• il y a 2 ans
Pour la BCE, le recul de l'inflation dans la zone euro ne doit pas être « tenu pour acquis ». Le vice-président de la Banque centrale européenne, Luis de Guindo, vient de le rappeler aux États membres, en les mettant directement en garde contre la viabilité de leur dette souveraine en cette période de taux directeurs élevés.

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Transcription
00:00 Dette des pays de la zone euro, l'avertissement de la BCE.
00:03 La banque centrale européenne, par la voix de son vice-président, Louis de Guindot,
00:06 met en garde contre le recul de l'inflation dans la zone euro
00:09 et souligne que les taux directeurs resteront élevés,
00:11 avec une possible augmentation,
00:13 afin de contribuer à atteindre un objectif d'inflation d'environ 2%.
00:16 Les coûts d'endettement influencés par ces taux élevés
00:18 deviennent préoccupants pour les pays comme la France et l'Italie.
00:21 La BCE, malgré les coûts élevés de financement, n'a pas l'intention de réduire ces taux.
00:25 Louis de Guindot alerte sur la viabilité de la dette souveraine des États membres,
00:28 soulignant que des coûts de financement plus élevés et des politiques budgétaires moins prudentes
00:32 pourraient compromettre cette viabilité,
00:34 en particulier pour les pays déjà fortement endettés.
00:37 La BCE surveille les écarts de rendement entre les obligations allemandes et celles d'autres pays,
00:41 soulignant l'inquiétude pour l'Italie en raison de sa dette publique élevée.
00:44 Bien que les tensions actuelles sur le marché obligataire soient contenues,
00:47 Louis de Guindot mentionne un instrument de protection de la transmission en cas de tensions futures,
00:52 permettant à la BCE d'acheter des obligations d'État pour contrôler les rendements.

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