Le jour finissant s’en va dormir.
La fraîcheur s’installe doucement, la cité s’apaise, un chien au loin éructe sans conviction, la pénombre me prend dans ses bras.
Cocon !
Des lumières artificielles éclairent.
Quoi ? Qui ?
Mystère.
Promenade de l’Arve fantomatique, l'intemporalité de l’endroit le rend poétique, la rivière chuchote, belle harmonie, respiration profonde, oxygénation.
La fraîcheur s’installe doucement, la cité s’apaise, un chien au loin éructe sans conviction, la pénombre me prend dans ses bras.
Cocon !
Des lumières artificielles éclairent.
Quoi ? Qui ?
Mystère.
Promenade de l’Arve fantomatique, l'intemporalité de l’endroit le rend poétique, la rivière chuchote, belle harmonie, respiration profonde, oxygénation.
Category
🦄
Art et designTranscription
00:00 Le jour finissant s'en va dormir, la fraîcheur s'installe doucement, la cité s'apaise,
00:08 un chien au loin éructe sans conviction, la pénombre me prend dans ses bras, cocon,
00:16 des lumières artificielles éclairent, quoi qui mystère.
00:23 Promenade de larves fantomatiques, l'intemporalité de l'endroit le rend poétique,
00:30 la rivière chuchote, belle harmonie, respiration profonde, oxygénation.
00:38 Les rares personnes qui déambulent semblent n'avoir aucun but, errance à travers la ville,
00:45 la nuit un autre monde, une autre réalité.
00:49 Je n'existe plus, nous prend possession de nos vies, c'est très bien ainsi,
00:57 pas d'opposition, de grande banderole, pas la moindre revendication.
01:02 Un inconnu me croise et me sourit, rien d'étrange, nous faisons partie du peuple de l'ombre.
01:10 Pourquoi dormir ? Perte de temps.
01:14 L'humain et le sauvage partagent, une famille renard vient boire sans crainte,
01:20 elle sait que le terrien au soleil évanoui n'est pas dangereux,
01:26 la barrière des espèces abolie, momentanément, magie.
01:31 Une puis deux étoiles filantes, l'on doit faire un vœu,
01:36 que cette obscurité ne finisse jamais, il faut y croire,
01:41 tant que durera cette nuit, le merveilleux, à portée de main,
01:46 l'innocence retrouvée, l'ingénu en chacun de nous,
01:51 délicieux instants de tranquillité.
01:54 Le faire, pourquoi faire ? Observer, poser, s'asseoir sur la rambarde,
02:02 l'intelligence, notre fardeau, ressentir l'animalité,
02:06 redevenir l'être primaire que nous étions il y a bien des lunes.
02:11 Mais le jour implacable dérange, ce bel ordonnant son nom,
02:16 sorcier au nez aquilin aux mille pensées, à l'âme en perpétuelle inquiétude,
02:23 et la nuit dessert son étrainte, tout en me promettant une autre romance aux rêves éveillés.
02:32 et...