La Matinale (Émission du 15/11/2023)

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Tous les matins, Romain Desarbres, ses chroniqueurs et ses invités vous informent dans #LaMatinale

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00:00:00 C'est News, il est 6h, merci d'être avec nous.
00:00:03 À la une ce matin, une opération militaire israélienne,
00:00:06 cette nuit sur l'hôpital d'Al-Shifa.
00:00:07 Que s'étend-ce qui s'est passé ?
00:00:09 Quel est l'objectif de Tsaïl ?
00:00:11 On verra ça avec le général Bruno Clermont.
00:00:14 À tout de suite, mon général.
00:00:15 Des députés bouleversés par la vidéo du massacre
00:00:20 commis par le Hamas le 7 octobre dernier en Israël.
00:00:24 De son côté, le député de la France Insoumise,
00:00:26 David Guiraud, a tenté un "mea culpa"
00:00:28 à l'issue de cette projection sans véritablement convaincre.
00:00:32 Un imam et un rabbin, main dans la main,
00:00:34 ils sont amis depuis 10 ans.
00:00:36 Ça se passe à Rissorangis, en banlieue parisienne.
00:00:39 On les a rencontrés.
00:00:41 La situation est toujours très préoccupante dans le Pas-de-Calais.
00:00:44 Le niveau de l'eau va continuer à grimper.
00:00:46 Aujourd'hui, on est allé dans un gymnase
00:00:48 qui accueille les sinistrés.
00:00:50 Et puis le gouvernement qui rétro-pédale
00:00:52 sur les tickets restaurants.
00:00:54 On va pouvoir continuer à utiliser les tickets restaurants
00:00:56 pour faire nos courses,
00:00:58 analyses politiques et informations avec Gautier Lebret.
00:01:01 A tout de suite, Gautier.
00:01:02 L'opération ciblée de l'armée israélienne
00:01:05 cette nuit sur l'hôpital d'Al-Shifa,
00:01:07 on l'a appris en plein milieu de la nuit.
00:01:11 Général Bruno Clermont avec nous.
00:01:12 Que sait-on de cette opération
00:01:14 et quels sont les objectifs de Tsaïl ?
00:01:17 On sait beaucoup de choses parce que Tsaïl a été extrêmement dicère
00:01:20 et a expliqué tout ce qu'il allait faire dans cette opération.
00:01:23 Vous savez, cet hôpital d'Al-Shifa
00:01:24 qui est au cœur d'une polémique sur l'évacuation des blessés,
00:01:30 l'évacuation des réfugiés.
00:01:33 Aujourd'hui, on a assisté, on le verra sur la carte,
00:01:35 à la jonction des forces du Nord et des forces de l'Est.
00:01:38 Donc on voit la ligne bleue est continue
00:01:39 le long de la Méditerranée.
00:01:41 Et au centre de la ligne bleue,
00:01:42 on avait le camp d'Al-Shati
00:01:43 qui était un bastion des terroristes du Hamas
00:01:46 qui a été, dont Tsaïl a pris le contrôle.
00:01:48 Et donc aujourd'hui, l'objectif, c'est l'hôpital d'Al-Shifa.
00:01:51 Un hôpital dont on sait qu'il abrite dans les souterrains
00:01:54 le quartier général des brigades d'Al-Qassam,
00:01:56 qui sont la force armée du Hamas
00:01:58 et qui est l'objectif prioritaire,
00:01:59 l'objectif numéro un de Tsaïl.
00:02:00 Pour ça, ils ont décidé de lancer une offensive sur cet hôpital,
00:02:04 une offensive dans laquelle ils donnent
00:02:05 un grand nombre d'informations.
00:02:07 D'abord, c'est une offensive qui sera ciblée.
00:02:09 Il ne s'agit pas d'attaquer tout l'hôpital.
00:02:10 Une zone spécifique de l'hôpital qui n'est pas mentionnée.
00:02:13 Le but, c'est d'éliminer tous les terroristes
00:02:15 qui sont présents dans l'hôpital,
00:02:16 parce qu'il y a également des terroristes dans l'hôpital,
00:02:17 puisqu'ils protègent les souterrains
00:02:19 dans lesquels vous avez tout l'état-major qui est en dessous.
00:02:21 Ça répond à des nécessités opérationnelles
00:02:23 et c'est basé sur du renseignement
00:02:25 qu'ont confirmé les Américains cette nuit,
00:02:26 en disant qu'il y a effectivement
00:02:28 le quartier général du Hamas sous l'hôpital.
00:02:31 Et ils précisent également qu'ils vont faire ça
00:02:33 en modérant la force,
00:02:35 puisqu'ils seront accompagnés par des équipes médicales
00:02:37 et par des traducteurs,
00:02:38 et qu'ils ajoutent que le but est de causer
00:02:40 aucun dommage aux civils à l'intérieur de l'hôpital.
00:02:43 Donc, on voit une opération extrêmement compliquée
00:02:45 qui a lieu en ce moment
00:02:46 et qui peut être décisive sur la façon
00:02:48 dont la guerre, non seulement la guerre va se dérouler,
00:02:50 mais la façon dont Sahel va continuer à avoir
00:02:53 ou pas le soutien de l'opinion publique.
00:02:54 Merci Monsieur le Général.
00:02:56 Les familles des otages du Hamas
00:02:57 réclament à Israël un accord
00:02:59 pour obtenir leur libération.
00:03:01 Elles ont commencé une marche de cinq jours hier
00:03:03 qui doit les conduire de Tel Aviv à Jérusalem, Chana.
00:03:05 Cette marche de 63 km à travers le centre du pays
00:03:08 s'achèvera devant le bureau de Benyamin Netanyahou.
00:03:11 Le récit est signé Adrien Spiteri.
00:03:14 "C'est notre histoire, c'est notre chambre !"
00:03:17 Rendez-les à leur famille, maintenant.
00:03:20 Ce sont les mots scandés par ces familles israéliennes
00:03:23 dans les rues de Tel Aviv hier.
00:03:25 "Coup d'œil !"
00:03:26 Sur leurs pancartes ou leurs t-shirts,
00:03:28 des images de leurs proches
00:03:30 détenus par le Hamas depuis le 7 octobre.
00:03:32 Pour demander leur libération,
00:03:34 ces femmes et ces hommes ont entamé
00:03:36 une marche de cinq jours jusqu'à Jérusalem.
00:03:38 "Jérusalem !"
00:03:39 "We will go to Jerusalem."
00:03:41 Nous irons à Jérusalem où siègent les personnes
00:03:43 qui ont le pouvoir de décider.
00:03:45 Où siègent le Premier ministre et le gouvernement.
00:03:48 Où se trouve toute la Knesset
00:03:50 et nous exigerons de les rencontrer.
00:03:53 63 km à travers le centre du pays
00:03:56 pour réclamer des réponses aux autorités israéliennes.
00:04:00 "Nous voulons savoir ce qui se passe
00:04:02 et à part cela, je ne sais pas quoi faire d'autre.
00:04:05 Je n'ai pas de solution
00:04:06 mais ce n'est pas mon travail d'obtenir une solution."
00:04:08 "Il n'y aura ni victoire, ni statu quo, ni rien
00:04:13 si nous ne les libérons pas."
00:04:16 Dimanche, le Premier ministre israélien
00:04:18 a évoqué la possibilité d'un accord
00:04:20 visant à libérer certains otages.
00:04:22 Il serait 240 dans la bande de Gaza, selon le Sahel.
00:04:26 L'effroi à l'Assemblée nationale après la projection
00:04:32 du film, des vidéos tournées par le Hamas
00:04:36 le 7 octobre dernier.
00:04:37 Une centaine de députés y ont assisté.
00:04:40 Ils sont sortis de la salle avec le regard agarres,
00:04:44 sous le choc évidemment.
00:04:46 Pendant 43 minutes, ces images montrent les horreurs
00:04:48 perpétrées par ces terroristes sur le sol israélien.
00:04:51 Une réalité qui est venue percuter les parlementaires,
00:04:54 notamment l'insoumis David Guiraud
00:04:56 qui, je le rappelle, il y a quelques jours,
00:04:58 avait relativisé certaines atrocités commises par le Hamas
00:05:01 pour les imputer à Israël.
00:05:03 Le récit de Maxime Leguet.
00:05:04 "Ce sont des images qui ont bouleversé la classe politique
00:05:10 et 45 minutes de vidéos qui ont ému aux larmes
00:05:12 meilleurs habibs."
00:05:13 "Je veux que le monde comprenne qu'Israël doit se défendre,
00:05:17 doit détruire ces barbares, doit détruire ces sauvages
00:05:20 qui ont de la jouissance à voir tuer des femmes et des enfants.
00:05:22 J'ai vu un enfant de 10 ans, il a dit "tuez-moi".
00:05:25 Il a vu son père et sa mère tués.
00:05:28 Il a dit "tuez-moi".
00:05:30 Pendant qu'ils ouvraient le frigidaire,
00:05:32 ils prenaient un Coca Zero en train de boire."
00:05:34 Parmi les 90 députés présents, David Guiraud,
00:05:37 après avoir tenu des propos polémiques à Tunis,
00:05:39 relativisant les crimes du Hamas,
00:05:41 le membre de la France Insoumise fait son mea culpa.
00:05:44 "Dans une conférence récente,
00:05:46 j'ai donné l'impression de traiter tout cela avec légèreté.
00:05:50 Donc je me suis venu m'assurer que je ne referai pas cette erreur."
00:05:56 Des excuses qui n'ont pas convaincu David Habib,
00:05:59 qui a tenu à lui faire savoir.
00:06:01 "Je lui ai dit que c'était un chien.
00:06:02 Avoir tenu les propos qu'il a tenus à Tunis,
00:06:05 c'est proprement scandaleux."
00:06:07 Un film réalisé par l'armée israélienne
00:06:10 et ayant pour but de révéler au monde
00:06:12 les atrocités commises par le Hamas.
00:06:15 "Voilà, David Habib qui a traité David Guiraud de chien
00:06:20 sera avec nous à 7h10 en plateau dans la matinale de CNews.
00:06:24 7h10 dans une petite heure maintenant.
00:06:28 L'ancien Premier ministre Dominique de Villepin
00:06:29 était l'invité de Pascal Praud
00:06:30 hier soir dans l'heure des Praud sur CNews.
00:06:33 Vous l'avez peut-être regardé.
00:06:36 Dominique de Villepin qui a tenu des propos inquiétants
00:06:39 pour l'avenir.
00:06:40 Selon lui, nous glissons pas à pas
00:06:42 vers une confrontation globale
00:06:44 et c'est pour ça que le président chinois Xi Jinping
00:06:48 rencontre en ce moment Joe Biden à San Francisco.
00:06:51 Écoutez.
00:06:53 "Je dis prenons conscience que nous glissons pas à pas
00:06:57 sans que nous soyons dans un monde disposant
00:06:59 d'aucune sorte de garde-fou contrairement à la guerre froide.
00:07:02 Nous glissons pas à pas vers une confrontation globale.
00:07:05 Et c'est pour cela.
00:07:07 Parce que vous voyez, c'est curieux,
00:07:09 mais d'une certaine façon, Joe Biden
00:07:12 est plutôt de mon côté ce soir.
00:07:14 Joe Biden rencontre le président Xi demain.
00:07:18 Pourquoi le fait-il ?
00:07:19 Parce qu'il se rend bien compte
00:07:20 que les choses deviennent terriblement dangereuses.
00:07:22 Un mot, général Bruno Clermont ?
00:07:26 On glisse pas à pas vers une confrontation globale ?
00:07:29 Non, le risque d'embrasement, il est réel.
00:07:31 Le risque d'embrasement, il se signalera
00:07:33 lorsque le Hezbollah accentuera ses opérations au nord.
00:07:35 Pour l'instant, ce n'est pas le cas.
00:07:37 Mais évidemment qu'il est réel le risque d'embrasement.
00:07:38 Il faut gérer cette crise avec une très grande prudence diplomatique.
00:07:41 Restez bien avec nous, général Clermont.
00:07:43 La Haute-Savoie, toujours en vigilance, rouge cru.
00:07:47 Il est tombé 224 mm de précipitation en moyenne en seulement un mois.
00:07:52 Oui, il n'a jamais autant plu en France,
00:07:55 quelle que soit la période de l'année, c'est historique.
00:07:58 En Haute-Savoie, l'arve est sortie de son lit.
00:08:00 Il est tombé 200 mm de pluie depuis dimanche.
00:08:04 Et dans le Pas-de-Calais, toujours en vigilance orange ce matin,
00:08:07 la liane est montée de 3,50 m en seulement quelques heures.
00:08:11 Alors, on est allé à la rencontre de ceux
00:08:13 qui subissent ces intempéries de plein fouet.
00:08:16 À Blendec, de nombreuses familles ne peuvent plus rentrer chez elles.
00:08:19 Alors, un gymnase les accueille en attendant de trouver une solution.
00:08:22 Reportage de nos envoyés spéciaux Audrey Berthaud et Raphaël Lasregge
00:08:26 avec le récit de Yaël Benhamou.
00:08:28 Depuis six jours, cette mère dort dans ce gymnase avec son enfant de 17 mois.
00:08:34 On est arrivé ici avec un sac, avec un petit peu de vêtements pour mon bébé,
00:08:39 des couches et du lait, ses biberons.
00:08:42 J'ai tout perdu en fait, j'ai perdu ses jouets, ses vêtements,
00:08:46 j'ai perdu son lit parapluie, j'ai perdu ce qui est dans ma maison en fait.
00:08:49 Si l'eau à Blendec, qui a atteint jusqu'à 1 m, est redescendue,
00:08:53 il est impossible pour elle de retourner dans son logement.
00:08:56 Il pleut encore, je suis loin de rentrer encore chez moi.
00:08:59 De toute façon, je ne peux pas rentrer chez moi parce que ça sent la terre, c'est horrible.
00:09:03 C'est humide et je ne peux pas, je ne peux pas avec mon bébé de 17 mois.
00:09:10 Ici, la vie s'organise, des lits de camps sont déployés.
00:09:13 Cet homme âgé somme nole dans un lit médicalisé.
00:09:16 Des vivres et des vêtements sont à la disposition des sinistrés.
00:09:20 Après des nuits à l'hôtel et même à l'EHPAD,
00:09:22 cet habitant devra lui aussi dormir dans ce gymnase.
00:09:26 Vous coûtez ce que vous allez faire, ça sera mieux.
00:09:28 L'eau, elle commençait à monter.
00:09:29 Mais comme ma femme est malade, elle a voulu partir,
00:09:33 donc on n'a rien pu sauver.
00:09:35 Et c'est-à-dire, tant qu'on était ici, l'eau, elle montait à 1,30 m dans chez nous.
00:09:40 Selon la Géromaire de Blendec, 32 rues et 862 maisons ont été touchées par les intempéries.
00:09:46 Rétropédalage du gouvernement sur les tickets restaurants.
00:09:51 Je voulais absolument qu'on en parle.
00:09:52 Leur utilisation pour faire nos courses,
00:09:55 dans les supermarchés pour être très clair,
00:09:58 va être prolongée alors que ça devait s'arrêter initialement le 31 décembre prochain.
00:10:02 Gauthier Lobat, qu'est-ce qui s'est passé ? Personne n'a anticipé visiblement.
00:10:05 Exactement. En fait, c'est un cafouillage dans le gouvernement à le secret.
00:10:08 Personne ne s'est rendu compte que la date butoir arrivait au 31 décembre.
00:10:12 Personne n'a effectivement anticipé.
00:10:13 Alors ça a provoqué un tollé au sein même de la majorité.
00:10:17 Certains députés modem sont montés au créneau.
00:10:19 Je ne parle même pas des oppositions.
00:10:21 On s'est dit sans doute à Bercy qu'au fond, ce n'est pas très grave.
00:10:25 Ça peut attendre de prolonger l'utilisation des tickets restos dans les supermarchés.
00:10:30 Peut-être même que ça passerait,
00:10:31 que les gens ne se rendraient pas forcément compte,
00:10:32 qu'il n'y aurait pas une levée de bouclier.
00:10:34 Ça concerne quand même 5 millions de salariés à hauteur de 25 euros par jour.
00:10:39 Donc c'est évidemment conséquent.
00:10:40 Et donc après cette journée de tâtonnement,
00:10:43 Olivia Grégoire s'est invitée hier dans un JT, la ministre du Commerce,
00:10:46 et elle a annoncé que le dispositif allait être prolongé d'un an.
00:10:50 Les 5 millions de Français concernés pourront donc continuer d'acheter ce qu'ils veulent
00:10:53 quand ils font leur course, ce qu'ils veulent évidemment comme produits alimentaires.
00:10:56 L'année prochaine, il faudra jusqu'en novembre,
00:10:58 que quelqu'un se souvienne que la mesure arrive à échéance,
00:11:01 et soit l'assumer, soit l'avoir anticipée et annoncer sa prolongation.
00:11:05 Et Bruno Le Maire sera ce matin l'invité de Sonia Mabrouk.
00:11:07 Voilà, Sonia Mabrouk qui reçoit ce matin Bruno Le Maire,
00:11:11 8h10 sur CNews et Europe 1.
00:11:13 Il sera question notamment des tickets restos, bien sûr,
00:11:15 mais pas uniquement.
00:11:18 C'est vrai que c'est bien pratique ces tickets restos pour faire sa course.
00:11:21 Après, effectivement, si on achète du sopalin, on ne peut pas le faire passer,
00:11:25 mais si on achète des pâtes, de la viande, du riz...
00:11:28 C'est plus que pratique, 25 euros par jour, c'est...
00:11:30 C'est plus que pratique, voilà.
00:11:32 C'est pas anecdotique du tout.
00:11:33 Ça arrondit les fins de mois, c'est vrai qu'au final, quand on s'en sert,
00:11:37 ça permet de faire quand même de sacrées économies.
00:11:39 58,5 degrés ressentis à Rio de Janeiro,
00:11:44 record de chaleur battu au Brésil, Chana.
00:11:47 Oui, avec 37,3 degrés Brasilia pour sa part,
00:11:50 connue hier la température la plus élevée pour un mois de novembre
00:11:53 depuis le début des relevés en 1962.
00:11:56 Le pays est frappé par une canicule depuis le week-end dernier,
00:12:00 un phénomène inquiétant, alors qu'un rapport d'experts internationaux
00:12:03 révèle ce matin que la chaleur extrême risque de tuer jusqu'à
00:12:06 5 fois plus de personnes d'ici 2050.
00:12:10 Des nouvelles d'Antoine Dupont tout de suite.
00:12:13 Retrouvez votre programme de choix avec Autosphère,
00:12:17 premier distributeur automobile en France.
00:12:19 Après la désillusion de la Coupe du monde de rugby,
00:12:24 Antoine Dupont pense déjà au futur, Chana.
00:12:26 La star de l'équipe de France fera partie des éléments retenus
00:12:29 pour disputer l'épreuve de rugby à 7 pendant les JO de Paris.
00:12:32 En formation de nos confrères de l'équipe, une excellente nouvelle
00:12:35 pour la sélection française qui rêve d'une médaille d'or à domicile.
00:12:39 Et Antoine Dupont aura l'occasion de faire oublier à ses fans
00:12:41 la lourde défaite du 15 de France face à l'Afrique du Sud en octobre dernier.
00:12:45 L'occultisme serait une pratique de plus en plus importante
00:12:49 dans le sport professionnel.
00:12:50 C'est en tout cas ce qu'affirme un aumônier de sportifs de haut niveau
00:12:54 et pasteur évangélique interrogé par l'AFP.
00:12:57 De plus en plus de sportifs font appel à des marabouts,
00:12:59 des chamanes et des magnétiseurs.
00:13:01 J'ai entendu ça, je voulais vous partager cette information avec vous.
00:13:05 Écoutez ce qu'il dit.
00:13:07 Ça touche même des entraîneurs ou des dirigeants français
00:13:11 qui peuvent avoir recours à ces pratiques-là,
00:13:14 même des agents de joueurs qui recommandent des magnétiseurs,
00:13:18 qui recommandent des personnes dans le milieu occulte.
00:13:22 Donc ce n'est pas lié à un phénomène africain,
00:13:26 c'est vraiment toutes les cultures.
00:13:27 Et après, un marabout va plutôt être attaché à l'islam
00:13:32 et un féticheur, il n'a pas un dieu, il a des dieux.
00:13:35 Donc c'est ça la différence.
00:13:37 On va même avoir des magnétiseurs qui vont se revendiquer du catholicisme.
00:13:41 Marabouts, féticheurs, chamanes.
00:13:43 Au tour du plateau, vous allez voir des marabouts, féticheurs ou chamanes.
00:13:47 Non, non, non.
00:13:49 Je peux pas dire mon horoscope une fois tous les six mois.
00:13:52 Mais c'est la seule pratique de l'occultisme.
00:13:56 Ça a l'air de vous intéresser Romain, puisque vous nous l'avez proposé ce matin.
00:13:59 J'ai été étonné de voir que cette pratique se développait dans le monde du sport.
00:14:05 Évidemment, quand ça marche, c'est grâce aux marabouts.
00:14:08 Et quand ça ne marche pas...
00:14:09 C'est à cause du joueur.
00:14:10 C'est à cause du joueur.
00:14:11 C'est ce qu'explique le mognet.
00:14:13 Voilà, c'était le sport.
00:14:14 Vous avez profité de votre programme de choix avec Autosphère,
00:14:19 premier distributeur automobile en France.
00:14:21 Restez bien avec nous sur CNews.
00:14:26 Dans un instant, le dernier jour du procès d'Eric Dupond-Moretti
00:14:29 devant la CJR, la Cour de justice de la République.
00:14:33 La Cour de cassation qui prendra ses réquisitions aujourd'hui.
00:14:36 On en parle juste après la publicité.
00:14:38 A tout de suite.
00:14:39 C'est News 6h18.
00:14:43 Merci d'être avec nous.
00:14:44 Tout d'abord, le Point Info, Chana Lusto.
00:14:45 Les familles des otages du Hamas réclament à Israël un accord
00:14:52 pour obtenir leur libération.
00:14:53 Elles ont commencé une marche de cinq jours hier
00:14:56 qui doit les conduire de Tel Aviv à Jérusalem.
00:14:59 Cette marche de 63 kilomètres à travers le centre du pays
00:15:02 s'achèvera devant le bureau de Benjamin Netanyahou.
00:15:07 La Haute-Savoie, toujours en vigilance rouge, crue ce matin.
00:15:10 Il est tombé 224 millimètres de précipitation en moyenne
00:15:14 en seulement un mois.
00:15:15 Il n'avait jamais autant plu en France,
00:15:17 quelle que soit la période de l'année, c'est historique.
00:15:19 En Haute-Savoie, l'arve est sortie de son lit.
00:15:21 Il est tombé 200 millimètres depuis dimanche.
00:15:24 Et dans le Pas-de-Calais, toujours en vigilance orange ce matin,
00:15:27 la liane est montée de 3,50 mètres en seulement quelques heures.
00:15:30 Et puis la chaleur extrême risque de tuer
00:15:34 cinq fois plus d'humains d'ici 2050.
00:15:37 C'est ce que révèle un rapport inquiétant
00:15:38 d'experts internationaux publiés ce matin.
00:15:41 Selon eux, la santé de l'humanité est en grave danger
00:15:44 si rien n'est fait contre le changement climatique.
00:15:47 Une annonce inquiétante donc à quelques semaines
00:15:49 de la COP28 de Dubaï, où pour la première fois,
00:15:51 une journée sera dédiée à la santé le 3 décembre.
00:15:54 Avant dernier jour du procès d'Eric Dupond-Moretti
00:15:57 devant la Cour de justice de la République.
00:16:00 Je rappelle qu'il est accusé de prise illégale d'intérêt.
00:16:02 Ce matin, deux derniers témoins seront entendus.
00:16:05 Puis cet après-midi, le procureur général
00:16:07 près la Cour de cassation prendra ses réquisitions.
00:16:10 L'accusation ne devrait pas être tendre
00:16:12 avec le ministre de la justice,
00:16:13 comme nous l'explique Noémie Schultz
00:16:14 qui suit ce procès pour CNews.
00:16:16 Dès le premier jour du procès,
00:16:19 Rémi Haït, le procureur général près la Cour de cassation,
00:16:21 a donné le ton dans un propos liminaire
00:16:24 très sévère pour Eric Dupond-Moretti.
00:16:25 Ce procès n'est pas celui de la justice
00:16:27 mais celui d'une double prise illégale d'intérêt
00:16:30 reprochée au ministre.
00:16:31 Une affaire grave, pas du tout anecdotique,
00:16:33 a-t-il rappelé après avoir souligné
00:16:35 la difficulté pour les témoins de venir parler
00:16:37 devant celui dont dépend leur carrière.
00:16:40 La suite des débats a montré que Rémi Haït
00:16:42 n'avait aucune intention de faire de cadeau à son ministre.
00:16:45 Les échanges ont d'ailleurs souvent été tendus
00:16:47 entre les deux hommes, Eric Dupond-Moretti
00:16:48 prenant régulièrement la parole pour dénoncer avec colère
00:16:51 des questions trop orientées, uniquement à charge.
00:16:54 Quoi que je dise, la messe est dite,
00:16:56 a-t-il répété avec dépit.
