Fabien Galthié a pris la parole pour la première fois ce mercredi, depuis la défaite en quarts de finale de la Coupe du monde face à l'Afrique du Sud. Le sélectionneur a fait comprendre qu'il n'avait jamais voulu quitter son poste, mais également qu'il ne comptait pas vraiment réduire la voilure en terme de moyens mis en place pour faire gagner le XV de France.
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00:00 La blessure, la douleur, je pense que c'est d'abord une douleur, c'est une blessure et
00:07 une douleur, mais quand on joue à ce niveau et quand on joue pour l'équipe de France
00:15 et quand on joue aux Coupes du Monde, il faut être prêt à gagner, mais il faut être
00:19 prêt aussi à vivre ce qu'on a vécu.
00:23 Donc la douleur, la blessure, elle est presque, je dirais, normale.
00:29 Il n'y a qu'une équipe qui n'a pas mal, c'est le Champion du Monde.
00:33 Les autres rentrent avec différents sentiments, mais ce sont que des émotions désagréables.
00:39 C'est notre cas.
00:40 Je pense que, pour en avoir parlé avec les leaders, puisque j'ai eu tous les leaders
00:49 durant ce laps de temps au téléphone, on a échangé tranquillement, je pense que la
00:55 blessure, ça fera une cicatrice et que la cicatrice, on l'aura à vie.
01:00 Ce n'est jamais un handicap.
01:03 Après, avec le temps, ça devient doucement, mais sûrement, ce qu'on appelle de l'expérience,
01:12 du savoir et si on est capable de se poser les bonnes questions, la possibilité d'être
01:21 encore meilleur.
01:22 D'abord, je crois que pendant quatre ans, l'équipe de France a été un succès.
01:34 Globalement, 80%.
01:38 En fait, lorsque l'équipe de France marche bien, fonctionne bien, c'est d'abord pour
01:46 tous les clubs du rugby français, c'est-à-dire les 2000 clubs, des ressources supplémentaires.
01:51 L'équipe de France, c'est un centre de recettes, ce n'est pas un centre de coûts.
01:57 Un euro investi pour l'équipe de France, c'est x20 pour les ressources de la Fédération
02:02 française du rugby, c'est 90%.
02:04 Ensuite, par effet ricochet, lorsque l'équipe de France tourne bien, c'est les stades
02:11 pleins en deuxième division, en nationale une et en première division.
02:14 On marche ensemble.
02:15 Donc, je veux croire qu'on va continuer à marcher ensemble.
02:20 Je veux croire que tout le monde a bien compris, et je crois que tout le monde a bien compris
02:24 l'intérêt pour les deux institutions d'être associées dans les bons moments, dans les
02:31 très bons moments, et il y en a eu beaucoup, comme dans les moments plus difficiles.
02:35 Ça s'appelle la solidarité.