• l’année dernière
Emmanuel Macron a rencontré plusieurs chefs de parti dans le cadre des "rencontres de Saint-Denis" pour aborder plusieurs sujets dont la situation internationale ou l'élargissement du champ du référendum. Éric Ciotti (LR), Olivier Faure (PS) et Manuel Bompard (LFI) n'ont pas répondu présent au rendez-vous.

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Transcription
00:00 Ce qui est clair, c'est que j'ai été aujourd'hui à Saint-Denis le seul porte-parole de la France qui veut maîtriser l'immigration.
00:06 Il est clair qu'autour de la table, l'ensemble des formations politiques, qu'elles soient de la majorité ou de gauche,
00:11 ne souhaitent pas ce référendum sur l'immigration.
00:13 Elles ne souhaitent pas ce référendum sur l'immigration parce que ce référendum sur l'immigration donnerait raison au Rassemblement national.
00:18 Donc je comprends que ce sujet gêne aujourd'hui le pouvoir, qu'il gêne une partie de l'opposition et notamment un gauche.
00:24 Moi, je continuerai de porter cette demande parce que je crois qu'elle est très largement réclamée par le peuple français.
00:29 Et si Emmanuel Macron ne souhaite pas organiser de référendum sur l'immigration d'ici aux élections européennes,
00:32 alors les Français devront se saisir des élections européennes le 9 juin prochain pour exprimer leur opinion sur la politique d'immigration
00:39 qui entra en jeu aujourd'hui de changer le visage de notre pays et de menacer la sécurité de nos concitoyens.
00:45 Vous avez l'impression que l'élargissement du champ du référendum à l'immigration, notamment, ne sera jamais ?
00:51 Non, mais moi, je pense que l'article 11, en l'état actuel des choses, permet de consulter les Français sur la question de l'immigration.
00:59 Après, on a eu un débat sur l'élargissement ou non de l'article 11.
01:02 Nous, nous souhaitons, en l'état, utiliser l'article 11 pour enclencher un référendum sur l'immigration.
01:06 Ça veut dire que ça va faire une lisseur de discussion qui va être fausse ?
01:14 Le temps de consulter l'ensemble des formations politiques.
01:18 Maintenant, si le président de la République ne change pas la politique qui est menée,
01:21 s'il ne trace pas un cap pour la nation, alors non, ça n'aura pas servi à grand-chose.
01:26 Mais encore une fois, moi, je suis à ma place, je suis à mon poste.
01:29 Je représente l'ensemble des Français qui se sont portés sur le bulletin de vote Rassemblement national et Marine Le Pen lors des dernières élections.
01:35 Et nous sommes un parti de gouvernement qui a vocation à diriger le pays dans quelques années.
01:39 Par conséquent, à chaque fois que j'ai l'occasion de m'exprimer, de représenter les Français, je le fais.

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