00:16:58 Pour l'accusation, il semble clair
00:17:00 qu'Eric Dupond-Moretti s'est rendu coupable
00:17:02 de prise illégale d'intérêt
00:17:03 en ouvrant des enquêtes administratives
00:17:05 visant des magistrats auxquels il s'était confronté
00:17:08 quand il était avocat.
00:17:09 Et ce, malgré de nombreuses alertes.
00:17:12 Alors quel sera le sens des réquisitions ?
00:17:14 Nous le saurons cet après-midi.
00:17:15 La semaine dernière, à l'ouverture des débats,
00:17:17 le procureur général avait rappelé la peine
00:17:20 encourue par le ministre, 5 ans de prison
00:17:22 et l'interdiction d'exercer une fonction publique.
00:17:25 Une mosquée, une église et une synagogue
00:17:28 dans la même rue, c'est la particularité
00:17:30 de la ville de Rissor-en-Gis, près de Paris.
00:17:32 L'imam et le rabbin sont copains dans la vie, Chana.
00:17:35 Oui, après les attaques du Hamas du 7 octobre,
00:17:38 le rabbin et l'imam, qui sont deux vieux amis,
00:17:41 vous l'avez dit, ont décidé de réunir
00:17:43 leur fidèle reportage de Fabrice Elsner
00:17:45 avec le récit de Mikaël Dos Santos.
00:17:47 Ils veulent voir ce qu'est cette histoire, Rissor-en-Gis.
00:17:51 Ils sont étonnés.
00:17:52 L'imam et le rabbin de Rissor-en-Gis
00:17:54 sont presque surpris par notre présence.
00:17:56 Pourtant, leur situation est inédite.
00:17:58 Mouloud El Ouassia et Michel Serfati,
00:18:01 proficient dans la même rue,
00:18:02 à quelques mètres l'un de l'autre.
00:18:04 Vous m'avez appelé tout à l'heure.
00:18:06 Je vous ai raté.
00:18:07 Les deux hommes sont également proches dans la vie.
00:18:10 Amis depuis plus d'une dizaine d'années,
00:18:12 rien n'a pu freiner leur volonté
00:18:14 de rapprocher juifs et musulmans.
00:18:16 Pas même la guerre entre Israël et le Hamas,
00:18:18 qu'ils évoquent sans tabou.
00:18:19 Quand des enfants meurent,
00:18:21 est-ce qu'on va chercher leur religion ?
00:18:23 Ce sont des anges.
00:18:24 Ce sont des anges, donc il faut les protéger.
00:18:27 À travers l'association de l'amitié judéo-musulmane,
00:18:30 l'imam et le rabbin s'unissent pour de nombreux événements.
00:18:33 Le week-end dernier,
00:18:34 synagogue et mosquée ont ouvert leurs portes à tous les fidèles.
00:18:37 On était présents à la synagogue,
00:18:40 à l'heure de leur prière.
00:18:42 On a écouté la parole de Dieu, la Torah.
00:18:46 Une fraternité que l'imam souhaite voir s'étendre dans le pays.
00:18:49 Nous demandons que les autres villes
00:18:55 prennent l'exemple de nous
00:18:57 pour qu'ils se mettent d'accord
00:19:00 entre les synagogues, les mosquées et l'Église.
00:19:03 De prendre un exemple de nous.
00:19:06 Cette union entre les communautés,
00:19:07 le rabbin tente de l'inculquer aux plus jeunes.
00:19:10 Les ateliers, des sorties pour mettre fin aux préjugés
00:19:13 et aux discriminations, vivre dans la paix.
00:19:17 Je trouve très émouvant ce reportage,
00:19:19 si ça pouvait se passer comme ça partout dans le monde.
00:19:23 C'est un reportage de la rédaction de ces news,
00:19:26 de Fabrice Elsner avec le récit de Miquel Dos Santos.
00:19:30 Restez bien avec nous.
00:19:32 On va parler de l'immobilier.
00:19:33 180 000 emplois menacés,
00:19:36 au moins à cause de la crise de l'immobilier.
00:19:37 Les agences immobilières souffrent,
00:19:40 les notaires souffrent, mais pas uniquement.
00:19:41 On vend moins de maisons, on vend moins d'appartements.
00:19:44 Donc tous ceux qui vendent des cuisines,
00:19:47 des laves-linges, des sèches-linges, des canapés souffrent aussi.
00:19:50 On en parle avec Lomiguio dans un instant.
00:19:55 L'économie tout de suite, on va parler immobilier.
00:19:58 Le marché immobilier tourne au ralenti
00:20:10 et un député Horizon estime, dans un rapport parlementaire,
00:20:13 que 180 000 emplois sont menacés par cette crise de l'immobilier.
00:20:17 Lomiguio, pourquoi ?
00:20:18 Son calcul est simple.
00:20:19 On estime que 100 000 logements seront construits en moins l'année prochaine.
00:20:23 Alors un logement, ça correspond à 1,8 emploi dans le BTP.
00:20:28 Donc 100 000 fois 1,8, vous obtenez ce chiffre de 180 000 emplois menacés.
00:20:31 Ça, c'est juste dans la construction.
00:20:33 Et on le voit, déjà, il y a des plans sociaux en préparation
00:20:37 chez certains gros promoteurs et constructeurs.
00:20:39 700 promoteurs immobiliers ont déposé leur bilan depuis le début de l'année 2023.
00:20:43 Il y a aussi des conséquences en cascade à ces dépôts de bilan.
00:20:46 Oui, évidemment, parce que lorsqu'un promoteur met la clé sous la porte,
00:20:48 c'est du travail en moins pour les architectes,
00:20:50 les entrepreneurs du BTP, les artisans.
00:20:52 Tous leurs sous-traitants.
00:20:53 En tout, les ventes de logements neufs ont chuté de 30 % au premier semestre.
00:20:57 On parle du neuf parce que c'est évidemment là
00:20:59 qu'il y a le plus besoin de main-d'œuvre et d'emploi concernés.
00:21:02 Mais le cabinet altéresse, dénombre, lui, plus de 3 000 défaillances déjà
00:21:06 pour des acteurs du logement sur le deuxième trimestre 2023.
00:21:09 Des défaillances qui concernent cette fois-ci
00:21:11 des entreprises du BTP et des artisans,
00:21:13 mais aussi des agences immobilières, des mandataires
00:21:16 et même des notaires qui mettent la clé sous la porte.
00:21:18 Et moins de logements achetés, c'est moins de cuisine,
00:21:22 moins d'électroménager, moins de canapés, moins de parquets.
00:21:25 Il y a ça aussi comme conséquence.
00:21:26 Exactement, on le voit d'ailleurs dans les chiffres de la grande distribution.
00:21:29 Les ventes des rayons électroménager-décoration sont en baisse.
00:21:32 Et puis quand on regarde ce qui s'était passé en 2021,
00:21:34 quand le marché de l'immobilier avait explosé,
00:21:36 les ventes avaient augmenté de 15 % pour les logements
00:21:39 et les ventes de cuisine et de biens de la maison
00:21:41 avaient elles augmenté de 19,5 %, avec 30 % de baisse.
00:21:45 Vous imaginez ce que ça donne du côté de l'équipement de la maison.
00:21:49 Puis aussi le secteur du déménagement qui souffre, évidemment.
00:21:51 La Chambre syndicale du déménagement constate un recul de 5 à 10 %
00:21:55 du chiffre d'affaires des entreprises du secteur.
00:21:57 Oui, moins de logements vendus aujourd'hui, c'est moins de déménagement demain.
00:22:02 C'était votre programme avec les déménageurs bretons.
00:22:05 Des déménagements d'exception, on dit.
00:22:07 Chapeau les bretons.
00:22:08 Informations sur déménageurs-breton.fr
00:22:10 Le temps tout de suite, Alexandra Blanc.
00:22:14 La météo avec Mystérieux Repulpant.
00:22:18 Le sérum anti-âge global aux venins de serpents par Garancia.
00:22:21 Retrouvez la météo avec switchassure.fr
00:22:26 comparateur d'assurance de prêts immobiliers
00:22:28 pour changer en toute simplicité.
00:22:30 Encore beaucoup d'eau.
00:22:32 Quelle est la situation ce matin, Alexandra Blanc ?
00:22:35 Situation de catastrophe, toujours dans le Pas-de-Calais
00:22:38 où il est tombé de nouveau plus de 60 mm depuis hier
00:22:41 et ce qui a donc réactivé les cours d'eau
00:22:44 et notamment la liane qui était en rouge, elle vient d'être rétrogradée en orange.
00:22:48 Mais regardez les images.
00:22:50 Je vous donne une petite idée de ce qui s'est passé.
00:22:51 La liane est montée de 3,50 m en seulement quelques heures hier
00:22:56 et donc ces conditions météo de nouveau catastrophiques.
00:22:58 Aujourd'hui, c'est une journée d'accalmie.
00:22:59 On a eu également des inondations dans le Doubs
00:23:02 avec la Loue qui est également sortie de son lit.
00:23:05 On a eu beaucoup d'eau également sur la façade est du pays.
00:23:08 D'ailleurs, le département de la Haute-Savoie reste placé ce matin
00:23:11 sous surveillance, vigilance rouge
00:23:13 qui est donc maintenu pour le département de la Haute-Savoie.
00:23:15 On n'attend pas de précipitations aujourd'hui
00:23:17 mais les cours d'eau débordent.
00:23:18 Et puis regardez, le Pas-de-Calais est rétrogradé en orange
00:23:21 avec une journée d'accalmie également
00:23:23 mais les cours d'eau restent évidemment particulièrement hauts aujourd'hui
00:23:26 en raison des fortes pluies d'hier après-midi.
00:23:29 Au programme aujourd'hui, un temps assez nuageux
00:23:31 mais relativement calme.
00:23:32 Ça, c'est une bonne nouvelle sans précipitation.
00:23:34 Et puis dans l'après-midi, toujours des nuages sur les régions du nord.
00:23:37 Un petit peu de vent près des côtes de la Manche.
00:23:39 Quelques averses sur le nord-est.
00:23:40 Un peu de neige en montagne.
00:23:41 Et toujours du grand beau temps autour du golfe du Lyon.
00:23:43 Côté température, pas grand chose à signaler.
00:23:45 Toujours de la douceur.
00:23:46 10 degrés à Paris ce matin.
00:23:47 On est encore à 14 degrés pour le Pays Basque.
00:23:49 Et dans l'après-midi, les températures restent plutôt douces pour la saison
00:23:52 même si elles baissent un peu.
00:23:53 15 degrés à Rennes, 13 à Paris.
00:23:55 Et localement jusqu'à 20 degrés sous le soleil niçois.
00:23:58 C'était la météo avec switchassure.fr
00:24:01 comparateur d'assurance de prêts immobiliers
00:24:03 pour changer en toute simplicité.
00:24:05 C'était la météo avec Mystérieux Repulpant
00:24:09 le sérum anti-âge global aux venins de serpents par Garancia.
00:24:13 C'est news, il est 6h30.
00:24:16 Merci d'être avec nous à la Une.
00:24:18 Ce matin, on en parlait à l'instant.
00:24:19 Ces inondations catastrophiques dans le Pas-de-Calais.
00:24:22 Le niveau de l'eau va continuer à évoluer aujourd'hui.
00:24:26 On a rencontré un boucher qui a tout perdu.
00:24:29 Vous allez voir.
00:24:30 L'armée israélienne va enquêter sur les violences sexuelles
00:24:34 commises par le Hamas le 7 octobre dernier.
00:24:37 Comment mener une telle enquête ?
00:24:39 Je vous pose la question, général Bruno Clermont.
00:24:41 A tout de suite, mon général.
00:24:42 L'imam de la Grande Mosquée de Paris a tenté de justifier
00:24:46 sans véritablement y parvenir.
00:24:48 Ses propos tenus hier matin.
00:24:50 Il était hier soir chez Cyril Hanouna sur C8.
00:24:53 Il avait cherché à minimiser le nombre d'actes antisémites en France.
00:24:56 Vous allez l'entendre.
00:24:57 De nombreux maires sont confrontés à des violences
00:25:00 en réaction à ces agressions.
00:25:02 Gérald Darmanin lance aujourd'hui les rencontres de Beauvau.
00:25:05 On a rencontré, nous, l'une de ses élues
00:25:07 qui a subi des menaces.
00:25:09 Et puis, des grèves à la SNCF à Noël.
00:25:14 Vous avez bien entendu, c'est ce qui risque d'arriver
00:25:16 en cette fin d'année.
00:25:17 Sudrail a en effet appelé les autres syndicats de cheminots
00:25:19 à se mobiliser au moment des départs en vacances.
00:25:22 Mais, je vous laisse bien sérieux.
00:25:23 Qu'est-ce que souhaitent ces syndicats ?
00:25:25 Je vous poserai la question le mic Guillaume.
00:25:27 A tout de suite le mic.
00:25:28 La Haute-Savoie, toujours en vigilance rouge cru.
00:25:31 Il est tombé de 124 mm de précipitation en moyenne
00:25:34 en seulement un mois.
00:25:35 Il n'avait jamais autant plu en France,
00:25:37 quelle que soit la période de l'année.
00:25:39 C'est historique ce qui se passe en ce moment, Chana.
00:25:41 En Haute-Savoie, Larves est sorti de son lit.
00:25:43 Il est tombé à 200 mm de pluie depuis dimanche.
00:25:45 Et dans le Pas-de-Calais, toujours en vigilance orange ce matin,
00:25:48 la Liane est montée de 3,50 m en seulement quelques heures.
00:25:52 On est allé à la rencontre de ceux qui subissent ces intempéries de plein fouet.
00:25:56 Un boucher de Blandec a tout perdu.
00:25:59 Sa réserve a été complètement inondée.
00:26:01 Reportage de nos envoyés spéciaux Audrey Bertheau et Raphaël Lazeregg
00:26:05 avec le récit de Maxime Leguet.
00:26:07 En descendant dans sa réserve,
00:26:10 Loic n'a pu que constater les dégâts impuissants.
00:26:13 Tout le stock alimentaire, il y a de congélateur.
00:26:16 Un cumulus, tout ce qui est plots pour traiteurs, des barquettes.
00:26:23 Et après, il y a tout du matériel.
00:26:27 Tout ça, c'est perdu ?
00:26:29 Tout ça, c'est mort.
00:26:30 Regardez déjà l'eau, comment elle coule des murs.
00:26:32 De l'eau qui a tout ravagé sur son passage.
00:26:35 Machines, marchandises, congélateurs ou encore la chambre froide.
00:26:39 Les dégâts pour cette boucherie charcuterie se comptent en dizaines de milliers d'euros.
00:26:43 Donc vous voyez, là pareil, le courant, on ne peut pas le rallumer
00:26:46 puisque les disjoncteurs ne font que ça de sauter.
00:26:49 Il y a des prises qui ont mangé, qui ont pris vraiment l'eau.
00:26:53 En moins de 24 heures seulement,
00:26:55 c'est tout l'établissement qui a été victime des inondations.
00:26:58 Depuis samedi, Loic essaye tant bien que mal de sauver ce qui peut encore l'être.
00:27:02 Mais devant l'ampleur du désastre,
00:27:04 impossible d'envisager pour l'instant une réouverture.
00:27:07 Je pense que ça va être très long à se remettre sur pied.
00:27:11 On est abattus, écœurés.
00:27:14 Emmanuel Macron a demandé la mise en place d'un dispositif exceptionnel
00:27:17 pour accompagner les petites et moyennes entreprises victimes des inondations.
00:27:21 Voilà, bon courage à vous si vous êtes sinistrés.
00:27:25 L'armée israélienne lance aujourd'hui une offensive sur l'hôpital d'Al-Shifa à Gaza.
00:27:31 On l'a appris dans la nuit, l'objectif est d'abattre l'état-major du Hamas
00:27:34 qui serait installé en dessous du bâtiment.
00:27:38 Une opération complexe car TSAL veut prendre soin d'éviter tout dommage collatéral.
00:27:45 La police israélienne, qui par ailleurs, annonce enquêter sur des violences sexuelles,
00:27:50 dont des viols et des mutilations commises par des combattants du Hamas.
00:27:54 Général Clermont avec nous.
00:27:56 Bon, Général, pourquoi une enquête sur ces actes est-elle nécessaire ?
00:28:00 En tout cas, c'est une enquête qui a été annoncée hier par la police israélienne,
00:28:03 alors qu'on sait qu'il y a eu des viols, des mutilations sur un grand nombre de femmes,
00:28:09 puisque beaucoup de femmes ont été massacrées le 7 octobre.
00:28:13 Donc cette enquête, on essaie de trouver sa justification,
00:28:17 mais je pense qu'il y a plusieurs justifications, même si elles vont être longues et difficiles,
00:28:21 comme l'a rappelé le responsable de la police.
00:28:23 La première, c'est que les familles veulent toujours connaître la vérité.
00:28:26 Beaucoup de familles veulent connaître la vérité pour faire leur deuil.
00:28:28 Donc elles veulent savoir les circonstances de la mort.
00:28:30 Certaines ne veulent pas, certaines le souhaitent.
00:28:33 Donc c'est un devoir de reconstitution qui est nécessaire.
00:28:35 La deuxième, c'est probablement pour rappeler aussi l'horreur de ce qui s'est passé le 7 octobre.
00:28:38 Et à ce titre-là, on n'a pas beaucoup entendu les féministes de France
00:28:42 par rapport à ce grand nombre de féminicides d'une manière absolument abominable.
00:28:47 Une troisième possibilité, c'est de porter un dossier devant la Cour pénale internationale
00:28:53 pour accuser le Hamas de crime de guerre.
00:28:55 Le viol est un crime de guerre. Le viol, ça sert à humilier.
00:28:57 C'est dans la liste des crimes de guerre.
00:28:59 Donc c'est tous ces éléments qui font que la police s'intéresse à ce sujet.
00:29:02 C'est un sujet important pour la population de l'Israël.
00:29:04 C'est exceptionnel ce qui s'est passé par l'ampleur, par la brutalité.
00:29:07 Et dernier point, on imagine évidemment l'inquiétude des familles, des otages,
00:29:11 puisque 80 des 240 otages sont des femmes ou des jeunes filles.
00:29:16 Donc cette inquiétude est légitime et rappelle aussi au Hamas
00:29:19 qu'ils assumeront l'entière responsabilité de tous les actes qu'ils exécuteront.
00:29:25 – Merci mon général, vous restez bien avec nous.
00:29:27 La mise au point de l'imam de la Grande Mosquée de Paris.
00:29:29 Après ses propos scandaleux, hier matin, Abdelhalim Hamoun a remis en cause,
00:29:33 même s'il s'en défend, les chiffres du ministère de l'Intérieur
00:29:36 sur les actes antisémites commis en France.
00:29:38 – Oui, actes antisémites qui s'élèvent, je le rappelle,
00:29:41 désormais à 1518 depuis le 7 octobre.
00:29:44 C'est Gérald Darmanin qui l'a annoncé hier sur CNews, invité de TPMP.
00:29:48 Hier soir, cet imam a tenté de se justifier,
00:29:50 mais vous allez voir qu'il n'a pas réussi à convaincre le consistoire de France.
00:29:53 Tony Pitarro.
00:29:56 Après la polémique, cet imam de la Grande Mosquée de Paris
00:29:59 est revenu sur ses propos.
00:30:01 – Je reconnais ma maladresse, je reconnais,
00:30:03 mais ce sont des propos qui ont été mal compris
00:30:06 et qui ont été en plus gonflés en voulant me faire dire
00:30:10 ce que je ne disais pas maintenant.
00:30:12 – Vous n'y êtes pas lié les chiffres, c'est ça qui est…
00:30:13 – Non, je n'ai pas nié les chiffres, j'ai demandé des détails
00:30:15 parce que j'étais stupéfait d'entendre ce chiffre-là.
00:30:19 – Il y a eu une image dimanche, c'est que les chiffres étaient énormes.
00:30:21 – Non, mais je ne les ai pas…
00:30:22 – Excusez-moi, le dernier moment,
00:30:23 je veux dire même que la communauté musulmane,
00:30:25 même la communauté musulmane ignorait ces chiffres.
00:30:27 Hier matin, Abdellali Mamoun avait remis en cause
00:30:30 le nombre d'actes antisémites commis sur le territoire français.
00:30:33 – Où sont ces 1200 actes antisémites qu'il y a en France ?
00:30:36 Moi, j'aimerais bien qu'on les dévoile.
00:30:39 J'aurais voulu qu'on dise tel synagogue a été profané,
00:30:42 tel cimetière a été profané,
00:30:43 tel individu de confession juive a été agressé.
00:30:46 Des propos jugés scandaleux et inacceptables par le consistoire de France.
00:30:50 – On n'a pas découvert les chiffres ce matin,
00:30:52 on est quand même des gens sensés,
00:30:54 donc venir dire comme excuse,
00:30:56 "je ne connaissais pas les chiffres, je les ai découverts par hasard",
00:30:58 je trouve que c'est un petit peu dommage.
00:31:00 Quand on a tenu des propos qui sont une grave erreur,
00:31:02 encore une fois une grave erreur,
00:31:04 il faut à un moment donné dire "mea culpa",
00:31:06 je me suis complètement trompé,
00:31:07 je n'aurais jamais dû dire ces phrases et les questions que j'ai posées.
00:31:11 – De son côté, le recteur de la Grande Mosquée de Paris
00:31:14 s'est désolidarisé des propos de l'imam.
00:31:17 – Voilà, il n'y a pas eu de véritable "mea culpa" hier soir
00:31:20 de l'imam Abdelhaïm Hamoun chez Cyril Hanouna dans TPMP.
00:31:25 Il a cherché à faire croire qu'il n'a pas voulu dire ça,
00:31:29 on sait bien lire entre les lignes,
00:31:31 on a bien compris ce qu'il voulait dire.
00:31:33 Gérald Darmanin lance aujourd'hui la première édition des "Rencontres de Beauvau".
00:31:37 Le thème du jour concernera les incivilités et les violences contre les maires.
00:31:41 – Face à ces agressions,
00:31:42 beaucoup d'élus ne se représenteront pas aux prochaines municipales.
00:31:45 Exemple, à la mairaille de Bretagne près de Nantes,
00:31:48 la mère a été insultée et menacée au téléphone.
00:31:50 C'était fin septembre.
00:31:52 Reportage de Jean-Michel Decaze.
00:31:54 – L'altercation avec la mère
00:31:57 porte sur l'inscription d'un enfant à l'école publique de la commune.
00:32:01 Les parents font croire qu'il réside sur place en donnant une fausse adresse.
00:32:05 Suite au refus de l'élu, les parents décrochent leur téléphone.
00:32:09 – Elle m'a dit qu'elle allait venir me casser la gueule à la mairie.
00:32:13 On a peur, je me suis dit, s'ils viennent me frapper,
00:32:16 qu'ils viennent me frapper, il y aura des témoins.
00:32:19 Je ne suis pas d'une envergure extraordinaire,
00:32:22 je ne sais pas me battre, je ne fais pas de sport de combat,
00:32:26 mais bon, moi j'aurais été là.
00:32:28 Moi, je voulais surtout que ces personnes ne touchent pas les agents.
00:32:31 – Sur le coup, la mère décide de laisser tomber.
00:32:34 Mais c'est le capitaine de la gendarmerie
00:32:36 et les soutiens du préfet, sous-préfet et du procureur
00:32:39 qui l'aperçoivent de portée plainte.
00:32:41 – Dans nos administrés, on a toute une génération d'enfants rois
00:32:45 à qui on n'a jamais dit non.
00:32:47 – Le nouveau dispositif de protection des élus a fonctionné.
00:32:50 Début octobre, une semaine après l'agression verbale,
00:32:54 le père de famille était en garde à vue.
00:32:56 Le couple comparaîtra devant le tribunal de Nantes dès le 21 décembre.
00:33:01 – Voilà, c'est assez fou ce qu'on vient de voir.
00:33:05 Une élue locale, une mère à qui on dit
00:33:08 "je vais venir te péter la gueule".
00:33:10 Non mais, il va y avoir un jugement là, il va y avoir un jugement.
00:33:13 Violette Spiebuck, députée Renaissance,
00:33:15 qui va animer ces rencontres de Beauvau,
00:33:17 sera avec nous à 7h30, soyez là si vous le pouvez,
00:33:20 bien sûr, vous connaissez la formule.
00:33:22 Le syndicat Sudrail, menace d'une grève à la SNCF à Noël.
00:33:27 Quelles sont leurs revendications ?
00:33:29 Comment en est-on arrivé, j'allais dire, à nouveau là ?
00:33:32 Il va y avoir le feuilleton de la menace de grève à Noël
00:33:35 pour mettre la pression sur la direction de la SNCF.
00:33:37 – Exactement, pour le moment, il n'y a pas de date,
00:33:39 c'est juste une menace.
00:33:40 Le syndicat Sudrail voudrait mobiliser les cheminots
00:33:43 sur le sujet des salaires.
00:33:44 L'organisation a même écrit à trois autres syndicats
00:33:47 afin de tenter de construire un front commun contre la direction.
00:33:50 On rappelle quand même que la SNCF a annoncé une augmentation
00:33:53 de 4,6% en moyenne en 2024, c'est un peu plus
00:33:57 que la moyenne générale des augmentations en France.
00:33:59 La direction a aussi annoncé une prime de partage
00:34:01 de la valeur de 400 euros et le salaire minimum
00:34:04 est désormais 10% au-dessus du SMIC à la SNCF.
