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L'ESSENTIEL:
- Les élèves de CM1 et CM2 de Rive-de-Gier sont sensibilisés au cyber-harcèlement à l'occasion de la journée nationale de lutte contre le harcèlement scolaire.

- Le CHU de Saint-Etienne doit se passer de ses lits de réanimation pédiatrique. Il manque 5 médecins pour pouvoir gérer ce service. En attendant un recrutement, les lits sont transformés en soins intensifs pédiatriques.

- Le dernier numéro du Petit Bulletin Saint-Etienne est sorti. Le journal gratuit tire sa révérence. Mais un autre projet est en cours.

DECOUVRIR:
- 7 artisans sont labellisés réparation textile dans la Loire.

- La Poste recrute 349 personnes en Auvergne Rhône-Alpes pour les fête de fin d'année.

- Blessé, le gardien des verts, Gauthier Larsonneur ne devrait pas être de retour à l'entraînement avant le 15 janvier 2024. Il a eu l'autorisation d'aller se ressourcer en Bretagne.

INVITÉ :
Dino Cinieri . Le député de la 4è circonscription de la Loire laisse son siège à sa suppléante Sylvie Bonnet.

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00:00 [Musique]
00:14 Ce jeudi est une journée nationale consacrée à la lutte contre le harcèlement scolaire.
00:18 Des actions de sensibilisation se déroulent un peu partout dans les établissements scolaires.
00:23 À Rive-de-Gillet, une initiative a débuté aujourd'hui.
00:25 Tous les élèves de CM1-CM2 seront sensibilisés au cyberharcèlement.
00:29 Nous verrons comment ils peuvent se protéger de cette sphère numérique.
00:33 Et puis le député Dino Signeri laisse son siège.
00:36 À 68 ans, le représentant de la 4e circonscription de la Loire depuis 2002 a décidé de ne pas terminer son mandat.
00:43 L'annonce a été faite ce mardi 8 novembre.
00:45 Il laisse donc sa place de député à sa suppléante Sylvie Bonnet.
00:48 Dino Signeri sera notre invité.
00:51 Le CHU de Saint-Etienne doit se passer de ses lits de réanimation pédiatrique.
00:55 Faute de médecins spécialisés, le service va se transformer en soins intensifs pédiatriques.
01:00 En attendant le recrutement, les enfants seront dirigés vers les hôpitaux de Lyon et Clermont-Ferrand.
01:05 Le point dans cette édition.
01:07 Une dernière danse et puis il quitte la piste.
01:09 Ces quelques mots sont ceux du petit bulletin Saint-Etienne.
01:12 Après 12 ans d'activité, le petit bulletin sort son dernier numéro.
01:16 La fin d'un média sortie et culture qui devrait laisser la place à un nouveau, vous le verrez.
01:23 Bienvenue dans votre JT, je suis ravie de vous retrouver.
01:26 Je vous le disais dans les titres, ce 9 novembre marque la journée nationale de lutte contre le harcèlement à l'école.
01:32 Et c'est dans ce cadre que la ville de Rive-de-Gillet a souhaité sensibiliser les élèves de CM1 au cyberharcèlement.
01:38 La rencontre avait lieu dans les locaux du Cyber Space à Rive-de-Gillet.
01:44 Et vous allez le voir, même assez jeunes, les élèves peuvent rapidement basculer dans cette fer du cyberharcèlement.
01:51 Sur place Anthony Verpillon.
01:53 Est-ce qu'il y en a d'entre vous qui ont leur propre téléphone déjà ?
01:56 Toi t'as déjà ton téléphone ? Ah ouais ?
01:58 Donc il n'y en a pas beaucoup qui n'ont pas leur téléphone, il y en a 3-4, d'accord.
02:02 En face de nous, 14 élèves ripagériens en CM1 et l'écrasante majorité à un portable à seulement 9 ans.
02:09 Un constat auquel ne s'attendait pas cette adjointe au maire qui participait à cette rencontre.
