Ségolène Royal en Corse
Ségolène Royal en Corse
- Visite de Ségolène Royal en Corse, le 15 juillet 2006. -
Visite de Ségolène Royal en Corse, le 15 juillet 2006.
La candidat socialiste préférée des Français, Ségolène Royal, s'est rendue samedi en Corse
Mme Royal a évité les questions qui fâchent, en rapport notamment avec la violence dans l'île de Beauté.
Tenant, un discours délibérément positif et optimiste, la députée et présidente de la région Poitou-Charentes a déclaré cependant que "tout changement aux institutions de la Corse serait déraisonnable".
"Ne comptez pas sur moi pour parler de ce qui ne va pas", a-t-elle répété, saluant en cette terre méditerranéenne "une merveille, un éblouissement", stigmatisant "le discours du déclin et du défaitisme".
"Je ne veux pas, une fois de plus, caricaturer la Corse", a conclu Mme Royal en présence du député-maire radical de gauche de Bastia, Emile Zuccarelli. Elle a ainsi justifié son refus de répondre aux questions de la presse sur les violences en Corse et les moyens de la combattre. Pour la même raison, elle n'a pas parlé des incendies de forêts. "Ces questions doivent être réglées" et non pas faire "l'objet de discours", il ne faut pas "exploiter politiquement le filon", a-t-elle dit.
La députée s'est encore efforcée de traiter la Corse comme toute autre région, jugeant que raisonner autrement revenait à "porter atteinte à l'image d'un territoire". "Ni arrogance, ni condescendance, ni paternalisme", a-t-elle résumé.
Quelques jours plus tôt, le Parti socialiste s'était engagé, lors d'une rencontre avec les élus PRG de l'île, à ne pas modifier le statut de la Corse.
Avant de se rendre à Ajaccio, Mme Royal a insisté sur le fait que l'Etat devait "assurer l'égalité des conditions du développement des territoires par la péréquation" des ressources.
Mais, a-t-elle promis, en cas de victoire de la gauche en 2007, "la charte des langues régionales sera ratifiée", une manière de reconnaître la spécificité corse.
source:
http://elections.france3.fr/presidentielles/2007/22958086-fr.php
- Visite de Ségolène Royal en Corse, le 15 juillet 2006. -
Visite de Ségolène Royal en Corse, le 15 juillet 2006.
La candidat socialiste préférée des Français, Ségolène Royal, s'est rendue samedi en Corse
Mme Royal a évité les questions qui fâchent, en rapport notamment avec la violence dans l'île de Beauté.
Tenant, un discours délibérément positif et optimiste, la députée et présidente de la région Poitou-Charentes a déclaré cependant que "tout changement aux institutions de la Corse serait déraisonnable".
"Ne comptez pas sur moi pour parler de ce qui ne va pas", a-t-elle répété, saluant en cette terre méditerranéenne "une merveille, un éblouissement", stigmatisant "le discours du déclin et du défaitisme".
"Je ne veux pas, une fois de plus, caricaturer la Corse", a conclu Mme Royal en présence du député-maire radical de gauche de Bastia, Emile Zuccarelli. Elle a ainsi justifié son refus de répondre aux questions de la presse sur les violences en Corse et les moyens de la combattre. Pour la même raison, elle n'a pas parlé des incendies de forêts. "Ces questions doivent être réglées" et non pas faire "l'objet de discours", il ne faut pas "exploiter politiquement le filon", a-t-elle dit.
La députée s'est encore efforcée de traiter la Corse comme toute autre région, jugeant que raisonner autrement revenait à "porter atteinte à l'image d'un territoire". "Ni arrogance, ni condescendance, ni paternalisme", a-t-elle résumé.
Quelques jours plus tôt, le Parti socialiste s'était engagé, lors d'une rencontre avec les élus PRG de l'île, à ne pas modifier le statut de la Corse.
Avant de se rendre à Ajaccio, Mme Royal a insisté sur le fait que l'Etat devait "assurer l'égalité des conditions du développement des territoires par la péréquation" des ressources.
Mais, a-t-elle promis, en cas de victoire de la gauche en 2007, "la charte des langues régionales sera ratifiée", une manière de reconnaître la spécificité corse.
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http://elections.france3.fr/presidentielles/2007/22958086-fr.php
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