00:34:07 Et puis surtout, selon la SNCF, les cheminots ont en tout bénéficié
00:34:10 de 12% d'augmentation au cours des deux dernières années
00:34:13 et jusqu'à 21% d'augmentation sur trois ans,
00:34:17 de quoi largement compenser l'inflation.
00:34:19 Rappelons enfin que la SNCF est financée à hauteur
00:34:22 de 18,5 milliards d'euros par an par les contribuables
00:34:25 quand on prend en compte les subventions de l'État,
00:34:27 des régions et le coût des retraites et ceux que vous preniez,
00:34:30 le train ou non.
00:34:31 – Merci beaucoup Lomig, voilà ça va angoisser tout le monde,
00:34:35 tous ceux qui veulent prendre le train pour partir à Noël.
00:34:39 – C'est le marronnier, il y a la bûche à Noël, la dinde
00:34:41 et la grève à la SNCF.
00:34:42 – Ou la menace de grève.
00:34:44 – Généralement ça se conclut par la grève.
00:34:47 – Restez bien avec nous, tout de suite c'est le sport,
00:34:49 ça arrive même aux meilleurs, voyez Novak Djokovic a perdu un match,
00:34:52 on en parle, c'est tellement rare.
00:34:55 [Musique]
00:34:57 Retrouvez votre programme de choix avec Autosphère,
00:35:00 premier distributeur automobile en France.
00:35:02 [Musique]
00:35:05 Djoko qui est tombé hier soir pour son deuxième match de poule
00:35:08 aux ATP Finals de Turin, Chana Hara.
00:35:11 – Oui, le Serbe qui n'avait plus perdu depuis la finale de Wimbledon
00:35:14 en juillet dernier a cédé face à l'Italien Yannick Sineur 7'6".
00:35:20 Djokovic prend donc la deuxième place du groupe A,
00:35:23 juste derrière le jeune Italien encore invaincu.
00:35:26 Le numéro un mondial aura l'occasion de se rattraper demain
00:35:29 pendant le dernier match des poules face au Polonais Hubert Urkasz.
00:35:32 [Musique]
00:35:35 Vous avez profité de votre programme de choix avec Autosphère,
00:35:38 premier distributeur automobile en France.
00:35:41 [Musique]
00:35:43 – Merci d'être avec nous, restez bien sur CNews,
00:35:46 dans un instant on reviendra sur ce qu'a dit Dominique de Villepin hier soir
00:35:48 chez Pascal Praud dans l'heure des pros sur CNews,
00:35:50 il a notamment reproché à Israël de frapper massivement Gaza,
00:35:54 il aurait fallu uniquement l'envoi de troupes au sol,
00:35:57 est-ce que c'est possible ?
00:35:59 On va y revenir, on va écouter ce qu'a dit Dominique de Villepin hier soir
00:36:03 et puis on va commenter et écouter l'expertise du général Bruno Clermont.
00:36:07 À tout de suite, restez bien avec nous sur CNews.
00:36:10 [Musique]
00:36:13 CNews, il est 7h moins le quart, merci d'être avec nous.
00:36:16 Dans un instant on va réécouter ce qu'a dit Dominique de Villepin
00:36:19 hier soir chez Pascal Praud, mais tout d'abord c'est le Point Info avec vous,
00:36:22 Chana Lusto.
00:36:23 [Musique]
00:36:25 – L'opération ciblée de l'armée israélienne cette nuit sur l'hôpital Al-Shifa
00:36:28 de Gaza, elle estime que cet établissement abrite
00:36:31 des infrastructures stratégiques du Hamas.
00:36:34 De son côté, la Maison Blanche assure que l'organisation terroriste
00:36:37 détient un centre de commandement depuis l'hôpital Al-Shifa.
00:36:41 Des accusations rejetées par le Hamas qui accuse Joe Biden
00:36:44 d'être entièrement responsable de cette opération israélienne.
00:36:48 Avant dernier jour du procès d'Eric Dupond-Moretti
00:36:51 devant la Cour de justice de la République,
00:36:53 je rappelle qu'il est accusé de prise illégale d'intérêt ce matin.
00:36:57 Deux derniers témoins seront entendus depuis cet après-midi.
00:37:00 Le procureur général près la Cour de cassation prendra ses réquisitions.
00:37:04 Et puis le rétro-pédalage du gouvernement concernant les tickets restaurants.
00:37:09 Leur utilisation pour les courses alimentaires sera finalement prolongée d'un an.
00:37:14 Annonce faite par Olivia Grégoire, ministre en charge des PME,
00:37:17 pour soutenir le pouvoir d'achat des Français, dit-elle.
00:37:20 Pourtant, la veille, il avait été dit qu'à partir du 1er janvier prochain,
00:37:23 les tickets restaurants ne pourraient plus servir à payer des produits
00:37:26 qui ne sont pas mangeables dès l'achat.
00:37:29 En clair, les pâtes, le riz ou encore le beurre.
00:37:31 Voilà, et on en parlera avec Bruno Le Maire,
00:37:34 qui sera l'invité de la matinée, l'invité de la grande interview de Sonia Mabrouk,
00:37:37 à 8h10 sur CNews et sur Europe 1.
00:37:40 L'ancien Premier ministre Dominique de Villepin
00:37:42 était l'invité de Pascal Praud hier soir sur CNews dans l'heure des Praud.
00:37:45 Échange de points de vue entre les différents intervenants
00:37:48 au sujet de la guerre entre Israël et le Hamas, bien sûr.
00:37:51 L'ancien Premier ministre qui reproche à Israël son manque de discernement.
00:37:55 On l'écoute et on débriefe juste après avec le général Bruno Clermont.
00:38:00 Si vous vous fixez comme objectif le fait de détruire toutes les structures du Hamas,
00:38:06 vous vous fixez un objectif réaliste et politique
00:38:09 avec lequel la plupart des pays arabes de la région sont d'accord.
00:38:12 C'est ça l'objectif d'Israël aujourd'hui, c'est de détruire le Hamas ?
00:38:15 Non, l'objectif c'est d'éradiquer le Hamas sans limitation
00:38:21 et sans prendre en compte la présence de très nombreuses populations civiles.
00:38:28 Ça c'est vous qui le rajoutez, mais à partir du moment où les structures militaires et politiques du Hamas
00:38:31 sont imbriquées dans la population civile, vous faites comment ?
00:38:33 Mais il n'empêche que nous devons faire preuve de discernement.
00:38:36 Nous sommes en 2023, on ne fait pas la guerre comme en 1945.
00:38:39 Pardonnez-moi de reposer la question, à partir du moment où les structures militaires et politiques du Hamas
00:38:43 sont imbriquées dans la population civile de Gaza, vous faites comment ?
00:38:46 Eh bien on s'y prend non pas par des bombardements massifs,
00:38:49 mais on s'y prend par des raids au sol.
00:38:52 Pas de bombardements massifs, mais des raids au sol.
00:38:55 Général Bruno Clermont avec nous, Dominique de Villepin d'ailleurs,
00:38:59 ça a été coupé, mais dit on ne fait pas la guerre comme en 1945 aujourd'hui.
00:39:02 Il a raison ou il a tort Dominique de Villepin ?
00:39:05 C'est un débat évidemment important, puis c'est un débat difficile.
00:39:08 Je pense que la réponse de Jérôme Beiglet était la bonne.
00:39:11 La complexité de la situation c'était que les civils sont imbriqués,
00:39:14 que le Hamas s'est noyé au milieu d'un monde civil et prend les civils en otage.
00:39:18 Donc en fait, si on prend la question du silenciellement,
00:39:21 c'est vrai qu'en passant que par le sol, on aurait pu limiter les nombres de morts civiles.
00:39:24 Ça n'a pas été le choix qu'a fait Israël.
00:39:27 Il faut se souvenir que le choix que demande Dominique de Villepin
00:39:30 a été fait en 2006, en 2008, en 2014, en 2021,
00:39:33 lorsque Tsaïl a engagé du combat contre l'Hezbollah et contre le Hamas,
00:39:36 déjà dans le Bois de l'Est, c'était une catastrophe.
00:39:39 Ils sont passés par la boite terrestre et ils ont perdu des soldats,
00:39:42 ils sont arrivés à pas grand chose et ils sont ressortis au bout de quelques jours.
00:39:45 Donc aujourd'hui, la question était de savoir, est-ce que c'est possible
00:39:48 d'arriver à éradiquer, à détruire le Hamas, 30 000 combattants,
00:39:52 30 000 combattants cachés à l'intérieur des hôpitaux,
00:39:55 sous les écoles, sous les mosquées, qui continuent à tirer des centaines,
00:39:59 des milliers de roquettes sur Israël depuis des années.
00:40:02 Là, effectivement, la première réponse de Tsaïl, après le 7 octobre,
00:40:06 vous vous souvenez, le 7 octobre, après le raid des terroristes,
00:40:09 ça a été des frappes aériennes qui n'ont pas cessé depuis.
00:40:12 Sans les frappes aériennes, qui sont la cause probablement d'un grand nombre
00:40:15 de morts civiles liées au fait que le Hamas les utilise comme boucliers humains,
00:40:19 qui est un crime de guerre, c'est certain qu'aujourd'hui,
00:40:21 ils ne seraient pas en mesure de prendre d'assaut l'hôpital d'Al-Shifa.
00:40:25 Donc c'est un choix que Tsaïl a assumé, que Tsaïl assumera dans la durée
00:40:31 et en tout cas, ils ont effectivement changé de tactique
00:40:35 par rapport à celle qu'ils avaient utilisée de 2006 à 2021.
00:40:38 Merci mon général, il est 6h50, restez bien avec nous.
00:40:41 Dans un instant, la politique avec vous Gautier Lebrecht.
00:40:44 On va revenir sur l'émotion des députés qui ont pu voir hier soir
00:40:50 les vidéos des exactions des horreurs commises par le Hamas le 7 octobre dernier.
00:40:57 Énormément d'émotions, mais aussi des réactions scandaleuses.
00:40:59 Tout le monde n'est pas ému, voilà.
00:41:01 48 minutes d'horreur projetée à l'Assemblée nationale.
00:41:08 Plus d'une centaine de députés ont assisté à la projection de la vidéo
00:41:12 de l'attaque terroriste du Hamas le 7 octobre dernier, hier en fin d'après-midi.
00:41:17 Parmi ces députés, Gautier Lebrecht, il y avait David Guiraud, député France Insoumise,
00:41:21 qui a tenté un "mais à coup de pas" à l'issue de cette projection.
00:41:24 Oui, David Guiraud a dit qu'il regrettait ce qu'il a dit en Tunisie.
00:41:27 Je vous rappelle qu'il relativisait les crimes commis par le Hamas le 7 octobre.
00:41:30 Ce qui est suffisamment rare en politique, pour être souligné,
00:41:33 avoir des regrets quand on est un homme politique, c'est assez rare.
00:41:35 Mais très vite, vous allez l'entendre dans un instant, il va évacuer cette vidéo.
00:41:40 Il vient de voir l'horreur absolue, des familles décimées, femmes et enfants.
00:41:43 Mais il n'a pas un mot, ou presque pour les victimes israéliennes.
00:41:46 Sa compassion se limite à parler, je cite, de "violence extrême".
00:41:50 Et il va rapidement renvoyer dos à dos Israël et le Hamas. Écoutez-le.
00:41:54 J'ai donné l'impression de traiter tout cela avec légèreté.
00:41:59 Donc je me suis venu m'assurer que je ne referais pas cette erreur.
00:42:04 Je suis, vous le savez, dans cette assemblée,
00:42:08 l'un des plus féroces critiques de l'État israélien.
00:42:12 L'un des plus farouches défenseurs du droit des Palestiniens à vivre libre et digne.
00:42:17 Dans ce combat-là, ça fait plusieurs semaines que je vois des images très difficiles,
00:42:23 du nettoyage ethnique à Gaza.
00:42:26 Mais malgré la peine, la douleur qui me secoue tous les jours,
00:42:31 je crois que je n'oublierai jamais de respecter tous les morts.
00:42:36 Merci à vous.
00:42:38 On regretterait ses propos sur le DB dans le fond.
00:42:40 Permettez que je me retienne.
00:42:41 Il n'y a pas que David Guiraud qui fait polémique depuis qu'il a vu ces images.
00:42:44 Il y a aussi Aymeric Caron, député LFI.
00:42:46 Voilà ce qu'il a dit sur LCP.
00:42:48 Il faut avoir conscience que ce film est réalisé, monté par l'armée israélienne
00:42:53 et qu'il y a un but derrière la projection de ces images.
00:42:56 Oui, il y a un but, effectivement.
00:42:57 Montrer aux députés insoumis ce qu'est le terrorisme
00:42:59 et empêcher ceux qui relativisent ces horreurs de recommencer.
00:43:02 Et puis Aymeric Caron a dit sur une autre chaîne
00:43:05 regretter l'absence de contextualisation de ces images.
00:43:08 Le contexte est assez simple.
00:43:10 Aymeric Caron, c'est l'attaque terroriste du 7 octobre.
00:43:12 Amine Elkatmi, qui s'est rendue en Israël,
00:43:15 son récit est d'ailleurs à lire sur le site du JDD,
00:43:17 et qui a vu ces images, les mêmes images montrées à David Guiraud
00:43:20 et Aymeric Caron en début de semaine.
00:43:21 Voilà ce qu'il a dit.
00:43:22 Aymeric Caron et David Guiraud auraient pu avoir un mot
00:43:24 pour les deux enfants blessés enjambant le cadavre de leur père.
00:43:27 Le malheureux bougeant les bras, qui reçoit un coup de pelle sur le cou.
00:43:30 Le chien fusillé d'une balle dans la tête.
00:43:32 Les otages pissant le sang, hissés dans des coffres de voiture.
00:43:36 Ils ont préféré comploter sur un supposé but caché de l'armée israélienne
00:43:40 pour l'un, établir une équivalence entre le Hamas
00:43:43 et la réponse d'Israël pour l'autre.
00:43:45 En marge de cette progression, il y a eu de vives tensions à l'Assemblée nationale.
00:43:49 Oui, l'ancien vice-président PS de l'Assemblée
00:43:52 et désormais député non inscrit David Habib
00:43:55 a insulté David Guiraud de chien après la projection.
00:43:58 Ça illustre les tensions qui existent dans le débat public aujourd'hui en France.
00:44:02 Alors on va le recevoir dans un instant.
00:44:03 David Guiraud lui a répondu hier sur Twitter
00:44:06 "Je regrette ces propos orduriers, tout comme je constate
00:44:10 que les manipulations vont déjà bon train pour couper
00:44:13 et manipuler ma déclaration au sortir de cette projection.
00:44:16 Mais ce soir, je n'en dis pas plus pour rester sur un moment de partage de notre peine."
00:44:20 Et puis Meyar Habib, député LR, lui n'a pas pu cacher son émotion.
00:44:25 Je ne vais pas leur donner la possibilité de voir,
00:44:30 mais là, c'est mon peuple, c'est mes frères, les enfants, les femmes,
00:44:37 les chiens, c'est des barbares.
00:44:39 Et quand je vois que dans cette Assemblée,
00:44:41 il y a des gens qui mettent en cause ce qui s'est passé, ça me rend dingue.
00:44:44 Voilà, ce qui rend dingue Meyar Habib, c'est évidemment les propos de David Guiraud.
00:44:49 Vous l'avez compris, tout le monde ne partage pas son émotion à l'Assemblée nationale.
00:44:52 Merci Gauthier. David Habib, le député qui a traité David Guiraud de chien,
00:44:57 sera avec nous à 7h10 sur le plateau de la matinale de CNews.
00:45:02 Voilà, soyez là si vous le pouvez, bien sûr.
00:45:05 Et puis à 8h10, Bruno Le Maire, le ministre de l'Economie et des Finances,
00:45:09 invité de la grande interview de Sonia Mabrouk sur CNews et sur Europe 1.
00:45:13 Le temps tout de suite, Alexandra Blanc.
00:45:20 La météo avec Mystérieux Repulpant, le sérum anti-âge global aux venins de serpents par Garancia.
00:45:27 Retrouvez la météo avec switchassure.fr, comparateur d'assurance de prêts immobiliers pour changer en toute simplicité.
00:45:35 La Haute-Savoie est encore en rouge ce matin, Alexandra.
00:45:40 Oui, en effet, l'arve déborde. Il est tombé d'équivalent de plusieurs semaines de pluie en seulement quelques jours sur la Haute-Savoie.
00:45:45 Localement, 200 mm de pluie entre dimanche et mardi, forte précipitation et conséquences crues de l'arve avec ses inondations impressionnantes.
00:45:54 On vous a préparé un petit graphique pour vous montrer à quel point l'arve a grimpé.
00:45:59 Elle était dimanche à 1 mètre, elle est montée à 5,01 mètres cette nuit.
00:46:03 La décruce s'amorce, mais elle est lente, bien trop lente, avec toujours plusieurs départements placés sous surveillance.
00:46:09 Le Pas-de-Calais repasse en orange. En revanche, la Haute-Savoie reste en rouge pour la crue de l'arve
00:46:14 puisque la crue a tendance à monter au fil des heures en raison des fortes précipitations.
00:46:19 La décrue est lente. On prend à présent la direction de Cannes.
00:46:22 Pas d'inondations, mais de la chaleur. Record absolu de chaleur hier dans les rues de Cannes
00:46:27 avec 27,7 degrés hier après-midi à Cannes dans les Alpes-Maritimes.
00:46:32 C'est tout simplement du jamais vu. On n'a jamais eu aussi chaud à Cannes depuis le début des relevés météorologiques pour un mois de novembre.
00:46:40 Aujourd'hui, bonne nouvelle, c'est une journée d'accalmie. J'en ai transition avec un temps plutôt calme.
00:46:45 On retrouve un temps très nuageux, mais pas de précipitations, un petit peu de neige en montagne.
00:46:49 Dans l'après-midi, très peu d'évolution. Nuages sur le nord, plein soleil à l'ouest, plein soleil également autour du golfe du Lyon avec un peu de vent.
00:46:55 Les températures baissent un peu, mais restent très douces, surtout grâce aux nuages.
00:46:59 Dix à Paris, neuf degrés à Dijon. Dans l'après-midi, les températures restent plutôt douces pour la saison.
00:47:04 15 degrés pour nos amis de Rennes. Vous aurez en moyenne 17 degrés à Marseille et 23 degrés en Corse.
00:47:09 Attention, nouvelle précipitation prévue demain avec une réactivation des cours d'eau, notamment sur le Pas-de-Calais.
00:47:15 C News, il est 7h. Merci d'être avec nous.
00:47:36 Vous regardez la matinale de C News à la une ce matin.
00:47:39 Une opération militaire israélienne sur l'hôpital Al-Shifa à Gaza.
00:47:43 Que sait-on de ce qui s'y passe ? Quel est l'objectif de l'armée israélienne ?
00:47:47 On verra ça avec vous, général Bruno Clermont. A tout de suite, mon général.
00:47:51 Des députés bouleversés par la vidéo du massacre commis par le Hamas le 7 octobre dernier.
00:47:56 De son côté, le député de la France insoumise David Guiraud a tenté un "mais à coup de pas" à l'issue de cette projection
00:48:01 sans véritablement convaincre le député David Habib. L'a traité de chien.
00:48:06 Il est avec nous ce matin sur ce plateau. Bonjour monsieur le député et à tout de suite.
00:48:11 La situation est toujours préoccupante dans le Pas-de-Calais.
00:48:14 Le niveau de l'eau va continuer à évoluer aujourd'hui.
00:48:17 On est allé dans un gymnase qui accueille des sinistrés.
00:48:20 Et puis un bidonville, une fois évacué, laisse derrière lui de très nombreux déchets.
00:48:25 C'est le cas dans une petite ville près de Bordeaux, ville neuve d'Ornans.
00:48:29 On est allé à la rencontre du maire qui prend en charge le nettoyage. Vous allez voir.
00:48:33 L'information de ces dernières heures, c'est évidemment cette opération militaire ciblée,
00:48:38 menée par l'armée israélienne sur l'hôpital Al-Shifa à Gaza.
00:48:43 Général Bruno Clermont avec nous. Que sait-on et quel est l'objectif de Tsahal ?
00:48:47 Écoutez, on connaît beaucoup de choses parce que Tsahal a communiqué en amont de l'opération,
00:48:51 a annoncé les buts de l'opération, a annoncé la méthode de l'opération.
00:48:54 Une opération qui est en cours en ce moment.
00:48:55 Cet hôpital, on le sait aujourd'hui, abrite des terroristes du Hamas qui sont mélangés à l'intérieur de la population,
00:49:01 dont beaucoup de combattants civils, ce qui rend compliquée la séparation entre les civils et les miliciens du Hamas.
00:49:07 Également, on sait que sous l'hôpital, il y a le quartier général de la branche militaire du Hamas.
00:49:11 C'est un objectif prioritaire depuis le début de la guerre.
00:49:14 Et donc, Tsahal a annoncé un certain nombre d'éléments.
00:49:16 D'abord, c'était une opération qui était ciblée sur une zone spécifique de l'hôpital.
00:49:20 Il s'agissait d'éliminer les terroristes qui sont présents dans l'hôpital,
00:49:23 dans l'hôpital en surface et probablement également en sous-sol.
00:49:27 Ça répond à des nécessités opérationnelles, donc il justifie l'importance de cette opération.
00:49:31 Il rappelle que ce sont vraisemblablement des forces spéciales qui vont comprendre des équipes médicales et des traducteurs,
00:49:39 dont le but étant de ne pas causer de dégâts auprès de la population à l'intérieur de l'hôpital.
00:49:43 Il y a des blessés, il y a des réfugiés.
00:49:45 Donc, c'est une opération extrêmement complexe, extrêmement importante,
00:49:49 qui se déroule sous les projecteurs du monde entier compte tenu de la sensibilité, de l'importance de cet hôpital.
00:49:54 Donc, un moment critique à la fois militaire, mais également politique en termes d'opinion publique pour le Sahel.
00:50:00 Et on rejoint tout de suite nos envoyés spéciaux en Israël, Antoine Estève et Thibault Marcheteau.
00:50:04 Antoine, bonjour. Vous êtes à Sderot. On va faire un point avec vous sur la situation militaire.
00:50:09 Israël a déclaré hier soir avoir pris le contrôle de tout le nord de la bande de Gaza.
00:50:14 Mais vous nous dites que là où vous êtes, vous entendez toujours des tirs.
00:50:17 Oui, effectivement, c'est vrai qu'il y a une grande différence entre ce qu'annonce de son côté de Sahel,
00:50:24 avec cette prise de position et ce contrôle du nord de la bande de Gaza,
00:50:28 qui se trouve juste derrière nous. Vous allez voir sur ces images en direct de Thibault Marcheteau.
00:50:32 Et ces échanges de tirs en permanence dans cette zone située entre Beytanoun et le centre de Gaza City, sur la gauche de votre écran.
00:50:38 Une très grosse explosion vient d'ailleurs de pulvériser un immeuble juste en face de nous, vraiment à quelques centaines de mètres.
00:50:44 Les opérations se concentrent, vous le disiez, autour des hôpitaux ce matin, dans cette partie nord de la bande de Gaza.
00:50:49 Al-Shifa, c'est évidemment le cœur névralgique de la recherche des otages, car il y aurait sous cet hôpital,
00:50:55 plusieurs tunnels aménagés avec des salles encore non découvertes par l'armée israélienne.
00:51:00 Des sources évoquent notamment une grande salle dans un tunnel qui se trouverait sous le bloc opératoire.
00:51:05 Par ailleurs, un système d'identification biométrique a été mis en place par l'armée israélienne
00:51:10 pour tenter de reconnaître toutes les personnes qui sortent ou qui rentrent dans l'hôpital en face de cet hôpital,
00:51:16 dans le but éventuellement de retrouver des otages.
00:51:19 Vous savez, on imagine facilement que des membres du Hamas cherchent en ce moment à faire transiter les otages
00:51:25 depuis le nord vers le sud de la bande de Gaza, où les opérations militaires sont beaucoup moins fortes en ce moment.
00:51:30 Il y a aussi l'hôpital indonésien et l'hôpital d'Al-Houda, qui sont deux autres sites ciblés par les forces spéciales israéliennes en ce moment.
00:51:37 De son côté, le Hamas, par la voix de ses porte-parole, affirme que ce sont des crimes de guerre de la part d'Israël.
00:51:44 Évidemment, le Hamas qui aujourd'hui est très affaibli par ces combats dans le nord de la bande de Gaza,
00:51:49 on imagine qu'il y aura moins certainement de combats dans les jours prochains.
00:51:53 Tout ce qu'on sait, c'est qu'il y a toujours des tirs de roquettes, comme hier par exemple encore,
00:51:56 sur les villes d'Aj Kélon, d'Ajdod ou de Tel Aviv.
00:51:59 Antoine Estève, merci beaucoup. Avec Thibault Marcheteau, vous vouliez ajouter une information ?
00:52:03 Non, je ne l'avais pas évoqué dans ma petite intervention, mais c'est important de parler des otages.
00:52:07 Effectivement, il est très probable qu'il y a des otages, qu'ils vont libérer des otages.
00:52:11 Je rappelle quand même qu'il y a 240 otages et que pour l'instant, un seul n'a été tiré par la force.
