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00:00:00 Vous êtes bien sur France 3 Occitanie.
00:00:04 Ici c'est France Bleu Héro.
00:00:13 A la radio sur l'appli Ici, tous les réseaux et sur France 3.
00:00:18 Merci d'avoir choisi France Bleu Héro. Bon réveil tout le monde.
00:00:21 Nous sommes mercredi les 7 heures.
00:00:23 Circulation fluide pour l'instant pour vous qui prenez la voiture pour aller en direction du travail
00:00:32 ou pour rentrer du travail aussi. Si vous bougez dans le département, vous ne serez pas embêté.
00:00:36 Mais si vous prenez le train, attention, il y a quelques perturbations avec des trains supprimés.
00:00:40 Le TBR pour 7 à 7h42 au départ de Montpellier-Saint-Roch.
00:00:43 Celui pour Avignon à 7h58, pareil, au départ de Montpellier.
00:00:47 Bonjour Sébastien Garnier. Bonjour Vivian. Bonjour à tous.
00:00:50 La météo avec quelques nuages ce matin, mais ça va aller ensuite.
00:00:52 Sur les reliefs principalement, mais effectivement ça va s'arranger ensuite avec du soleil sur l'ensemble du département.
00:00:58 Toujours peu de vent et des températures qui grimpent jusqu'à 18 degrés à Olonzac.
00:01:01 On aura 17 à Montpellier, Béziers, Lunel.
00:01:05 Également 16 degrés à Lodève et Gange.
00:01:09 Bonjour Xavier Ponroy. Bonjour Vivian. Bonjour à tous.
00:01:12 On va parler de la gratuité des transports en commode dans la métropole de Montpellier.
00:01:15 Oui, qui rentre en vigueur le 21 décembre.
00:01:17 Qui doit financer le manque à gagner ? Contribuables, entreprises, un peu les deux ou aucun ?
00:01:22 Cela aurait dû rester payant.
00:01:23 Vous pouvez voter via nos réseaux sociaux, on vous a mis le lien et on attend vos appels.
00:01:27 04 67 58 6000.
00:01:29 A 7h45, vous allez pouvoir prendre la parole, vous exprimer.
00:01:33 Des infos de ce mercredi 8 novembre.
00:01:37 La grève des salariés de Net se poursuit à l'hôpital de Montpellier.
00:01:40 Ça fait bientôt deux mois qu'elle dure cette grève.
00:01:42 C'est les salariés chargés du nettoyage qui réclament un 13ème mois et une hausse de salaire de 5%.
00:01:50 La direction a fait un geste, elle a proposé 3% de plus sur la fiche de paye et une prime de fin d'année.
00:01:56 C'est insuffisant pour ces grévistes.
00:01:59 Le mouvement continue donc, même si financièrement, les Onicornets, ça commence à devenir compliqué.
00:02:05 Bientôt 60 jours de mobilisation pour les salariés d'Onet au CHU de Montpellier.
00:02:10 Comment vous faites pour tenir financièrement ?
00:02:12 Se dire, ce n'est pas facile.
00:02:14 Fatima est agent d'entretien, elle fait grève depuis le début.
00:02:17 Vraiment se dire, ça fait un mois et demi sans salaire, c'est compliqué.
00:02:23 Le gouverneur y travaille et peut un petit peu l'aider, mais pour Abdel, laveur de vitres, ça devient difficile de tenir.
00:02:29 Les factures n'attendent pas, ne comprennent pas c'est quoi une grève, il faut payer le loyer.
00:02:35 Je suis dans le rouge, je suis le seul à travailler dans la famille, j'ai deux enfants et ce n'est pas facile tous les jours.
00:02:41 Il y a bien une caisse de grève qui a été mise en place par la CGT.
00:02:44 Elle est alimentée mais pas suffisamment.
00:02:47 Khadija Bouloun, déléguée CGT Onet de Montpellier.
00:02:50 Elle a été alimentée, on a réussi à couvrir sur le mois de septembre, puisqu'on a commencé à mi-septembre.
00:02:55 Mais là sur le mois d'octobre, il faut qu'on recommence à réalimenter.
00:02:58 C'est pour ça qu'on essaie de motiver un petit peu tout le monde à participer.
00:03:02 On continue et on ne lâchera rien.
00:03:04 Les grévistes sont aussi aidés par des étudiants du CHU de Montpellier.
00:03:07 La cagnotte est disponible en ligne, elle a atteint plus de 10 000 euros.
00:03:11 Les grévistes qui ont rendez-vous avec le maire de Montpellier la semaine prochaine.
00:03:16 Une voiture et deux motos en feu hier soir dans une cave de la rue Montasinos à Montpellier.
00:03:22 Avec en plus une fuite de gaz sur un compteur extérieur à la résidence.
00:03:26 On ne connaît pas l'origine. La fuite et les incendies ont été maîtrisés par les pompiers vers 21h hier soir.
00:03:31 La ville de Sète porte plainte après la découverte d'un tag nazi, le signe SS,
00:03:37 sur une plaque en hommage aux martyrs de la résistance et aux déportés de Rock Rose,
00:03:41 sur la promenade du maréchal Leclerc.
00:03:43 Deux nouveaux médecins généralistes sont arrivés à l'Audev, c'est le projet "Ma santé, ma région".
00:03:48 Ces deux docteurs salariés sont payés par la région Occitanie.
00:03:52 Il y a également avec eux une secrétaire.
00:03:55 Il faut dire qu'à l'Audev il y a plus de 1000 personnes qui n'ont pas de médecin traitant.
00:04:00 Mais grâce aux efforts de la commune et puis maintenant de la région,
00:04:04 la situation s'arrange, ce qui réjouit Gaëlle Lévesque, la maire de l'Audev.
00:04:08 Je suis ravie. Le fait qu'on ait 6 généralistes à l'Audev dans la maison de santé,
00:04:14 plus les deux qui viennent d'arriver, on est à 8.
00:04:16 Il y a encore un médecin généraliste au Kellar, donc non.
00:04:19 Par rapport à notre population de 15 000 habitants, on n'est absolument pas un désert médical.
00:04:23 Mais on n'est pas un désert médical parce qu'on s'est donné les moyens, il y a quelques années de ça,
00:04:27 d'offrir des conditions d'exercice et un lieu d'exercice pour attirer les généralistes et garder ce qu'on avait.
00:04:34 La région s'est positionnée aussi à l'Audev parce qu'on est quartier prioritaire politique de la ville
00:04:39 et que le centre de santé a tout son sens dans un quartier prioritaire politique de la ville
00:04:44 puisqu'il y a un travail sur la dictologie, les maladies cardiovasculaires
00:04:48 qui sont des maladies qui sont en plus fort nombre dans des populations plus précaires.
00:04:55 La ville de Montpellier devrait elle aussi bénéficier de ce projet Ma Santé Ma Région d'ici un an au mieux.
00:05:02 Début octobre, sur l'aire de Béziers-Montblanc, sur l'autoroute A9, un chauffeur routier espagnol de 40 ans
00:05:08 avait été arrêté avec 350 kg de drogue, de résine de cannabis, dans son camion.
00:05:13 Il est jugé aujourd'hui à Béziers. L'homme affirme qu'il ne sait pas d'où vient cette drogue.
00:05:20 Encore une fermeture d'épicerie à Montpellier. L'épicerie 7/7 du quartier Figrol est fermée pendant un mois
00:05:26 sur décision de la préfecture. Le commerce n'a pas respecté les horaires.
00:05:31 Il s'agissait d'une récidive.
00:05:33 Après le One Ocean Summit sur les mers et océans, le One Forest Summit sur la forêt place désormais au One Polar Summit.
00:05:40 C'est un sommet consacré aux pôles et aux glaciers.
00:05:42 Une trentaine de pays sont attendus au Muséum National d'Histoire Naturelle à Paris à partir d'aujourd'hui jusqu'à vendredi.
00:05:49 Au moment où une publication du CNRS, Célia Kihl-Ray, nous apprend que certaines plateformes de glace du Groenland se désintègrent.
00:05:57 Elles ont déjà perdu plus d'un tiers de leur volume depuis la fin des années 70.
00:06:02 Jusqu'à présent, ces immenses blocs de glace du nord du Groenland paraissaient plutôt préservés.
00:06:07 Dans cette partie isolée de la calotte, les glaciers étaient plus stables qu'ailleurs.
00:06:11 Mais avec des milliers d'images satellites et des mesures de terrain, des chercheurs comme Romain Millan du CNRS l'ont constaté.
00:06:18 Ces barrières commencent à s'effriter et à tomber.
00:06:21 Trois plateformes sur huit se sont même totalement effondrées, notamment à cause de la température de l'eau sous la glace.
00:06:27 On est sur des structures qui sont beaucoup plus épaisse que la banquise.
00:06:31 Les plateformes de glace peuvent faire jusqu'à 600 mètres d'épaisseur.
00:06:37 La banquise, on est rarement au-delà de la dizaine de mètres.
00:06:41 Là, on est sur des structures de glace massives.
00:06:44 Donc plus d'un tiers, c'est énorme en termes de perte de masse.
00:06:50 On a des signes de vulnérabilité importante de ces glaciers du nord du Groenland qui, jusque-là, étaient protégés.
00:06:57 Or, cet affaiblissement des grandes plateformes de glace du Groenland est une mauvaise nouvelle pour ce chercheur,
00:07:01 car elle régule la quantité d'eau douce déversée dans l'océan.
00:07:05 Il redoute un effondrement complet de cette barrière avec des répercussions directes sur le niveau de la mer.
00:07:10 Et on apprend aussi ce matin que le mois d'octobre 2023 a été le plus chaud jamais enregistré dans le monde.
00:07:18 Avec une moyenne de 15,38°C à la surface du globe.
00:07:22 Le record précédent datait d'octobre 2019.
00:07:26 Il est dépassé de 0,4°C.
00:07:29 Quelles sont les menaces qui pèsent avec ce réchauffement sur notre littoral languedocien, sur nos plages ?
00:07:35 Un documentaire de la journaliste Dominique Martin-Ferrari,
00:07:39 qui suit depuis 30 ans ces questions environnementales, est projeté ce soir à Montpellier-Sale-Carrousel.
00:07:44 Avec ensuite un débat, c'est à 19h, si ça vous intéresse.
00:07:47 Enfin, la disparition de l'ancien rugbyman bité-roi Alain Esteve.
00:07:51 77 ans, victime d'un cancer.
00:07:54 Joueur au palmarès exceptionnel dans les années 70.
00:07:58 Celui qu'on surnommait la bête de Bézier ou encore la tour Eiffel.
