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00:33 Les statuts d'écolos ne limitent pas le nombre de mandats.
00:37 Les statuts d'écolos prévoient qu'à partir du moment où on postule pour un troisième ou un quatrième mandat,
00:42 il faut qu'il y ait un accord au niveau de la locale, au niveau de la régionale.
00:48 Et cet accord, je l'ai obtenu à l'unanimité, autant au niveau de la locale qu'au niveau de la régionale.
00:55 [Musique]
01:07 Le bourgmestre est une personnalité de proximité.
01:11 Et donc, on a la grande chance d'être beaucoup sollicité, beaucoup critiqué aussi, et apprécié.
01:19 C'est plus en coulisses. Donc je ne m'attendais jamais à faire 1 600 voix lors des dernières élections.
01:25 Si les personnes sont satisfaites du travail que je fais et de cette proximité, de cette convivialité que j'entretiens,
01:33 j'espère effectivement pouvoir encore progresser.
01:36 [Musique]
01:43 J'ai eu la chance d'être échevin, j'ai eu la chance d'être député et la chance d'être bourgmestre dans ma commune.
01:50 Et le mandat, effectivement, le plus motivant pour moi, c'est le mandat au niveau local.
01:56 Dans ma personnalité, ce que j'aime, c'est cette proximité, c'est d'être interpellé au quotidien par les Anguiennois
02:04 qui ont toujours quelque chose à dire, à demander. C'est quelque chose que j'apprécie, que j'accepte,
02:09 qui n'est pas facile à vivre tous les jours, mais c'est le lot d'un bourgmestre.
02:15 Et donc pouvoir être à la tête d'une équipe, à la tête d'une administration,
02:18 pour apporter des réponses à toutes ces questions qui sont posées directement,
02:22 c'est une chance, c'est une belle opportunité, c'est un job que j'assume avec beaucoup de plaisir.
02:29 [Musique]
02:35 Alors, j'ai commencé la politique il y a une vingtaine d'années.
02:39 Il y a une vingtaine d'années, on ne parlait pas encore des réseaux sociaux.
02:42 On était au début de l'informatisation, de l'administration notamment.
02:46 Aujourd'hui, les réseaux sociaux ont pris beaucoup de place.
02:49 Et les réseaux sociaux, ce n'est pas un dialogue direct, c'est un dialogue par un média interposé.
02:54 Et ça, c'est décourageant. Moi, ce que j'aime, c'est de pouvoir discuter directement avec les personnes
03:00 qui me croisent dans la rue, qui me croisent lors d'une activité, qui me téléphonent,
03:06 qui m'interpellent d'une manière ou d'une autre, mais avec lesquelles on peut entrer en dialogue,
03:11 on peut s'expliquer. Quand on est par l'intermédiaire d'un média comme Facebook, par exemple,
03:18 ce dialogue est difficile parce qu'il prend en témoin toute une série de personnes
03:22 qui apportent leur grain de sel et qui n'ont pas spécialement envie de construire des réponses
03:28 aux questions, qui ont surtout envie de se valoriser eux-mêmes au travers de critiques souvent sévères
03:34 et très dures à recevoir.
03:36 Anguia est une petite ville qui a peu de ressources propres par la fiscalité.
03:51 On a peu d'entreprises qui sont rémunératrices et ça veut dire que notre budget, nos recettes
03:57 sont relativement faibles quand on les compare avec celles des autres communes à Wollongong Picard.
04:02 On est vraiment une des communes qui a le moindre recette par habitant.
04:06 La conséquence de ça, c'est que nous avons une petite administration.
04:10 Chacun travaille beaucoup et travaille bien notre administration, mais ma frustration,
04:15 ma déception la plus importante, c'est de ne pas pouvoir faire grandir cette administration,
04:19 de ne pas avoir des moyens financiers suffisamment pour pouvoir faire grandir cette administration
04:24 et répondre à toutes les attentes que les habitants d'une ville comme Anguia auraient,
04:30 en plus de tout ce que nous faisons déjà.
04:33 Pouvoir être plus réactif au niveau des travaux, avoir plus d'ouvriers communaux, etc.
04:38 Ce n'est pas possible parce que nos moyens sont limités.
04:41 Du côté des satisfactions, je pense que ce qui est très clair, c'est la mise en place
04:47 de toute cette dynamique de quartier.
04:50 C'est quelque chose que j'ai commencé dès 2001, quand j'ai été chef d'un de la participation
04:54 et qui s'est prolongé jusqu'ici.
04:56 On a commencé avec six partenaires dans six quartiers différents
05:00 et aujourd'hui, on continue et les partenaires du début sont toujours là
05:05 et on est en contact avec une cinquantaine de quartiers différents.
05:10 À chaque réunion, on a des habitants qui viennent, qui discutent avec nous, qui nous interpellent
05:15 et la qualité du dialogue, la qualité des échanges avec les quartiers est quelque chose
05:21 dont je suis particulièrement heureux et fier aussi parce que c'est le résultat
05:25 d'un travail personnel et un travail sur du but.
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