00:52:14 Il est très probable que l'armée israélienne va libérer des otages à l'occasion de cette opération,
00:52:18 donc elle va avoir un rôle extrêmement important, extrêmement symbolique.
00:52:23 La Haute-Savoie, toujours en vigilance rouge, cru, il n'avait jamais autant plu en France,
00:52:29 quelle que soit la période de l'année, c'est historique, 224 mm de précipitation en seulement un mois, Chana.
00:52:36 Alors on est allé à la rencontre de ceux qui subissent ces intempéries de plein fouet,
00:52:40 notamment dans le Pas-de-Calais, département toujours placé en vigilance orange ce matin.
00:52:44 À Blendec, de nombreuses familles ne peuvent plus rentrer chez elles,
00:52:48 alors un gymnase les accueille en attendant de trouver une solution.
00:52:51 Reportage de nos envoyés spéciaux sur place, Audrey Berto et Raphaël Lasreg avec le récit de Yael Benhamou.
00:52:57 Depuis six jours, cette mère dort dans ce gymnase avec son enfant de 17 mois.
00:53:03 On est arrivé ici avec un sac avec un petit peu de vêtements pour mon bébé et des couches,
00:53:09 et du lait, ses biberons, j'ai tout perdu en fait, j'ai perdu ses jouets, ses vêtements,
00:53:15 j'ai perdu son lit parapluie, j'ai perdu ce qui est dans ma maison en fait.
00:53:18 Si l'eau à Blendec, qui a atteint jusqu'à un mètre, est redescendue,
00:53:22 il est impossible pour elle de retourner dans son logement.
00:53:25 Il pleut encore, je suis loin de rentrer encore chez moi.
00:53:28 De toute façon, je ne peux pas rentrer chez moi parce que ça sent la terre, c'est horrible.
00:53:32 C'est humide et je ne peux pas, je ne peux pas avec mon bébé de 17 mois.
00:53:38 Ici, la vie s'organise, des lits de camps sont déployés,
00:53:42 cet homme âgé s'omnole dans un lit médicalisé.
00:53:45 Des vivres et des vêtements sont à la disposition des sinistrés.
00:53:49 Après des nuits à l'hôtel et même à l'EHPAD, cet habitant devra lui aussi dormir dans ce gymnase.
00:53:54 Écoutez ce que vous allez faire, ça sera bien.
00:53:57 L'eau, elle commençait à monter, mais comme ma femme est malade,
00:54:00 elle a voulu partir, donc on n'a rien pu sauver.
00:54:04 C'est-à-dire que tant qu'on était ici, l'eau allait monter à 1,30 mètre dans chez nous.
00:54:08 Selon la Géromaire de Blendec, 32 rues et 862 maisons ont été touchées par les intempéries.
00:54:14 Voilà, ce qu'on se disait en regardant ce reportage,
00:54:19 c'est que la solidarité, ça fonctionne encore en France quand il y a des coups durs comme ça,
00:54:23 notamment dans le Pas-de-Calais, la sécurité civile se met en place,
00:54:28 les voisins et les fonctionnaires également qu'on salue bien sûr.
00:54:34 Allez, rétro-pédalage du gouvernement sur les tickets restaurants.
00:54:37 Finalement, l'utilisation des tickets restaurants pour faire ses courses,
00:54:41 vous savez, ceux qui ont des tickets restaurants utilisent des tickets restaurants pour faire leurs courses,
00:54:44 ça devait s'arrêter le 31 décembre prochain, le gouvernement s'est dit "ouh là là, on est en train de commettre une erreur".
00:54:49 Finalement, rétro-pédalage Gautier Lebret.
00:54:51 C'est vraiment un cafouillage dans le gouvernement à le secret
00:54:53 parce qu'en fait personne ne s'est rendu compte que la date butoir au 31 décembre arrivait,
00:54:57 personne n'a anticipé, alors ça a provoqué un tollé au sein même de la majorité,
00:55:01 il y a des députés modem qui sont montés au créneau, je ne parle même pas des oppositions.
00:55:05 Ou alors, autre possibilité, on s'est sans doute dit à Bercy que ce n'était pas le plus urgent,
00:55:09 que peut-être ça pouvait passer aussi de mettre un arrêt à cette utilisation des tickets restaurants dans les supermarchés.
00:55:16 Ça concerne quand même 5 millions de salariés, donc ce n'est pas du tout passé.
00:55:19 Il y a 5 millions de Français potentiellement qui font leurs courses dans les supermarchés grâce aux tickets restaurants.
00:55:24 Donc Olivia Grégoire, la ministre du commerce, est invitée hier dans un journal
00:55:28 et elle a annoncé que cette disposition était prolongée d'un an.
00:55:32 Alors il faudra juste que dans un an, quelqu'un se souvienne à Bercy que la date butoir est fixée au 31 décembre
00:55:37 et soit l'assumer, soit anticiper et annoncer sa prolongation.
00:55:42 Il faudra se le mettre sur son téléphone portable.
00:55:44 Un petit rappel, une petite fiche Bristol, un petit post-it sur l'ordinateur de Bruno Le Maire
00:55:48 qui sera d'ailleurs l'invité de Sonia Maroc tout à l'heure.
00:55:51 Allez, le sport tout de suite. Antoine Dupont pense déjà au futur. On en parle, c'est le sport.
00:55:57 Voilà, après la désillusion en Coupe du monde de rugby, Antoine Dupont refait parler de lui, Chanin.
00:56:12 Oui, la star de l'équipe de France fera partie des éléments retenus pour disputer l'épreuve de rugby à Sète
00:56:17 pendant les JO de Paris. Information de nos confrères de l'équipe.
00:56:20 Une excellente nouvelle pour la sélection française qui rêve déjà d'une médaille d'or à domicile.
00:56:25 Et Antoine Dupont aura l'occasion de faire oublier à ses fans la lourde défaite du 15 de France face à l'Afrique du Sud.
00:56:31 C'était le mois dernier.
00:56:32 Marabout, chaman, magnétiseur.
00:56:35 Quand j'ai entendu cette interview, je voulais vous la diffuser ce matin.
00:56:40 De plus en plus de sportifs de haut niveau font appel à ces marabouts.
00:56:45 C'est ce qu'affirme Joël Thibault, qui est aumônier de sportifs de haut niveau et pasteur évangélique.
00:56:50 Écoutez.
00:56:51 Ça touche même des entraîneurs ou des dirigeants français qui peuvent avoir recours à ces pratiques-là.
00:56:59 Même des agents de joueurs qui recommandent des magnétiseurs, qui recommandent des personnes dans le milieu occulte.
00:57:07 Ce n'est pas lié à un phénomène africain.
00:57:11 C'est vraiment toutes les cultures.
00:57:13 Et après, un marabout va plutôt être attaché à l'islam.
00:57:17 Et un féticheur, il n'a pas un dieu, il a des dieux.
00:57:20 C'est ça la différence.
00:57:22 On va même avoir des magnétiseurs qui vont se revendiquer du catholicisme.
00:57:26 Marabout, chaman, magnétiseur.
00:57:28 J'avoue que ça m'a étonné.
00:57:30 Chana, vous ne faites pas appel à des marabouts ?
00:57:32 Non, pas pour l'instant.
00:57:33 Vous n'avez pas besoin d'ailleurs.
00:57:35 Je ne fais du sport que le vendredi 13, comme ça je suis protégé.
00:57:39 Voilà, exactement.
00:57:41 Allez, c'était un petit clin d'œil.
00:57:43 Restez bien avec nous sur CNews.
00:57:55 Dans un instant, nous serons avec vous.
00:57:56 David Habib, merci d'être sur le plateau de CNews, député des Périnées-Atlantiques.
00:58:00 Vous avez vu les images des massacres commis en Israël par le Hamas.
00:58:06 Ça a été diffusé hier à l'Assemblée Nationale.
00:58:08 Vous allez nous en parler.
00:58:09 Et puis vous allez nous parler également de l'attitude des députés La France Insoumise.
00:58:14 C'est dans un instant, juste après la petite pause privée.
00:58:17 CNews, bienvenue à tous.
00:58:23 Merci d'être avec nous.
00:58:24 Tout d'abord, le point info avec vous, Chana Lusso.
00:58:29 Les familles des otages du Hamas réclament à Israël un accord pour obtenir leur libération.
00:58:33 Elles ont commencé une marche de cinq jours hier qui doit les conduire de Tel Aviv à Jérusalem.
00:58:38 Cette marche de 63 kilomètres à travers le centre du pays s'achèvera devant le bureau de Benyamin Netanyahou.
00:58:44 La Haute-Savoie, toujours en vigilance rouge, crue ce matin.
00:58:48 Il est tombé 224 millimètres de précipitation en moyenne en seulement un mois.
00:58:53 Il n'avait jamais autant plu en France.
00:58:55 C'est historique.
00:58:56 En Haute-Savoie, l'arve est sortie de son lit.
00:58:58 Il est tombé 200 millimètres depuis dimanche.
00:59:00 Et dans le Pas-de-Calais, toujours en vigilance orange ce matin,
00:59:03 la liane est montée de 3,50 mètres en seulement quelques heures.
00:59:06 Et puis la chaleur extrême risque de tuer cinq fois plus d'humains d'ici 2050.
00:59:11 C'est ce que révèle un rapport inquiétant d'experts internationaux publiés ce matin.
00:59:15 Selon eux, la santé de l'humanité est en grave danger si rien n'est fait contre le changement climatique.
00:59:20 David Habib est avec nous, député des Pyrénées-Atlantiques.
00:59:24 Bonjour, monsieur le député.
00:59:25 Bonjour.
00:59:26 Je vous remercie beaucoup d'être avec nous ce matin sur le plateau de la matinale.
00:59:29 Vous avez fait partie hier en fin d'après-midi de la centaine, un peu moins, 80 députés
00:59:36 qui ont regardé les images tournées par les terroristes du Hamas,
00:59:43 qui ont commis des exactions le 7 octobre dernier.
00:59:46 Vous avez regardé ce qui s'est passé.
00:59:48 Ça a duré 48 minutes, 48 minutes d'horreur.
00:59:51 Dites-nous ce que vous avez vu.
00:59:55 Et dans quel état vous êtes sorti de cette projection ?
00:59:57 Je ne vous donnerai pas dans le détail un aperçu de ce que j'ai vu.
01:00:02 Je vais vous dire simplement que je n'ai jamais été confronté à des images aussi terribles.
01:00:07 Jamais.
01:00:08 Et pourtant, je ne suis plus jeune.
01:00:11 J'ai été maire pendant 19 ans d'une commune où il m'a fallu annoncer des choses à un certain nombre de familles.
01:00:19 J'ai été confronté à des difficultés personnelles.
01:00:22 Ce que j'ai vu hier, jamais.
01:00:24 Jamais.
01:00:25 C'est l'abomination.
01:00:27 D'ailleurs, je me suis demandé si ce fanatisme qui animait les terroristes du Hamas n'était pas dû à la prise tout simplement de drogue.
01:00:37 Ce n'est pas possible d'être un être humain et de se comporter ainsi avec des adultes, mais aussi avec des enfants.
01:00:44 Pourquoi avoir décidé de les voir ?
01:00:46 Il y a deux raisons, me semble-t-il.
01:00:50 Parce que ce sont des images tournées par des terroristes.
01:00:52 Oui.
01:00:53 Donc, qui voulaient qu'on les voit.
01:00:55 Bien sûr.
01:00:56 Vous indiquez qu'on était 80 parce que seuls les membres du groupe d'amitié France-Israël étaient conviés.
01:01:03 C'est beaucoup 80, hein.
01:01:04 80 députés présents qui, à mardi après-midi, décident de consacrer une heure à ces images.
01:01:12 Il y a deux raisons.
01:01:14 La première, c'est parce que certains, encore, sont dans le négationnisme et doutent de la réalité, de la véracité de ce qui leur a été rapporté.
01:01:22 Ce n'est pas mon cas, mais ces images, elles ont cet intérêt-là.
01:01:25 Le deuxième intérêt, et c'est celui-là qui m'a amené à y aller, c'est que ces personnes qui sont mortes, ces 1 200 personnes, ce n'est pas des numéros.
01:01:33 Ce n'est pas, comment dire, un fait historique uniquement.
01:01:39 C'est d'abord des personnes qui méritent le respect et qui, avec l'horreur, doivent nous amener à les regarder ou à regarder ce qu'elles ont subi.
01:01:52 Et ma responsabilité, c'était d'y aller.
01:01:55 Faire preuve de courage, c'est de ne pas se fermer les yeux et de lire les journaux ou de vous écouter, mais c'est d'être confronté réellement à ce qui s'est passé.
01:02:03 – C'est vrai qu'on parle de vidéo, mais derrière le mot vidéo, il y a des souffrances endurées par les victimes,
01:02:12 des souffrances physiques, psychologiques endurées par les victimes.
01:02:17 Vous avez traité le député France Insoumise, David Guiraud, de chien après cette projection,
01:02:24 parce qu'il avait minimisé, et à laquelle il a assisté, parce qu'il avait minimisé les horreurs commises par le Hamas le 7 octobre.
01:02:29 Est-ce que vous pouvez nous raconter comment ça s'est passé ?
01:02:31 – Bon, d'abord je vous concède que ce n'est pas la chose la plus élégante que j'ai pu dire, mais bon, en tout cas c'est la plus spontanée.
01:02:36 Il était dans la salle, j'étais très surpris de sa présence, je n'avais absolument rien pré-médité,
01:02:42 il était devant moi et à la fin de la séance, il est sorti, il est passé, j'étais en bout d'allée,
01:02:47 il est passé devant moi, on était à 20 centimètres, il passait,
01:02:54 et je n'ai pas pu m'empêcher au regard de ce que j'avais vu de lui dire ce que je pensais.
01:02:59 Et les premiers mots qui me sont venus sont ceux-là, ça m'a été reproché,
01:03:03 beaucoup de gens m'ont dit "les chiens ont plus d'humanité que lui", peut-être.
01:03:09 En tout état de cause, je considère qu'il aurait dû soit être absent,
01:03:15 soit en tout cas faire preuve de contrition davantage qu'il ne l'a fait.
01:03:19 – Oui, qu'est-ce qu'il vous a répondu ?
01:03:21 – Non, il n'a rien répondu, il a fait un geste de la main, évasif, et il est parti.
01:03:26 C'est-à-dire que même la confrontation, il l'a fuit.
01:03:29 C'est un des problèmes d'ailleurs de cette génération de députés,
01:03:34 qui n'ont pas ou peu d'expérience du débat public,
01:03:37 qui sont, on a vu tout à l'heure un reportage sur les gourous des sportifs,
01:03:42 qui ont un gourou qui s'appelle Jean-Luc Mélenchon,
01:03:44 et qui leur dit d'aller où ils vont, et qui ne rendent compte à personne.
01:03:49 Moi je suis depuis 21 ans député, je rends compte tous les jours
01:03:53 à mes concitoyens, qui sont d'ailleurs mes amis, de mon action.
01:03:58 Eux, ils se font élire un dimanche, et puis 5 ans après ils reviennent devant les urnes.
01:04:03 Et c'est ce que fait Guiraud, et il déroule sa dialectique, qui est odieuse.
01:04:09 On peut être en désaccord sur un taux d'inflation, sur la retraite, etc.
01:04:14 Mais sur ce qui fait, je crois, humanité, ce qui fait corps dans notre société,
01:04:18 il ne peut pas y avoir de débat.
01:04:20 – David Abib, pourquoi il n'y avait que 80 députés ?
01:04:23 Pourquoi tous les députés n'étaient pas invités ?
01:04:25 – Je pense que les organisateurs ont souhaité que ça soit réservé
01:04:28 au groupe France-Israël, au groupe d'amitié France-Israël.
01:04:31 C'est vrai qu'ils auraient pu élargir, c'est vrai qu'ils auraient pu le faire.
01:04:35 C'est un choix.
01:04:37 – David Guiraud, à ma connaissance, n'en fait pas partie.
01:04:40 – Oui, oui, je crois qu'il en fait partie, comme Émeric Caron.
01:04:43 – Comme Émeric Caron, oui.
01:04:44 – Je ne vois pas sinon, pour quelle raison il aurait été là.
01:04:47 – Il avait demandé à les voir.
01:04:50 – Ah, peut-être, alors bon.
01:04:52 – Que pensez-vous de la consigne donnée par Olivier Faure
01:04:55 aux députés socialistes de se préserver d'un rapport émotionnel aux événements ?
01:05:00 Olivier Faure a donné ça comme consigne aux députés PS.
01:05:03 Donc il n'y a que Guedj, Jérôme Guedj qui est allé.
01:05:06 – Et moi, parce que je ne suis plus membre du groupe socialiste,
01:05:09 mais je suis socialiste.
01:05:11 – Le cœur, il vous dit ce que vous avez à faire.
01:05:14 – Ce n'est pas Olivier Faure qui m'enlèvera ce que je suis.
01:05:17 Je ne suis pas surpris d'être déçu par Olivier Faure.
01:05:21 Je rajoute que si Guiraud est député, c'est parce qu'en juin 2022,
01:05:27 Olivier Faure a pris la décision de ne pas présenter de candidat socialiste
01:05:31 dans cette circonscription, ni au premier ni au second tour,
01:05:34 qu'il a appelé à voter pour Guiraud.
01:05:37 S'il y a un responsable aujourd'hui, outre Jean-Luc Mélenchon et Guiraud,
01:05:40 c'est Olivier Faure.
01:05:42 Et aujourd'hui, plutôt que de nous demander de nous préserver,
01:05:45 il ferait mieux d'aller devant les journalistes et de dire "je me suis trompé".
01:05:49 On n'aurait pas dû appeler à voter pour lui.
01:05:51 C'est ce que je lui reproche, je l'ai dit à plusieurs reprises
01:05:54 à des responsables socialistes qui, après avoir réfléchi,
01:05:56 me disent "tu as raison".
01:05:58 Effectivement, au bono, Guiraud porte, et on pourrait comme ça
01:06:01 égrener la liste de façon longue.
01:06:05 Les socialistes, ou plus exactement la direction du Parti Socialiste,
01:06:08 a permis leur élection.
01:06:10 C'est pour ça que moi d'ailleurs, je souhaite qu'Olivier Faure
01:06:12 quitte sa responsabilité. Il n'a plus rien à faire à la tête de ce parti.
01:06:16 – On a parlé de David Guiraud, il y a également Aymeric Caron,
01:06:18 député de la France Insoumise, qui n'a dit que quelques mots
01:06:21 sur les victimes quand il a été interrogé sur LCP hier soir,
01:06:24 avant de demander immédiatement qu'on diffuse des vidéos
01:06:26 de ce qui se passe à Gaza, et demander qu'il fallait
01:06:28 qu'on contextualise les scènes d'horreur du 7 octobre.
01:06:33 Contextualiser quel contexte on donne ?
01:06:36 Il est ancien journaliste, il sait très bien quel est votre réaction.
01:06:39 – C'est l'abomination. Son objectif c'est de faire croire
01:06:44 qu'il n'y a pas eu de nier d'abord toujours le facteur terroriste,
01:06:50 et de dire qu'on est dans un combat entre deux armées.
01:06:52 Et que dans un combat entre deux armées il y a toujours des victimes.
01:06:55 Ce n'est pas ça. Ce qui s'est passé le 7 octobre, c'est un pogrom.
01:06:59 C'est une tuerie contre des civils qui a été commise délibérément
01:07:03 par un groupe terroriste. Et Aymeric Caron, vous dites qu'il est journaliste,
01:07:08 laissant supposer qu'il est lucide. Je pense qu'il doit y avoir
01:07:13 des journalistes qui ne sont pas lucides. Aymeric Caron en est l'expression.
01:07:16 – Voilà Aymeric Caron qui est vice-président du groupe d'amitié France-Israël.
01:07:19 – Parce que c'est à la proportionnelle. C'est pour ça d'ailleurs que moi je ne le suis plus.
01:07:24 Je l'ai été pendant 20 ans. C'est les groupes qui se répartissent les sièges.
01:07:28 Et Aymeric Caron à droite, LFI à droite, comme dans n'importe quel groupe d'amitié, a un siège.
01:07:33 – Merci David Habib. Merci d'avoir choisi CNews pour parler ce matin.
01:07:36 Merci d'être venu ce matin sur le plateau de la matinale de CNews.
01:07:39 Bonne journée à vous député des Pyrénées-Atlantiques.
01:07:42 Il est 7h23, restez bien avec nous. Dans un instant, l'économie.
01:07:48 On va parler des SUVs. Le stationnement plus cher pour les SUVs à Paris.
01:07:52 C'est un projet en tout cas. A tout de suite.
01:07:54 Vous regardez la matinale de CNews, l'économie tout de suite. L'homme est Guillaume.
01:08:01 – Votre programme avec les déménageurs bretons.
01:08:04 Des déménagements d'exception, on dit.
01:08:06 Chapeau les bretons.
01:08:07 Informations sur deménageurs-breton.fr
01:08:10 – Anne Hidalgo voudrait faire payer le stationnement en fonction du poids des voitures
01:08:16 avec un tarif plus élevé pour les gros SUV.
01:08:19 Et elle va pour cela demander leur avis aux Parisiens. Le Mic.
01:08:22 – Oui, on le savait que la chasse aux grosses voitures était ouverte depuis un moment à Paris
01:08:25 et dans d'autres grandes villes.
01:08:26 Lyon a notamment déjà lancé cette idée de stationnement au poids.
01:08:30 Et à Paris, on en sait un peu plus sur les envies, les idées d'Anne Hidalgo sur ce sujet.
01:08:35 Puisqu'il y aura le 4 février prochain une votation pour les Parisiens
01:08:39 qui vont pouvoir dire s'ils souhaitent ou non que les SUV soient plus taxés
01:08:43 au moment du stationnement.
01:08:45 – Ce qui est très intéressant, c'est que ces véhicules représentent aujourd'hui
01:08:48 une majorité du parc automobile.
01:08:50 Leur vente a explosé ces dernières années.
01:08:52 Et surtout, ce sont des véhicules lourds et encombrants.
01:08:55 Ils occupent plus de place que les autres dans l'espace public,
01:08:58 dit la maire de Paris.
01:08:59 D'où l'idée de vouloir les taxer plus.
01:09:02 – Voilà, ça ne concernerait pas le stationnement résidentiel
01:09:04 pour les Parisiens qui laissent leur voiture en bas de chez eux.
01:09:06 – Oui, mais en revanche, ça les concernerait s'ils se gardent
01:09:09 dans un autre arrondissement, par exemple quand ils vont travailler
01:09:11 ou rendre visite à des amis.
01:09:12 – Vous avez raison de le préciser.
01:09:13 Certains disent que cette chasse aux SUV ressemble à une diversion.
01:09:16 – Oui, c'est vrai qu'on dit, la maire de Paris est un peu engluée
01:09:20 en ce moment dans son affaire de voyage à Tahiti,
01:09:23 dont le seul bilan qu'on retient est le bilan carbone.
01:09:25 Donc c'est une façon de mettre un autre sujet sur la table.
01:09:28 On peut aussi rappeler que la mairie de Paris est lourdement endettée.
01:09:31 8 milliards d'euros pratiquement de dettes.
01:09:34 Et puis surtout, on en a parlé, l'immobilier est en crise.
01:09:37 Eh bien, la baisse des transactions fait peser une menace
01:09:41 sur les finances de la ville de Paris.
01:09:43 300 millions d'euros en moins de recettes fiscales
01:09:45 dans les caisses à venir pour la ville.
01:09:47 Voilà, taxer plus les voitures, c'est une façon comme une autre
01:09:50 de faire rentrer de l'argent.
01:09:51 Fallait bien trouver quelqu'un à faire payer,
01:09:53 ce sera donc les propriétaires de SUV.
01:09:55 – C'était votre programme avec les déménageurs bretons.
01:09:59 Des déménagements d'exception, on dit chapeau les bretons.
01:10:02 Information sur deménageurs-breton.fr
01:10:04 – Le temps Alexandra Blanc
01:10:08 La météo avec Mystérieux Repulpant,
01:10:11 le sérum anti-âge global aux venins de serpents par Garancia.
01:10:15 – Retrouvez la météo avec switchassure.fr
01:10:19 comparateur d'assurance de prêts immobiliers
01:10:21 pour changer en toute simplicité.
01:10:23 – Alexandra, les inondations continuent, la Lianne déborde.
01:10:28 – Eh oui, elle est montée de 3,50 m en seulement quelques heures hier.
01:10:32 Alors ça, avec le Pas-de-Calais a été rétrogradé en orange.
01:10:34 Mais les images vous montrent qu'il y a une nouvelle crue,
01:10:36 c'est la quatrième crue en seulement deux semaines.
01:10:38 On a eu localement 60 mm de puits supplémentaires hier
01:10:42 avec le passage de cette perturbation de nouvelles puits
01:10:45 qui ont engendré une réaction d'écours d'eau dans le Pas-de-Calais
01:10:48 mais également dans le Doubs avec la Loue qui est sortie de son lit.
01:10:52 On a eu beaucoup d'eau hier du côté de la Loue.
01:10:55 Également, les départements placés sous surveillance restent assez nombreux.
01:10:59 On a le Pas-de-Calais évidemment qui est repassé en orange
01:11:01 mais on a également la Haute-Savoie qui reste placée sous surveillance
01:11:05 vigilance rouge pour la crue de larves avec des cours d'eau qui continuent de déborder.
