L’ennemi numéro 1 des cameramen de F1 : le champagne

  • l’année dernière
Transcript
00:00 Chaque semaine je me prends à peu près 3 scutes dans la gueule
00:03 de mes gens avec qui je travaille, de la production, de mes patrons
00:06 qui me disent "t'as du champagne sur la caméra, mais comment on va faire ? Ça va coûter de l'argent"
00:12 J'essaye de protéger la caméra au mieux
00:14 L'autre jour à Miami, je n'avais pas protégé la caméra
00:18 J'étais sur le podium et Fernando il est venu vers nous
00:22 et nous a livré 3 litres de champagne dans la caméra
00:26 J'ai vraiment eu un problème, l'objectif marchait un peu comme ça
00:30 d'ailleurs il marchait plus
00:32 Et puis après, parce qu'il y a une deuxième couche que vous ne voyez pas
00:35 Après le champagne, c'est la célébration de l'équipe qui gagne tout
00:39 qui s'appelle Red Bull
00:41 et qui, quand ils font la célébration, ils font du...
00:44 Avec du Red Bull ?
00:45 Avec du Red Bull
00:46 Ah bah ça je ne savais pas
00:47 Et bien ça c'est la deuxième couche
00:48 Donc la première couche c'est du champagne
00:50 et la deuxième couche c'est encore plus sucré, ça s'appelle du Red Bull
00:53 Donc en fait, l'objectif, après les deux célébrations
00:57 Voilà
00:59 Il part en maintenance ?
01:00 Il part en maintenance, la maintenance c'est au moins 4 à 5 000 euros à chaque fois
01:05 Donc là, mon boss il veut me tuer quoi
01:08 Ah mais ce n'est pas de ta faute ?
01:09 Bah il me dit oui, il faut protéger la caméra
01:12 Mais bon, je protège la caméra
01:14 Mais le champagne ou le Red Bull ils arrivent
01:16 Qu'est-ce que tu veux que je te dise ?
01:17 Je suis toujours au premier plan
01:18 Donc en fait, si je ne suis pas au premier plan, je suis derrière les gens
01:21 Si je suis derrière les gens, je n'ai pas les plans
01:23 Donc c'est toujours pareil
01:24 ♪ ♪ ♪