02:14 Ah oui, je suis sidérée, consternée, sidérée, que des enfants, comme je disais tout à l'heure, que des enfants de 9 ans aillent sur les réseaux sociaux.
02:21 C'est une réalité, le harcèlement est en explosion, mais vraiment, c'est très inquiétant.
02:26 Et car cette sensibilisation portait bien sur le cyberharcèlement qui concerne donc les réseaux sociaux, sur lesquels ces élèves sont à peu près tous.
02:34 Et même si la limite d'âge est fixée à 13 ans pour s'inscrire, cela n'étonne pas forcément le responsable du Cyber Space.
02:40 Non, non, non, pas du tout, pas du tout. Et là, après, il y a des choses qui ne sont pas ressorties.
02:44 Mais alors bon, c'est vrai qu'on est sur le cyberharcèlement, mais on sait que la pornographie, à ce stage-là, ça commence aussi.
02:49 Je pense qu'on a attendu trop longtemps. En fait, avant, ça se faisait quasiment uniquement sur les collégiens.
02:53 Et en fait, quand on commence à faire ça au collège, c'est déjà trop tard.
02:56 Et après plusieurs dizaines de minutes d'échange, les langues se délient peu à peu.
03:00 Il y avait un garçon, il a enlevé le t-shirt du garçon, il l'a déchiré.
03:06 Et après, il a mis une énorme claque dans le dos. Et c'était tellement fort que la trace, elle est restée pendant un an.
03:13 Un an, ça fait beaucoup. D'accord. Cette vidéo, tu l'as vue quand ?
03:16 Je l'ai vue il y a quelques jours.
03:19 Et il faut des vidéos montrant concrètement ce qu'est le harcèlement.
03:23 Pour s'en prémunir, les parents doivent donc absolument prendre leurs responsabilités.
03:28 Des enfants qui ont 8 ans, à qui on a mis, d'ailleurs souvent qui ne demandaient rien,
03:32 à qui on a mis un téléphone portable dans les mains depuis qu'ils ont 3-4 ans pour les faire patienter dans la salle d'attente, au restaurant, etc.
03:38 Il y a un moment où on ne peut pas toujours reporter la responsabilité sur la société, sur je ne sais quoi.
03:43 Les parents sont responsables. Il faut le dire aussi.
03:46 Les parents, vous êtes responsables de vos enfants, de leur éducation.
03:49 Et notez qu'en France, entre 800 000 et 1 million d'enfants sont ou ont été victimes de harcèlement.
03:54 Cette rencontre laissera donc très certainement des traces.
03:57 Ok, un mot de la fin.
03:59 - Moi, j'ai de la chance parce que je n'ai même pas encore de téléphone.
04:04 - Oui, c'est une chance, c'est vrai.
04:07 Le député de la Loire, Dino Cineri, ne finira pas son mandat.
04:12 Il a décidé de laisser sa place à sa suppléante pour se consacrer pleinement à son rôle de vice-président du parc naturel du Pila.
04:19 Un poste qui ne pouvait pas cumuler.
04:21 Dino Cineri, vous êtes avec nous ce soir.
04:23 Bonsoir. - Bonsoir.
04:24 - Ravie de vous accueillir, mais avant de nous expliquer votre choix, je vous propose de regarder une petite partie de votre parcours en tant que député depuis 2002.
04:33 Depuis 21 ans, il siégeait à l'Assemblée nationale.
04:37 Il y représentait le sud de la Loire, la quatrième circonscription du département.
04:42 De 2001 à 2008, il a même cumulé deux mandats en étant maire de Fiammini.
04:47 Dino Cineri, 68 ans, ne finira pas son cinquième mandat de député.
04:53 Dino Cineri, ce sont 108 propositions de loi signées sur les 12 derniers mois et un taux de présence s'élevant à 85%.
05:00 Il est compté parmi les 150 députés les plus actifs.
05:04 Il y a six ans, déjà sur notre plateau, il disait vouloir préserver le pouvoir d'achat des Français.
05:10 Il s'opposait aussi catégoriquement au projet éolien dans le parc naturel du Pila.