01:11:11 Situation à surveiller, surtout demain, on attend encore de nouvelles précipitations.
01:11:15 Aujourd'hui, c'est la calmie, temps très nuageux ce matin.
01:11:18 Un petit peu de vent près des côtes de la Manche
01:11:20 et puis dans l'après-midi, temps très nuageux sur les régions du Nord,
01:11:22 partout ailleurs, globalement de bonnes conditions.
01:11:24 C'est vraiment une journée de transition, c'est la plus belle journée de la semaine.
01:11:27 Côté température, grande douceur ce matin, neuf à Dijon.
01:11:30 Déjà 14 degrés pour le Pays Basque et dans l'après-midi,
01:11:32 les températures sont très douces pour la saison.
01:11:34 15 degrés à Rennes, 13 degrés à Paris et localement jusqu'à 20 degrés sur l'arc méditerranéen.
01:11:40 Bienvenue dans la matinale de CNews.
01:12:00 Merci d'être avec nous à la Une ce matin.
01:12:02 Ces inondations catastrophiques dans le Pas-de-Calais,
01:12:04 on en parlait à l'instant, le niveau de l'eau va continuer à évoluer.
01:12:09 Rencontre dans quelques instants, dès le début de ce journal,
01:12:12 avec un boucher qui, vous allez voir, a tout perdu.
01:12:15 L'armée israélienne va enquêter sur les violences sexuelles
01:12:18 commises par le Hamas le 7 octobre dernier.
01:12:21 Comment mener une telle enquête ?
01:12:23 On verra ça avec le général Bruno Clermont.
01:12:25 A tout de suite, mon général.
01:12:27 L'imam de la Grande Mosquée de Paris a tenté de justifier,
01:12:30 sans véritablement y parvenir, ses propos tenus hier matin.
01:12:33 Il avait cherché à minimiser le nombre d'actes antisémites en France.
01:12:37 Et puis de nombreux maires sont confrontés à des violences.
01:12:41 En réaction à ces agressions, Gérald Darmanin lance aujourd'hui
01:12:44 les rencontres de Beauvau.
01:12:46 Ça va être animé par Violette Spilbou, députée Renaissance du Nord,
01:12:49 qui sera avec nous dans un instant.
01:12:52 La Haute-Savoie, toujours en vigilance, rouge cru.
01:12:57 224 mm de précipitation en moyenne en seulement un mois.
01:13:01 Il n'avait jamais autant plu en France,
01:13:03 quelle que soit la période de l'année.
01:13:05 C'est historique, Chana.
01:13:07 On est allé à la rencontre de ceux qui subissent ces intempéries
01:13:09 de plein fouet, notamment dans le Pas-de-Calais,
01:13:11 département toujours placé en vigilance orange ce matin.
01:13:14 Un boucher de Blendec a tout perdu.
01:13:16 Sa réserve a été complètement inondée.
01:13:18 Reportage de nos envoyés spéciaux sur place,
01:13:20 Audrey Bertheau et Raphaël Lasreg avec le récit de Maxime Leguet.
01:13:26 En descendant dans sa réserve,
01:13:28 Loïc n'a pu que constater les dégâts impuissants.
01:13:31 - Tout le stock alimentaire, il y a de congélateurs,
01:13:34 un cumulus, tout ce qui est plots pour traiteurs, des barquettes.
01:13:41 Et après, il y a tout du matériel.
01:13:45 - Tout ça, c'est perdu ?
01:13:46 - Tout ça, c'est mort. C'est mort.
01:13:48 Regardez déjà l'eau, comment elle coule des murs.
01:13:50 De l'eau qui a tout ravagé sur son passage.
01:13:52 Machines, marchandises, congélateurs ou encore la chambre froide.
01:13:56 Les dégâts pour cette boucherie charcuterie
01:13:58 se comptent en dizaines de milliers d'euros.
01:14:00 - Donc vous voyez, là, pareil, le courant, on ne peut pas le rallumer
01:14:04 puisqu'en fait, les disjoncteurs ne font que sauter.
01:14:06 Il y a des prises qui ont mangé, qui ont pris vraiment l'eau.
01:14:10 En moins de 24 heures seulement,
01:14:12 c'est tout l'établissement qui a été victime des inondations.
01:14:15 Depuis samedi, Loïc essaye tant bien que mal
01:14:18 de sauver ce qui peut encore l'être.
01:14:20 Mais devant l'ampleur du désastre,
01:14:22 impossible d'envisager pour l'instant une réouverture.
01:14:25 - Je pense que ça va être très long à se remettre sur pied.
01:14:29 On est abattus, écœurés.
01:14:31 Emmanuel Macron a demandé la mise en place d'un dispositif exceptionnel
01:14:35 pour accompagner les petites et moyennes entreprises victimes des inondations.
01:14:39 - L'armée israélienne lance aujourd'hui une offensive
01:14:43 sur l'hôpital d'Al-Shifa.
01:14:45 C'est l'information de la nuit.
01:14:47 L'objectif est d'abattre l'état-major du Hamas
01:14:50 qui serait installé en dessous du bâtiment.
01:14:53 Une opération complexe s'il en est,
01:14:55 car ça, elle veut prendre soin d'éviter tout dommage collatéral.
01:14:59 La police israélienne annonce enquêter,
01:15:02 elle l'a annoncé cette nuit,
01:15:04 sur des violences sexuelles, dont des viols et des mutilations
01:15:08 commises par des terroristes du Hamas.
01:15:11 Général Bruno Clermont avec nous.
01:15:13 Pourquoi une enquête sur ces actes est nécessaire
01:15:16 et comment vont travailler les militaires ?
01:15:18 Expliquez-nous.
01:15:19 - Une enquête dont les décisions ont été prises hier,
01:15:22 annoncées hier,
01:15:23 qui est annoncée comme étant déjà longue et délicate.
01:15:25 Vous savez que le 7 octobre, dans les exactions du Hamas,
01:15:28 un grand nombre de femmes ont été concernées,
01:15:30 de jeunes filles ont été concernées.
01:15:32 On a constaté, probablement parce que le but,
01:15:36 c'est de rassembler les preuves,
01:15:38 des viols et des mutilations exercées sur des femmes.
01:15:41 Pour ça, il faut croiser les sources,
01:15:43 il faut interroger les témoins,
01:15:45 il faut analyser les bandes de vidéosurveillance,
01:15:48 il faut également faire témoigner les rescapés,
01:15:50 et puis ils ont des prisonniers qui sont en train de questionner
01:15:53 les gens de salle.
01:15:54 Donc on peut se poser la question,
01:15:56 quel est le but de cette décision,
01:15:59 de faire cette enquête de police ?
01:16:02 Je pense qu'il y en a plusieurs.
01:16:03 Il y en a une en particulier,
01:16:04 c'était évoqué tout à l'heure par le député David Habib,
01:16:06 sur le thème que les victimes ne sont pas des numéros.
01:16:10 Le but du viol, c'est d'enlever la dignité à un individu.
01:16:13 Pour rendre la dignité à un individu,
01:16:15 il faut établir les conditions de sa mort,
01:16:17 y compris les conditions les plus terribles de sa mort.
01:16:19 Certaines familles le demandent,
01:16:20 certaines ne veulent pas le savoir,
01:16:21 mais je pense que c'est une manière de rendre justice
01:16:23 à chacune des victimes.
01:16:24 Il y a évidemment la nécessité de rappeler les horreurs
01:16:26 comme celles du secteur top,
01:16:27 qui sont adressées,
01:16:28 pour lesquelles elles ont été encore plus particulières
01:16:30 et plus horribles pour les femmes.
01:16:32 Et là, on constate quand même le grand silence
01:16:34 de nos mouvements féministes,
01:16:37 alors qu'on a assisté à un véritable féminicide de masse,
01:16:42 localisé à un endroit à un instant donné.
01:16:45 Et puis, il y a une troisième raison probablement,
01:16:47 c'est la Cour pénale internationale.
01:16:48 C'est porter une affaire devant la Cour pénale internationale
01:16:51 pour laquelle le viol est un crime de guerre
01:16:54 et qui permettra de mettre en accusation
01:16:56 les responsables du Hamas,
01:16:57 si de ça, elles les laissent en vie à la fin de l'opération.
01:17:00 Voilà plusieurs raisons.
01:17:01 Dernier point important quand même,
01:17:02 rappeler que sur les 240 otages,
01:17:04 il y a 80 femmes et jeunes filles,
01:17:06 et donc on peut imaginer l'inquiétude des familles.
01:17:09 Et on espère qu'aujourd'hui, l'opération, on l'a évoqué,
01:17:12 il y aura une libération d'otages.
01:17:14 Merci Monsieur le Général, restez bien avec nous, bien sûr.
01:17:16 La mise au point de l'imam de la Grande Mosquée de Paris
01:17:19 après ses propos scandaleux.
01:17:20 Hier matin, Abdelhalim Hamoun a remis en cause
01:17:23 les chiffres du ministère de l'Intérieur
01:17:24 sur les actes antisémites commis en France.
01:17:27 Il s'en est défendu, mais quand on l'écoute,
01:17:29 on comprend bien ce qu'il veut dire.
01:17:31 Je rappelle qu'on est à 1518 actes antisémites
01:17:34 recensés en France depuis le 7 octobre dernier.
01:17:36 Gérald Darmanin l'a annoncé hier sur CNews.
01:17:39 Invité de TPMP hier soir, l'imam a tenté de se justifier,
01:17:43 mais vous allez voir qu'il n'a pas vraiment réussi
01:17:45 à convaincre le Consistoire de France.
01:17:46 Tony Pitarro.
01:17:47 Après la polémique, cet imam de la Grande Mosquée de Paris
01:17:51 est revenu sur ses propos.
01:17:53 Je reconnais ma maladresse, je reconnais,
01:17:55 mais ce sont des propos qui ont été mal compris
01:17:58 et qui ont été en plus gonflés en voulant me faire dire
01:18:02 ce que je ne disais pas.
01:18:03 Vous niez les chiffres, c'est ça qui est...
01:18:05 Non, je n'ai pas nié les chiffres.
01:18:06 J'ai demandé des détails parce que j'étais stupéfait
01:18:10 d'entendre ce chiffre-là.
01:18:11 Si il y a eu une marche dimanche, c'est que les chiffres étaient énormes.
01:18:13 Non, mais je ne les ai pas...
01:18:14 Excusez-moi, je vous en prie.
01:18:15 Je vous dirais même que la communauté musulmane,
01:18:17 même la communauté musulmane ignorait ces chiffres.
01:18:20 Hier matin, Abdellali Mahmoud avait remis en cause
01:18:23 le nombre d'actes antisémites commis sur le territoire français.
01:18:26 Où sont ces 1200 actes antisémites qu'il y a en France ?
01:18:29 Moi, j'aimerais bien qu'on les dévoile.
01:18:31 J'aurais voulu qu'on dise tel synagogue a été profané,
01:18:34 tel cimetière a été profané,
01:18:36 tel individu de confession juive a été agressé.
01:18:39 Des propos jugés scandaleux et inacceptables par le consistoire de France.
01:18:43 On n'a pas découvert les chiffres ce matin.
01:18:45 On est quand même des gens sensés.
01:18:46 Donc venir dire comme excuse,
01:18:48 "Je ne connaissais pas les chiffres, je les ai découverts par hasard",
01:18:51 je trouve que c'est un petit peu dommage.
01:18:52 Quand on a tenu des propos qui sont une grave erreur,
01:18:55 encore une fois, une grave erreur,
01:18:56 il faut à un moment dire "mais à coup de pas,
01:18:58 je me suis complètement trompé,
01:19:00 je n'aurais jamais dû dire ces phrases
01:19:02 et les questions que j'ai posées".
01:19:04 De son côté, le recteur de la Grande Mosquée de Paris
01:19:06 s'est désolidarisé des propos de l'imam.
01:19:09 Voilà, l'imam Abdelhalim Hammoun qui dit
01:19:11 "J'ai été stupéfait d'entendre ces chiffres,
01:19:13 c'est pour ça que je posais des questions".
01:19:15 Bon, ils ne sont pas tombés hier ces chiffres
01:19:17 sur le nombre d'actes antisémites.
01:19:19 Ils sont régulièrement réactualisés par le ministère de l'Intérieur.
01:19:23 1518, tout dernier chiffre donné hier matin
01:19:27 par le ministre de l'Intérieur qui était dans la matinale de CNews,
01:19:30 invité de Sonia Mabrouk, à 8h10 ce matin.
01:19:33 Ce sera Bruno Le Maire, notez-le.
01:19:35 Restez bien avec nous.
01:19:36 Tiens, cette information qui tombe à l'instant,
01:19:38 le chômage a augmenté, Lomique Guillaume.
01:19:40 Oui, on est repassé à 7,4% de chômage au troisième trimestre
01:19:44 contre 7,2% précédemment.
01:19:46 C'est une hausse que le gouvernement espère ponctuelle et provisoire
01:19:50 mais qui correspond à ce qu'avait annoncé la Banque de France
01:19:53 dans ses prévisions.
01:19:54 Banque de France qui prévoit quand même 7,8% de chômage d'ici 2025.
01:19:58 Merci Lomique. Les rencontres de Beauvau,
01:20:00 il sera question de sécurité dans les communes, dans les petites villes.
01:20:04 Et vous allez animer ces rencontres de Beauvau.
01:20:07 Violette Spilbaud, députée Renaissance du Nord,
01:20:10 merci d'être avec nous.
01:20:11 On en parle juste après.
01:20:12 On pense à tous ces maires qui sont confrontés à l'insécurité, à la violence.
01:20:16 Il va falloir leur apporter des réponses et vite.
01:20:18 On en parle dans un instant. A tout de suite.
01:20:20 CNews, il est 8h moins 20. Dans un instant, on va parler sécurité.
01:20:26 Comment aider les maires face aux incivilités et aux violences ?
01:20:30 Avec vous, Violette Spilbaud, députée Renaissance du Nord.
01:20:33 Tout d'abord, le Point Info avec Chana Lusso.
01:20:35 L'opération ciblée de l'armée israélienne cette nuit sur l'hôpital Al-Shifa de Gaza.
01:20:42 Tzahal estime que cet établissement abrite des infrastructures stratégiques du Hamas.
01:20:46 De son côté, la Maison Blanche assure que l'organisation terroriste
01:20:49 détient un centre de commandement depuis l'hôpital Al-Shifa.
01:20:52 Des accusations rejetées par le Hamas qui accuse Joe Biden
01:20:56 d'être entièrement responsable de cette opération israélienne.
01:20:59 Le rétro-pédalage du gouvernement concernant les tickets restaurants.
01:21:04 Leur utilisation pour les courses alimentaires sera finalement prolongée d'un an.
01:21:08 Annonce faite par Olivia Grégoire, ministre en charge des PME,
01:21:11 pour soutenir le pouvoir d'achat des Français, dit-elle.
01:21:14 Pourtant, la veille, il avait été dit qu'à partir du 1er janvier prochain,
01:21:17 les tickets restaurants ne pourraient plus servir à payer des produits
01:21:22 qui ne sont pas mangeables dès l'achat, comme les pâtes, le riz ou encore le beurre.
01:21:26 Et puis, avant dernier jour du procès d'Eric Dupond-Moretti,
01:21:29 devant la justice, devant la Cour de justice de la République,
01:21:32 je rappelle qu'il est accusé de prise illégale d'intérêt.
01:21:35 Ce matin, deux derniers témoins seront entendus.
01:21:37 Puis cet après-midi, le procureur général, près de la Cour de cassation,
01:21:40 prendra ses réquisitions.
01:21:42 Merci Shana. Violette Spiibou est avec nous.
01:21:45 Bonjour madame la députée. - Bonjour.
01:21:47 Députée Renaissance du Nord, on parle des rencontres de Beauvau.
01:21:50 Vous allez animer les rencontres de Beauvau, avec comme thème la sécurité.
01:21:55 Ça, c'est le thème des rencontres de Beauvau.
01:21:58 Les pouvoirs des maires face aux incivilités et aux violences.
01:22:01 Les maires qui se sentent très souvent démunis.
01:22:03 Qu'est-ce que vous pouvez leur proposer à ces maires ?
01:22:06 Eh bien, on peut d'abord leur proposer de mieux les reconnaître,
01:22:10 de mieux les protéger.
01:22:12 Beaucoup de citoyens ont confiance en leur maire.
01:22:15 Vous savez, le mandat de maire, c'est celui qui est le plus proche.
01:22:17 Et en même temps, c'est ceux qui sont à portée d'engueulades.
01:22:20 C'est ceux qui, finalement, quand une famille n'est pas contente
01:22:23 d'une décision de la mairie, peuvent venir caillasser, par exemple,
01:22:28 le domicile du maire, comme je l'ai vu hier, à Saint-Joachim, près de Saint-Nazaire.
01:22:34 On peut avoir un maire qui est victime de ses freins sectionnés
01:22:39 à sa voiture personnelle parce qu'il a pris une décision de la commune
01:22:43 qui ne convient pas à un certain type de personnes qui refusent ces décisions.
01:22:49 Et donc, tout ça, autour de Gérald Darmanin, on est nombreux députés
01:22:53 à faire remonter le pouls, à faire remonter ces situations.
01:22:57 Il le fait bien sûr aussi avec Dominique Faure,
01:22:59 sa ministre déléguée aux collectivités territoriales,
01:23:02 et à faire des propositions.
01:23:03 On a des missions parlementaires, Alexandre Vincentdet et moi,
01:23:06 pour animer cette rencontre, pour aller plus loin et proposer des solutions
01:23:10 de protection du domicile, de la famille, et aussi de tous ceux
01:23:13 qui veulent s'engager en politique, les candidats aux élections.
01:23:15 Vous parliez des maires à portée de baffe, évidemment, c'est une image.
01:23:19 Mais bon, là, on est bien au-delà de l'élu qui se fait un peu secouer
01:23:24 sur le marché parce qu'il y a une rue en sens interdit,
01:23:27 qui ne plaît pas à quelqu'un, voilà, on en parle.
01:23:29 Mais là, couper les freins d'une voiture, c'est criminel.
01:23:34 Qu'est-ce que méritent les personnes qui ne respectent pas l'autorité du maire ?
01:23:38 On en parlait pendant la petite pause publicitaire.
01:23:40 Moi, je pense qu'il faut le feu nucléaire judiciaire sur ces personnes-là,
01:23:44 parce que c'est inadmissible.
01:23:45 Qu'est-ce que vous allez proposer ?
01:23:47 Alors, dès que c'est un crime ou un crime, effectivement,
01:23:49 comme la maire de Ploughestan, il faut absolument que la justice soit très ferme
01:23:53 et qu'elle puisse se baser sur des lois très fermes aussi.
01:23:56 Nous, ce qu'on propose dans la proposition de loi qui va passer
01:23:59 au premier semestre 2024, c'est qu'on alourdisse fortement les sanctions.
01:24:03 Un minimum de 5 ans de prison et de 75 000 euros d'amende.
01:24:07 Dès qu'il y a une violence sur un élu dépositaire de l'autorité publique,
01:24:11 en fait, on veut aligner les sanctions des élus sur celles d'un policier, par exemple,
01:24:16 et donc renforcer aussi son autorité.
01:24:18 Les Français ont entendu mille fois 5 ans de prison, 75 000 euros d'amende,
01:24:22 mais tout le monde sait que personne ne fera 5 ans de prison pour avoir agressé un maire
01:24:26 et personne ne paiera 75 000 euros d'amende pour avoir agressé un maire.
01:24:29 En tout cas, on voit de plus en plus de condamnations extrêmement fermes
01:24:32 par la justice, notamment sur des mineurs aussi, qui ont fait des "petits délits",
01:24:36 mais chaque petit délit doit être sanctionné.
01:24:39 Et puis, ce sur quoi on va travailler cet après-midi avec la centaine de maires
01:24:42 réunis au ministère de l'Intérieur, c'est aussi sur toute la partie incivilité.
01:24:46 C'est-à-dire, on a l'autorité parentale qui doit être renforcée,
01:24:49 et dès qu'un jeune mineur fait une incivilité, va sauter sur une voiture
01:24:54 et l'abimer, la dégrader pour lui s'amuser, mais créer un dommage
01:24:58 au bien d'une personne, d'un particulier, il ne suffit pas que la police municipale passe.
01:25:04 Il faut qu'elle ait les moyens d'action, il faut que le maire ait les moyens de sanction.
01:25:08 Aujourd'hui, il a quoi dans sa besace ? Il a simplement un rappel à l'ordre,
01:25:12 c'est-à-dire une convocation du jeune avec ses parents, et finalement, il le fait très peu.
01:25:17 Il jouerait le pipo devant le jeune, ça serait le même effet.
01:25:19 Il a l'impression qu'il ne peut pas sanctionner. Donc, il y a une forte demande des maires.
01:25:22 Et moi, je crois que, finalement, l'esprit de ces rencontres de Beauvau,
01:25:25 c'est montrer de la considération à ses maires et ses élus locaux
01:25:28 pour tout le travail qu'ils font pour l'intérêt général, et aussi aller dans l'action concrète.
01:25:32 Mais ils ont besoin de plus que de la considération, parce qu'il y a beaucoup de maires qui vous écoutent.
01:25:36 Vous savez, quand on travaille sur les polices municipales,
01:25:38 Alexandre Vincentdet, dans son rapport parlementaire, il a proposé, par exemple,
01:25:42 quelque chose qui nous semble évident, que les policiers municipaux,
01:25:45 quand ils arrêtent quelqu'un pour un contrôle, ils puissent fouiller la voiture,
01:25:49 ou alors ils puissent avoir accès directement aux fichiers S, de façon digitale,
01:25:55 parce qu'aujourd'hui, la séparation des pouvoirs ne le permet pas.
01:25:58 Eh bien, c'est des choses où on estime qu'avec une menace quotidienne d'incivilité
01:26:03 et une menace nationale, internationale grave de terrorisme,
01:26:06 il faut que nos policiers municipaux puissent être armés contre toute forme de violence aux côtés des maires.
01:26:11 C'est vrai qu'aujourd'hui, des policiers municipaux qui arrêtent 4 jeunes dans une voiture,
01:26:16 ça sent le cannabis à plein nez, ils n'ont pas le droit de fouiller la voiture.
01:26:21 Eh bien, écoutez, ça, ça va changer, moi j'y crois.
01:26:23 On est dans notre rapport aujourd'hui parlementaire avec Sébastien Jumel,
01:26:28 un élu du Parti communiste. Je vous parlais d'Alexandre Vincentdet, qui est dérépublicain.
01:26:33 Nous, on est tous en format transpartisan à se mobiliser pour les maires.
01:26:37 Dans une semaine et demie, il y aura le Congrès des maires.
01:26:41 C'est un sujet qui est vraiment au devant de leurs préoccupations,
01:26:43 et je crois que là, vraiment, toute la majorité présidentielle et tous les partis autour d'eux
01:26:47 sont en train de se mobiliser pour que ça bouge dès le début 2024 autour de Gérald Darmanin.
01:26:52 Violette Spibou, députée Renaissance du Nord.
01:26:54 Merci beaucoup, madame la députée, d'être venue ce matin sur le plateau de la matinale.
01:26:57 On va voir si c'est suivi d'effets concrets. Voilà, c'est ce que veulent les Français.
01:27:02 Pentez sur nous, on est à l'écoute des Français.
01:27:04 Eh bien, on va suivre ça. Merci beaucoup d'être venue ce matin sur le plateau de la matinale.
01:27:08 L'écho tout de suite.
01:27:10 Votre programme avec les déménageurs bretons.
01:27:13 Des déménagements d'exception, on dit.
01:27:15 Chapeau les bretons.
01:27:16 Information sur déménageurs-breton.fr
01:27:19 Le marché immobilier tourne au ralenti.
01:27:22 Un député estime dans un rapport parlementaire que 180 000 emplois sont menacés par la crise de l'immobilier.
01:27:26 Pourquoi le mythe ?
01:27:27 Eh bien, ce député horizon romain a fait ses calculs.
01:27:30 100 000 logements en moins devraient être construits l'année prochaine.
01:27:34 Or, un logement neuf, ça représente 1,8 emploi.
01:27:37 Vous voyez, vous faites le calcul. 100 000 logements x 1,8 emploi, ça fait 180 000 emplois.
01:27:41 Détruit, c'est considérable.
01:27:43 D'autant plus qu'on l'a vu tout à l'heure, les chiffres du chômage sont mauvais en France.
01:27:47 C'est donc une très mauvaise nouvelle si ces emplois étaient détruits.
01:27:51 Et dans les faits, des plans sociaux sont déjà là face au recul du marché de l'immobilier.
01:27:55 On estime que 700 promoteurs immobiliers ont déposé le bilan depuis le début de l'année 2023.
01:28:00 Il y a des conséquences en cascade à ces dépôts de bilan.
01:28:03 Lorsqu'un promoteur met la clé sous la porte, c'est du travail en moins pour les architectes,
01:28:08 les entrepreneurs du BTP et tous leurs sous-traitants.
01:28:11 En tout, les ventes de logements neufs ont reculé de 30 % cette année par rapport à l'année dernière.
01:28:15 On parle du neuf parce que c'est là qu'il y a le plus de main-d'oeuvre et d'emplois concernés.
01:28:19 Mais le cabinet Altares dénombre plus de 3 000 défaillances d'entreprises pour des acteurs du logement
01:28:24 rien que sur le deuxième trimestre 2023.
