09-11-23 - TABLE 12 - Les MiN 6 Premier acteurs alimentaire des territoires - COMPTOIR DU MIN Franck Leon

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00:00 On se retrouve au comptoir du Mine, ici à Servotel au Grand Palais.
00:03 Moi, je suis ravi. Les mines,
00:04 1ers acteurs alimentaires des territoires.
00:07 Pour ceux qui auraient encore des doutes,
00:09 on vous invite à nous rejoindre.
00:10 La réussite du Mine a été, je veux dire, fulgurante et convaincante.
00:14 -Ca a été l'objectif de déménagement du Mine.
00:18 Ca a été vraiment de redonner du souffle à ce marché,
00:22 de pouvoir se développer.
00:23 On est passé de 20 hectares sur l'île de Nantes
00:26 à 55 hectares, si on tient compte,
00:28 et également du pôle agroalimentaire qui est à coller.
00:30 On reste sur un mine de 20 hectares derrière.
00:32 L'objectif, c'est vraiment un développement.
00:35 Aujourd'hui, on va aller porter des produits jusqu'à Brest,
00:38 Caen, Le Mans.
00:40 On va passer par Angers, on va descendre jusqu'à La Rochelle.
00:43 Ca, c'est vraiment tout notre rayonnement du nouveau Mine.
00:46 -Amoris, c'est ça qui est important.
00:48 C'est vrai qu'on regorge de pépites au sein du Mine.
00:51 Bon nombre, en tout cas, viennent aux mines pour se sourcer,
00:54 pour acheter leurs produits et les transformer.
00:57 En moyenne, on a à peu près 4 500 acheteurs réguliers
01:00 qui viennent sur le Mine.
01:02 On continue le déploiement du Mine
01:05 et du nombre d'acheteurs qui viennent sur place depuis l'origine.
01:08 On a fait un cap d'à peu près 10 % en flux,
01:10 en augmentation de flux.
01:12 On arrive à vraiment mettre en avant également
01:15 sur la collaboration des territoires le Mine,
01:18 puisque le Mine, c'est un marché d'intérêt national.
01:21 On n'est pas là pour que la métropole,
01:23 on est vraiment pour tout le territoire.
01:25 Mettre en avant tous les producteurs locaux également,
01:27 qui sont dans un rayon d'une centaine de kilomètres autour du Mine.
01:30 Et je disais tout à l'heure, on va rayonner
01:33 à peu près à 3 heures autour du Mine sur l'ensemble de nos produits.
01:35 -Franck, je me tourne vers toi,
01:37 parce que c'est vrai qu'on va dire que Nantes,
01:38 on va prendre la démographie, une grosse ville.
01:40 Angers n'est pas en reste, bien évidemment.
01:43 On aurait pu penser que finalement,
01:44 cette proximité kilométrique pourrait finalement être incompatible
01:48 avec une double réussite, mais on peut quand même se fortifier,
01:52 qu'Angers vit bien également.
01:53 -Exactement. On a la chance dans les Pays-de-la-Loire
01:56 d'avoir 2 mines qui fonctionnent bien,
01:57 2 mines qui ont fait des paris différents.
01:59 Globalement, on a des succès,
02:01 puisqu'on a des taux d'occupation l'un comme l'autre très élevés,
02:04 98 % sur Nantes, je le voyais tout à l'heure,
02:07 95 % sur Angers.
02:08 Ca veut dire que c'est des outils qui fonctionnent.
02:10 C'est des écosystèmes dans le milieu alimentaire
02:14 qui sont intéressants, parce qu'ils ont tout leur sens en ce moment.
02:17 Quand on parle de résilience alimentaire,
02:19 quand on voit ce qu'on a pu vivre avec le Covid,
02:22 on a bien vu que c'était des outils qui étaient indispensables.
02:25 Et donc, Angers comme Nantes
02:26 sont, je pense, des outils stratégiques pour le territoire.
02:28 -Justement, David,
02:30 une centaine d'entreprises, aujourd'hui, fédérées,
02:31 à peu près 1 000 salariés sur le site du mine de Nantes.
02:35 On vise forcément le CHR, les marchés.
02:38 Mais il y a d'autres marchés avec la loi EGalim,
02:40 la restauration collective, les traiteurs.
02:42 Il y a encore, je dirais, des gains de productivité à gagner.
02:47 -Oui, il y a encore beaucoup de développement possible.
02:48 Et c'est aussi ce qui est intéressant
02:50 pour les entreprises qui s'en présentent aux mines.
02:53 Et en même temps, il y a le consommé local.
02:56 Donc on doit aussi travailler sur ces 2 aspects-là,
02:59 qui sont la défense du grossiste,
03:02 en toute intelligence et non pas en rivalité,
03:05 au service de nos clients.
03:06 -Province Bio est un exemple aussi dans une filière du bio.