05:14 Un projet abandonné après une longue bataille juridique.
05:18 Pour son dernier cheval de bataille, il a choisi la réhabilitation parlementaire.
05:23 Une somme d'argent dont les députés disposaient pour financer des projets locaux de leur circonscription.
05:28 Un combat toujours en cours, mené et rejoint par 300 députés et sénateurs aujourd'hui.
05:33 Pour reprendre le flambeau, c'est sa suppléante Sylvie Bonnet qui deviendra la députée de la quatrième circonscription de la Loire.
05:41 Alors beaucoup de travail accompli, Dino Cineri, 21 ans dans le rôle de député de la Loire, ce n'est pas rien.
05:47 Alors pourquoi laisser votre place aujourd'hui ?
05:49 Eh bien tout d'abord, je ne laisse pas ma place puisque je passe le témoin à madame Sylvie Bonnet.
05:55 21 ans de bonheur, 21 ans de passion, 21 ans où j'ai entendu, j'ai écouté, j'ai accompagné les revendications de nos élus,
06:05 mais aussi de nos concitoyens. C'est pratiquement 1000 personnes que nous recevons dans nos permanences,
06:10 aussi bien à Firmini qu'à Saint-Justin-Rembert. Et au jour d'aujourd'hui, eh bien après 5 mandats,
06:16 il fallait à un moment donné préparer la transmission de témoin auprès de ma suppléante.
06:22 Il est vrai que j'ai eu cette chance d'avoir une suppléante qui est active, qui aime son territoire,
06:28 qui est appréciée par les élus, par nos concitoyens, et qui a été, je dois l'avouer, formée pour cette tâche au plus haut niveau que la Chambre parlementaire.
06:39 – C'est ça qui a fait pencher dans la balance, dans votre décision ?
06:42 – Il n'y a pas que cela, si vous voulez. Moi, beaucoup de personnes pensent que c'est une retraite anticipée,
06:47 ou bien le problème que j'ai perdu quelques kilos, que je suis peut-être un peu un homme fatigué.
06:52 Bien au contraire, c'est un second souffle pour moi, ce n'est pas une mise à la retraite, mais bien au contraire,
06:58 j'ai des projets qui vont se présenter, il y a les européennes, il y a les élections municipales,
07:05 il y a les présidentielles, il y a les législatives, il y a les régionales, et il y aura les cantonales derrière.
07:12 Inutile de vous dire que je serai un des acteurs du département de la Loire sans faille.
07:16 – Alors, vous n'allez pas aimer ma question, mais en plus, la poser,
07:19 est-ce que vous n'avez pas l'impression de laisser tomber vos électeurs ?
07:21 – Alors, je vais vous dire, si je n'avais pas préparé ma succession et le témoin auprès de Mme Bonnet,
07:28 effectivement, ils auraient pu avoir cette impression.
07:30 Mais quand aujourd'hui, vous avez sur 73 maires, vous avez 68 maires de ma circonscription
07:39 qui nous ont fait un témoignage de satisfaction du duo, du binôme,
07:45 parce que ce n'est pas une démission, c'est une transmission.
07:48 Et nous allons continuer à travailler avec Mme Bonnet, main dans la main.
07:51 Le territoire, nous le connaissons par cœur, nous l'avons labouré, moi, personnellement, depuis 21 ans.
07:56 Les présidents d'associations, nos concitoyens nous connaissent.
07:59 Et ils savent qu'on garde la même adresse, le même numéro de téléphone,
08:04 ce sont les mêmes gens, à part que le binôme Signieri-Bonnet,
08:08 il change, c'est Bonnet-Signieri.
08:10 – Alors, expliquez-nous un petit peu, quel est le rôle du vice-président
08:13 du parc naturel régional du Pied-de-France ?
08:15 – Eh bien, écoutez, toute ma vie, par le passé, j'étais déjà dans l'économie,
08:22 puisque j'étais chef d'entreprise, et à l'Assemblée nationale,
08:26 j'étais parti de cette fameuse commission du développement économique,
08:29 dans tous les domaines, que ce soit l'agriculture, que ce soit…
08:32 enfin, dans tous les domaines thématiques, que ce soit l'industrie, la mécanique,
08:37 l'agriculture, bon, ou le commerce.