01:28:27 Des défaillances qui concernent des entreprises du BTP, donc des artisans,
01:28:31 mais aussi toute la chaîne de l'immobilier, des agences immobilières, des mandataires
01:28:35 et même des notaires qui mettent la clé sous la porte.
01:28:38 Oui, on voit des notaires, des études qui ferment.
01:28:40 Il y a aussi des répercussions sur l'économie et sur l'activité de tous ceux qui vendent l'équipement de la maison.
01:28:48 Des matelas, quand il y a moins d'appartements ou de maisons vendues,
01:28:52 on vend moins de matelas, on vend moins de cuisine, on vend moins de canapés et tout ça.
01:28:56 Oui, regardez un chiffre en 2021 quand le marché de l'immobilier se portait bien et progressait.
01:29:00 Les ventes avaient augmenté de 15% pour les logements et l'immobilier.
01:29:04 Les ventes d'équipements de biens de la maison, de cuisine, d'électroménager, de décoration
01:29:08 avaient elles grimpé de 19,5% au-delà même du marché.
01:29:12 Donc quand on a un marché qui recule de 30%, vous imaginez les conséquences pour tous ces acteurs.
01:29:16 Et on le voit d'ailleurs partout, les chiffres sont en baisse dans tous les rayons
01:29:19 équipement, électroménager et décoration.
01:29:21 Et puis aussi le secteur du déménagement qui est touché.
01:29:24 La Chambre syndicale constate un recul du chiffre d'affaires jusqu'à 10% chez les déménageurs.
01:29:29 Moins de logements vendus aujourd'hui, c'est forcément moins de déménagements demain.
01:29:33 Restez bien avec nous, dans un instant l'édito politique avec vous, Paul Sujet.
01:29:47 On va parler des tickets à restaurant. Le gouvernement retrouve son bon sens et rétropédale.
01:29:52 A tout de suite.
01:29:57 La politique avec vous, Paul Sujet. Bonjour Paul.
01:30:00 Bonjour Romain.
01:30:01 On pourra continuer d'utiliser des tickets à restaurant pour faire ses courses.
01:30:04 Il était question que ce ne soit plus possible à partir de janvier.
01:30:07 Mais on a appris hier soir que le gouvernement avait finalement changé d'avis, Paul.
01:30:11 Oui, c'est une bonne nouvelle pour tous les consommateurs.
01:30:13 C'est un peu le triomphe du bon sens quand même.
01:30:15 Alors de nombreux usagers s'étaient inquiétés.
01:30:17 En fait la mesure faisait vraiment l'unanimité contre elle.
01:30:19 De ce nouveau changement de règles pour l'usage des tickets à restaurant.
01:30:22 Hier, Olivia Grégoire, qui est la ministre déléguée du commerce,
01:30:25 a donc confirmé que rien n'allait changer au moins pour toute l'année 2024.
01:30:29 Après, ce n'est pas sûr.
01:30:30 Mais enfin, en tous les cas, le changement prévu pour janvier n'est donc plus de mise.
01:30:34 Alors on rappelle que c'était une mesure qui avait été prise en 2022.
01:30:38 L'utilisation des tickets à restaurant, qui normalement servaient à payer,
01:30:40 comme leur nom l'indique, au restaurant,
01:30:42 avait été étendue dans les supermarchés à tous les produits alimentaires.
01:30:46 C'est-à-dire pas seulement ceux que vous pouvez consommer directement,
01:30:48 une salade, un plat de pâtes ou je ne sais pas quoi,
01:30:50 mais tout ce que vous voulez acheter dans un supermarché et qui se mange.
01:30:53 Vous ne pouvez toujours pas acheter des piles avec des tickets à restaurant,
01:30:55 mais la farine, les pâtes, le riz, les oeufs, les poissons, la viande, etc.
01:30:58 Et donc cette dérogation devait prendre fin parce qu'elle n'était que temporaire.
01:31:02 Et finalement, elle continuera donc de s'appliquer tout au long de l'année prochaine.
01:31:04 Pourquoi est-ce qu'elle a changé d'avis ?
01:31:06 Parce que c'était vraiment le bon sens qu'il dictait.
01:31:09 D'abord, au scénario de la Somme nationale, la mesure faisait l'unanimité contre elle.
01:31:13 Elle avait été initiée par la droite à l'origine,
01:31:15 mais évidemment, toute la gauche la soutenait.
01:31:18 Là, c'est le sénateur communiste, notamment Yann Brossat, qui s'était insurgé,
01:31:21 qui avait dénoncé dans les jours précédents une victoire de la malbouffe.
01:31:25 Il expliquait que ça va pousser les Français à acheter des plats transformés,
01:31:29 dont on sait qu'ils sont trop salés ou trop sucrés,
01:31:31 donc sous-entendu, plutôt que d'acheter des ingrédients pour se faire eux-mêmes leurs plats maison,
01:31:34 ce qui, généralement, est meilleur pour la santé.
01:31:37 Mardi, ce sont les députés, les Républicains,
01:31:39 qui se sont emparés aussi au cours des questions au gouvernement de ce sujet.
01:31:42 Le député, notamment Pierre Vatin, qui accusait
01:31:44 "Vous allez mettre fin à une mesure de justice sociale parce qu'elle est provisoire"
01:31:48 et qui demandait le fondement de cette décision.
01:31:50 Et surtout, c'est même au sein de la majorité
01:31:52 qu'il y a un certain nombre de voix dissonantes qui se sont fait entendre.
01:31:54 Par exemple, sur RMC, le député Richard Ramos,
01:31:57 qui est un député du Modem,
01:31:59 et qui, lui, a complètement dit "C'est une connerie" texto.
01:32:02 Et il a dit notamment que ça allait privilégier l'achat des pasta box,
01:32:06 des sandwichs triangle dégueulasses, je le cite toujours,
01:32:08 avec du jambon nitrité.
01:32:09 Donc vous voyez, finalement, même dans les rangs de la majorité, on était contre.
01:32:12 Vous faites bien de dire que vous le citez, le député,
01:32:14 parce que, généralement, ce n'est pas votre façon de vous exprimer.
01:32:18 C'est vrai qu'en période d'inflation et de baisse du pouvoir d'achat,
01:32:20 c'était un mauvais signal adressé aux Français, c'est une évidence.
01:32:23 Oui, Richard Ramos avait raison, c'était une connerie.
01:32:25 Il y avait au moins quatre des mots, si vous voulez,
01:32:27 habituels de ce qu'on peut reprocher, généralement, à la majorité,
01:32:31 qui étaient visibles dans l'adoption de cette mesure de revirement
01:32:35 par rapport à cette décision provisoire d'extension des tickets restaurants.
01:32:37 D'abord, on privilégie quelques intérêts particuliers sur l'intérêt général.
01:32:41 C'est évidemment le lobbying des restaurateurs
01:32:43 qui disaient "Essayez de nous ramener des clients".
01:32:45 D'autre part, on dit aux gens de retourner au restaurant en contexte d'inflation.
01:32:49 Évidemment que la très grande majorité, la quasi-totalité des Français,
01:32:52 ne déjeune pas au restaurant tous les midis.
01:32:54 Par ailleurs, ça paraissait comme déconnecter des pratiques réelles
01:32:57 et des besoins des Français.
01:32:59 Et puis, surtout, ça ramenait l'idée qu'on doit trier, au fond,
01:33:02 ce que les gens doivent dépenser.
01:33:03 Dans un supermarché, on pouvait acheter ceci, mais pas cela,
01:33:05 avec la carte ticket restaurant ou avec les tickets restaurant papiers.
01:33:07 On n'y comprenait plus rien.
01:33:09 Donc, c'est effectivement une bonne chose de reculer.
01:33:11 Voilà le détail sur cette mesure à 8h10 avec Bruno Le Maire,
01:33:15 le ministre de l'Economie, qui sera l'invité de la matinale,
01:33:18 l'invité de Sonia Mabrouk.
01:33:19 Grande interview sur CNews Europe.
01:33:21 Bruno Le Maire, ce matin, 7h58.
01:33:23 Merci Paul.
01:33:24 Le Temps, Alexandra Blanc.
01:33:27 La météo avec Mysterieux Repulpant.
01:33:30 Le sérum anti-âge global aux venins de serpents par Garancia.
01:33:34 Retrouvez La Météo avec switchassure.fr.
01:33:38 Comparateur d'assurance de prêts immobiliers
01:33:40 pour changer en toute simplicité.
01:33:42 Alexandra, il n'y a plus que la Haute-Savoie, ce matin, en vigilance rouge.
01:33:48 Oui, avec l'arve qui continue de déborder du côté de la Haute-Savoie.
01:33:51 Elle est tombée plus de quelques semaines depuis,
01:33:53 en seulement quelques jours, localement.
01:33:55 200 mm de pluie tombées sur les sommets de la Haute-Savoie.
01:33:58 Puis attention, le Pas-de-Calais reste sous surveillance,
01:34:00 avec de nouveaux débordements.
01:34:02 Hier soir, la décrue est lente.
01:34:04 On attend une journée d'accalmie aujourd'hui,
01:34:06 c'est-à-dire qu'il n'y aura pas de précipitations.
01:34:08 Et c'est donc une excellente nouvelle.
01:34:09 Au programme aujourd'hui, un temps relativement nuageux,
01:34:11 mais plutôt calme.
01:34:12 Et oui, journée d'accalmie, journée de transition.
01:34:14 Finalement, aujourd'hui, cette journée de mercredi,
01:34:16 c'est bel et bien la plus belle journée de la semaine,
01:34:18 avec seulement quelques nuages sur les régions du Nord.
01:34:20 Toujours un temps très lumineux autour du golfe du Lyon,
01:34:23 avec néanmoins toujours un petit peu de vent.
01:34:25 Et puis dans l'après-midi, quelques nuages sur le Nord.
01:34:27 Localement, peut-être quelques petites averses sur le Nord-Est,
01:34:30 mais rien de bien méchant.
01:34:31 Et puis toujours du grand beau temps en Méditerranée,
01:34:33 avec le maintien du vent entre la Corse et la région PACA.
01:34:36 Côté température douceur ce matin, 10 à Paris,
01:34:38 14 degrés pour le Pays Basque.
01:34:40 Et dans l'après-midi, ça reste doux, avec 15 degrés à Rennes
01:34:42 et localement 23 degrés à Bastia.
01:34:44 C'était la Météo, avec switchassure.fr,
01:34:50 comparateur d'assurance de prêts immobiliers
01:34:52 pour changer en toute simplicité.
01:34:54 C'était la Météo, avec Mystérieux Repulpant,
01:34:58 le sérum anti-âge global aux venins de serpents par Garancia.
01:35:02 C News, il est 8h, merci d'être avec nous.
01:35:06 Vous regardez la matinale de C News à la une ce matin.
01:35:09 Cette opération militaire israélienne,
01:35:11 cette nuit sur l'hôpital Al-Shifa.
01:35:13 Nous avons des images que nous allons vous montrer.
01:35:15 Que sait-on de ce qui s'est passé ?
01:35:17 Quel est l'objectif de TSAL ?
01:35:19 Les réponses à ces questions avec le général Bruno Clermont.
01:35:23 Avec nous, à tout de suite, mon général.
01:35:25 Des députés bouleversés par la vidéo du massacre
01:35:28 commis par le Hamas le 7 octobre dernier.
01:35:31 De son côté, le député de la France Insoumise,
01:35:33 David Guiraud, a tenté un mea culpa
01:35:35 à l'issue de cette projection, sans véritablement convaincre.
01:35:39 La situation est toujours préoccupante dans le Pas-de-Calais.
01:35:44 Le niveau de l'eau va continuer à évoluer.
01:35:47 Aujourd'hui, on est allé dans un gymnase qui accueille des sinistrés.
01:35:50 Vous allez voir.
01:35:51 Tout d'abord, cette information de la nuit.
01:35:54 L'opération ciblée de l'armée israélienne,
01:35:56 cette nuit sur l'hôpital Al-Shifa.
01:35:58 L'armée israélienne qui publie les toutes premières images.
01:36:02 Nous allons les voir.
01:36:03 Général Bruno Clermont avec nous.
01:36:05 Que sait-on de ce qui s'est passé ?
01:36:06 Quel est l'objectif de TSAL ?
01:36:08 On sait beaucoup de choses,
01:36:09 parce que TSAL a énormément communiqué
01:36:11 avant de lancer l'offensive,
01:36:13 compte tenu de la sensibilité de cet hôpital,
01:36:15 qui est au cœur des combats,
01:36:16 qui est un objectif stratégique,
01:36:18 puisqu'il abrite le quartier général de la branche armée du Hamas,
01:36:21 et qui fait l'objet de préparation de cette attaque
01:36:26 depuis de nombreux jours,
01:36:28 avec à l'intérieur toujours des blessés,
01:36:31 mais également des réfugiés.
01:36:33 L'offensive de Calais décrite,
01:36:35 c'est une offensive extrêmement ciblée,
01:36:36 qui concerne une partie de l'hôpital, simplement.
01:36:38 Il ne s'agit pas de détruire l'hôpital ou d'attaquer l'hôpital.
01:36:40 Il s'agit de neutraliser les terroristes
01:36:42 qui sont à l'intérieur de l'hôpital,
01:36:43 éventuellement en dessous de l'hôpital.
01:36:44 Pour cela, il est bien précisé que ce sont des forces spécialisées
01:36:47 qui vont comprendre des équipes médicales et des traducteurs,
01:36:50 de manière à épargner au maximum les populations civiles,
01:36:53 ne créer même aucun dommage aux populations civiles.
01:36:56 On le voit sur l'image qu'on a vue tout à l'heure.
01:36:58 Sall vient d'envoyer une information
01:37:00 annonçant que des couveuses, des aliments pour bébés
01:37:04 et des couvertures médicales fournies par Sall
01:37:06 sont bien arrivées à l'hôpital,
01:37:08 et que l'équipe médicale et des soldats arabophones
01:37:10 sont sur place pour s'assurer que ces fournitures
01:37:13 parviennent à ceux qui en ont besoin.
01:37:15 C'est-à-dire qu'ils ont pris le contrôle de l'hôpital.
01:37:17 Information importante, Sall a pris le contrôle de l'hôpital Al-Shafi,
01:37:20 et on peut espérer donc qu'on va rétablir
01:37:23 un fonctionnement correct médical de cet hôpital,
01:37:26 et que surtout, ils vont descendre dans les tunnels,
01:37:28 et on va espérer qu'ils vont pouvoir
01:37:30 enfin libérer des otages par la force.
01:37:32 - Voilà, opération de Sall, toujours en cours dans l'hôpital Al-Shifa.
01:37:35 Merci beaucoup, Général Bruno Clermont.
01:37:37 On va partir sur le terrain retrouver nos envoyés spéciaux en Israël,
01:37:40 Antoine Esteve et Thibault Marcheteau, Shannon.
01:37:42 - Antoine, vous êtes sur la colline de Touchia,
01:37:45 c'est juste en face de la bande de Gaza, à l'ouest de Nétivode.
01:37:48 On va faire le point sur la situation militaire avec vous.
01:37:51 Israël a déclaré hier soir avoir pris le contrôle
01:37:54 de tout le nord de la bande de Gaza,
01:37:56 mais là où vous êtes, vous entendez toujours des tirs.
01:37:59 - Effectivement, des tirs d'artillerie, des tirs d'armes lourdes,
01:38:04 des tirs provenant aussi d'avions et de drones
01:38:07 qui tournent autour de nous en ce moment.
01:38:09 Et puis ce matin, cet immeuble qui a littéralement été pulvérisé
01:38:12 le long de la bande de Gaza, un petit peu plus loin
01:38:15 par rapport à notre position.
01:38:17 Et effectivement, des tirs qui viennent aussi de l'autre côté.
01:38:19 Vous savez, hier, il y a encore eu énormément de tirs de roquettes
01:38:22 de la part du Hamas, situés à l'intérieur de la bande de Gaza,
01:38:25 vers les grandes villes israéliennes, d'Ashkelon, d'Ashdod ou encore de Tel Aviv.
01:38:28 Il y a toujours ces combats à l'intérieur de la bande de Gaza
01:38:31 qui se concentrent maintenant, vous le disiez, autour des hôpitaux
01:38:34 du nord de la bande de Gaza.
01:38:36 L'armée israélienne aujourd'hui, c'est évidemment que les membres du Hamas
01:38:39 fuient avec leurs otages vers la zone sud,
01:38:42 qui elle, est une zone un petit peu plus pacifiée pour le moment,
01:38:45 en tout cas par l'armée israélienne, dans laquelle se trouvent notamment
01:38:48 ces immenses camps de réfugiés, ces millions de réfugiés gazaouis
01:38:51 qui ont fui vers le sud pour éviter ces combats.
01:38:54 Tout ce qu'on sait, c'est que du côté de Netivot, là où on se trouve en ce moment,
01:38:57 à quelques kilomètres d'ici, l'armée israélienne se redéploie.
01:39:00 Des chars ont été vus ce matin se redéployer le long de la frontière
01:39:03 avec Gaza, donc on peut imaginer qu'il y aura encore des opérations
01:39:06 dans le nord de la bande de Gaza dans les prochaines heures.
01:39:09 Merci beaucoup Antoine et Steph, voilà en duplex de Touchia.
01:39:13 Merci Antoine, avec Thibault Marcheteau.
01:39:17 Dans l'actualité, il y a également ce qui se passe en Haute-Savoie,
01:39:20 toujours en vigilance rouge, cru, il est tombé 224 mm
01:39:24 de précipitation en moyenne en seulement un mois.
01:39:27 Il n'avait jamais autant plu en France, quelle que soit la période de l'année,
01:39:30 c'est historique. En Haute-Savoie, à présent, l'arve est sortie de son lit.
01:39:35 C'est pour ça que la Haute-Savoie est donc le dernier département
01:39:38 en vigilance rouge et dans le Pas-de-Calais à présent plus précisément.
01:39:41 Voilà toujours en vigilance orange, le Pas-de-Calais en vigilance orange.
01:39:44 Cette information tombée ce matin, qu'on vous donnait à 7h30,
01:39:47 le taux de chômage grimpe au troisième trimestre chandarin ?
01:39:49 Il passe en effet de 7,2 à 7,4 % par rapport au deuxième trimestre,
01:39:54 selon les derniers chiffres publiés ce matin par l'INSEE.
01:39:57 Cette augmentation est due au ralentissement de l'économie mondiale,
01:40:00 selon les mots d'Olivier Dussopt, le ministre du Travail,
01:40:02 qui se dit mobilisé face à cette hausse du taux de chômage qu'il espère ponctuelle.
01:40:07 Il y aura probablement une explication dans quelques instants de Bruno Le Maire,
01:40:11 l'homique guillot.
01:40:12 Oui, on attend effectivement ce qu'il va dire, puisqu'on le rappelle,
01:40:16 le plein emploi est l'objectif du gouvernement.
01:40:18 Olivier Dussopt qui se veut optimiste, la Banque de France l'est moins,
01:40:21 puisqu'elle, elle table sur une augmentation du chômage jusqu'à 7,8 % en 2025.
01:40:26 Voilà, petite poussée du chômage.
01:40:28 Est-ce que c'est un véritable mouvement de fond ou est-ce que c'est juste un petit pic sur un trimestre ?
01:40:34 Explication de Bruno Le Maire dans un instant, invité de Sonia Mabrouk.
01:40:36 A tout de suite.
01:40:37 C'est tout de suite la grande interview sur CNews et Europe 1.
01:40:45 Sonia Mabrouk reçoit ce matin Bruno Le Maire, le ministre de l'économie et des finances.
01:40:49 Et place donc à la grande interview sur CNews et Europe 1.
01:40:53 Bonjour à vous Bruno Le Maire.
01:40:54 Bonjour Sonia Mabrouk.
01:40:55 Et bienvenue.
01:40:56 Vous êtes le ministre de l'économie, des finances, de la souveraineté industrielle et numérique.
01:40:59 Et j'ajoute également que vous êtes un diplomate de formation.
01:41:02 Vous avez été notamment directeur de cabinet des domiques de Villepin.
01:41:05 On va bien sûr parler du Proche-Orient et des conséquences en France et dans le monde.
01:41:09 Mais d'abord Bruno Le Maire, c'est l'un des sujets de conversation dans les entreprises, dans les commerces, les tickets restaurants.
01:41:15 Je précise, au 1er janvier 2024, les tickets restos ne devaient plus être acceptés
01:41:19 pour régler des produits non consommables immédiatement.
01:41:22 Finalement, face au tollé, y compris dans votre majorité,
01:41:25 on a appris hier que cette mesure dérogatoire allait être prolongée en 2024.
01:41:29 Comment vous ne l'avez pas anticipée ?
01:41:31 Est-ce que c'est un signe de déconnexion de votre part ?
01:41:34 Absolument pas. Nous l'avons anticipée d'une part.
01:41:36 Et d'autre part, je rappelle que c'était le choix du législateur, du Sénat,
01:41:40 de arrêter cette mesure au 31 décembre 2023.
01:41:44 Nous, nous avons pris la décision des parlementaires.
01:41:48 C'est normal dans une démocratie.
01:41:49 Nous avons vu que ça correspondait à une attente forte.
01:41:52 Donc nous avons proposé, avec Olivier Grégoire,
01:41:54 de prolonger l'utilisation de ces tickets restaurants pour l'achat d'alimentation dans les magasins.
01:41:59 Donc nous allons le faire.
01:42:01 Nous le ferons par la loi, parce que ça demande une disposition législative.
01:42:04 Je souhaite que ça puisse être fait dans le projet de loi de finances 2024, si c'est possible.
01:42:09 On est en train de vérifier les aspects juridiques.
01:42:11 Nous avons toujours été favorables à cette prolongation,
01:42:14 tout simplement parce qu'elle facilite la vie des Français.
01:42:16 Mais ça ne donne pas cette impression, Bruno Le Maire, en direct,
01:42:19 que face à une bronca, que quand les députés se sont agités...
01:42:21 Je rappelle que c'est une décision des sénateurs.
01:42:24 C'est un amendement sénatorial qui a limité l'utilisation.
01:42:26 Le gouvernement a un poids à sa voix.
01:42:28 Il a un poids, donc il joue de son poids pour justement modifier cette règle,
01:42:32 faciliter la vie des Français.
01:42:34 Mon objectif, c'est évidemment de simplifier la vie des Français.
01:42:37 Vous avez 5 millions de personnes qui ont ces tickets restaurants.
01:42:40 Vous avez beaucoup d'entre eux qui trouvent que c'est vraiment beaucoup plus simple
01:42:43 de les utiliser pour acheter des produits alimentaires,
01:42:46 se préparer ses paniers repas, se faire ses déjeuners soi-même.
01:42:49 Tant mieux, simplifions la vie des gens et donc prolongeons cette mesure pour l'année 2024.
01:42:54 Donc vous nous dites ce matin, ce n'est pas un revirement, ce n'est pas un volte-face...
01:42:57 Il n'y a pas de revirement, moi je n'aime pas les revirements, il n'y a pas de volte-face.
01:42:59 Et en tout cas, c'était une décision du Sénat de l'arrêter au 31 décembre.
01:43:03 Et c'est une décision du gouvernement de le prolonger pendant un an.
01:43:07 Mais rassurez-nous, dans un an, qu'est-ce qui va se passer ?
01:43:09 Je pense qu'il faut qu'on ouvre une réflexion plus globale,
01:43:12 comme toujours quand on a des changements comme ça.
01:43:14 Est-ce qu'il ne faut pas utiliser les tickets restaurants de manière plus globale
01:43:17 pour l'achat des produits alimentaires ?
01:43:19 Est-ce qu'il ne faut pas changer même la dénomination de ticket restaurant,
01:43:22 qui est induite un peu en erreur, avec une seule obsession ?
01:43:26 Que ça corresponde aux attentes des gens, aux attentes des salariés.
01:43:29 Si les salariés trouvent ça bien, s'il faut engager une réforme plus en profondeur,
01:43:33 moi je suis prêt à regarder cela.
01:43:35 Donc nous allons avec Olivier Grégoire, au-delà de cette prolongation pour un an,
01:43:38 je suis prêt, est-ce qu'on ouvre la discussion sur l'utilisation plus généralement
01:43:41 de ces tickets pour acheter de la nourriture ?
01:43:43 Bien. Il y a les chiffres du chômage, Bruno Le Maire, ce matin, dévoilés par l'INSEE.
01:43:48 C'est une hausse au troisième trimestre à 7,4% de la population active.
01:43:53 J'ai lu la première réaction de votre collègue, ministre du Travail,
01:43:56 qui dit "en somme, c'est la faute à l'économie mondiale".
01:43:59 Vous partagez ce constat ? Il n'y a rien de notre fait ?
01:44:03 Non, c'est la conséquence, il a raison.
01:44:05 C'est la conséquence du ralentissement de l'économie en Europe, de l'économie mondiale.
01:44:09 Je rappelle que nous, nous faisons 1% de croissance,
01:44:11 là où beaucoup de nos voisins européens sont en récession.
01:44:14 Mais je veux aussi, je ne veux pas me cacher derrière mon petit doigt,
01:44:17 je veux aussi être très clair, si nous voulons tenir la feuille de route
01:44:20 qui nous a été fixée par le président de la République.
01:44:22 5% de taux de chômage en 2027, et passer de 7 à 5.