03:10 Dans le nom, on va reconnaître, en tout cas,
03:12 un élément, une valeur de la belle, ici, en Europe et en France.
03:16 Province Bio est issue, en fait, d'une grande famille.
03:18 -Alors, Province Bio a été créée il y a presque 30 ans, maintenant.
03:23 Par le 1er fondateur de Cotonantet.
03:26 Et aujourd'hui, de la restauration collective,
03:28 qui s'intéresse de plus en plus à avoir des produits,
03:31 on va dire, typés producteurs,
03:33 qui veulent avoir du sourcing local,
03:36 mais qui, quelquefois, ne savent pas comment s'y prendre.
03:39 Donc nous, on a cette charge-là, en tout cas, chez Province Bio,
03:43 de pouvoir, de la terre à l'assiette,
03:45 amener ces filières du monde agricole
03:49 auprès de la restauration collective dont on parlait tout à l'heure.
03:53 -On évoquait cette mémoire de territoire.
03:54 Province Bio était déjà présente sur l'ancienne mine ?
03:57 -Alors, Province Bio était déjà présente sur l'ancienne mine.
04:00 Cotonantet, il a fait un gros saut de puce, quand même,
04:03 pendant presque 8 ou 10 ans, je pense.
04:05 -Tu l'évoquais à l'instant. C'est important, aussi,
04:08 finalement, de fédérer ces valeurs d'entreprise
04:09 dans un collectif comme celui du mine.
04:11 -Ah bah, il faut, parce que c'est vrai que c'est important, déjà.
04:16 On l'a dit tout à l'heure, il y a un nombre de salariés important.
04:19 Il y a des sociétés diverses et variées.
04:21 Il y a déjà du sens à travailler peut-être les uns avec les autres,
04:25 trouver des liens pour pouvoir échanger ensemble.
04:27 Et puis, de notre côté, c'est de fédérer les producteurs
04:30 qui sont présents chez nous
04:32 pour pouvoir avoir une dynamique commerciale derrière.
04:35 -C'est vrai que la configuration, sous le terme "grossistes",
04:38 on va trouver, oui, des artisans,
04:39 on va pouvoir les identifier et forcément les nommer.
04:44 Il y a des grossistes, des transformateurs.
04:46 Il y a, finalement, une vraie philosophie, en tout cas,
04:49 des métiers de l'alimentation au coeur d'un mine.
04:52 -Donc, tu vas avoir besoin de ce sourcing, effectivement,
04:54 de produits qui viennent un peu du monde entier,
04:57 de la France, d'ailleurs, et puis après, sur l'aspect local.
05:01 Pour un client, quand il se déplace sur le mine,
05:04 c'est-à-dire, je ne viens pas simplement chercher
05:06 et venir voir simplement un grossiste,
05:09 mais j'ai la capacité d'aller voir 3, 4 de mes fournisseurs
05:12 et trouver différents produits,
05:14 à la fois en état brut et transformés.
05:17 -C'est vrai que c'est une vraie clé de service, en tout cas,
05:19 pour tous ceux qui, finalement, deviennent adhérents
05:22 aux mines à Angers, Franck, même configuration.
05:24 Il y a des artisans...
05:27 -Je pense qu'il fait la force d'un mine.
05:29 Et c'est vrai pour Nantes comme pour Angers, c'est la diversité.
05:32 On a des activités de service,
05:34 on a des activités de transport, de logistique.
05:36 Donc, tout ça, ça forme un écosystème et un esprit mine.
05:40 -David ou Amaury, c'est vrai ce qu'évoque Franck,
05:43 cette convivialité, cette humanité.
05:45 Les RSE sont là au coeur de vos entreprises,
05:47 mais on est restés aussi avec une empreinte
05:48 de proximité et de rencontres.
05:50 -Un mine, c'est un village.
05:52 On a besoin de tout le monde, de tous travailler ensemble
05:55 et de garder vraiment cette proximité en permanence,
05:58 même si ça se transforme de plus en plus
05:59 avec du transport, de la logistique, de la livraison.
06:03 Ce qui est le plus important,
06:04 c'est toujours de pouvoir se rencontrer à un moment ou à un autre
06:07 autour d'un comptoir pour pouvoir échanger,
06:08 pour pouvoir discuter, aller voir les produits.
06:11 Ca, c'est vraiment quelque chose qui est fondamental sur un mine.
06:14 -Justement, Rudy, parce qu'il a fallu à un moment manger bio,
06:18 un réseau important.
06:19 C'était une évidence lorsque, finalement,
06:21 il a fallu se rapprocher des côtes au Nantais
06:23 et de provinces bio,
06:25 parce que, finalement, il y avait déjà l'outil de production,
06:27 il y a le mine, il y a le savoir-faire de l'entreprise.
06:29 -Nous sommes également des acteurs
06:32 de l'alimentation et de proximité.
