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00:00 Catherine, comment vous allez aujourd'hui ?
00:02 Alors, je vais bien, je vais bien.
00:04 Mais alors j'ai développé d'autres troubles,
00:06 et notamment des rhumatismes inflammatoires,
00:09 qui selon les jours, peuvent être handicapants.
00:12 Alors, je sais qu'un jour, mon rhumato m'a dit
00:16 "Mais un cancer fragilise quand même un organisme."
00:20 Est-ce qu'il y aurait un lien, pas de lien ?
00:21 On sait qu'il y a un lien.
00:22 Les patients qui ont été pris en charge pour un cancer du poumon, comme vous,
00:25 développent plus fréquemment des maladies auto-immunes,
00:28 et notamment ces rhumatismes inflammatoires.
00:30 Et du coup, vous êtes bien suivi, je suppose, on fait des scanners ?
00:32 Oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui.
00:34 Oui, parce que tout l'enjeu, c'est le suivi.
00:36 Le poumon, quand on le déplie, c'est grand comme un stade de foot,
00:39 et donc une petite tumeur de quelques centimètres,
00:41 sur un poumon qui aurait été exposé au même risque, finalement,
00:45 d'autres tumeurs peuvent se développer.
00:47 Donc, en fait, le suivi, donc des scanners réguliers,
00:50 et aussi les suivis en télémédecine, sont aujourd'hui utiles
00:53 pour justement détecter d'autres lésions qui pourraient se développer.
00:57 Est-ce que le sport est protecteur ?
00:59 Est-ce que les poumons d'une personne qui court, je ne sais pas, une heure par jour,
01:02 ont moins de risque de développer un cancer du poumon ?
01:05 Je ne suis pas sûr de cela.
01:07 Par contre, avoir une capacité respiratoire qui est développée
01:09 va être un élément clé pour choisir les traitements
01:12 et rendre possible, par exemple, la chirurgie.