01:44:26 Ce qui n'est pas arrivé, sonnez à ma boucle, depuis un demi-siècle.
01:44:30 Nous n'y arriverons pas à modèle social constant.
01:44:32 Je veux que chacun comprenne bien, parce que c'est ça la politique,
01:44:35 c'est défendre des convictions et le faire avec vérité,
01:44:38 que notre modèle social tel qu'il existe aujourd'hui,
01:44:41 ne nous permettra pas d'arriver à 5% de taux de chômage.
01:44:44 Il y a au moins trois choses qu'il faut changer.
01:44:46 La première, c'est la mobilité des salariés.
01:44:48 Leur permettre de se loger plus facilement dans les endroits où il y a beaucoup d'emplois.
01:44:51 Ça demande une politique sur le logement très offensive,
01:44:55 nous y réfléchissons évidemment avec Christophe Béchut.
01:44:57 Deux, ça demande d'accélérer encore plus la formation, la qualification,
01:45:02 en particulier des seniors qui partent beaucoup trop tôt du marché du travail.
01:45:06 Je regrette d'ailleurs que dans l'accord qu'ont conclu les partenaires sociaux,
01:45:09 la question des seniors soit à nouveau repoussée.
01:45:12 Et trois, ça demande qu'on réfléchisse aux dispositifs d'indemnisation,
01:45:16 d'indemnisation du chômage, de soutien à ceux qui ne travaillent pas,
01:45:19 pour s'assurer qu'on garde une vraie différence
01:45:22 entre les revenus du travail et les revenus de la redistribution.
01:45:25 On vous entend mais ce n'est pas comme si vous n'étiez pas au pouvoir depuis des années.
01:45:28 Mais les premières marches, Sonia Mabrouk, nous avons fait un travail considérable
01:45:32 pour arriver à ces 7%, nous avons réformé le marché du travail,
01:45:35 on vient d'adopter la loi Pleine emploi qui va créer France Travail,
01:45:38 qui va donner une obligation de travail pour les bénéficiaires du RSA.
01:45:42 Tout ça c'est des changements qui sont très forts.
01:45:44 J'appelle juste la majorité à rester fidèles à ce qu'est la promesse originelle
01:45:49 d'Emmanuel Macron et du président de la République,
01:45:51 transformer notre modèle social, transformer notre économie
01:45:55 pour atteindre le plein emploi, pour réindustrialiser le pays
01:45:58 et pour que chacun vive bien de son travail.
01:46:00 Nous sommes à la croisée des chemins.
01:46:03 Vivre bien de son travail ou vivre tout court, tout ce discours intervient Bruno Le Maire.
01:46:08 Au moment où on apprend aussi les chiffres sur la pauvreté,
01:46:10 alors ils sont au rouge, les inégalités se creusent,
01:46:12 comme le rapportent là encore les derniers chiffres de l'INSEE pour la période 2021.
01:46:16 Est-ce que ça veut dire Bruno Le Maire que sortir des aides qu'il y a eu pour protéger les plus modestes,
01:46:22 ça a aggravé les inégalités ?
01:46:24 Ce que je veux dire sur ce chiffre, c'est que quand vous le comparez aux autres pays européens,
01:46:29 nous avons des taux de pauvreté les plus faibles.
01:46:31 Il faut arrêter de noircir systématiquement le tableau de la France.
01:46:35 Dès qu'il y a une personne pauvre, c'est une personne pauvre de trop.
01:46:39 Et le combat contre la pauvreté est un combat que nous avons engagé depuis 6 ans.
01:46:43 Mais là, nous retrouvons tout simplement les chiffres que nous avions auparavant.
01:46:46 Ça doit nous amener à, toujours plus, combattre la pauvreté.
01:46:50 C'est ce qui nous a amené par exemple à maintenir l'indexation de toutes les prestations sociales,
01:46:54 de tous les minima sociaux sur l'inflation pour protéger les personnes les plus modestes.
01:46:58 Mais derrière ce chiffre, il y en a un autre.
01:47:00 34% des personnes qui n'ont pas d'emploi sont en situation de pauvreté.
01:47:04 Ça veut dire quoi ?
01:47:05 Ça veut dire que le combat pour le plein emploi est aussi un combat contre la pauvreté.
01:47:10 Et que notre ligne rouge, qui est celle du travail, du travail qui paye, du travail qui paye bien,
01:47:14 qui permet de construire sa vie, ce fil rouge doit continuer à être le fil directeur de notre politique économique.
01:47:20 Il y a quelque chose qui m'interpelle.
01:47:21 Souvent, vous mettez en avant, et parfois à raison, des chiffres macroéconomiques qui sont bons.
01:47:25 Et on a l'impression, ce n'est pas qu'une impression, d'un décalage très très net avec l'avis des citoyens,
01:47:31 de nous tous, entre des chiffres certainement mis en avant par les sachants,
01:47:35 et ce n'est pas du tout méprisant, de Bercy, et qui sont en contradiction avec ce que l'on vit.
01:47:39 Les deux sont parfaitement compatibles, je n'ai pas de contradiction là-dedans.
01:47:43 Ce n'est pas parce que vous avez réussi à faire baisser le taux de chômage,
01:47:47 qu'il n'y a pas des millions de nos compatriotes qui ne sont pas satisfaits,
01:47:51 parce qu'ils ne vivent pas assez bien avec leur salaire, parce qu'ils voudraient des rémunérations plus élevées,
01:47:55 parce qu'ils voudraient pouvoir s'acheter plus facilement leur logement.
01:47:58 Donc les deux sont parfaitement compatibles.
01:48:00 Je dis juste, ne perdons pas le fil directeur de notre politique économique,
01:48:04 et faisons en sorte de répondre aux attentes de ces personnes.
01:48:07 Est-ce qu'on peut aller plus loin sur le partage de la valeur ? Oui.
01:48:10 Aller plus loin sur l'actionnariat salarié pour augmenter les rémunérations des salariés ? Oui.
01:48:14 Aller plus loin sur la formation et la qualification, parce qu'une personne qui est mieux formée,
01:48:18 mieux qualifiée, elle est plus productive, elle a un meilleur salaire.
01:48:21 Et toutes ces questions-là, je dis simplement, c'est le plus important à mes yeux.
01:48:26 Nous avons fait un travail formidable pour redresser notre économie depuis près de 7 ans.
01:48:31 Vous dites formidable malgré tout ce qu'on vient de passer en revue.
01:48:34 L'industrie qui redémarre, 300 usines qui ont été ouvertes,
01:48:38 un des nations qui est la plus attractive.
01:48:40 Un commerce extérieur français fragile, importation et exportation.
01:48:42 On peut y revenir. Je dis juste qu'il y a un travail formidable qui a été fait,
01:48:45 qui a donné des résultats qui sont forts. Nous sommes à la croisée des chemins.
01:48:48 Est-ce que pour les 4 années qui restent, c'est beaucoup de temps 4 années,
01:48:52 on vit sur nos acquis ? Ou est-ce qu'on relance la machine des réformes de structure,
01:48:58 de la transformation de notre modèle social, de la transformation du marché du travail,
01:49:03 pour viser le plein d'emploi, la réindustrialisation et le rétablissement des comptes publics ?
01:49:07 Je plaide très fortement pour la deuxième voie.
01:49:10 Mais est-ce que vous allez pouvoir le faire en pleine période inflationniste ?
01:49:13 Parlons des prix. Parce qu'un accord a été trouvé, Bruno Le Maire,
01:49:16 entre l'État et EDF permettant, avez-vous dit, de garantir un prix stable pour les consommateurs.
01:49:21 Est-ce que ce matin, justement, vous garantissez, vous certifiez que le prix de l'électricité moyen
01:49:26 restera aux alentours de ces 70 euros le mégawatt-heure ?
01:49:30 Tout l'objectif de cet accord, c'est de garantir la stabilité des prix pour le consommateur.
01:49:35 Moi, je vois des comparaisons qui sont faites ce matin, mais qui sont lunaires.
01:49:38 On peut dire "mais c'est 42 euros le mégawatt-heure, ça va être 70".
01:49:42 Enfin, on compare des choses qui ne sont pas comparables.
01:49:45 Les 42 euros le mégawatt-heure portent sur un tiers de la production nucléaire d'EDF.
01:49:50 110 térawatt-heure pour être tout à fait précis.
01:49:52 Les 70 euros le mégawatt-heure portent sur 100% de la production électrique nucléaire d'EDF.
01:49:59 Quand vous allez chez le boulanger, c'est-à-dire Mabrouk, et que vous achetez une part du gâteau,
01:50:03 c'est moins cher que si vous achetez tout le gâteau.
01:50:05 Oui, mais j'ai l'impression qu'on mange de moins en moins ce gâteau, monsieur le ministre.
01:50:08 Est-ce que les téléspectateurs et les auditeurs, ce matin, parce qu'ils se posent une question,
01:50:11 est-ce que les prix vont revenir au niveau d'avant-inflation ?
01:50:14 Mais ils ne reviendront pas, mais aucun prix ne va revenir au niveau d'avant-inflation.
01:50:17 Parce que les prix augmentent année après année, comme les salaires augmentent.
01:50:20 Et tout l'objectif, c'est que les salaires augmentent plus que les prix.
01:50:23 C'est pour ça que nous nous battons.
01:50:24 Mais pour revenir au prix d'électricité, les téléspectateurs, la première chose qu'ils se demandent ce matin,
01:50:28 on est le 15 novembre, c'est de se dire, est-ce que la semaine prochaine, dans les mois qui viennent,
01:50:33 ma facture d'électricité va augmenter ?
01:50:35 Cette réforme ne s'applique pas avant le 1er janvier 2026.
01:50:38 Donc il n'y aura pas d'augmentation de plus de 10% des tarifs de l'électricité, de faute de facture d'électricité, début 2024.
01:50:45 J'ai pris cet engagement, j'ai l'habitude de tenir mon engagement.
01:50:49 Nous allons progressivement sortir du bouclier énergétique.
01:50:52 Donc il y aura cette hausse au début de l'année 2024, elle sera inférieure à 10%.
01:50:57 Mais je rappelle, c'est à ma boucle, que nous payons encore 34% de la facture d'électricité des gens.
01:51:02 Donc il faut en sortir progressivement pour revenir à la normale.
01:51:05 - Mais voyez-vous, on vient de parler des chiffres de pauvreté parce qu'on est sortis des aides.
01:51:09 Donc est-ce que ça ne va pas aggraver la situation ?
01:51:11 - Il n'y a pas une explosion, comme je l'entends dire, de la pauvreté.
01:51:14 C'est maîtrisé, nous veillons à ce que ce soit maîtrisé.
01:51:17 Vous êtes bien obligés de sortir de ces boucliers énergétiques qui coûtent 40 milliards d'euros à la nation française.
01:51:22 On ne va pas payer 40 milliards d'euros chaque année pour le prix d'électricité.
01:51:26 Donc nous allons sortir progressivement.
01:51:28 C'est d'ici 2025.
01:51:30 Ensuite, on basculera dans le nouveau modèle que nous avons présenté hier avec le président de l'EDF,
01:51:35 avec justement cet objectif qu'il n'y ait pas de marge entre l'ancien et le nouveau modèle,
01:51:40 mais de la stabilité des prix pour le consommateur.
01:51:43 Donc ne confondons pas deux choses.
01:51:44 La sortie du bouclier énergétique se fait maintenant progressivement avec l'engagement que je prends
01:51:49 que ce sera progressif, qu'il n'y aura pas de brutalité, qu'il n'y aura pas de hausse de plus de 10 % à la rentrée 2024.
01:51:55 Et après, il y aura le nouveau modèle, et c'est un deuxième engagement que je prends,
01:51:58 stabilité des prix pour le consommateur.
01:52:00 Enfin, je redis à quel point je suis pas révolté, mais un peu surpris de voir que certains font des comparaisons
01:52:07 entre des chiffres qui ne veulent absolument rien dire.
01:52:09 Il est évident que 42 euros sur un tiers de la production, ça ne se compare pas avec 70 euros sur 100 % de la production.
01:52:16 Encore une question sur ce sujet, Bruno Le Maire.
01:52:18 Je ne comprends pas.
01:52:19 Vraiment, expliquez-nous ce matin à la fois sur Europe 1 et sur CNews,
01:52:22 pourquoi on n'est pas sortis du marché européen ?
01:52:24 Nous payons, dites-moi si on a tort, l'électricité la plus chère d'Europe,
01:52:28 alors que nous la produisons au coût le plus faible, grâce à un formidable outil de production nucléaire et hydraulique.
01:52:33 Est-ce que vous n'avez pas l'impression qu'on marche sur la tête ?
01:52:35 Non, je ne vais pas sur la tête, je vais rappeler certaines réalités de base.
01:52:38 1. Nous sommes parfois dépendants de la production électrique des autres.
01:52:42 C'est pour ça qu'on fait partie du marché européen d'électricité.
01:52:44 On était bien contents de trouver l'électricité allemande quand nos centrales nucléaires étaient à la ramasse
01:52:49 et qu'elles ne produisaient plus problème de corrosion sous contrainte.
01:52:53 2. Ce que je veux éviter, c'est les chocs tels que ceux qu'on a connus.
01:52:57 Les factures des Français auraient dû augmenter de 100 % par moment.
01:53:00 Vous payez 1 200, ça aurait dû être 2 400.
01:53:03 Ça n'a pas été le cas parce qu'on vous a protégés.
01:53:05 Mais je ne peux pas protéger chaque année à 40 milliards d'euros,
01:53:08 parce que ça risque de nous coûter cher en termes d'impôts par la suite.
01:53:11 3. Nous avons effectivement un prix d'électricité qui est un des plus bas en Europe.
01:53:16 Mais nous avons des investissements à faire.
01:53:18 Donc si nous voulons garder notre indépendance énergétique, il faut fabriquer 6 nouveaux réacteurs nucléaires.
01:53:24 C'est un coût de plus de 50 milliards d'euros.
01:53:26 Je suis obligé d'intégrer ce prix dans la facture globale pour que ça permette de financer la construction de ces centrales.
01:53:35 Enfin, dernière remarque, EDF est une entreprise publique, mais ce n'est pas une entreprise qui a vocation à vendre à perte.
01:53:41 Sinon, demain, elle fera faillite. Il faudra renfouer EDF et ça coûtera très cher aux contribuables.
01:53:45 Bruno Le Maire, sur la situation au Proche-Orient et ses conséquences en France et dans le monde,
01:53:49 vous êtes un diplomate de formation.
01:53:52 Vous avez été notamment directeur de cabinet de l'ancien Premier ministre Dominique de Villepin.
01:53:56 Il était hier l'invité de CNews en l'heure des pros.
01:53:59 Il s'est inquiété, l'ancien Premier ministre, je cite, d'un "glissement vers une confrontation globale".
01:54:04 C'est grave quand même comme propos. Est-ce que vous partagez une telle inquiétude ?
01:54:08 Je pense qu'il y a partout à travers la planète le risque d'une confrontation entre des régimes autoritaires et les démocraties libérales.
01:54:17 Ce risque-là, il existe. Il doit évidemment être évité.
01:54:21 Et je considère que la France et l'Europe ont un rôle très particulier à jouer pour éviter ce piège d'un conflit global entre régime autoritaire et démocratie libérale.
01:54:32 Prenez un exemple qui n'a rien à voir avec le Proche-Orient, mais pour dépassionner les choses, la Chine.
01:54:36 Quel rapport voulons-nous avoir avec la Chine ? Nous, nous voulons un rapport équilibré.
01:54:40 Nous savons que nous ne sommes pas des alliés de la Chine, mais des partenaires de la Chine.
01:54:44 Nous voulons garder ce partenariat économique là où les États-Unis, de leur côté,
01:54:48 ont une approche qui est beaucoup plus brutale vis-à-vis de la Chine.
01:54:51 C'est le rôle de l'Europe, c'est le rôle de la France de montrer que nous avons des choses à construire économiquement, mais aussi politiquement.
01:54:58 Mais encore faut-il parler de la même voie.
01:55:00 Quand le président Emmanuel Macron demande, avant qu'il ne change d'avis, il y a quelques jours, un cessez-le-feu sans condition,
01:55:06 le chancelier allemand dit non. Non. Mais alors quelle est la voie de l'Europe ?
01:55:10 Je me retournerai davantage, je ne me prendrai pas dans la position du président de la République.
01:55:14 Mais quelle est-elle ? On a du mal à la suivre.
01:55:16 Bien sûr qu'on a du mal à suivre la position européenne.
01:55:18 C'est arrivé à chaque fois qu'il y a eu un conflit au Proche-Orient, il a été très difficile d'harmoniser les positions européennes.
01:55:25 C'est la raison pour laquelle je suis d'ailleurs totalement opposé à l'idée d'une majorité qualifiée en Europe sur les sujets internationaux.
01:55:33 Parce que je considère que la voie de la France doit rester indépendante.
01:55:36 En 2003, j'ai bien connu cette période, celle de l'Irak, la France, l'Allemagne,
01:55:41 se sont opposées à cette intervention militaire qui a généré du terrorisme au bout du compte.
01:55:46 L'Espagne, la Grande-Bretagne étaient sur une autre ligne.
01:55:48 Je pense qu'il était bon de garder notre voie indépendante.
01:55:50 Aujourd'hui, même chose. Quelle est la seule solution au conflit dramatique que nous vivons aujourd'hui ?
01:55:55 Une solution politique. Cette attaque du 7 octobre, c'est une attaque qui remet en cause le droit d'Israël à exister.
01:56:04 Elle est dramatique sur le plan humain, dramatique sur le plan émotionnel,
01:56:08 mais surtout dramatique sur le plan politique parce qu'une organisation terroriste, le Hamas,
01:56:13 vise à faire disparaître Israël de la carte internationale.
01:56:17 Donc vous n'êtes pas pour un cesser le feu sans condition ?
01:56:19 Je suis pour que les Israéliens puissent se défendre, bien entendu,
01:56:23 mettre fin aux agissements terroristes du Hamas qui menacent non seulement Israël,
01:56:28 mais qui menacent la stabilité de toute la région.
01:56:30 Mais je dis simplement qu'on ne peut pas non plus être indifférent au sort des populations civiles palestiniennes.
01:56:35 On ne peut pas ne pas être bouleversé.
01:56:37 Qui est indifférent à ce sort ?
01:56:39 Parfois on a le sentiment que les victimes des bombardements, les victimes palestiniennes,
01:56:45 ce serait un moindre mal à payer comme prix de cette opération militaire.
01:56:53 On ne peut pas considérer cela. Chaque victime est un drame.
01:56:56 Et c'est bien pour cela qu'il faut appeler le plus rapidement possible,
01:57:00 comme l'a fait le président de la République, à une solution politique.
01:57:03 La guerre est un instrument. Ce n'est pas une fin en soi.
01:57:06 C'est un instrument pour un objectif politique.
01:57:08 Et il est essentiel de définir l'objectif politique.
01:57:11 On en a connu depuis 20 ans des guerres, en Syrie, en Irak, en Afghanistan.
01:57:16 Et tous les pays occidentaux se sont engagés dans ces guerres,
01:57:19 parfois avec des buts politiques qui n'étaient pas très clairs.
01:57:21 Quand les buts politiques finaux ne sont pas clairs, l'intervention militaire se solde par un échec.
01:57:25 Donc je plaide pour que cette intervention militaire israélienne, qui est nécessaire pour sa sécurité,
01:57:30 se traduise le plus rapidement possible par une solution politique.
01:57:33 C'est ce que défend le président de la République.
01:57:35 Merci Bruno Le Maire. C'était votre grande interview ce matin sur Europe 1 et CNews.
01:57:39 CNews, il est 8h30. Merci d'être avec nous.
01:57:45 Merci à vous Sonia Mabrouk et à votre invitée Bruno Le Maire.
01:57:48 Il a été question il y a quelques instants des tickets restaurants.
01:57:51 Vous avez certainement entendu la réponse de Bruno Le Maire, qu'on réécoutera.
01:57:55 Et puis le ministre de l'Économie qui s'est également exprimé sur le conflit entre Israël et le Hamas.
01:58:03 L'équipe est là. On est avec Chanalou Sto, le docteur Brigitte Millot nous a rejoint. Bonjour Brigitte.
01:58:07 Bonjour.
01:58:08 On est également avec Gauthier Lebret. On est également avec Alexandra Blanc, le général Bruno Clermont et le MIC Guillaume.
01:58:15 Une opération militaire israélienne cette nuit sur l'hôpital Al-Shifa.
01:58:19 C'est la toute dernière information, la plus capitale j'allais dire.
01:58:23 Opération ciblée d'Israël. Que sait-on de ce qui s'est passé ?
01:58:27 Quel est l'objectif de Saal ? On sera en direct dans quelques secondes avec le colonel Olivier Raffovitz, porte-parole de l'armée israélienne.
01:58:36 A tout de suite, colonel Raffovitz.
01:58:39 La situation est toujours préoccupante dans le Pas-de-Calais.
01:58:41 Le niveau de l'eau reste très haut.
01:58:44 On sera en direct avec notre envoyé spécial dans le Pas-de-Calais, Audrey Berthaud, avec un invité.
01:58:49 A tout de suite Audrey.
01:58:51 Et puis le gouvernement qui semble rétro-pédaler sur les tickets restaurant, même si le ministre Bruno Le Maire s'en est défendu il y a quelques instants.
01:58:59 On va y revenir avec Gautier Lebret. A tout de suite Gautier.
01:59:02 La Haute-Savoie toujours en vigilance rouge.
01:59:07 Ça c'est l'information dont je vais vous parler dans quelques instants.
01:59:10 Tout d'abord, ce qui se passe en Israël et à Gaza.
01:59:14 Colonel Olivier Raffovitz, bonjour et merci d'être avec nous.
01:59:17 Porte-parole de l'armée israélienne.
01:59:18 Bonjour à vous.
01:59:19 L'opération de l'armée israélienne dans l'hôpital Al-Shifa a débuté cette nuit.
01:59:25 Elle est toujours en cours.
01:59:27 Bonjour, oui.
01:59:29 L'opération, c'est une opération chirurgicale dans l'hôpital Al-Shifa, mais dans un endroit particulier de l'hôpital Al-Shifa,
01:59:36 avec des forces spéciales de Tsaïl qui vérifient certains endroits dont le renseignement israélien a la connaissance.
01:59:45 Nous avons avec les forces spéciales des éléments médicaux et militaires d'Ottawa et des éléments arabophones
01:59:52 pour poursuivre cette opération qui est extrêmement sensible, évidemment.
01:59:56 La direction de l'hôpital est au courant de l'opération, nous sommes en contact avec eux.
02:00:00 Ils ont également amené de l'équipement médical pour les gens dans l'hôpital lui-même.
02:00:06 Et un des buts de l'opération, c'est aussi de tout faire pour vérifier et récupérer les otages d'Israël
02:00:13 qui se trouveraient peut-être dans l'hôpital de Shifa.
02:00:17 Donc contrôler, vérifier et arrêter, neutraliser si vous le pouvez, des responsables du Hamas qui se trouveraient sous l'hôpital.
02:00:28 Premier objectif. Deuxième objectif, vérifier qu'il n'y a pas des otages et tenter d'en libérer.
02:00:35 Ce sont les deux objectifs que s'est fixé l'armée israélienne.
02:00:40 Tout à fait. En parallèle de cela, j'aurais que, avant l'opération elle-même,
02:00:44 on a eu affaire à un groupe terroriste du Hamas qu'on a éliminé à l'entrée de l'hôpital, avant d'entrer dans l'hôpital lui-même.
02:00:52 C'est également une opération, comme vous pouvez vous en douter, qui n'a pas pu avoir l'effet de surprise
02:00:57 puisqu'il y a déjà des semaines que nous annonçons au monde que l'hôpital Shifa est le QG logistique et opérationnel du Hamas.
02:01:04 D'ailleurs, hier soir, je crois, le renseignement américain a déclaré que,
02:01:09 selon des sources du renseignement américaine et non pas israélienne,
02:01:13 il y avait également la même connaissance du fait que l'hôpital de Shifa, comme d'autres hôpitaux,
02:01:17 était utilisé par le Hamas comme base militaire.
02:01:20 Et dans ce cadre-là, nous agissons avec la plus grande finesse pour justement éviter qu'il y ait des blessés ou des civils impliqués.
02:01:30 Et nous faisons ça de manière extrêmement… le terme peut-être c'est « touchy »
02:01:35 pour éviter qu'il y ait, encore une fois, des dommages collatéraux.
02:01:38 Et ça, c'est absolument pas ce que nous voulons.
02:01:40 Est-ce que TSAL va prendre le contrôle de l'hôpital ?
02:01:44 Le contrôle médical, j'allais dire, de l'hôpital.
02:01:49 À l'heure où nous parlons, l'opération est toujours en cours.
02:01:53 Et ce n'est pas le but de l'opération, mais il se peut qu'il y ait d'autres actions à mener dans l'hôpital
02:02:03 pour, encore une fois, fouiller, vérifier.
02:02:05 Vous savez, c'est un hôpital très très important.
02:02:07 Il y a 1500 lits, il y a un grand nombre de personnel médical.
02:02:11 Et nous avons également l'intention, s'il le faut, d'évacuer des malades vers d'autres endroits à traitement médical.
02:02:19 C'est pour ça que nous avons, avec les opérations militaires, les forces spéciales militaires de TSAL,
02:02:24 des membres des unités médicales de TSAL qui accompagnent l'opération.