06:34 -Qui sont les clients du réseau manger bio ?
06:37 -Les clients du réseau manger bio,
06:38 c'est principalement les acteurs de la restauration collective.
06:42 Donc, ça part de la crèche,
06:44 en partenariat avec l'école maternelle, l'école primaire,
06:47 le collège, enfin, tu peux en poursuivre.
06:49 Et puis, forcément, également,
06:51 les clients que l'on va retrouver au niveau médical
06:54 et puis au niveau des EHPAD.
06:56 -Isabelle, c'est vrai qu'on est tous des commerciaux dans nos vies.
06:59 On est content d'avoir un nouveau client.
07:01 C'est chouette au démarrage.
07:02 Au bout de commande, on se souille un tout, on se dit "Ca y est".
07:05 Parce que c'est vrai que répondre d'un seul coup en bio
07:08 à des offres plus importantes, il faut s'organiser.
07:10 -Oui, il faut s'organiser, il faut massifier.
07:12 Notre rôle aussi chez Provence Bio,
07:15 c'est la massification de tous nos producteurs.
07:18 On a des PME de Bretagne, Pays de Loire.
07:20 Mais l'idée, c'est de massifier la marchandise
07:23 pour qu'elle arrive au bon moment, en temps et en heure,
07:25 chez notre client final.
07:27 -Franck, justement, Amaury, pareil,
07:29 dans vos directions de mines respectives,
07:32 on le voit sur l'alimentation, il y a des grands enjeux.
07:35 Nos oreilles traînent ici et là.
07:37 Ca veut dire que, finalement, l'outil est là,
07:39 et on a une vraie réponse sur les enjeux d'aujourd'hui
07:41 et sur leurs préoccupations de demain également,
07:43 pour tous ces acteurs.
07:45 -On gagne du temps quand on va sur la mine.
07:46 Ca nous évite d'aller sur 5 zones de la région nantaise ou l'Angevine.
07:50 Tout est concentré, les horaires sont bien adaptés.
07:54 Donc, franchement, il ne faut rien changer.
07:56 -Justement, Ludovic, les côteaux nantais,
07:58 parce qu'Isabelle a caparé la parole avec Provence Bio.
08:02 -Déjà, à l'origine de Parnou-Vergers,
08:04 puisque c'est sûr qu'on peut remonter aux années 1943,
08:07 à l'origine des côteaux nantais.
08:09 Vous imaginez bien que,
08:10 même si le logo AB n'existait pas à l'époque,
08:11 c'était un peu tout comme.
08:13 Aujourd'hui, donc, nous, du côté producteur et transformateur,
08:17 pour côteaux nantais, côte authentique,
08:19 comme tu disais tout à l'heure, effectivement,
08:20 ce lieu où l'on trouve tout sur le mine,
08:23 dans lequel, après, on affine,
08:25 où le client, après, affine ses choix,
08:28 et notamment, justement, dans cette cohérence de distribution
08:31 avec Manger Bio et Provence Bio.
08:32 -Oui, Isabelle ?
08:33 -Moi, qui réponds beaucoup à des marchés publics,
08:35 parce qu'aujourd'hui, on nous dit "Que faites-vous de vos déchets ?"
08:38 "Comment triez-vous vos déchets ?"
08:40 "Qu'est-ce qui est fait pour..." Voilà.
08:42 Donc, on a des notes sur les marchés publics.
08:45 Donc, ça, c'est vraiment, pour nous, en tout cas, acteurs
08:48 qui répondons à des marchés publics
08:49 qui sont aujourd'hui très intéressés
08:52 par le devenir du déchet,
08:54 ça, c'est quelque chose qui est précieux pour nous.
08:57 -Franck, Amaury, on le voit,
08:59 vous pilotez des paquebots qui sont importants,
09:01 avec beaucoup de valeur.
09:02 On le voit qu'au-delà de vos pratiques,
09:04 vos témoignages, en tout cas,
09:06 nous engagent à mieux connaître un mine.
09:08 C'est vrai que nous, consommateurs ou acteurs,
09:10 on aime bien regarder les bâtiments quand on passe sur le périphérique.
09:14 Le mot de la fin, Amaury ?
09:15 -Toutes les mines fonctionnent ensemble.
09:17 On n'est pas concurrents entre nous, on est complémentaires.
09:19 Et ça, c'est ce qui est très, très important.
09:22 Il y a des éléments qu'on n'a pas à Nantes
09:25 qu'on va retrouver rangés et vice-versa.
09:28 Et l'objectif, c'est vraiment qu'on travaille tous ensemble
09:30 dans une même ligne droite,
09:31 c'est pour alimenter la population derrière.
09:34 -Je crois que notre comptoir portait bien son nom,
09:37 les mines, 1er acteur alimentaire des territoires.
09:39 Merci à vous.
09:40 -Merci.
09:41 [SILENCE]