08:40 Donc, j'ai choisi, on m'a proposé de prendre l'économie sociale et solidaire
08:45 du parc régional, je l'ai accepté.
08:47 – Vous disiez tout à l'heure que certains pouvaient dire
08:49 que c'était une retraite anticipée, est-ce que du coup,
08:51 ça va être quand même une autre qualité de vie ?
08:52 Vous allez rester un peu plus sur le département, moins de déplacements ?
08:54 – Ben écoutez, ceux qui me connaissent savent que j'ai la chance
08:57 d'avoir une épouse exceptionnelle, car pour être l'épouse d'un élu actif,
09:04 il faut être bien accompagné, et non, je peux vous dire que la vie continue,
09:10 et puis, vu les projets que je me suis fixés dans les prochaines années,
09:15 je peux vous dire que ça ne sera pas une retraite anticipée.
09:18 – On va revenir sur l'Assemblée, en 21 ans, j'imagine qu'elle a changé,
09:22 qu'elle a évolué, quels souvenirs vous pouvez garder ?
09:25 Qu'est-ce qui vous a marqué ?
09:26 – Écoutez, on avait les deux premiers mandats,
09:32 avec le président Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy,
09:36 on avait une ambiance, et puis même la suite,
09:42 même sous la présidence de François Hollande,
09:48 il y avait une gauche, il y avait une droite.
09:51 Il y avait des débats, il y avait parfois des affrontements, mais respectueux,
09:55 c'était des débats à style sympathique, parce qu'on se connaît,
09:59 la gauche, la droite, on se connaît, et ça se passait toujours très bien,
10:03 il y avait des petites mouches fleurées comme ça, mouchetées, mais qui étaient gentilles.
10:09 Aujourd'hui, si vous voulez, à l'Assemblée nationale,
10:12 force est de constater qu'on a un groupe qui fait des ordres,
10:17 je le dis, je le dis haut et fort, qui fait de l'obstruction, qui parfois sont injurieux.
10:25 – Vous parlez de qui ?
10:26 – Je parle des filles, bon écoutez, c'est le secret de police.
10:30 Quand je vois mes concitoyens qui me disent,
10:33 "Oh là là, monsieur le député, cher Dino, on vous a vu à Télé,
10:37 mais comment vous faites-vous pour rester aussi calme ? "
10:40 Et moi, je n'ai pas envie de donner à mes concitoyens une image d'un député
10:45 qui ne soit pas à l'image de la fonction.
10:50 – Ça a influencé dans le choix ?
10:51 – Pas du tout, parce que vous savez, je suis plutôt un combattant,
10:56 plutôt que quelqu'un qui prend la fuite ou qui est clairfaut fait
11:01 devant le premier incident, mais au contraire.
11:03 Et puis plus il y a des débats, plus c'est chaud,
11:06 et ma foi, je prends la parole de mon territoire,
11:09 je prends la parole de mes concitoyens parce que je les entends, je les écoute.
11:12 Et quand ils me disent quelque chose, et je leur dis parfois,
11:15 "Attention, les lois que nous votons, j'aimerais bien qu'on ne parle pas que de Paris,
11:21 venez dans nos campagnes, venez en province,
11:23 venez voir ce que c'est que nos campagnes en zone rurale
11:26 et vous verrez la vraie France, celle du poumon vert de ce pays.
11:30 – Alors, Sylvie Bonnet vous succède, vous avez préparé ça avec elle,
11:34 vous nous l'avez dit, c'est quoi la suite ?
11:36 – Alors, la suite pour Mme Bonnet ?
11:38 – Alors, pour vous.
