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00:00 Je te propose un blind test.
00:03 Vas-y.
00:04 C'est grâce à toi que c'est sorti.
00:08 Je fais ce que je veux de mon corps, car je n'en dispose pas de mon sort.
00:17 Je fais ce que je veux de mon corps, car je n'en dispose pas de mon sort.
00:25 C'est Guillaume.
00:26 Alors je ne sais pas si tu te souviens, je déjeunais avec lui.
00:28 Oui.
00:29 Et il y avait à ce moment-là, évidemment une tornade qui arrive au restaurant, et tu
00:33 avais un transistor avec toi et tu mettais la musique à fond.
00:36 Donc avec ton frère, on arrêtait de parler et on a rigolé beaucoup.
00:40 Oui mais je m'étais verdi.
00:41 Oui, ça oui.
00:42 C'était verdi.
00:43 Oui, Jean.
00:44 D'ailleurs, il te regardait Guillaume et il disait "Bon, on va devoir attendre la fin
00:48 de… C'est long non, l'opéra en général ?".
00:49 Oui, c'est très long.
00:50 Je me rappellerai toute ma vie de cette scène.
00:52 C'était quel resto ?
00:53 Je ne peux pas te le dire.
00:54 C'était à Venue Georges V où j'étais avec lui.
00:55 D'accord.
00:56 On n'a pas le droit de le dire.
00:57 Si, c'est Marius.
00:59 Ça me dit quelque chose, mais c'était il y a 20 ans.
01:03 Il y a 20 ans.
01:04 Si ce n'est pas 25.
01:05 Mais je voulais juste citer, d'abord parler de Guillaume parce que, évidemment, je l'ai
01:09 beaucoup aimé aussi.
01:10 Et que c'est toi qui a tout géré la sortie de l'album.
01:13 C'est moi qui m'en étais occupée, oui, parce qu'il nous a quittés en l'ayant
01:18 fait mais pas fini, rien.
01:21 Donc j'étais drôlement embarrassée.
01:22 Je me suis dit quand même, la moindre des choses, c'est au moins de le sortir.
01:25 Je m'étais quand même donné du mal et j'espère que j'ai bien fait.
01:29 Tu as bien fait.
01:30 Je rappelle qu'il nous a quittés en 13 octobre 2008 à l'âge de 37 ans.
01:33 Il avait obtenu un César en 1996 et moi je lui avais remis le prix Jean Gabin, figure-toi.
01:38 Oui, c'était moi.
01:39 C'était moi.
01:40 C'est toute une équipe de journalistes, mais c'était moi qui animais en plus la soirée.
01:43 Il était là ce jour-là.
01:44 Parce que le César, il n'était pas là.
01:46 Le César n'était pas là, mais le Jean Gabin, il était là, je te garantis.
01:49 Parce que j'ai des fautes avec lui à ce moment-là.
01:51 Je voulais qu'on évoque ce petit moment avec Guillaume parce qu'on l'aime.
01:54 Et on prend toujours à lui.
01:56 Moi j'espère qu'il est bien là où il est.
01:57 Moi j'y crois maintenant.
01:59 Avant je ne croyais à rien, je suis sûre qu'il est mieux.
02:01 Tu crois à l'au-delà toi ?
02:02 Ah oui.
02:03 Ah oui ?
02:04 Bah oui !
02:05 Parce que tu as peur de la mort ?
02:06 Bah peut-être.
02:07 Mais non, c'est parce qu'en fait, j'étais très très déprimée quand il est mort et
02:10 c'est vrai que j'en ai rêvé très vite.
02:11 Alors après, quand les gens disaient ça, je me disais oui, mais c'est parce que justement
02:15 ça l'arrange bien.
02:16 Mais je vous jure, le rêve a l'air tellement vrai et je me dis mais qu'est-ce qu'il a
02:21 l'air bien, mieux que dans sa vie.
02:23 Tu le vois ?
02:24 Ah je le vois ! Il est avec plein de gens, il est hyper souriant, il est éternellement
02:27 beau, il est au mieux de ce qu'il a été.
02:30 Ah moi j'y crois.
02:31 Vous savez, c'est pas parce qu'on ne les voit pas que ça n'existe pas.
02:33 Moi j'en suis sûre.
02:34 Rendez-vous dans l'au-delà, vous verrez.
02:36 On va s'éclater.
02:37 Je suis sûre que c'est génial, c'est mieux que maintenant, c'est mieux qu'ici.
02:41 Ah c'est trop mignon.
02:42 Ah j'en suis sûre.
02:42 *Musique*