Pourquoi les ouvriers du textile au Bangladesh refusent-ils une augmentation de 56% de leur salaire?

  • l’année dernière
Depuis deux semaines, les ouvriers de l’industrie du textile manifestent à travers ce pays d’Asie du Sud afin de réclamer un quasi triplement du salaire minimum mensuel, qui s’élève pour l’heure à 8300 takas, soit 70 euros. Les usines de confection du pays fournissent de nombreuses grandes marques mondiales comme Zara, Levi’s ou H&M.

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00:00 Pourquoi les ouvriers du textile au Bangladesh refusent-ils une augmentation de 56% de leur salaire ?
00:05 600 usines fermées, des dizaines saccagées et une manifestante tuée par balles.
00:09 Depuis deux semaines, les ouvriers de l'industrie du textile manifestent à travers ce pays d'Asie du Sud
00:13 afin de réclamer une revalorisation de leur rémunération.
00:16 Les syndicats exigent un quasi-triplement du salaire minimum mensuel du secteur
00:20 qui s'élève à 8300 takas, soit 70 euros.
00:22 Les 3500 usines de confection du pays représentent environ 85% de ces exportations annuelles.
00:27 Elles fournissent de nombreuses grandes marques mondiales comme Levis, H&M ou encore le groupe Inditex
00:32 qui possède notamment Zara, Stradivarius mais aussi Massimo Dutti.
00:35 Ces derniers jours, le conflit social a pris une autre tournure.
00:38 Lors d'une nouvelle manifestation au nord de Dhaka, la capitale du Bangladesh,
00:41 la police a tiré des gaz lacrymogènes après que des manifestants ont incendié un bus.
00:45 Les agents ont aussi ouvert le feu sur des ouvriers.
00:47 Une femme de 23 ans a été tuée par balles et 6 à 7 personnes ont également été blessées selon l'AFP.
00:52 Ce rassemblement de quelques 6000 travailleurs s'est tenu à la suite de rumeurs
00:55 selon lesquelles les autorités s'apprêtaient à augmenter le salaire de seulement 50%.
00:59 Des rumeurs qui se sont par la suite confirmées puisqu'un comité nommé par l'état
01:03 a officialisé une augmentation de 12500 takas, soit 56,25%.
01:07 Jugée inacceptable, elle a directement été rejetée par les syndicats.
01:10 Pour cause, ces derniers réclament au minimum 23 000 takas, soit 195 euros par mois,
01:15 afin que les 4 millions de travailleurs du secteur, qui sont en grande majorité des femmes,
01:18 puissent faire face à l'inflation qui était de 10% sur un an.
01:21 merci à bientôt !

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