11:39 – Pour moi ? D'abord, pour Mme Bonnet, je vais vous dire une chose,
11:43 elle a été formée, préparée, ciblée dès 2017,
11:48 puisque c'est sa 6ème, 7ème année, pour lequel elle m'accompagne,
11:53 elle a été formée, elle est adjointe de la mairie de Churil-Cantal,
11:57 elle est conseillère départementale, c'est une femme qui connaît parfaitement son territoire
12:01 et qui rend sa personnalité, son caractère,
12:05 parce que comme toutes les femmes, parfois les femmes ont un sacré caractère.
12:08 – Les hommes aussi.
12:09 – Les hommes aussi, c'est vrai.
12:10 Mais, donc, elle a un objectif, elle sait où elle va,
12:13 elle est connue, elle fait un travail remarquable.
12:16 Quand vous me posez la question, pour ce qui me concerne,
12:20 aujourd'hui, le but de cet entretien, c'est de passer la question de témoin à Mme Bonnet.
12:27 Mais pour la suite, on en reparlera.
12:31 – Très bien.
12:32 – Très prochainement.
12:33 – Bon, eh bien, vous reviendrez sur notre plateau.
12:35 Merci beaucoup M. Dinocineri d'être venu nous parler
12:38 et vous êtes toujours député jusqu'au 12 décembre.
12:40 – Absolument.
12:41 – Très bien, merci.
12:42 – Merci.
12:43 – Il n'y a plus de service réanimation pédiatrique au CHU de Saint-Etienne.
12:48 Le service manquait de médecins spécialisés,
12:51 il faudrait au moins 5 médecins pour garder les 4 à 8 lits disponibles.
12:55 En attendant un recrutement, la direction a décidé de rediriger les enfants
12:59 vers les hôpitaux de Lyon ou Clermont-Ferrand.
13:01 Le service se transforme en soins intensifs pédiatriques.
13:04 Marie Lispario.
13:06 – L'unité de réanimation pédiatrique du CHU de Saint-Etienne
13:10 se transforme en service de soins intensifs.
13:13 Il ne restait plus assez de réanimateurs pédiatres
13:16 pour assurer une surveillance 24h/24 nécessaire au service.
13:20 Un enfant qui doit aller dans une unité de réanimation
13:23 présente une pathologie plus grave et une spécialisation des médecins
13:27 par rapport à un service de soins intensifs.
13:30 – S'il a besoin dans son parcours de soins, de soins critiques,
13:33 on pourra dans la grande majorité des cas les maintenir sur Saint-Etienne
13:37 mais quand ils sont trop graves et qu'ils ont besoin de techniques
13:40 de réanimation sophistiquées, il faudra les transférer
13:46 et ils reviendront après dans la filière de soins de Saint-Etienne, ça c'est sûr.
13:50 – Les CHU de la région sont en partenariat pour résoudre cette situation.
13:54 Les enfants seront transférés à celui de Clermont-Ferrand ou de Lyon.
13:58 – Des parcours de soins qui sont réglementés
14:00 et c'est pour ça que nous nous sommes concertés
14:04 pour avoir la meilleure coopération possible
14:06 entre les équipes de réanimation et de soins critiques de la région
14:10 de façon la plus sécurisée possible.
14:12 – Le professeur Étienne Javouet estime que 150 à 200 enfants
14:16 seront transférés sur un an
14:18 mais le CHU espère pouvoir embaucher 4 médecins d'ici là.
14:22 – Restez avec nous, dans quelques instants vous verrez le clip de fin
14:25 pour le journal "Le Petit Bulletin".
14:30 Le gratuit placé en redressement judiciaire tire sa révérence
14:33 mais vous allez le voir, un nouveau média devrait prendre la suite.
14:37 Mais d'abord on revient sur l'opération réparation textile.
14:41 Ce mardi nous vous parlions de cette initiative
14:44 pour éviter de jeter vos vêtements abîmés.
14:46 Ce jeudi il y a finalement 7 artisans référencés
14:50 sur le site bonusréparation.fr pour la Loire.
14:54 En bref, la Poste recrute pour cette fin d'année.
14:57 À l'approche des fêtes, le groupe La Poste va recruter 349 personnes
15:01 en Auvergne-Rhône-Alpes.