00:08:02 Il faisait 2 mètres et 120 kilos.
00:08:05 Léopoldine Dufour reviendra sur l'enfance d'Alain Esteve dans sa petite histoire tout à l'heure à 8h20.
00:08:12 On passe à la météo, Vivian.
00:08:15 Oui, la météo avec du soleil aujourd'hui.
00:08:17 Si vous êtes sur les reliefs éroltés, ce matin ce sera nuageux, mais ensuite ça va se dégager.
00:08:21 Tout le monde aura du soleil pour ce mercredi après-midi.
00:08:24 Peu de vent au programme et puis des températures comprises entre 8 et 10 degrés dans la matinée.
00:08:30 Mais ce matin, il fait un peu plus froid.
00:08:33 Avec 1 degré à Saint-Martin-de-Londres par exemple, avec 4 degrés à Castries.
00:08:36 C'est ce que vous nous marquez en tout cas sur la page Facebook de France Bleu et Rends.
00:08:39 Il ne fait pas chaud.
00:08:40 Ça va monter petit à petit.
00:08:41 Et cet après-midi, les températures maximales vont monter jusqu'à 18 degrés.
00:08:45 Si vous êtes à Saint-Ponce-de-Taumière, à La Salveta, à Ledev et à Ganges, vous aurez 16 degrés.
00:08:49 A Montpellier, dans le Biteroy, Béziers, Saint-Chignon, Sète, Lunel aussi 17 degrés.
00:08:55 Là où il fera le plus chaud ce mercredi, c'est à Holonzac, à Minerve, complètement à l'ouest du département.
00:09:00 A Cruzy par exemple, 18 degrés ce mercredi.
00:09:03 Plein de choses à faire dans le département, plein de choses à faire dans le 6/9 de France.
00:09:07 Bleu et Rends tient dans un quart d'heure grand maximum.
00:09:10 On va aller sur le marché.
00:09:11 On passe la semaine au marché de Lunel pour de vrai.
00:09:13 Est-ce que c'est dur de faire les marchés quand on est commerçant ?
00:09:15 Comment ça se passe ?
00:09:17 En tout cas, ce qui est sûr, c'est que c'est l'endroit rêvé pour faire de chouettes rencontres, paraît-il.
00:09:20 On écoutera ça donc à 7h24.
00:09:23 Lui, c'est Ibrahim Malouf.
00:09:26 Trompettiste, musicien, compositeur.
00:09:30 Et de passage, chez nous, jeudi 16 novembre à 20h au Zénith de Montpellier.
00:09:35 J'ai des invitations pour vous.
00:09:37 France Bleu et Rends vous offre vos places pour le concert d'Ibrahim Malouf.
00:09:40 Tout à l'heure après les infos de 7h30.
00:09:42 On est connecté à notre région.
00:09:50 Plein de rendez-vous à ne pas manquer.
00:09:51 Véronique Miramont, vous êtes à 7.
00:09:53 Bonjour Véronique.
00:09:54 Bonjour à tous.
00:09:55 Et mine de rien, ça approche.
00:09:57 Et oui, Noël approche.
00:09:59 Et c'est le moment.
00:10:00 Et oui, c'est la fin de l'année déjà.
00:10:03 Noël approche et c'est le moment du partage et de la générosité.
00:10:06 Alors voilà une bonne initiative qui incarne parfaitement cet esprit de solidarité.
00:10:11 La grande collecte de jouets et de décorations organisées par cette agropole méditerranée.
00:10:17 Cette opération exceptionnelle vise à soutenir les familles les plus vulnérables de notre territoire.
00:10:22 Pour que tous les enfants puissent vivre la magie de Noël.
00:10:26 Alors c'est jusqu'au 26 novembre.
00:10:28 Vous êtes chaleureusement invité à participer en déposant des décorations Noël, des jouets,
00:10:33 dont vous n'avez plus besoin, dans l'une des 7 déchetteries du territoire.
00:10:37 Alors vous me direz, que pouvez-vous donner ?
00:10:39 Tout ce qui pourrait égayer le Noël de ces enfants.
00:10:42 Des jeux de société, des peluches, des poupées, des figurines, des jeux de construction, des déguisements, des guirlandes.
00:10:47 Tout ce dont vous n'avez plus besoin.
00:10:49 Chaque petit geste compte.
00:10:51 Tout le matériel collecté sera ensuite distribué aux habitants du territoire,
00:10:55 en partie grâce à un partenariat avec les Restos du Coeur.
00:10:59 Toute l'année, sachez que l'espace don et réemploi de la déchetterie de Sète,
00:11:03 située aux Avenues des Eaux Blanches, est ouverte du mardi au samedi matin.
00:11:10 Alors n'hésitez plus à donner une seconde vie à vos objets, afin qu'ils profitent à d'autres.
00:11:14 C'est noté. Merci Véronique Miramont, notre correspondante cétoise.
00:11:18 Chaque matin avec des bons plans pour nous, à retrouver sur francebleu.fr.
00:11:22 Je rajoute qu'à Saint-Vincent-de-Largue, ce week-end, enfin ce samedi,
00:11:25 il y a la 4e édition du Marché du Marron.
00:11:28 Un moment sympa autour du Marron de Largue, dans tous ses états,
00:11:31 dont la crème de marron évidemment, j'en parle à chaque fois,
00:11:34 mais c'est toujours un plaisir. Artisans locaux, animations, concerts, stands de producteurs,
00:11:38 c'est donc samedi de 10h à 17h à Saint-Vincent-de-Largue.
00:11:42 Vous êtes gourmand Xavier ?
00:11:43 Ah oui, évidemment.
00:11:44 Vous préférez le chocolat ou le marron ?
00:11:46 Le chocolat quand même.
00:11:47 Et bien ça tombe bien, il y a aussi le salon du chocolat à Agde ce week-end.
00:11:51 Un rendez-vous sensoriel à ne manquer sous aucun prétexte,
00:11:54 ça se passe au sein du Moulin des Évêques, avec plus de 40 exposants,
00:11:57 principalement de la région, avec la présence de grands noms de la gastronomie,
00:12:01 qui vont vous initier, vous les gourmands au goût et au saveur du chocolat sous toutes ses formes.
00:12:05 Il y aura Christophe Felder qui a un grand nom de la pâtisserie,
00:12:08 et ce sera le parrain du salon avec des démonstrations, des concours, des ateliers pour les enfants.
00:12:12 C'est dégustation j'espère ?
00:12:13 C'est dégustation bien sûr, vous inquiétez pas Xavier, ils ont prévu ce qu'il faut.
00:12:17 Donc ça se passe à Agde, et c'est ce week-end, voilà un rendez-vous à ne pas manquer.
00:12:22 A suivre également sur France Bleu et Rolé, que d'ici.
00:12:25 Dans un instant nous allons parler d'une plateforme de financement participatif,
00:12:28 de projets écolos, on va tout vous expliquer.
00:12:31 Ça pue ?
00:12:32 Non ça va.
00:12:34 Je sais qu'ils sont si beaux d'odeur alors du coup...
00:12:36 Je pense que je peux pas aller plus loin.
00:12:39 Si je commence à sentir le saumon...
00:12:42 On se retrouve ce samedi, quelle heure ?
00:12:45 12h55
00:12:46 12h55 pour une recette de Gravelax de saumon de Fontaine.
00:12:49 Oh oh oh !
00:12:50 On s'y attendait pas celui-là !
00:12:52 C'est bon cette histoire ?
00:12:53 C'est pas mal.
00:12:55 A dix heures à tout, t'es bienvenue dans Biorel Pays.
00:12:58 Ici nous partions ensemble à la rencontre des traditions, de la langue et de la culture occitane.
00:13:03 Biorel Pays c'est tous les dimanches à 10h45 sur France 3 Occitanie.
00:13:09 Sur France 3 Occitanie.
00:13:11 L'écho d'ici chaque matin à 7h15 sur France Bleu et Rose.
00:13:36 On vous invite à notre rendez-vous, même un petit peu avant 7h15 parce qu'on aime bien.
00:13:39 Ça nous permet de faire connaissance avec des éroltés, des entrepreneurs, des gens qui font bouger l'économie de notre département et de notre région.
00:13:48 Aujourd'hui on est avec Julien Ostache. Bonjour.
00:13:50 Bonjour.
00:13:51 Comment ça va ?
00:13:52 Eh bien écoutez très bien.
00:13:53 Vous êtes content de venir nous voir un petit peu ?
00:13:55 Très ravi même.
00:13:56 Vous venez de quelle ville de Mont-Adoleron vous ?
00:13:58 Montpellier.
00:13:59 Ah oui d'accord.
00:14:00 J'ai fait à peu près 400 mètres pour venir.
00:14:01 Montpellier, 400 mètres, ça vous a pas fait trop long au niveau de la route ?
00:14:04 Non ça va, ça va.
00:14:05 C'est particulier.
00:14:06 Alors lorsque vous êtes rentré, vous avez dit tiens, l'envers du décor.
00:14:08 Qu'est-ce que ça veut dire ?
00:14:09 On nous regarde un petit peu, vous nous écoutez, vous nous connaissez ?
00:14:11 Je suis un auditeur fidèle de Radio France et surtout de France Inter en fait.
00:14:16 D'accord.
00:14:17 Et je suis très content de voir un peu comment ça se passe.
00:14:21 Eh bien nous on est très content de voir à quoi ressemble un auditeur de France Bleu et Rose.
00:14:24 Donc c'est vous d'accord.
00:14:25 Si vous êtes en train de nous regarder sur France 3 Occitanie, vous voyez à quoi ressemble l'auditeur de France Bleu et Rose.
00:14:31 En tout cas d'être là ce matin, on va parler d'Enerfib puisque vous êtes le créateur.
00:14:35 L'un des co-créateurs parce qu'en vérité c'est une aventure amicale.
00:14:39 Racontez-nous, nous sommes en 2014 et là vous franchissez le pas.
00:14:42 Oui exactement, avec trois amis en fait, on se dit qu'il y a quelque chose à faire dans le monde du financement participatif
00:14:48 puisque Fleur Pellerin à l'époque porte-parole du gouvernement,
00:14:51 annonce que ce même gouvernement travaille à l'instauration d'un cadre réglementaire sur le financement participatif.
00:14:56 Et nous, en tant que développeurs de projets d'énergie renouvelable, à l'époque on se dit qu'il y a quelque chose à faire
00:15:01 pour proposer aux citoyens et citoyennes d'investir une partie de leur épargne directement dans des projets de transition énergétique.
00:15:07 Et vous êtes tous les quatre dans la région de Montpellier à ce moment-là, donc une aventure vraiment montpellierenne ?
