Rory Kockott a décidé de prolonger son aventure avec le Stade Français Paris. Arrivé comme joker Coupe du monde, le demi de mêlée de 37 ans devrait rester au moins jusqu'en février ou mars 2023. Une prolongation notamment grâce à son lien avec le manager parisien Laurent Labit.
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00:00 Le Rennes voulait que j'étais capable de rester.
00:11 Moi je voulais donner le meilleur de moi-même dans ce moment.
00:19 J'étais prêt à arrêter ma carrière pour la troisième fois.
00:24 Après ce match de Lyon, c'était une décision un peu tard.
00:30 Mais quand j'ai rencontré Laurent le dimanche, c'était un message clair.
00:38 Je pense que je ne vais pas rester là pour jouer tous les matchs.
00:46 Je ne vais pas rester là pour encore donner ce que je peux.
00:52 Mais surtout, dans le global, dans le côté humain, dans le côté logistique, tous ces
00:57 ingrédients que je peux amener dans la recette de Stade Français, il faut que je les amène.
01:02 C'est simplement juste ça.
01:04 Je me sens 37 ans, avec un peu d'expérience.
01:13 Mais sincèrement, le prépa qu'on a fait depuis le début de saison, c'était extrêmement
01:22 on va dire dur.
01:23 Mais ça a créé une fondation qui m'a permis d'être physiquement en forme.
01:30 C'est ça qui est important.
01:32 Mais surtout, le fait d'être présent avec le joueur, d'être en relation avec le staff,
01:42 de faire de nouvelles choses.
01:43 C'est là qu'on apprend énormément.
01:47 C'est ce que j'ai appris depuis que j'y suis arrivé.
01:52 C'est ça qui nous rend l'aventure belle pour moi.
01:57 Dimanche soir, à 23h, il m'a appelé.
02:06 J'étais en expo de milité, de joueurs pendant la Coupe du Monde.
02:10 Surtout les blessés.
02:12 C'était juste ça.
02:13 Laurent m'a fait venir à Castres en 2011.
02:17 On a créé des choses là-bas.
02:19 On a créé des cultures.
02:21 L'avenir depuis ça, c'était on va dire belle.
02:29 On a créé des bonnes aventures et des histoires sincèrement uniques.
02:36 Il m'a demandé si j'étais dispo.
02:40 Je n'aurais pas fait pour le grand monde.
02:45 Mais le fait qu'il nous montre chaque jour la confiance et la croyance qu'il a dans
02:55 nous, dans moi et dans les autres joueurs d'un certain poste, c'est ça qui nous rend
03:03 heureux de donner et d'encore donner.
03:07 Moi, je donne tout ce que j'ai, tout le temps.
03:13 C'est qui je suis.
03:14 Des fois, c'est un peu aux limites, mais c'est ce qu'on a besoin.
03:20 C'est quelque chose qu'il veut créer.
03:28 Il est en train de mettre en place des petits détails qui amènent, qui mélangent, qui
03:36 produisent une culture à la fin qui nous rend fiers d'être là, mais surtout déterminés
03:45 et gagnants dans nos âmes, dans nos têtes.
03:50 C'est un sport, non pas la vie, c'est un sport professionnel qui est dans quatre lignes
04:05 blanches.
04:06 Bien sûr, si on est adhérent à toutes les règles, si on est adhérent à tous les temps
04:15 à des limites, on ne va jamais pousser grand-chose.
04:17 Oui, il faut avoir de la maîtrise, surtout.
04:21 Je ne suis pas là pour embrouiller, pour créer des problèmes.
04:26 Je suis là pour donner le meilleur dans le maillot dans lequel je suis et pour m'équiper
04:31 en face.
04:32 Je pense, mais sincèrement, je ne voulais jamais être dans ce regard, dans un mauvais
04:43 sens.
04:44 Peut-être que je suis préjugé avant que je joue, mais je pense qu'on est tous capables
04:51 de dire des choses et de faire des choses sur le terrain qui sont aux limites.
04:56 Mais moi, je ne parle pas des limites, je parle de maîtrise.
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