15:03 Des postes en CDD, de facteurs, opérateurs de livraison
15:06 ou bien de tri de colis.
15:08 L'objectif étant de gérer la forte affluence de colis et lettres
15:12 pendant la période de Noël.
15:15 En foot, à deux jours du déplacement à Auxerre
15:18 pour la 14e journée de Ligue 2,
15:20 Laurent Batless va devoir faire sans Gauthier l'arçonneur.
15:23 Le gardien numéro 1 des Verts, blessé à l'épaule,
15:26 ne devrait pas être de retour à l'entraînement
15:29 avant le 15 janvier 2024.
15:31 Un coup dur pour le joueur,
15:33 qui a été tout de même autorisé par son coach
15:35 à repartir près de ses proches en Bretagne,
15:38 d'où il est originaire.
15:39 Une décision prise après une discussion
15:41 avec Laurent Batless.
15:43 On en a parlé tous les deux,
15:46 et avec bien sûr le médical,
15:48 au vu qu'il ne pouvait pas faire grand chose.
15:51 Je ne voulais pas qu'il remine tout au long de la semaine ici,
15:54 à rien faire.
15:56 Donc il valait mieux qu'il rentre un petit peu chez lui,
15:59 qu'il s'évade un petit peu, qu'il change d'air,
16:03 qu'il retrouve un petit peu sa famille,
16:05 tout en sachant qu'il a quand même la rééducation à faire là-bas.
16:09 On avait eu la même approche avec Charbot aussi,
16:12 quand il s'était fait les croiser.
16:14 C'est vrai que rester à l'entraînement
16:16 sans pouvoir s'entraîner,
16:17 sans vraiment pouvoir faire de soins,
16:20 et un petit peu voir les autres qui jouent,
16:22 qui s'entraînent,
16:23 c'est jamais facile.
16:24 Donc en gros, on avait décidé,
16:26 on a décidé tous les deux.
16:27 Au début, lui il voulait rester.
16:29 Moi je lui ai dit, je pense qu'il voudrait mieux
16:31 que Thaïlle a un petit peu souffré en famille.
16:33 C'est quand même quelqu'un en plus
16:35 qui était là tous les matins en avance,
16:38 qui après les entraînements reste aussi.
16:40 Il a un travail particulier chez lui
16:42 par rapport aux autres,
16:43 et qu'aujourd'hui ça ne servait pas à grand chose
16:45 qu'il puisse rester vu qu'il ne pouvait pas le faire.
16:47 - Au CRASSE, c'est ce samedi à 19h.
16:51 Après 12 ans d'activité,
16:53 on va voir disparaître le Petit bulletin,
16:55 un journal culturel gratuit
16:57 qui faisait partie du triptyque Petit bulletin
16:59 implanté à Grenoble,
17:00 où le journal s'est créé il y a 30 ans,
17:03 et Lyon, créé il y a 15 ans.
17:05 Trois éditions indépendantes sur leur territoire
17:07 qui ont conjointement été placées
17:09 en redressement judiciaire en octobre.
17:11 Le dernier Petit bulletin a malgré tout été édité
17:14 et distribué ce tout début novembre.
17:17 Il disparaît donc définitivement,
17:19 mais la rédaction stéphanoise va créer
17:21 un magazine trimestriel culturel indépendant
17:23 et toujours gratuit,
17:24 annoncé pour le 29 novembre,
17:26 Chantal Jouassart.
17:28 - Sur leur site, le Petit bulletin de Saint-Etienne
17:30 ne laisse guère place au suspense.
17:33 C'est fini.
17:34 Un tchao en plein centre,
17:36 une grisâtre avec en photo
17:38 l'au revoir de Giscard en mai 81,
17:41 avec une plante chrésantème.
17:42 Mais si pour le Petit bulletin c'est fini,
17:44 ils le disent aussi, autre chose se prépare.
17:47 - Un titre de presse qui disparaît,
17:49 c'est toujours une mauvaise nouvelle.