00:15:11 Alors non, c'est ça qui est très marrant.
00:15:13 À ce moment-là, il y en a un qui est à New York, un autre qui est à Singapour et le troisième qui est à Clermont-Ferrand.
00:15:19 Et donc on a créé l'entreprise et on a fonctionné comme ça pendant trois ans à distance sur un nombre de flux d'horaires assez conséquents.
00:15:26 Mais maintenant vos bureaux sont bel et bien sur Montpellier.
00:15:29 On a d'ailleurs le plaisir d'avoir investi le Capouillet qui est un bâtiment emblématique du centre-ville.
00:15:34 On a rénové un plateau et on est vraiment une entreprise montpellierenne avec 37 personnes qui sont...
00:15:40 C'est-à-dire que les trois fondateurs sont venus ici ? Ils ont quitté Singapour, New York pour venir à Montpellier ?
00:15:45 Et Clermont-Ferrand, celui qui part de Clermont-Ferrand, on peut le comprendre.
00:15:47 Oui, ça me choquait moi. Mais c'était surtout New York, New York-Montpellier, il a failli les convaincre.
00:15:51 C'était dans le cadre d'activités qui étaient un peu fin d'études, etc. Donc on s'est recentré ici.
00:15:58 Parlons de votre cœur d'activité, Enerfib concrètement c'est quoi ?
00:16:02 J'ai un petit peu de sous à investir et je veux le faire dans une démarche de transition écologique.
00:16:07 C'est là que vous intervenez, vous me proposez des projets ?
00:16:09 Oui, exactement. En fait, il y a vraiment une dimension sociétale de plus en plus.
00:16:12 Les gens souhaitent savoir où va leur argent, à quoi et à qui il va servir.
00:16:16 Donc très clairement, on propose aux citoyens, aux citoyennes de flécher leur épargne sur des projets de production d'énergie renouvelable
00:16:22 ou bien d'efficacité énergétique ou encore de mobilité durable.
00:16:25 C'est vraiment tout le monde, c'est vraiment le grand public parce que ça peut même être des petites sommes.
00:16:29 Vous avez mis un plancher à 10 euros, donc ça peut partir vraiment de pas grand chose.
00:16:34 Oui, on souhaite vraiment s'adresser à tout le monde. Donc à partir de 10 euros, vous mettez la somme de votre choix
00:16:38 et en contrepartie, évidemment, vous avez un rendement qui va de 7 à 8,5% brut par an en moyenne
00:16:44 sur des maturités d'investissement qui sont assez courtes de 1 an à 4 ans.
00:16:48 Il y a quand même une imposition aussi sur ces revenus.
00:16:51 C'est pour ça que j'ai dit brut.
00:16:52 Oui, vous avez raison.
00:16:53 C'est la fameuse flat tax, le prélèvement forfaitaire de 30% qui s'applique sur ces taux d'intérêt.
00:17:00 Quel type justement de réalisation ont pu être faites grâce à ça, notamment ici dans l'Ero ?
00:17:05 Alors, dans l'Ero, beaucoup, beaucoup de projets, vous vous en doutez puisque ça fait bientôt 10 ans qu'on existe.
00:17:10 Mais si je dois vous en citer un très récent, on a financé les ombrières photovoltaïques du Palais des Sports de Castelnau-le-Lez.
00:17:17 Et c'est un projet très intéressant puisque c'est vraiment les habitants de Castelnau-le-Lez
00:17:21 qui ont financé les 550 000 euros de cette levée de fonds.
00:17:25 Donc on peut voir que même si on a un impact qui est vraiment national et même international
00:17:31 puisque Enerphip est numéro 1 européen de son secteur, on intervient dans plusieurs pays en Europe.
00:17:36 On a un bureau à Madrid.
00:17:37 On va reparler de votre expansion après.
00:17:38 Mais en tout cas, sur le côté très local, on est en mesure de faire des financements comme ça,
00:17:42 comme celui du Palais des Sports qui a extrêmement bien marché.
00:17:45 En moyenne, donc ça démarre à 10 euros, mais en moyenne, les gens investissent combien ?
00:17:50 Alors, la moyenne, elle est assez élevée dans le secteur du financement participatif
00:17:53 puisqu'on est à un peu plus de 2000 euros par investissement.
00:17:56 Donc c'est assez significatif.
00:17:58 Ce qui est très intéressant, c'est qu'avec les statistiques qu'on a aujourd'hui,
00:18:01 on observe que les gens, lorsqu'ils sont riverains d'un projet, leur moyenne à eux est de plus de 4000 euros.
00:18:06 Donc on s'investit plus.
00:18:08 Plus on est prêt, plus on se cède le portefeuille, j'allais dire.
00:18:12 En tout cas, plus on a envie de voir ça se réaliser.
00:18:14 Oui, parce qu'il y a cette matérialité, je peux aller toucher du doigt ce que je finance.
00:18:17 Et donc ça explique le fait que les gens mettent plus d'argent.
00:18:20 C'était le cas, par exemple, à Castelnau-le-Laise.
00:18:22 Ça s'est passé comme ça, c'était des habitants du coin qui ont financé ça.
00:18:27 Vous l'avez dit, vous vous internationalisez.
00:18:31 Des bureaux en Espagne, aux Pays-Bas, en Italie.
00:18:34 Et puis on va ouvrir au printemps un troisième bureau international aux Pays-Bas.
00:18:38 On a en fait maintenant un agrément européen.
00:18:41 Comme je le disais, on est numéro un sur notre secteur aujourd'hui, sur le continent.
00:18:44 Et l'Innerfib, c'est 400 millions d'euros levés auprès des citoyens, mine de rien.
00:18:48 C'est plus de 500 projets financés.
00:18:50 Donc ça montre aussi que le financement participatif n'est pas juste quelque chose
00:18:53 qui permet de financer des petits projets locaux,
00:18:55 mais vraiment d'avoir un impact sur la transition énergétique
00:18:57 et de permettre au grand public d'être acteur, d'être moteur dans cette transition.
00:19:01 Le plus gros projet, qui n'est pas forcément dans les rôles,
00:19:04 mais que vous avez pu financer grâce à ce modèle, c'est quoi ?
00:19:07 C'est un projet de 5 millions d'euros sur une grosse centrale photovoltaïque.
00:19:12 Puisque 5 millions est notre plafond, on ne peut pas lever plus que 5 millions par projet.
00:19:17 Mais ça montre que ça marche très fort.
00:19:20 Et d'ailleurs, on a des petits records comme ça qui sont assez marrants à faire savoir.
00:19:25 On a levé la dernière fois 2,5 millions d'euros en 28 minutes.
00:19:29 Avec plus de 1300 ou 1400 investisseurs.
00:19:33 Donc on voit bien qu'il y a cette appétence, ce souci de chacun d'être acteur
00:19:37 et de savoir où va son argent.
00:19:39 C'est tout l'intérêt de la chose.
00:19:40 Est-ce que c'est important pour vous que ça reste grand public ?
00:19:42 Evidemment, les entreprises peuvent aussi investir,
00:19:45 mais que ce ne soit pas purement financier ?
00:19:48 Oui, parce qu'en fait, au travers de ce que l'on fait,
00:19:51 et c'est ce qu'on recherche aussi, il y a une vertu.
00:19:53 C'est que lorsque vous investissez sur Enerfib,
00:19:55 quand bien même vous n'êtes pas forcément sensible aux énergies renouvelables,
00:19:59 forcément cela va vous amener à vous poser des questions
00:20:02 sur comment se produit l'électricité, comment se produit l'énergie,
00:20:05 est-ce que j'ai un comportement vertueux chez moi, dans ma consommation, etc.
00:20:09 Donc il y a toute cette dimension qui est pour l'instant incantifiable et impalpable,
00:20:13 mais sur laquelle on compte énormément dans ce que l'on fait au quotidien.
00:20:16 Si on vous écoute ce matin, où est-ce qu'on peut se renseigner
00:20:19 pour peut-être placer un petit peu l'argent ?
00:20:21 C'est très simple, vous allez sur Enerfib.eu.
00:20:24 L'inscription et le fonctionnement de la plateforme est absolument gratuite
00:20:27 pour l'ensemble des investisseurs.
00:20:29 Et à partir d'un questionnaire qui dure à peu près 5 minutes,
00:20:33 vous pouvez investir la somme de votre choix.
00:20:35 Merci beaucoup Julien Ostach, un des co-créateurs d'Enerfib,
00:20:38 cette plateforme montpolyrène qui brille en Europe.
00:20:41 On va mettre toutes les infos sur le site internet francebleu.fr.
00:20:44 Merci d'être venu en tout cas ce matin,
00:20:46 et bon courage pour les 400 mètres à faire pour l'économie.
00:20:49 Je vais y arriver.
00:20:50 Ça devrait bien se passer.
00:20:51 Merci.
00:20:52 Merci en tout cas de nous écouter ce matin sur France Bleu et Héro.
00:20:54 On va revenir 51 ans en arrière là tout de suite,
00:20:57 puisque le 8 novembre 1972,
00:20:59 Lou Reed sort un album,
00:21:01 un album qui va devenir culte, l'album Transformer.
00:21:04 Et sur cet album, il y a cette chanson qu'on écoute tout de suite sur France Bleu et Héro.
00:21:07 Avant d'aller faire un petit tour sur le marché alimentaire de l'UNEL.
00:21:11 Comment ça se passe pour de vrai ?
00:21:12 Les réponses dans 3 minutes.
00:21:15 Holly came from Miami, F.L.A.
00:21:18 Hitchhiked her way across the U.S.A.
00:21:23 Plucked her eyebrows on the way,
00:21:26 Shaved her legs and then he whistled she,
00:21:28 She says, "Hey babe, take a walk on the wild side."
00:21:32 Said, "Hey honey, take a walk on the wild side."
00:21:37 Candy came from out on the island,
00:21:40 In the back room she was everybody's darling,
00:21:44 But she never lost her head,
00:21:47 Even when she was giving head,
00:21:49 She says, "Hey babe, take a walk on the wild side."
00:21:53 Said, "Hey babe, take a walk on the wild side."
00:21:58 Candy came from out on the island,
00:22:02 In the back room she was everybody's darling,
00:22:06 But she never lost her head,
00:22:08 Even when she was giving head,
00:22:10 She says, "Hey babe, take a walk on the wild side."
00:22:14 And the colored girls go do do do...
00:22:18 Do do do...
00:22:31 Little Joe never once gave it away,
00:22:41 Everybody had to pay and pay,
00:22:47 A hustle here and a hustle there,
00:22:49 New York City is the place where they said,
00:22:51 "Hey babe, take a walk on the wild side."
00:22:55 Said, "Hey Joe, take a walk on the wild side."
00:23:00 Sugar pump fairy came and hit the streets,
00:23:14 Look at this old boot and a place to eat,
00:23:17 Went to the Apollo,
00:23:21 You should have seen him go go go,
00:23:23 They said, "Hey sugar, take a walk on the wild side."
00:23:27 I said, "Hey babe, take a walk on the wild side."
00:23:31 Alright...
00:23:33 Ha!
00:23:42 Jackie is just speeding away,
00:23:45 Thought she was Jim Dean for a day,
00:23:49 Then I guess she had to crash,
00:23:53 Valium would have helped that bitch,
00:23:55 She said, "Hey babe, take a walk on the wild side."
00:23:59 I said, "Hey honey, take a walk on the wild side."
00:24:03 And the colored girls say...
00:24:05 Walk on the wild side, it was Lourid on France Bleu Héro,
00:24:08 It's okay Xavier, you're preparing...
00:24:10 I was talking about a big sum.
00:24:11 Yes, you're preparing...
00:24:12 I was looking at his accounts...
00:24:14 It's in dollars, I'm international.
00:24:17 We were listening to Lourid,
00:24:19 It's a pleasure to listen to this song again,
00:24:21 Who is 51 years old today,
00:24:23 It's 7h24, you're listening to France Bleu Héro.
00:24:25 We're going to the food market of the UNEL this week,
00:24:33 It's for real, how do you do it on a market?
00:24:35 Anyway, it's a place where you can meet beautiful people,
00:24:38 Nice people.
00:24:39 What do you eat, ladies and gentlemen?
00:24:42 I look, sometimes yes, sometimes no.
00:24:44 The cat is fine.
00:24:46 There's no cat.
00:24:47 No cat, what a shame.
00:24:48 Beware.
00:24:49 Today we're in France Bleu with the UNEL,
00:24:51 Did you see that?
00:24:52 Yes, I saw what they're doing there.
00:24:53 What are they doing there?
00:24:54 Oh, they're there!
00:24:55 There's less than 20% for the police.
00:24:59 There are two types of merchants at the UNEL market,
00:25:01 The sedentary, who have their place reserved for the year,
00:25:04 And the passengers, who, as their name suggests,
00:25:06 Pass on the market.
00:25:08 It arrives later in the morning,
00:25:09 So that they are given a place.
00:25:11 Mouss is one of the elders.
00:25:13 Set up at the beginning of the year,
00:25:14 They sell women's clothes.
00:25:16 In the old days, he speaks loudly,
00:25:17 And communicates his good mood to the neighbors and his customers.
00:25:20 Here she is, madam.
00:25:21 Hello, madam.
00:25:22 Hello.
00:25:23 How are you?
00:25:24 Very well.
00:25:25 How are you?
00:25:26 Very well.
00:25:27 Your family, the neighbors,
00:25:28 The fridge, the washing machine,
00:25:30 The cat is fine.
00:25:31 There's no cat.
00:25:32 No cat, what a shame.
00:25:34 So, you don't try?
00:25:38 No, he's changing.
00:25:39 Do you know?
00:25:40 I'm changing, I'm returning it.
00:25:41 Yes.
00:25:42 There's no problem.
00:25:43 He gives us my hand.
00:25:44 I give, I give, he goes to try,
00:25:45 He comes back the following week,
00:25:46 There's no problem.
00:25:47 No, but it's true.
00:25:48 I swear it's true.
00:25:49 Ah yes?
00:25:50 So, we said ...
00:25:51 It's 35, right?
00:25:53 35.
00:25:54 Ah yes.
00:25:55 No problem.
00:25:56 On Sunday, I'm on the other side.
00:25:57 I know.
00:25:58 On Sunday, I'm on the other side,
00:25:59 There's no problem.
00:26:00 Come on, have a nice day.
00:26:01 Have a nice day.
00:26:02 Thank you very much, madam.
00:26:03 See you soon.
00:26:04 It's for the mom,
00:26:05 She can't move,
00:26:06 So she takes it.
00:26:07 Well, some have moms
00:26:08 In retirement homes,
00:26:09 And they go,
00:26:10 They bring them a vest
00:26:11 To make them happy.
00:26:12 They are obliged.
00:26:13 If it doesn't work,
00:26:14 They bring them back.
00:26:15 She can't move the lady
00:26:16 For a sweater
00:26:17 At 10 euros,
00:26:18 So yes.
00:26:19 If it doesn't work,
00:26:20 We change it.
00:26:21 I was doing bedroom dresses,
00:26:22 Same.
00:26:23 I took bedroom dresses,
00:26:24 We tried them,
00:26:25 She came back.
00:26:26 If we don't do it like that,
00:26:27 Well,
00:26:28 We forgot to do that
00:26:29 For a clientele.
00:26:30 Already,
00:26:31 It's very rare for clients
00:26:32 To go to the market
00:26:33 And start to give in.
00:26:34 So if we don't start
00:26:35 To trust the client,
00:26:36 And the client trusts us,
00:26:37 I think it will go both ways.
00:26:38 Young girl,
00:26:39 Hello.
00:26:40 Hello.
00:26:41 How are you?
00:26:42 It's okay.
00:26:43 Here.
00:26:44 I'm going to see
00:26:45 If there are new keys.
00:26:46 There's a little bit
00:26:47 Of shirt there,
00:26:48 A little bit of that,
00:26:49 There you go.
00:26:50 I was waiting for you
00:26:51 For 11 hours,
00:26:52 But hey,
00:26:53 It's okay.
00:26:54 I was waiting for you
00:26:55 For 11 hours.
00:26:56 Ah, well, yes.
00:26:57 I'm waiting for you.
00:26:58 There's no one,
00:26:59 I'm waiting for you with pleasure.
00:27:00 As always.
00:27:01 Always in a good mood.
00:27:02 Always.
00:27:03 Do you come here often?
00:27:04 Do you know the client?
00:27:05 Every Thursday,
00:27:06 I come.
00:27:07 Already,
00:27:08 I look,
00:27:09 Sometimes yes,
00:27:10 Sometimes no.
00:27:11 Here,
00:27:12 Here are some news.
00:27:13 Every week,
00:27:14 I have to change a little bit.
00:27:15 Ah yes?
00:27:16 Where does the merchandise come from?
00:27:17 How do you sell a sweater
00:27:18 For 10 euros?
00:27:19 A sweater for 10 euros,
00:27:20 Well,
00:27:21 It depends on the amount
00:27:22 You buy,
00:27:23 It depends on the suppliers,
00:27:24 Some of them
00:27:25 Are big systems.
00:27:26 Falling from the truck?
00:27:27 No,
00:27:28 From the truck,
00:27:29 We never have money.
00:27:30 That is to say that today,
00:27:31 The markets,
00:27:32 It's 10,
00:27:33 15 euros,
00:27:34 It's the most expensive,
00:27:35 It's 20 euros.
00:27:36 Some of them
00:27:37 They sell more expensive.
00:27:38 It doesn't work?
00:27:39 But after,
00:27:40 We work with them.
00:27:41 We work with
00:27:42 The SMICards
00:27:43 Who sell,
00:27:44 Who touch the SMIC,
00:27:45 The RSA,
00:27:46 We don't work with people
00:27:47 Who...
00:27:48 When you do the market
00:27:49 In Montpellier,
00:27:50 The prices go up a bit
00:27:51 Because it's people
00:27:52 Who have a little more means
00:27:53 Than in Lunay?
00:27:54 It's the same everywhere.
00:27:55 Yeah?
00:27:56 In the city center, maybe,
00:27:57 But it's the same suppliers,
00:27:58 It's the same goods,
00:27:59 It's always the same.
00:28:00 Except they have shops,
00:28:01 You have to walk a little.
00:28:02 We walk a little,
00:28:03 But we can't walk.
00:28:04 If there is a market,
00:28:05 We can't walk.
00:28:06 We can't sell a sweater
00:28:07 For 30 euros.
00:28:08 Yeah, sure.
00:28:09 People, when they come to the market,
00:28:10 It's to do business.
00:28:11 They don't come to...
00:28:12 They don't come to the shops,
00:28:13 They come to the market.
00:28:14 It's people we know
00:28:15 Who are from the neighborhood.
00:28:16 Yeah, yeah.
00:28:17 Not "Marsiargues",
00:28:18 It's just "Vauvert",
00:28:19 It's people from the neighborhood
00:28:20 We are used to,
00:28:21 It's always the same.
00:28:22 We have a nice little market.
00:28:23 Since they put the food
00:28:24 At Lunel, down there,
00:28:25 It's great.
00:28:26 It's good.
00:28:27 Oh yeah?
00:28:28 That's it.
00:28:29 Hello, Madam.
00:28:30 Hello.
00:28:31 While Mousse welcomes
00:28:32 His next customers,
00:28:33 We go down
00:28:34 In the food market.
00:28:35 We are at the food market,
00:28:36 At the Lunel market
00:28:37 With Virginie Vivès.
00:28:38 It's for real.
00:28:39 Every morning at 7.24 am
00:28:40 To find on our website
00:28:41 Francebleu.fr
00:28:42 You have all the episodes,
00:28:43 You also have the photos,
00:28:44 So don't hesitate.
00:28:45 Come on, in a moment,
00:28:46 The 7.30 am news.
00:28:47 Ici, matin, revient dans un instant.
00:28:50 Inédit, ce soir, sur France 3,
00:28:53 Bienvenue en Alsace.
00:28:56 Une langue, un territoire,
00:28:59 Une histoire singulière.
00:29:02 L'histoire de l'Alsace,
00:29:03 C'est une histoire douloureuse.
00:29:05 Depuis les Romains,
00:29:06 Elle a été balottée
00:29:07 Entre la France et l'Allemagne.
00:29:09 Annexée,
00:29:10 Et en France,
00:29:11 Elle a été dénommée
00:29:12 La ville de la France.
00:29:13 La ville de la France.
00:29:14 La ville de la France.
00:29:15 La ville de la France.
00:29:16 Elle a été dénommée
00:29:17 La ville de la France.
00:29:18 Elle a été dénommée
00:29:19 La ville de la France.
00:29:20 Elle a été dénommée
00:29:21 La ville de la France.
00:29:22 Elle a été dénommée
00:29:23 La ville de la France.
00:29:24 Elle a été dénommée
00:29:25 La ville de la France.
00:29:26 Elle a été dénommée
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00:29:28 Elle a été dénommée
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00:29:30 Elle a été dénommée
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00:30:15 La ville de la France.
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00:30:17 La ville de la France.
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00:43:24 La petite culotte avec Chico et les Gypsy, La Gofalolita sur France Bleu Héro.
00:43:40 Faut qu'on fasse un petit peu attention parce que hier à la même heure, on était en train de chanter Bachelet
00:43:44 alors que Jean-Pierre Ricot, le maire de Pérol, rentrait dans le studio.
00:43:47 Ce matin, c'est Jean-Marc Oluski qui arrive, le président du MEDEF Héro Montpellier.
00:43:50 On est en train de chanter La Gofalolita.
00:43:51 C'est quand même un peu moyen.
00:43:53 Bon, Anne est avec nous. Bonjour Anne.
00:43:55 Bonjour.
00:43:56 Comment ça va à Montpellier ?
00:43:58 Oh, ça va très bien. Il y a encore du soleil.
00:44:01 On a un temps merveilleux, beaucoup trop merveilleux, mais en fin ça va.
00:44:04 Ça c'est parfait alors. La journée commence bien.
00:44:06 Si en plus vous repartez avec vos invitations pour le concert d'Ibrahim Malouf, vous serez ravis j'imagine.
00:44:12 Oh ça c'est génial, oui.
00:44:13 Voilà.
00:44:14 Vous ne croyez pas.
00:44:15 Trompettiste, musicien, compositeur. Il a 43 ans.
00:44:20 Son dernier album c'est Capacity to Love.
00:44:22 A votre avis, est-ce que c'est son 7ème, son 13ème ou son 17ème album, Anne ?
00:44:27 Son 17ème album.
00:44:28 Son 17ème album. Vous vous rendez compte ?
00:44:30 Ah déjà, quand même.
00:44:31 Parce que vous, Anne, vous en avez sorti combien d'albums vous ?
00:44:34 Oh mon Dieu. Non.
00:44:36 Ah non, vous n'êtes pas trompettiste vous ?
00:44:39 Non, je n'ai pas de musique.
00:44:40 Ah, vous n'êtes pas dans la musique, oui.
00:44:41 C'est quoi votre domaine vous plutôt ?
00:44:43 Le piano peut-être.
00:44:45 Ah ben c'est bien le piano, carrément.
00:44:47 Vous pouvez sortir des albums alors si vous faites du piano c'est possible.
00:44:49 D'accord.
00:44:50 Vous m'auriez dit je suis spécialiste, je ne sais pas, je suis fan de tennis.
00:44:53 C'est plus compliqué pour sortir des albums, mais encore que Yannick Noir.
00:44:56 Ah non, j'ai des petits bras, il n'y a rien à faire.
00:44:58 Le tennis, je ne suis pas…
00:45:00 Non, ce n'est pas votre truc ?
00:45:01 Ce n'est pas mon truc.
00:45:02 Le football ou le rugby, je veux bien.
00:45:04 Ah ben d'accord.
00:45:05 Les jambes plutôt que les bras.
00:45:06 D'accord, pas de problème.
00:45:08 Ibrahim Malouf, le concert pour vous la semaine prochaine aux aînés de Montpellier.
00:45:11 Bravo Anne.
00:45:12 Très très gentil, je vous remercie beaucoup et je remercie bien sûr la radio.
00:45:17 Je vous souhaite une bonne journée, on se dit à bientôt alors ?
00:45:19 A bientôt, merci.
00:45:21 Au revoir Anne.
00:45:22 Merci d'avoir joué avec nous ce matin sur France Bleu Héron et sur France 3 Occitanie.
00:45:25 Effectivement, nous recevons dans un instant sur France Bleu Héron,
00:45:29 le président du MEDEF Héro Montpellier, Jean-Marc Oluski.
00:45:34 Pour quelle raison ? On va tout vous expliquer dans un instant.
00:45:37 Ici matin, revient dans un instant.
00:45:40 Ça pue ?
00:45:44 Non, ça va.
00:45:45 Je sais que c'est un si beau odeur alors du coup...
00:45:48 Je pense que je ne peux pas aller plus loin.
00:45:50 Si je commence à sentir le saumon...
00:45:53 On se retrouve ce samedi, quelle heure ?
00:45:56 12h55.
00:45:58 12h55 pour une recette de Gravelax de saumon de Fontaine.
00:46:01 Oh, je n'y attendais pas, tu vois.
00:46:03 C'est très bon cette histoire.
00:46:05 Ça va être pas mal.
00:46:06 On vous pose une question ce matin sur France Bleu Héron, sur l'appli,
00:46:18 ici, sur la page Facebook et puis au 04 67 58 6000,
00:46:22 surtout, vous allez pouvoir prendre la parole.
00:46:23 On se pose la question mais qui doit financer la gratuité des transports en commun
00:46:26 dans la métropole de Montpellier ?
00:46:27 Ça arrive le 21 décembre.
00:46:29 Est-ce que c'est le contribuable ?
00:46:31 Donc, vous, nous.
00:46:33 Est-ce que ce sont les entreprises ?
00:46:35 Les deux ? Aucun ?
00:46:37 Ça devrait rester payant ?
00:46:38 C'est d'ailleurs ce que vous dites en majorité.
00:46:40 Majoritairement, plus de la moitié, 54% des votants pour l'instant
00:46:44 estiment que cela aurait dû rester payant.
00:46:46 Alors vous en pensez quoi ? Dites-nous.
00:46:47 56 même, ça montait à 56.
00:46:49 Au 04 67 58 6000.
00:46:51 Et plus on parle et plus ça monte.
00:46:52 Jean-Marc Oluski, le président du MEDEF Ferro Montpellier,
00:46:54 est notre invité ce matin.
00:46:55 Bonjour Jean-Marc Oluski.
00:46:56 Bonjour.
00:46:57 Vous êtes là ce matin, il y a un lien avec cette question du jour
00:47:00 parce que ce passage à la gratuité dans les transports en commun
00:47:03 pour la métropole de Montpellier doit être financé, selon la métropole,
00:47:06 le manque à gagner, par le versement mobilité
00:47:08 qui est une taxe payée par les entreprises, privées comme publiques,
00:47:11 taxe contre laquelle, ou en tout cas sur laquelle,
00:47:14 le MEDEF a fait publier une tribune dans le journal Les Écoles
00:47:17 il y a quelques jours, que vous avez co-signée.
00:47:19 Pourquoi vous l'avez co-signée, cette tribune ?
00:47:21 Je précise d'ailleurs que le patron du MEDEF, Biteroy, l'a signée aussi.
00:47:24 Bien sûr.
00:47:25 Pourquoi vous l'avez co-signée ?
00:47:26 Qu'est-ce qui vous inquiète dans l'évolution de ce versement mobilité ?
00:47:29 Alors, ce qui nous inquiète, on l'a co-signée.
00:47:32 Le marqueur, ça a été le fait qu'il y a eu une tribune publiée
00:47:36 par les présidents de région qui disait que ce serait bien aussi
00:47:39 que le versement mobilité finance les transports de la région.
00:47:41 Donc ça, ça a été un petit peu une espèce de petite goutte d'eau qui a fait...
00:47:44 Parce qu'il y a pour l'instant, ce sont les transports en commun dans les agglomérations.
00:47:47 Oui, c'est les transports en commun dans les agglomérations.
00:47:49 Et il y a eu aussi, puisque l'île de France a un statut particulier,
00:47:53 il y a eu aussi une demande de Mme Pécresse pour augmenter,
00:47:57 et ça a été accepté. Donc en île de France, le versement mobilité,
00:48:00 le plafond du versement mobilité a été augmenté.
00:48:03 Donc c'est ce qui nous inquiète un peu, parce que ce versement mobilité,
00:48:06 je ne veux pas être trop technique, mais c'est un impôt de production.
00:48:08 C'est-à-dire que ce n'est pas lié au chiffre d'affaires.
00:48:11 C'est toutes les entreprises, tous les employeurs,
00:48:13 que les employeurs globalement, qui le payent à partir de 11 salariés.
00:48:18 Et c'est lié donc au nombre de salariés que vous avez.
00:48:21 Et donc ce versement mobilité augmente en fonction de ce chiffre-là.
00:48:26 Et donc on se dit, on paye déjà sur la métropole,
00:48:30 globalement sur l'euro, moi j'ai un chiffre sur l'euro,
00:48:33 on verse, c'est une moyenne, je vous donne une moyenne,
00:48:36 647 euros par salarié. C'est ce qu'on paye déjà aujourd'hui.
00:48:39 Donc aujourd'hui on est le premier financeur,
00:48:41 ou un des premiers financeurs des transports en commun,
00:48:44 et on dit, n'alourdissons pas effectivement cet impôt,
00:48:47 puisqu'on considère que c'est un impôt, n'alourdissons pas cet impôt,
00:48:50 au détriment de la performance des entreprises.
00:48:52 - Est-ce que vous craignez que le passage à la gratuité
00:48:54 dans les transports en commun dans l'agglomération de Montpellier,
00:48:56 dans la métropole, donne envie à la métropole d'augmenter ce versement ?
00:49:00 - Alors là-dessus, je sais que vous avez fait un sondage,
00:49:04 j'ai voté à titre personnel, je ne vous dirai pas ce que j'ai voté,
00:49:07 mais au titre de président du Medef, moi je me prononce pas,
00:49:10 parce que je ne me prononce pas sur des sujets qui sont généraux,
00:49:13 puisqu'en fait ça ne concerne pas que les entreprises,
00:49:15 et si on peut s'exprimer sur le sujet, c'est de dire peut-être que
00:49:19 ça va permettre à nos salariés, ça va éviter que l'on paye la moitié,
00:49:23 puisqu'on payait la moitié déjà de l'abonnement,
00:49:25 ça va permettre peut-être de donner un peu plus de pouvoir d'achat
00:49:28 qui va augmenter la consommation, donc il peut y avoir des points positifs.
00:49:32 Donc moi sur le sujet je ne m'exprime pas.
00:49:34 Ce que l'on dit globalement, c'est de dire qu'aujourd'hui
00:49:40 on considère qu'on paye déjà beaucoup, donc voilà.
00:49:44 Ce que je voudrais dire aussi, c'est qu'il y a eu une tribune
00:49:47 qui s'est faite il y a quelques temps par six ou sept présidents de métropole,
00:49:52 à Genouz, Bordeaux, Lyon, et qui demandait aussi un déplafonnement
00:49:56 d'universel mobilité, c'est-à-dire d'augmenter cette taxe.
00:50:00 Et effectivement, je n'ai pas lu la signature de Michael D'Infos,
00:50:07 et je suis satisfait qu'il ne prenne pas cette voie pour l'instant,
00:50:11 puisque c'est à date, c'est ce qu'il a exprimé.
00:50:13 - Parce que pour vous, ça ne doit pas reposer essentiellement
00:50:17 sur ces impôts versés par les entreprises, ça fait une taxe de plus
00:50:21 qui s'ajoute à déjà une pression fiscale que vous dénoncez régulièrement ?
00:50:25 - Cette pression fiscale, il faut reconnaître, et si on fait un peu de politique nationale,
00:50:32 il faut reconnaître que ce gouvernement a été un gouvernement
00:50:35 qui a pratiqué une politique, soit un pays politique de l'offre,
00:50:38 c'est-à-dire qu'il a baissé les impôts globalement.
00:50:40 Et ce qui est paradoxal, c'est que cette baisse des impôts a augmenté le montant.
00:50:44 C'est-à-dire qu'il y a eu un record sur le versement de l'impôt société l'an dernier,
00:50:50 sur la TVA.
00:50:52 - Alors que les taux ont baissé, enfin l'impôt sur la société ?
00:50:54 - Alors que les taux ont baissé.
00:50:56 Donc en fait, aujourd'hui, on se rend compte que cette politique de l'offre a marché,
00:51:00 jusqu'au moment où je pense que peut-être qu'avec les conditions,
00:51:05 la dette qui a explosé, je crois qu'il a semblé que le gouvernement
00:51:09 vienne chercher un peu d'argent, et on dit que ce n'est pas le moment
00:51:13 pour les entreprises avec l'inflation, avec l'hausse du coût de l'énergie.
00:51:18 Donc aujourd'hui, ce n'est pas le moment.
00:51:20 - Mais si, reprenons l'hypothèse d'une hausse du versement de mobilité
00:51:24 dans la métropole de Montpellier, même si ce n'est pas le cas à date,
00:51:26 si ça venait à augmenter et que ça améliorait l'offre de services,
00:51:30 ce sont vos salariés qui en bénéficient aussi ?
00:51:32 - Alors juste un point, c'est qu'il y a un encadrement du versement de mobilité.
00:51:36 - Oui, par la loi.
00:51:37 - C'est par la loi. Donc ce n'est pas un président de métropole qui décide...
00:51:40 - Qui peuvent décider eux-mêmes de faire n'importe quoi.
00:51:43 - Après, effectivement, aujourd'hui, ce que l'on dit,
00:51:46 c'est que globalement, les entreprises versent ce versement de mobilité
00:51:50 pour une contribution générale au transport.
00:51:53 Mais pas forcément pour le transport de nos salariés.
00:51:56 Et effectivement, on se dit qu'il y a certaines zones de Montpellier
00:52:01 qui sont des zones d'entreprise, qui ne sont pas couvertes.
00:52:03 - Lesquelles par exemple ?
00:52:04 - Le millénaire par exemple, ou les zones vers Pérole,
00:52:07 sur lesquelles effectivement on attend...
00:52:09 Alors j'ai eu comme information qu'on allait avoir des bus trams,
00:52:14 et ces bus trams vont permettre sûrement d'alimenter ces zones d'entreprise.
00:52:19 Mais c'est un sujet, voilà.
00:52:21 On ne dit pas "on verse le versement de mobilité pour avoir l'offre de services".
00:52:25 Mais ce qu'on dit, c'est qu'il faudrait aussi que nos salariés puissent se bénéficier,
00:52:29 que tous nos salariés puissent se bénéficier de l'offre de transport en commun.
00:52:33 - Et justement, sur le réseau actuel, vous espériez que ce soit densifié,
00:52:38 vous avez parlé du millénaire, en tout cas que ce soit densifié ce réseau
00:52:41 par les zones industrielles, ou en tout cas les zones où beaucoup d'entreprises sont installées ?
00:52:45 - Après il y a une certaine logique, qui est une logique de toutes les métropoles,
00:52:48 c'est que les zones d'entreprise vont à la périphérie des métropoles,
00:52:53 et donc effectivement c'est chaque fois compliqué de faire sur les transports en commun.
00:52:57 On l'entend, on le comprend.
00:52:59 Mais effectivement il faut trouver des solutions alternatives,
00:53:01 et je pense que le bus tram, je crois à échéance 2025 si j'ai bien compris,
00:53:05 que le bus tram est une bonne solution pour la métropole de Montpellier.
00:53:08 - Vous avez parlé de la santé financière des entreprises,
00:53:11 avec l'inflation qu'on a tous connue et tous ressentie,
00:53:14 inflation qui s'est un petit peu calmée ces dernières semaines, ces derniers mois,
00:53:18 est-ce que ça permet aux entreprises de l'euro de pouvoir faire face à nouveau ?
00:53:22 - Alors pas encore je crois, pas encore.
00:53:25 On est dans une situation encore tendue, il y a un secteur qui souffre beaucoup,
00:53:29 c'est le secteur du bâtiment, de l'immobilier globalement, qui peine.
00:53:35 On a une recrudescence des entreprises en difficulté,
00:53:39 notamment celle qui se présente au tribunal de commerce.
00:53:42 - C'est-à-dire des cessations d'activité ?
00:53:45 - Oui, l'équilation judiciaire, au reste on a l'équilation judiciaire.
00:53:48 Donc ça c'est un sujet qui nous inquiète un peu.
00:53:52 Et puis effectivement, les chefs d'entreprise ont le moral qui est un peu baissé,
00:53:57 puisque vous savez que c'est un indicateur assez fort qui est fait,
00:54:00 et les chefs d'entreprise ont le moral qui est un peu baissé.
00:54:03 Et pour quelles raisons ? Essentiellement pour des questions d'incertitude.
00:54:07 C'est-à-dire qu'il n'y a pas de vision sur un avenir,
00:54:10 notamment avec les conflits, alors on avait le conflit en Ukraine,
00:54:13 maintenant on a le conflit Israël qui se reporte un petit peu aussi en France.
00:54:16 Donc c'est des sujets sur lesquels les chefs d'entreprise...
00:54:19 - Ça a des conséquences le conflit Israël/Hamas, sur des entreprises de l'euro qui exportent ?
00:54:23 - Alors j'ai pas eu de remontée directe sur ces sujets-là,
00:54:27 mais c'est une question de moral, c'est-à-dire que le chef d'entreprise,
00:54:30 par principe, il faut qu'il ait le moral pour se dire qu'il va investir,
00:54:33 qu'il va solliciter les prêts à la banque, qu'il va recruter,
00:54:36 et donc c'est surtout sur cet aspect-là.
00:54:39 Je crois que le climat aujourd'hui est un climat un peu morose,
00:54:42 et donc je crois que ça peine effectivement dans les affaires.
00:54:48 - Merci Jean-Marc Oluski.
00:54:50 Dernière question, le 21 décembre vous allez prendre le tram, vous, gratuitement ?
00:54:53 - Écoutez, il faudrait que je fasse ma carte, je crois, c'est ça, non ?
00:54:56 - Il va falloir justifier du fait que vous habitez dans la métropole.
00:55:00 - Alors j'habite dans la métropole et je vais faire mon pass, voilà.
00:55:02 - Merci à vous d'avoir été notre invité ce matin sur France Bleu Euro.
00:55:06 Jean-Marc Oluski, président du MEDEF de Montpellier,
00:55:08 il y a deux MEDEF dans l'Euro, le Biterroi et le reste du département finalement.
00:55:12 Merci beaucoup Jean-Marc Oluski d'avoir été avec nous ce matin.
00:55:15 - Et vous retrouvez donc notre invité sur notre site internet francebleu.fr
00:55:19 si vous voulez réécouter cette interview sans aucun problème.
00:55:21 Et puis le débat continue de toute façon sur la page Facebook.
00:55:24 Vous pouvez continuer à laisser des commentaires et nous dire ce que vous en pensez.
00:55:27 Si vous pensez que c'est à vous, contribuable, si c'est aux entreprises,
00:55:32 si ça doit rester payant, les transports en commun dans la métropole de Montpellier,
00:55:36 on veut savoir ce que vous en pensez, donc n'hésitez pas.
00:55:38 Et vous avez la PI ici également.
00:55:40 Voici Calou Géraud sur France Bleu Euro avec Cédi,
00:55:43 et juste après, rendez-vous avec les infos de 8h.
00:55:46 Et Sébastien Garnier en ce mercredi matin.
00:55:48 Nous sommes le 8 novembre aujourd'hui.
00:55:53 Des chansons, des filles, beaucoup de verres et de nuit.
00:55:58 Telles étaient nos heures, telles étaient nos vies.
00:56:04 Fut-il adolescent, tout nous était permis.
00:56:10 Roi de Pagodille, prince démuni.
00:56:15 On est riche que de ses amis, c'est dit.
00:56:22 Le temps des tempêtes arrive avant qu'on les prédile.
00:56:31 Amour impossible, défaite ironie.
00:56:37 Quand tous s'abîment, quand même, nos rêves fuient.
00:56:43 Il ne reste qu'une île, un port, un parti.
00:56:48 On est riche que de ses amis, c'est dit.
00:56:55 C'est dit.
00:56:59 [Musique]
00:57:28 Mais quand tout s'allume, quand tout enfin nous sourit.
00:57:34 Gloire aux fêtes, symphonie.
00:57:37 Bravo bijoux, frémésie.
00:57:40 Quand on me saoule d'imposture ou d'amnésie.
00:57:46 Honneur et fortune, qu'en sais-je aujourd'hui.
00:57:52 Je ne suis riche que de mes amis, c'est dit.
00:58:01 [Musique]
00:58:17 Honneur et fortune, qu'en sais-je aujourd'hui.
00:58:23 Je ne suis riche que de mes amis, mes amis, c'est dit.
00:58:32 [Musique]
00:58:39 Cadeau Géraud sur France Bleu et Raud avec Cédi en concert prochainement.
00:58:43 Ce sera au mois de janvier. Le mois de janvier c'est dans pas longtemps.
00:58:45 Le 20 janvier à la Sud de France, à Rennail.
00:58:47 Les 7h58, les infos.
00:58:49 Et puis alors en ce moment c'est la semaine de sensibilisation de l'infertilité.
00:58:53 Et pour l'occasion plusieurs événements ont lieu à Montpellier.
00:58:56 On va parler de cette semaine et de l'infertilité juste après les infos de 8h sur France Bleu et Raud.
00:59:00 Ici Matin, revient dans un instant.
00:59:04 [Musique]
00:59:09 Steampunk ou cosplay, ils dépoussièrent la coutume du déguisement et renouvellent ces divertissements populaires.
00:59:15 On va interpréter un futur d'un passé qui n'a jamais existé.
00:59:21 Le steampunk personnellement, je ne sais pas ce que c'est, mais quand il est là, je le reconnais.
00:59:27 Le théâtre, un concours, des costumes, du manga, du jeu vidéo, de la pop culture.
00:59:32 Je me dis que cette discipline est faite pour moi.
00:59:36 Ça va, tout va bien, ça tient.
00:59:39 Le personnage qu'on va choisir pour se costumer en steampunk ou le personnage qu'on va choisir en cosplay,
00:59:44 c'est quelque chose qui nous fait rêver et qu'on incarne peut-être en partie le temps d'une époque,
00:59:48 mais ça nous rapproche de ce qui nous touche en l'intime.
00:59:52 Dans la peau d'une époque, un documentaire à voir jeudi à 22h55 sur France 3 Occitanie.
00:59:59 [Générique]
01:00:10 On commence la journée ensemble dans le département de l'Héros. Il est 8h.
01:00:13 [Générique]
01:00:19 La circulation avec un trafic chargé comme tous les matins, même si c'est mercredi,
01:00:24 il faut reconnaître que c'est peut-être un petit peu plus fluide que les autres jours.
01:00:28 On est chargé sur la route de Béziers, la route de Sète en direction de Saint-Jean-de-Vedasse,
01:00:31 à hauteur de Balaruc-Le Vieux et Balaruc-Les Bains, en direction de l'autoroute A9,
01:00:35 et côté ouest de Béziers, surtout avec toujours cette zone de travaux du côté de Marocan par exemple.
01:00:41 Si vous avez des infos, 0467 58 6000, n'hésitez pas à les partager.
01:00:46 En ce qui concerne les trains, ils sont à l'heure pour l'instant, pas de problème.
01:00:49 Sébastien Garnier pour la météo aujourd'hui, du soleil.
01:00:52 Oui, c'est plutôt pas mal du soleil effectivement sur tous les rôds cet après-midi.
01:00:57 Ce matin, on a un temps plus nuageux sur les reliefs principalement,
01:01:01 toujours peu de vent et des températures qui vont grimper jusqu'à 18 degrés prévues à Olonzac.
01:01:05 On aura 17 à Montpellier, à Béziers, à Sète et 16 du côté de Lodève.
01:01:10 Allez, on commence Sébastien avec cet enseignant de l'Héros,
01:01:15 qui va, on l'espère, être sacré meilleur prof du monde.
01:01:19 Oui, il s'appelle Nicolas Gaube, il est prof de SVT au collège René Cassin d'Agde,
01:01:25 et il est en Lys, Sois-Y-Gbourg, pour recevoir le très prestigieux Global Teacher Prize.
01:01:33 Il est surnommé le prix Nobel de l'enseignement,
01:01:35 et il récompense le professeur avec les méthodes les plus innovantes.
01:01:38 Sélectionné parmi 7000 candidats de plus de 130 pays,
01:01:41 Nicolas Gaube est le seul français à avoir été retenu dans le top 10.
01:01:46 Parmi ses projets qui ont séduit le jury, le réaménagement de ses salles de classe.
01:01:50 Il crée différents îlots pour favoriser l'autonomie et le bien-être des collégiens.
01:01:55 Un pôle laboratoire où les élèves vont pouvoir faire les expériences scientifiques,
01:01:58 utiliser le microscope, faire les dissections.
01:02:01 Un pôle documentaire où ils peuvent étudier des projets scientifiques.
01:02:04 Et un pôle numérique.
01:02:05 Il s'inspire aussi des sciences cognitives, avec une boîte à questions, des notions à mémoriser.
01:02:10 Chaque professeur, à chaque début de cours, va poser une question à un élève,
01:02:13 même si ce n'est pas sa matière.
01:02:14 Des méthodes que Nicolas Gaube partage aussi sur sa chaîne YouTube "Un prof heureux",
01:02:19 qui réunit 15 000 abonnés.
01:02:21 Le prix est donc remis aujourd'hui au siège de l'UNESCO à Paris,
01:02:24 avec à la clé tout de même 1 million de dollars.
01:02:27 On croise les doigts pour Nicolas Gaube.
01:02:30 Une voiture et deux motos ont pris feu hier soir dans une cave de la rue Montasinos à Montpellier,
01:02:36 avec en plus une fuite de gaz sur un compteur extérieur à la résidence.
01:02:41 On ne connaît pas l'origine de cet incendie.
01:02:45 La fuite et les feux ont été maîtrisés par les pompiers vers 21h hier soir.
01:02:51 La ville de Sète porte plainte après la découverte d'un tag nazi sur la promenade du Maréchal Leclerc,
01:02:57 le signe SS sur une plaque en hommage aux martyrs de la Résistance et aux déportés de Rose Rock.
01:03:04 Bientôt deux mois de grève pour les salariés d'Honnête à l'hôpital de Montpellier,
01:03:08 ceux qui sont chargés du nettoyage.
01:03:10 Ils réclament toujours un 13ème mois et une hausse de 5% sur leur fiche de paye.
01:03:15 La direction leur a proposé 3% et une prime de fin d'année.
01:03:18 Ça n'est pas suffisant selon eux.
01:03:21 L'Audev ne veut pas être un désert médical.
01:03:23 La ville a créé une maison de santé depuis 15 jours à la vue de deux nouvelles médecins débarqués.
01:03:28 Oui, une initiative de la région Occitanie.
01:03:30 C'est le projet baptisé "Ma santé, ma région".
01:03:33 Ces deux docteurs sont salariés et ravis de venir exercer dans le nord de l'héros Anne Pinson-Dussel.
01:03:40 Déjà parce qu'ici elles sont utiles, si l'on en croit Margot,
01:03:43 une patiente croisée à la sortie de la maison de santé.
01:03:45 J'en avais un médecin-traitant mais il est parti pour autre part,
01:03:48 donc j'ai eu un autre, mais c'est vrai que c'est pas évident, il n'y en a pas beaucoup.
01:03:51 Jeanne-Paul Delvaux vient de finir ses études de médecine,
01:03:54 naissance à Paris, enfance à Marseille, étude à Montpellier.
01:03:57 C'est pourtant en milieu rural qu'elle rêve de s'installer
01:04:00 et c'est le fait d'être salariée qui l'a incité à postuler à l'Audev.
01:04:03 Une secrétaire qui va gérer la facturation, les feuilles de soins,
01:04:08 vérifier que la sécu nous rembourse bien,
01:04:10 tout ça c'est des choses qu'on ne gère pas, en libéral on gère.
01:04:13 Même motivation pour Françoise Armengo qui, elle, a connu le cabinet libéral.
01:04:17 L'Audev en lui-même, c'est pas un choix, c'est pas un choix géographique,
01:04:20 c'est plus la proposition d'avoir un centre de santé salarié
01:04:24 où on peut faire que de la médecine et rien que de la médecine.
01:04:27 Plus de questions de rentabilité à se poser non plus
01:04:30 et plus de temps avec les patients, apparemment ça fait effet.
01:04:33 Je ne m'attendais pas à ce qu'il y ait un tel besoin en fait.
01:04:36 La plupart des patients qui viennent, ça fait deux ans qu'ils n'ont pas de médecin traitant.
01:04:40 Il y a quand même beaucoup de précarité à l'Audev.
01:04:42 Il n'y a pas de soucis de rentabilité,
01:04:44 mais si vous passez beaucoup de temps avec quelqu'un, c'est pas grave.
01:04:48 Reste à recruter un troisième médecin pour compléter l'équipe, c'est en cours.
01:04:52 Et la ville de Montpellier devrait elle aussi bénéficier de ce projet "Ma santé, ma région".
01:04:57 C'était la première fois dans le département.
01:04:59 Ça devrait donc aussi se faire à Montpellier, dans un quartier sensible,
01:05:04 d'ici un an au mieux nous dit-on.
01:05:06 Les sénateurs poursuivent l'examen du projet de loi immigration.
01:05:09 Hier, ils ont voté la suppression de l'aide médicale d'État,
01:05:12 un dispositif qui permet aux étrangers sans papier d'être soignés gratuitement.
01:05:16 Les représentants de la Chambre haute veulent le transformer en aide médicale d'urgence.
01:05:20 C'est une profonde erreur, selon le ministre de la Santé Aurélien Rousseau.
01:05:24 La suppression de l'AME pourrait être annulée à l'Assemblée,
01:05:27 qui se penchera à son tour sur le texte à partir du 11 décembre.
01:05:31 Une trentaine de pays attendus pendant trois jours à Paris
01:05:34 pour évoquer la survie des surfaces glaciaires de la planète.
01:05:38 Selon une publication du CNRS, certaines plateformes de glace du Groenland
01:05:43 ont déjà perdu plus d'un tiers de leur volume depuis la fin des années 70.
01:05:48 C'est tout ce qu'il y a sous la banquise.
01:05:51 Le mois d'octobre 2023 a été le plus chaud jamais enregistré dans le monde.
01:05:56 C'est ce qu'on apprend aussi ce matin avec une moyenne de 15,38 degrés à la surface du globe.
01:06:01 Le record précédent d'octobre 2019 est dépassé de 0,4 degré.
01:06:06 Celui que l'on surnommait la bête de Béziers, la tour Eiffel ou encore le dindon s'en est allé.
01:06:10 L'ancien rugbyman Alain Estève est mort à 77 ans.
01:06:13 Joueur mythique de l'AS Béziers dans les années 70.
01:06:18 Colosse de 2 mètres, 120 kilos, aux palmarès exceptionnels
01:06:22 avec pas moins de 8 titres de champion de France entre 1971 et 1981.
01:06:28 Victoire aussi dans le tournoi des 5 nations à l'époque.
01:06:31 Une grande gueule également, se souvient Éric Freitas, président de l'association ASBH
01:06:36 qui est aussi le figule d'Alain Estève.
01:06:39 Alain Estève était un sourdoué du rugby.
01:06:43 Il n'a que 20 sélections en équipe de France, il aurait dû en avoir au moins le double.
01:06:47 Mais son franc-parler a fait qu'il n'a pas eu autant de sélections qu'il aurait dû avoir.
01:06:53 Avant il y avait les 15 titulaires, puis les autres allaient signer des autographes dans les grandes surfaces
01:06:59 afin que les gros bonnets puissent vendre de la blanquette ou vendre du foie gras.
01:07:04 Il ne plaisait pas d'être en train de faire valoir.
01:07:09 Il disait pour eux ce que tout le monde pensait pour moi.
01:07:12 Il avait besoin de la justice, donc pour lui ça n'y allait pas de venir en équipe de France juste pour signer des autographes.
01:07:18 Moi j'ai travaillé 4 ans avec lui, il était toujours gentil, toujours au moment pour plaisanter et surtout il était juste.
01:07:24 Ça c'est le mot qu'il faut dire, malgré tout ce qui a été dit sur lui, il était juste.
01:07:29 Alain Estève qui avait 77 ans et qui a succombé à un cancer.
01:07:35 Léopoldine Dufour dans sa chronique "Les petites histoires" dans quelques minutes
01:07:39 va revenir sur l'enfance de ce rugbyman d'exception.
01:07:45 La météo, Vivian Cuguière avec une journée plutôt bien ensoleillée.
01:07:50 Oui avec des nuages, pour l'instant sur les reliefs et Roll-T, c'est vrai.
01:07:54 Mais c'est que ce matin, ensuite le soleil prend le dessus et tout le monde devra avoir du soleil aujourd'hui dans le département de l'Héron.
01:08:00 Encore une belle journée qui commence avec peu de vent, avec des températures très basses.
01:08:05 1°C à Saint-Martin-de-Londres ce matin au réveil, 4°C à Castries par exemple, de 8 à 10°C dans la matinée.
01:08:11 Voilà ce qu'on attend, les températures maximales vont monter jusqu'à 18°C au plus chaud de la journée.
01:08:15 Dans les Hauts-Cantons, à Lodève, à Gange, 16°C.
01:08:18 A Montpellier, à Béziers, à Sète-et-Lunel, 17°C.
01:08:21 A Holonzac, 18°C. Et la qualité de l'air que nous respirons est moyenne 2/6 pour l'indice atmosphérique à Béziers et Montpellier.
01:08:28 Il est 8h08, nous sommes le 8 novembre et c'est la semaine de sensibilisation de l'infertilité.
01:08:34 C'est en ce moment et pour l'occasion, plusieurs événements ont lieu à Montpellier.
01:08:37 On va en parler dans un instant avec notre prochain invité parce qu'on a plein de questions à lui poser.
01:08:41 Parce que, est-ce qu'infertilité c'est la même chose que stérilité ?
01:08:44 Est-ce que c'est une maladie ?
01:08:47 A partir de quand on est considéré comme infertile ?
01:08:49 Bref, plein de questions qu'on se pose.
01:08:51 On sera avec le docteur Nicolas Chevalier qui est gynécologue à la Polyclinique Saint-Roch de Montpellier.
01:08:56 Il est avec nous dans quelques instants.
01:08:58 Et puis après les infos d'8h30, on va parler de la Biennale des Arts de la Seine en Méditerranée.
01:09:02 Ça commence aujourd'hui, c'est parti pour trois semaines avec des équipes artistiques qui travaillent sur les rives de la Méditerranée
01:09:08 et qui se retrouvent pour vous proposer des ateliers, des rencontres, des spectacles, de la danse, de la musique, du théâtre.
01:09:14 On va en parler avec le directeur et la directrice du Théâtre des 13 Vents.
01:09:18 Ça c'est juste après les infos de 8h30. Le programme est chargé.
01:09:22 Ici Matin, revient dans un instant.
01:09:26 Inédit, ce soir sur France 3.
01:09:30 Bienvenue en Alsace.
01:09:33 Une langue, un territoire, une histoire singulière.
01:09:37 L'histoire de l'Alsace est une histoire douloureuse.
01:09:40 Depuis les Romains, elle a été balottée entre la France et l'Allemagne.
01:09:44 Annexée, dominée, libérée.
01:09:47 On se demande comment les gens ont survécu.
01:09:50 Depuis 1870 jusqu'à nos jours.
01:09:52 On voyage dans le temps quand on vient en Alsace.
01:09:55 Retour sur le destin d'une région qui a toujours su se renouveler.
01:09:58 Il y a aussi l'Europe dans les gènes des Alsaciens.
01:10:01 L'Alsace dans la tourmente de l'histoire.
01:10:04 Un récit inédit, ce soir à 21h10 à France 3 et déjà sur la plateforme France.tv.
01:10:09 Moi je suis venue retrouver ton fils Baptiste.
01:10:14 Ici, c'est lui que j'entends là.
01:10:16 Eh bien oui, il vient d'aller chercher les brebis.
01:10:18 Hop là !
01:10:20 Tata !
01:10:22 Soyez curieux avec "Oh la belle vie" dimanche à 12h55 sur France 3 Occitanie.
01:10:28 On va parler d'un sujet pas forcément très évident, celui de l'infertilité.
01:10:35 Ce matin sur France, Bleu et Raud dans ce 6/9 et sur France 3 Occitanie
01:10:39 puisque c'est la semaine de sensibilisation de l'infertilité.
01:10:41 Nous sommes ce matin, Xavier Penroy avec le docteur Nicolas Chevalier
01:10:45 qui est gynécologue mais pas que à la Plônie Clinique Saint-Roch.
01:10:48 Bonjour Nicolas Chevalier.
01:10:50 Bonjour.
01:10:51 Pas que, parce que vous êtes là pour parler d'une association
01:10:54 et plus largement de cette semaine de sensibilisation à l'infertilité.
01:10:58 On a plein de questions à vous poser parce que c'est un sujet pas forcément très évident.
01:11:03 Donc voilà, plein de questions très grand public.
01:11:06 C'est quoi déjà l'infertilité ? Est-ce que c'est différent de la stérilité ?
01:11:10 Alors l'infertilité effectivement c'est la difficulté à concevoir.
01:11:13 C'est différent de la stérilité qui est l'incapacité.
01:11:15 C'est-à-dire qu'on n'a pas la possibilité de pouvoir concevoir
01:11:18 par exemple une femme qui n'a plus d'ovaires, plus d'utérus
01:11:21 ou un homme qui n'aura pas de spermatozoïdes.
01:11:23 Donc ça c'est l'infertilité, c'est la difficulté.
01:11:27 Et le but de cette semaine de sensibilisation justement
01:11:30 c'est que ce ne soit plus un problème difficile à discuter
01:11:34 parce qu'on va être de plus en plus concernés
01:11:36 et tout le monde va être de plus en plus concerné.
01:11:39 Actuellement c'est près d'un couple sur six qui a des problèmes pour concevoir naturellement.
01:11:43 Un rapport récent de l'OMS dit qu'en 2046, c'est demain,
01:11:48 près d'un couple sur deux aura besoin d'une assistance médicale à la procréation
01:11:53 et pas qu'un couple parce qu'actuellement il y a d'autres schémas parentaux
01:11:56 et d'autres personnes qui vont aussi être concernées,
01:11:59 des couples de femmes, des femmes célibataires,
01:12:01 qui auront des difficultés à concevoir.
01:12:03 Comment on explique cette progression de l'infertilité ?
01:12:07 Alors l'infertilité ça peut être une cause médicale,
01:12:11 donc un problème par exemple d'une femme qui aura un problème au niveau de ses trompes
01:12:15 et qui ne pourra pas concevoir naturellement
01:12:17 ou un problème d'endométriose ou un problème d'ovulation
01:12:20 ou un homme qui aura une baisse de production, de quantité ou de qualité de spermatozoïdes.
01:12:26 A côté de ça on va avoir des causes qui sont plutôt environnementales ou toxiques
01:12:33 qui vont aggraver la fertilité naturelle de tout le monde.
01:12:38 - Elles s'empoisonnent en somme. - Exactement.
01:12:40 C'est notre société moderne en fait.
01:12:42 - On parle beaucoup des perturbateurs endocriniens, c'est le cas par exemple ?
01:12:45 - Alors les perturbateurs endocriniens, effectivement,
01:12:47 ça va être quelque chose qui, au quotidien, auquel on va être exposé.
01:12:52 Que ce soit dans la nourriture, dans les boissons, les plastiques,
01:12:55 dans les cosmétiques, les savons, les shampoings,
01:12:59 que ce soit les produits de ménage, de bricolage, de jardinage,
01:13:02 tout ce qu'on va pouvoir manger, boire, se mettre sur la peau, respirer.
01:13:07 Et donc au quotidien on peut être exposé à ces perturbateurs endocriniens.
01:13:11 - Et justement d'ailleurs, petite question, petite parenthèse,
01:13:13 ma mère me disait toujours "ne mets pas ton téléphone dans ta poche, c'est pas bon".
01:13:17 C'est une légende ça ou c'est vrai ?
01:13:20 - Alors pour l'instant les études ne sont pas encore très très nettes sur les ondes.
01:13:26 Donc on ne peut pas confirmer à 100% que le téléphone puisse avoir un problème sur la fertilité.
01:13:32 Mais il y a des études qui ont montré que l'utilisation peut être fréquente
01:13:36 et que le téléphone pourrait avoir un déclin de la fertilité naturelle.
01:13:40 - Comment on sait qu'on est infertile ou pas ?
01:13:43 Est-ce qu'il y a un temps, après X temps de rapport sexuel qui n'amène pas à procréation ?
01:13:48 Comment on sait qu'on est infertile ?
01:13:51 - Alors, soit on aura eu dans le passé une histoire personnelle ou familiale
01:13:57 qui pourra avoir un impact sur la fertilité.
01:14:00 Par exemple si enfant ou jeune adulte a eu un problème de santé,
01:14:05 une intervention chirurgicale ou les oreillons pour le garçon à l'adolescence.
01:14:10 Voilà, s'il y a un problème vraiment de santé, il ne faut pas forcément attendre.
01:14:15 Et le rôle des médecins c'est de pouvoir alerter sur le risque à long terme sur la fertilité.
01:14:21 S'il n'y a pas de problème sous-jacent au préalable,
01:14:25 à ce moment-là c'est au bout d'un certain temps d'exposition à la grossesse,
01:14:29 sur une femme qui aura des cycles réguliers tous les mois, qui pourra s'exposer à la grossesse.
01:14:35 Dans la première année d'exposition à la grossesse,
01:14:41 il y a au moins un début de grossesse qui doit avoir lieu.
01:14:44 Si ce n'est pas le cas, effectivement c'est important d'aller voir quelqu'un pour au moins...
01:14:48 - Si je ne tombe pas facilement enceinte pour les femmes qui ont eu de l'exposition à la grossesse.
01:14:51 - Rechercher des problèmes particuliers et après explorer.
01:14:54 - Et est-ce qu'on sait d'ailleurs si ce sont plus les femmes qui sont infertiles, plus les hommes ?
01:14:58 Est-ce que c'est à égalité ?
01:15:00 - Alors là pour le coup, effectivement il n'y a pas de statistiques.
01:15:05 - De statistiques ? Ah non.
01:15:07 - Par égale. