
Le gars à du style et profite de l’espace, accapare le temps, le Dieu universel que tout le monde attendait, récite ses prières au contact de la piste.
La messe est dite !
Veuillez vous prosterner devant votre suzerain au beau coup de reins !
Il n’y a plus de DAM ,DAM , RAMEDAM, la douceur de la fièvre du samedi soir, dance floor en feu, chemise ouverte laissant paraître bien des choses et plus encore, bête de scène.
Le gars à du style et profite de l’espace, accapare le temps, le Dieu universel que tout le monde attendait, récite ses prières au contact de la piste.
La messe est dite !
Veuillez vous prosterner devant votre suzerain au beau coup de reins !
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00:00 Lumière intimiste, une main sur la vitre, le froid paralyse le passant au par-dessus rapé.
00:06 Il n'y a plus de "dam dam ram dam", la douceur de la fièvre du samedi soir.
00:12 Dance floor en feu, chemise ouverte, laissant paraître bien des choses et plus encore,
00:18 bête de scène. Le gars a du style et profite de l'espace à capar le temps.
00:24 Le dieu universel que tout le monde attendait récite ses prières au contact de la piste,
00:31 la messe est dite. Veuillez vous prosterner devant votre suzerain au beau coup de RIN !
00:37 BOUM BOUM ! L'hiver t'invective, lance ses chevaux hors d'haleine à la froidure mortelle.
00:44 Dernier labour de ta terre intime, la musique n'arrive plus aux atomes de l'être sublime.
00:51 Piste en folie à la demoiselle en évidence prête à être cueillie.
00:56 Ce soir tu t'en moques et t'avales une camomille au goût de ciguës.
01:02 Plaid sur les épaules, noyé au tréfonds de ton canapé, petit vieux d'à peine 25 ans,
01:09 contraction de l'espace et du temps, la limite de ton univers t'étouffe.
01:14 Ton quotidien banal te voilà devenu monsieur tout le monde, où devrais-je te déclarer ?
01:22 Persona non grata, annihilé, renié, dernier rejeton d'une fratrie à la vie immonde.
01:31 L'Olympe n'est plus pour toi, ton miroir te renvoie ta sale trogne,
01:36 aux boutons au coin de la lèvre mal rasé, au nez aquilin.
01:41 Quel drôle de dégaine, tu te sens racaille, les jours passent et se ressemblent.
01:47 Janvier ne te dit rien qui vaille, t'as envie de chialer et d'appeler maman.
01:53 Ton costume de scène rangé, protégé par la naphtaline, te reproche ton manque de confiance.
02:02 Détourne le regard, putain de pentin désarticulé, guignolesque.
02:08 Mais au fond de toi, un lumignon persiste, ta jambe droite sursaute en cadence.
02:15 Alors, sans savoir pourquoi, tu mets le chauffage à fond, la playlist lancée.
02:21 Trombinoscope à faire valser ta note d'EDF rasée de près,
02:26 cheveux gomminés, pantalon pas de def, te voilà dans ta discothèque préférée,
02:32 avec ce déhanché si particulier à faire hurler ton kiné.
02:37 T'es plus n'importe qui, le rêve reprend, à perdre le peu de raison qu'il te reste,
02:43 papillon aux nuits soudainement réinventé.
02:47 Allez, danse, danse, Dieu sublime, monsieur l'essentiel, essentiel.
02:55 - Oh, non !