Le vinyle séduit toujours plus chez les disquaires.
Interview de Fabrizio Marotta, disquaire à Liège (Lost in Sound)
Interview de Fabrizio Marotta, disquaire à Liège (Lost in Sound)
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00:00 Bonjour, vous êtes disquaire à l'IA, je peux t'en dire que le marché du disque reprend malgré le streaming.
00:07 Alors le disque reprend parce qu'il y a beaucoup de sorties physiques qui sont pour le moment en vinyle des groupes actuels.
00:15 Et donc c'est plutôt le vinyle qui intéresse le client et pourquoi ?
00:22 L'objet en lui-même, je pense que la pochette représente l'album, le fait de le toucher, c'est plus grand pour moi, c'est le format qui est vraiment adapté,
00:35 c'est le format qui me fait encore rêver en termes de musique.
00:39 Le format et le son aussi ?
00:41 Et le son, oui, qui est le côté plus chaleureux, dès qu'on dépose l'étui sur le vinyle, ça change tout, je pense vraiment.
00:48 Et même au niveau production, j'ai une bonne installation chez moi où je peux écouter des dématérialisés.
00:55 Et le même album, entre le vinyle et le dématérialisé, on en vaut dire, il n'y a pas photo. Le vinyle est bien au-delà.
01:04 Et quels sont les vinyles qui vous vendent le mieux ou qui intéressent le plus en tout cas le client ?
01:09 Il y a de tout, il y a évidemment les sorties actuelles en hip-hop où les jeunes ont un regard d'intérêt chez eux.
01:16 Puis il y a les grands classiques comme le Darkside of the Moon, on peut le vendre toutes les semaines.
01:22 Et c'est par genre aussi, ça dépend un petit peu.
01:26 [Musique]