17:51 On ne peut pas laisser un trou,
17:53 et qui plus est pas laisser un trou,
17:55 à Saint-Etienne, dans le domaine culturel,
17:58 parce qu'on fait le constat depuis 12 années
18:02 que le Petit bulletin existe quasiment,
18:04 qu'il y a foisonnement de choses
18:06 qui existent sur notre territoire
18:07 et qu'il serait bien trop dommage
18:09 de ne plus en parler autant.
18:11 - Et la finitude, c'est tout d'abord
18:12 l'édition de Saint-Etienne
18:13 emportée par la vague de redressement
18:15 des deux éditions maires du Petit bulletin
18:17 à Grenoble et à Lyon.
18:18 Un déficit entre 800 000 et 1 million d'euros
18:21 pour Grenoble, et une somme disons minime
18:23 pour la filiale stéphanoise.
18:25 - À Saint-Etienne, on parle de quelques dizaines
18:27 de milliers d'euros.
18:28 Ce n'est pas du tout un trou pharaonique.
18:30 Nous derrière, on arrive à convaincre
18:32 un tribunal de commerce
18:34 de bien vouloir nous laisser la possibilité
18:36 de reprendre cette entreprise
18:38 avec un apport qui n'est pas démentiel non plus.
18:40 Et on arrive à le convaincre
18:42 qu'on va être en mesure de ne plus
18:44 générer ces trous-là.
18:45 - Si le titre ne survivra pas
18:47 à Saint-Etienne, à Grenoble
18:49 où se ressentent le stéphanois IF
18:51 et un rachat à Lyon.
18:52 À Saint-Etienne, la suite est donnée
18:54 par quatre collaborateurs qui ont créé
18:56 une scope, quatre plumes, quatre compétences.
18:59 Rédaction, photo, site web, gestion.
19:01 Un projet fou quand même,
19:03 mais faut regarder, coûte que coûte,
19:04 un support culturel papier sur le territoire.
19:07 - Ce qui est clair, c'est qu'on tient quand même
19:08 au papier, quoi.
19:10 Pour nous, c'est assez important.
19:12 Depuis 12 ans, on sait qu'on est lu,
19:14 il y a des gens qui nous suivent.
19:16 On tient à ce journal papier
19:19 qui va devenir un magazine.
19:21 Ça nous semble hyper important.
19:22 Le papier, c'est quand même le temps
19:23 de se poser, de lire.
19:25 C'est pas les réseaux sociaux,
19:26 c'est pas les choses qui vont à 300 à l'heure.
19:28 Donc, on tient vraiment à cet outil.
19:32 Quand on dit médias, c'est vraiment
19:34 une médiation entre nous, l'actu,
19:36 la culture et le lecteur.
19:38 Ça, c'est hyper important.
19:39 - Alors, en étant trimestriel,
19:40 la future publication sera adossée
19:42 à une application, agenda,
19:44 plus réactive, évidemment,
19:46 à des créations de contenus web,
19:47 à des rencontres.
19:49 Le magazine papier fera 44 pages.
19:52 Il ne portera pas le titre de la scope.
19:54 Ce ne sera donc pas quatre plumes.
19:57 Le titre sera dévoilé autour du 20 novembre,
19:59 10 jours avant la sortie
20:00 de ce premier trimestriel,
20:02 toujours gratuit,
20:03 et distribué à 5000 exemplaires
20:06 sur le territoire.
20:07 - C'est la fin de cette édition.
20:09 Merci de l'avoir suivie.
20:10 L'info à retenir, c'est le député
20:12 Dino Signeri qui quitte l'Assemblée nationale.
20:14 Le député de la 4e circonscription
20:17 a décidé de laisser sa place
20:19 à sa suppléante Sylvie Bonnet
20:20 pour se consacrer à son mandat
20:22 de vice-président du Parc naturel d'Upila.
20:25 Le journal revient vendredi 19h.
20:27 Et l'actu continue sur nos réseaux sociaux
20:29 et notre site Internet.
20:30 Merci de votre fidélité.
20:32 ♪ ♪ ♪

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