02:02:30 Colonel Raffovitz, Israël a mis en place des couloirs d'évacuation pour les patients les plus malades.
02:02:36 Comment est-ce que ça fonctionne ?
02:02:38 Écoutez, ça fonctionne.
02:02:40 D'abord, le fait qu'il y ait un dialogue avec le directoral de l'hôpital
02:02:44 et d'autres éléments reliés aux services médicaux
02:02:49 permet donc cette action de se mener de la manière la meilleure possible.
02:02:56 Dans le cas de cette guerre, on est quand même en guerre avec le Hamas.
02:02:59 Rien n'est simple.
02:03:01 Et puis, il y a également le danger qu'il y ait des endroits qui soient piégés à l'avance par le Hamas,
02:03:05 dans des couloirs, dans des pièces.
02:03:07 Donc, tout ça se fait de manière, encore une fois,
02:03:10 accompagnée du renseignement tactique et microtactique pour accompagner l'action.
02:03:15 Je voudrais également vous dire que nous devons aujourd'hui transférer
02:03:19 un certain nombre de couveuses, je crois une trentaine de couveuses, dans l'hôpital.
02:03:23 Il y a eu hier des dialogues qui ont continué entre le directeur de l'hôpital, Shifa,
02:03:28 et les hommes du bureau de liaison de TSAL avec Shifa
02:03:32 pour permettre l'arrivée de ce matériel-là.
02:03:37 Je répète et je signe, TSAL n'est pas en guerre avec les Palestiniens
02:03:42 et avec les gens de l'hôpital Shifa.
02:03:45 Nous sommes en guerre avec le Hamas et nous continuons cette mission
02:03:49 avec tout ce qui doit être fait pour éliminer le Hamas
02:03:52 et éviter qu'il y ait des civils, des malades pris dans l'action de TSAL.
02:03:56 Colonel Rafowitz, l'armée israélienne a déclaré, et vous en êtes l'un des porte-parole,
02:04:01 le Hamas a perdu le contrôle du nord de Gaza.
02:04:05 Quand Israël prendra-t-il le contrôle du nord de Gaza ?
02:04:11 Le Hamas n'a plus le contrôle, mais est-ce qu'Israël en a le contrôle ?
02:04:17 Le Hamas a perdu le contrôle de toute la bande de Gaza.
02:04:20 Et dans le nord de Gaza, effectivement, il est pratiquement inexistant,
02:04:26 mais attention, il faut être très prudent dans ce genre de guerre,
02:04:28 et je ne vais pas du tout ici vous dire que l'opération est terminée bien loin,
02:04:33 c'est une armée terroriste extrêmement vicieuse qui peut se cacher,
02:04:39 qui peut être embusquée.
02:04:40 Ce qui est vrai, c'est qu'ils ont perdu ce qu'on appelle les symboles politiques
02:04:44 et les centres politiques de contrôle de la bande de Gaza.
02:04:47 La chaîne de commandement ne marche plus,
02:04:49 et si de manière systématique le Hamas utilisait les hôpitaux
02:04:56 comme machine de guerre dans son appareil de guerre contre TSAL,
02:05:00 la chaîne de commandement a été cassée,
02:05:03 on a éliminé des chefs importants du Hamas,
02:05:05 il y a des milliers de terroristes du Hamas qui ont été tués par l'armée israélienne,
02:05:10 on a également des prisonniers, des terroristes du Hamas aux mains de TSAL aujourd'hui.
02:05:17 Les ordres ne passent plus entre les différentes chaînes de commandement.
02:05:21 La population de Gaza, tout d'un coup, se réveille.
02:05:24 Vous allez entendre très rapidement, peut-être que ça commence déjà,
02:05:27 des bouches qui se décèlent.
02:05:31 On entend maintenant des critiques acerbes contre le Hamas.
02:05:35 Je rappelle que le Hamas, pendant des années et des années,
02:05:38 a fait que les habitants de Gaza étaient dans une prison politique.
02:05:43 Celui qui est homosexuel, il est pendu.
02:05:45 La femme qui est adultère, elle est assassinée, elle est tuée.
02:05:48 Celui qui est voleur, on lui coupe les mains dans le meilleur des cas.
02:05:51 C'est un régime de mort qui aujourd'hui arrive à sa fin.
02:05:55 Soyons prudents, on n'est pas encore du tout au bout du chemin.
02:05:58 Mais cette opération est également, par la force des choses et par ses conséquences,
02:06:04 une libération des Gazaouis du régime de mort du Hamas.
02:06:08 C'est l'équivalent de Daesh.
02:06:09 Imaginez-vous les habitants de Mossoul ou de Raqqa qui peuvent respirer après que Daesh sorte.
02:06:15 C'est un peu le même cas pour Gaza.
02:06:16 Ça prendra encore du temps.
02:06:18 – Colonel Olivier Rafovitz, merci d'avoir été en direct avec nous ce matin
02:06:21 dans la matinale de CNews.
02:06:23 Le colonel Rafovitz porte parole.
02:06:25 – Juste un mot, si vous me permettez, très court.
02:06:28 L'opération ne se terminera absolument pas tant que les otages
02:06:32 ne seront pas libérés, tous les otages, et rentreront tous sains et saufs à la maison.
02:06:37 – L'opération militaire de l'armée israélienne à Gaza ne se terminera pas
02:06:43 avant que tous les otages soient rentrés à la maison, soient rentrés en Israël,
02:06:51 dit le colonel Rafovitz.
02:06:53 Merci, colonel Rafovitz, d'avoir été en direct avec nous.
02:06:56 J'aimerais vous entendre, colonel Bruno Clermont,
02:07:00 sur ce que vient de dire le colonel Rafovitz.
02:07:03 – Non, non, c'est très clair.
02:07:04 On voit que c'est une opération qui est à la fois très importante
02:07:07 dans l'ensemble de la manœuvre et une opération très sensible
02:07:09 pour laquelle il y a de très grandes précautions qui sont prises
02:07:12 pour ne pas mettre en danger la population, pour faire fonctionner l'hôpital,
02:07:15 pour évacuer les blessés, donc c'est fondamental.
02:07:18 – Effectivement, je pense que dans l'analyse sur le contrôle ou pas le contrôle,
02:07:21 on est très très loin d'avoir le contrôle de l'ensemble de la bande de Gaza.
02:07:25 – Sur ce que vient de dire le colonel Rafovitz,
02:07:28 l'opération militaire ne se terminera pas tant que tous les otages
02:07:33 ne seront pas rentrés en Israël.
02:07:35 – C'est un objectif politique qui n'avait pas été affiché comme tel jusqu'à présent,
02:07:37 mais qui était implicite, là il est devenu explicite,
02:07:40 et c'est pour ça qu'il est important que, jusqu'à présent je rappelle,
02:07:43 un seul otage a été libéré par la force sur 240,
02:07:45 il est important que TSAL obtienne des résultats dans la libération des otages
02:07:49 par la force à l'issue de cette opération en particulier, sur cet hôpital très symbolique.
02:07:53 – Merci Monsieur le Général.
02:07:55 L'effroi à la Salle des Nationales, il y a en fin de journée,
02:07:57 après la projection des vidéos du massacre des terroristes du Hamas,
02:08:02 le 7 octobre dernier, 80 députés y ont assisté,
02:08:05 ils sont sortis à gare, le regard vide, sous le choc,
02:08:09 trois quarts d'heure de vidéos qui montrent des atrocités,
02:08:12 des souffrances physiques subies, vécues par les victimes.
02:08:17 – Une réalité qui est venue percuter les parlementaires,
02:08:20 parmi eux David Habib, député des Pyrénées-Atlantiques,
02:08:23 il était sur notre plateau à 7h10,
02:08:26 et il est revenu sur l'atrocité des images qu'il a vues.
02:08:29 – Je vais vous dire simplement que je n'ai jamais été confronté
02:08:32 à des images aussi terribles, jamais.
02:08:34 Et pourtant, je ne suis plus jeune,
02:08:38 j'ai été maire pendant 19 ans d'une commune
02:08:42 où il m'a fallu annoncer des choses à un certain nombre de familles,
02:08:45 j'ai été confronté à des difficultés personnelles,
02:08:49 ce que j'ai vu hier, jamais, jamais.
02:08:52 C'est l'abomination, d'ailleurs je me suis demandé
02:08:57 si ce fanatisme qui animait les terroristes du Hamas
02:09:01 n'était pas dû à la prise tout simplement de drogue,
02:09:04 c'est pas possible d'être un être humain
02:09:06 et de se comporter ainsi avec des adultes,
02:09:09 mais aussi avec des enfants.
02:09:11 – Voilà, David Habib, qui à l'issue de cette projection
02:09:16 a traité de chien David Guiraud,
02:09:18 il a dit, ce n'est pas l'expression la plus élégante,
02:09:20 mais c'est le mot qui m'est venu,
02:09:22 David Guiraud qui est député de la France Insoumise
02:09:24 et qui avait cherché à minimiser les actes commis par le Hamas.
02:09:29 Voilà, David Habib qui a témoigné ce matin dans la matinale de CNews.
02:09:33 Je voudrais qu'on réécoute ce qu'a dit l'ancien Premier ministre Dominique de Villepin.
02:09:38 On le rediffuse depuis le début de la matinale et c'est très important.
02:09:41 Il était l'invité de Pascal Praud hier soir dans l'heure des pros sur CNews.
02:09:45 Il a tenu ses propos inquiétants pour l'avenir.
02:09:48 Selon lui, nous glissons pas à pas vers une confrontation globale.
02:09:52 Je voudrais qu'on réécoute ce qu'il a dit.
02:09:54 On l'a déjà diffusé à 6h30, on va le réécouter maintenant.
02:09:56 C'est pour ça que le président Xi Jinping,
02:09:59 le président chinois, rencontre aujourd'hui Joe Biden.
02:10:01 Écoutez.
02:10:02 Je dis prenons conscience que nous glissons pas à pas,
02:10:06 sans que nous soyons dans un monde disposant d'aucune sorte de garde-fou,
02:10:10 contrairement à la guerre froide,
02:10:12 nous glissons pas à pas vers une confrontation globale.
02:10:15 Et c'est pour cela, parce que vous voyez, c'est curieux,
02:10:18 mais d'une certaine façon, Joe Biden est plutôt de mon côté ce soir.
02:10:24 Joe Biden rencontre le président Xi demain.
02:10:27 Pourquoi le fait-il ?
02:10:28 Parce qu'il se rend bien compte que les choses deviennent terriblement dangereuses.
02:10:32 Voilà. Nous glissons vers une confrontation globale, a dit Dominique de Villepin.
02:10:38 C'était hier soir dans l'heure des pros.
02:10:40 La Haute-Savoie toujours en vigilance rouge cru, Chana.
02:10:43 Oui, il est tombé à 224 mm de précipitation en moyenne en seulement un mois.
02:10:48 Il n'avait jamais autant plu en France, quelle que soit la période de l'année.
02:10:52 On rejoint tout de suite nos envoyés spéciaux,
02:10:54 juste à côté de Saint-Omer dans le Pas-de-Calais, Audrey Berthaud et Raphaël Lasreg pour les images.
02:10:58 Audrey, bonjour.
02:10:59 Vous êtes avec un horticulteur qui a rencontré Emmanuel Macron pendant son déplacement hier.
02:11:04 Oui, Chana, bonjour.
02:11:09 Alors, ce matin, nous sommes les pieds dans l'eau avec Philippe.
02:11:12 Philippe cultive les fleurs depuis 30 ans, celles qui sont derrière moi.
02:11:17 Chana, c'est les seules qui ont réussi à être sauvées,
02:11:21 mais malheureusement, des milliers d'autres fleurs se sont retrouvées noyées sous l'eau.
02:11:27 On parle de près de 80 000 euros de chiffre d'affaires perdus.
02:11:31 Alors, vous l'avez dit hier, Philippe a rencontré Emmanuel Macron.
02:11:36 Emmanuel Macron, plutôt, est venu à votre rencontre.
02:11:39 Philippe, qu'est-ce qu'il vous a dit hier ?
02:11:41 C'est moi qui lui ai posé une question.
02:11:43 En fin de compte, je lui ai demandé s'il était encore sérieux de transmettre une entreprise comme celle-ci à un garçon.
02:11:48 Et bon, voilà, en fin de compte, il est là pour nous soutenir, soutenir la rue, soutenir les gens du secteur,
02:11:54 parce que des catastrophes, il y en a dans toutes les maisons, dont l'exploitation.
02:11:58 Je ne suis vraiment pas la seule.
02:12:00 Sa présence nous marque vraiment l'état d'urgence dans le secteur.
02:12:07 Et c'est vraiment un réel soutien.
02:12:09 Lui et son épouse sur le terrain nous font du bien.
02:12:14 Merci beaucoup, Philippe. Et maintenant, vraiment, le principal, c'est de sauver les quelques fleurs qui restent ici.
02:12:21 Hier, les précipitations ont été très intenses.
02:12:24 Toujours une vigilance orange pour crues et inondations dans le Pas-de-Calais.
02:12:29 Donc, on espère que la météo sera tout de même meilleure aujourd'hui.
02:12:32 Merci beaucoup, Audrey. Voilà, bon courage à vous.
02:12:36 Bon courage à votre invité.
02:12:38 Effectivement, c'est désolant et extrêmement triste.
02:12:40 Bon courage à lui. Allez.
02:12:42 Tiens, un petit rétro-pédalage du gouvernement sur les tickets restaurant.
02:12:46 On devait ne plus pouvoir faire nos courses avec les tickets restaurant.
02:12:50 Finalement, c'est oui.
02:12:52 Aucun rétro-pédalage, a dit Bruno Le Maire sur le plateau de la matinale avec Sonia Mabouk.
02:12:56 Gautier Le Bréhre.
02:12:57 On n'est pas forcément obligé de le croire au mot près.
02:12:59 Le ministre de l'Économie et des Finances y a eu très clairement un cafouillage.
02:13:03 Effectivement, la dette butoir, c'était le 31 décembre.
02:13:05 Sauf que personne ne s'en est rendu compte à temps à Bercy.
02:13:08 Ça a provoqué un tollé au sein même de la majorité.
02:13:10 Des députés modem sont montés au créneau.
02:13:12 Je ne vous parle même pas des oppositions.
02:13:15 Ce n'est pas passé du tout.
02:13:16 Il y a 5 millions de salariés qui utilisent ces tickets restaurant au quotidien,
02:13:19 notamment pour aller faire leurs courses.
02:13:21 Donc rétro-pédalage, effectivement, d'Olivier Grégoire, ministre en charge du Commerce,
02:13:24 qui a dit que c'était prolongé d'une année.
02:13:27 Il faut juste que dans un an, quelqu'un s'en souvienne à Bercy que ça arrive, la date butoir,
02:13:30 pour soit l'assumer de l'arrêter, soit l'anticiper et annoncer sa prolongation une nouvelle fois.
02:13:36 Merci Gautier.
02:13:38 Inquiétude pour les départs en train pour les vacances de Noël.
02:13:43 Menace de grève.
02:13:44 On a l'impression que c'est chaque année, menace de grève.
02:13:46 C'est Sud Rail qui menace de faire la grève.
02:13:49 Lemic Guillot.
02:13:50 Oui, ce n'est pas un cadeau que prépare Sud Rail pour les usagers.
02:13:53 Le syndicat a même écrit à trois autres organisations syndicales
02:13:56 afin de tenter de construire un front commun au moment de Noël
02:13:59 pour s'opposer à la direction et mettre la pression pour obtenir de meilleures augmentations.
02:14:03 On rappelle quand même qu'ils ont obtenu jusqu'à présent 4,6% pour 2024
02:14:07 et surtout la SNCF rappelle que les cheminots ont bénéficié de 12% d'augmentation ces deux dernières années
02:14:12 et même de 21% si on remonte sur les trois dernières années.
02:14:16 Donc voilà, menace de grève, on verra si c'est suivi d'effet ou pas.
02:14:19 On peut le craindre.
02:14:20 Franchement, le droit de grève, évidemment, doit être respecté.
02:14:24 Chaque année à Noël, menacer de faire grève chaque année à Noël, ça c'est le scandale.
02:14:28 Merci beaucoup Lemic.
02:14:30 Allez, la santé tout de suite, docteur Millot.
02:14:33 Votre programme avec Mystérieux Repulpant.
02:14:36 Le sérum anti-âge global aux venins de serpents par Garancia.
02:14:40 La santé avec vous Brigitte Millot.
02:14:44 Vous allez nous parler ce matin des différentes causes d'éternuement
02:14:47 et certaines sont surprenantes.
02:14:49 Pour commencer, un rappel rapide sur le nez, comment ça marche.
02:14:53 Le nez, c'est pas fait uniquement, comme le disait Voltaire dans Candide, pour poser les lunettes.
02:14:58 Ça fait partie de l'arbre respiratoire.
02:15:02 C'est là pour filtrer les microbes essentiellement.
02:15:06 Vous savez que si nous avons à peu près 120 poils dans chaque narine, ce n'est pas par hasard.
02:15:10 C'est là pour filtrer, c'est là pour humidifier l'air, c'est là pour réchauffer.
02:15:14 Ça fait partie aussi de la faunation.
02:15:16 Si je me pince sur le nez, je ne parle pas pareil que si je ne me le pince pas.
02:15:19 Vous devriez faire toute la chronique comme ça.
02:15:24 C'est essentiel ce nez.
02:15:26 D'ailleurs, certains scientifiques disent même...
02:15:30 Vous savez, c'est une espèce de climbe réversible le nez.
02:15:32 Quand l'air est froid, ça le réchauffe et quand l'air est chaud, ça le rafraîchit.
02:15:36 Pour certains scientifiques, la forme du nez serait même liée au climat.
02:15:42 Dans les climats où il fait chaud ou il fait froid,
02:15:45 où l'air est sec, les narines sont plus petites que dans les pays où il fait chaud,
02:15:49 où les narines sont plus grandes.
02:15:51 Ça n'engage que les scientifiques qui l'affirment.
02:15:55 Aujourd'hui, on parle des éternuements parce que ça concerne tout le monde.
02:16:01 Ça peut arriver à tout le monde à tout moment.
02:16:03 C'est un réflexe incontrôlable qui est lié à la contraction du gros muscle qui est là, le diaphragme,
02:16:10 et de tous les muscles intercostaux.
02:16:12 Et ça survient comme ça et vous n'y pouvez rien.
02:16:14 Et d'ailleurs, non seulement vous n'y pouvez rien,
02:16:16 mais il ne faut rien faire pour lutter contre un éternuement
02:16:20 parce qu'il y a une hyperpression.
02:16:22 Et si vous vous bouchez le nez et la bouche,
02:16:25 cette hyperpression peut même être responsable, selon certaines études,
02:16:29 de rupture d'aneurysme, voire de pneus motoraxes.
02:16:32 Vous voyez, ça peut avoir des conséquences.
02:16:34 Donc, on laisse l'énergie se libérer, la pression s'évacuer.
02:16:39 Il y en a même certains qui comparent l'éternuement à un orgasme
02:16:42 parce que ça monte, ça monte, ça monte, et puis après, ça libère.
02:16:45 Ce n'est pas moi qui le dis, ce sont certains scientifiques.
02:16:48 - Ils disent beaucoup de choses, les scientifiques.
02:16:51 - Oui, mais je suis là pour vous...
02:16:53 - Bien sûr, nous aimons la bonne parole.
02:16:55 - ... vous informer sur ce qui se dit.
02:16:58 Et je voulais vous parler de certains éternuements
02:17:01 dont on n'y pense pas, on ne les connaît pas,
02:17:03 alors qu'ils sont très fréquents.
02:17:05 Vous savez que dans le nez, il y a aussi un microbiote nasal.
02:17:08 On a plein de bactéries dans le nez.
02:17:10 On a 900 espèces de bactéries différentes.
02:17:13 Bref, je vous ai mis quelques causes.
02:17:15 Il y a les causes infectieuses, on le connaît,
02:17:17 où l'éternuement est là pour évacuer les microbes,
02:17:19 pour nous en débarrasser.
02:17:21 Il y a évidemment la chatouille.
02:17:23 Si vous allez vous chatouiller les poils du nez, vous verrez,
02:17:25 ça va vous faire éternuer.
02:17:26 Après, il y a les allergies.
02:17:28 Là, en général, on s'en souvient, parce qu'on le sait,
02:17:30 parce que c'est souvent à certaines périodes de l'année,
02:17:32 voire on a aussi l'œil qui coule et on éternue.
02:17:35 En général, on arrive à le reconnaître.
02:17:37 Et il y a la snassiation.
02:17:40 Alors ça, c'est un peu moins connu.
02:17:42 Il s'agit en fait d'un réflexe
02:17:44 qui survient au moment du remplissage gastrique.
02:17:48 Donc après le repas,
02:17:50 certaines personnes se mettent à éternuer en rafales.
02:17:53 Mais quand je dis en rafales,
02:17:54 5, 10, 15 éternuements à la fin du repas.
02:17:57 C'est un réflexe entre le remplissage de l'estomac,
02:18:00 quand ça se remplit,
02:18:01 et qui va provoquer,
02:18:03 et c'est très fréquent, c'est génétique.
02:18:05 En fait, on s'en est aperçu il y a une trentaine d'années,
02:18:07 parce que dans une famille, tout le monde avait ça,
02:18:09 notamment les garçons.
02:18:11 Et on s'est aperçu en fait,
02:18:13 que c'était quelque chose de génétique.
02:18:15 On n'a pas trouvé quel était le gène exact, mais voilà.
02:18:18 Et donc, vous vous mettez à éternuer
02:18:20 à la fin de chaque repas.
02:18:21 Alors pour ceux que ça gêne,
02:18:22 il est conseillé de faire des petits repas,
02:18:24 ou alors de manger plus doucement,
02:18:26 de mâcher et de manger plus doucement,
02:18:28 de manière à ce que tout ceci arrive doucement dans l'estomac.
02:18:32 Mais c'est très fréquent.
02:18:33 Et après, il y a une autre cause d'éternuement,
02:18:36 le soleil,
02:18:37 qui touche tout de même, va à 35% de la population.
02:18:41 Quand vous regardez,
02:18:42 quand vous passez de l'ombre au soleil,
02:18:44 certaines personnes...
02:18:46 Ça déclenche l'éternuement.
02:18:48 Quand on sent que l'éternuement arrive,
02:18:50 regarder une lumière, ça le déclenche.
02:18:52 Pas du tout.
02:18:53 Regarder le soleil, c'est pas possible.
02:18:55 Ça je peux vous confirmer.
02:19:00 Quand on se dit "Ouh là, il arrive, il arrive",
02:19:02 on regarde des lumières,
02:19:04 et ça l'accélère, ça le déclenche.
02:19:06 Là, vous avez l'air de dire que ça commence à arriver.
02:19:08 Non, c'est quand vous passez de l'ombre à la lumière
02:19:11 que ça déclenche le truc.
02:19:13 C'est en fait l'arrivée de la lumière dans le nerf optique.
02:19:17 Comme le nerf optique, qui est là,
02:19:20 il est à côté d'un nerf qu'on appelle le nerf trijumeau.
02:19:22 Le nerf trijumeau, c'est celui qui va énerver toute la face
02:19:25 et qui va provoquer les éternuements.
02:19:27 Donc comme les deux sont côte à côte,
02:19:29 c'est comme s'il y avait une espèce de court-circuit entre les deux.
02:19:31 Et donc le fait de regarder le soleil provoque un éternuement.
02:19:35 Voir plusieurs.
02:19:37 Donc ce que vous pouvez faire, c'est mettre des lunettes de soleil ou un chapeau.
02:19:40 Mais c'est très fréquent, je vous dis, de 20 à 35 % de la population
02:19:44 souffre de ce réflexe photosternutatoire.
02:19:47 Après, vous voulez que je continue ou pas ?
02:19:50 Un tout petit peu.
02:19:52 Il y a des choses à savoir, il y a des dangers à éviter,
02:19:54 mais on ne le retient pas.
02:19:56 Il y a aussi ce qu'on appelle des rhinites,
02:19:58 où là, ce ne sont pas des éternuements, mais le nez qui coule.
02:20:01 Des rhinites gustatives,
02:20:03 donc certains aliments qui peuvent provoquer une vasodilatation
02:20:06 et faire couler le nez.
02:20:08 Des aliments épicés, le raifort, la moutarde, des choses comme ça.
02:20:11 Je pensais à la moutarde, oui.
02:20:13 Et après, sinon, il y a aussi des rhinites thermiques.
02:20:18 C'est-à-dire qu'en fait, quand vous êtes par exemple au froid,
02:20:21 et que vous mangez quelque chose de très chaud,
02:20:24 en fait, ça va provoquer, pareil, une dilatation,
02:20:26 et vous pouvez avoir le nez qui coule.
02:20:28 Voilà tout ce que je pouvais dire sur le nez.
02:20:32 C'était votre programme avec Mystérieux Repulpant,
02:20:35 le sérum anti-âge global aux venins de serpents par Garancia.
02:20:39 8h53, on se retrouve demain matin,
02:20:43 dès 5h55, dans un instant, c'est l'heure des pro avec Pascal Praud,
02:20:46 et tous ses invités,
02:20:48 et c'est la météo avec Alexandra Blanc.
02:20:50 Belle journée à vous sur CNews, à demain.
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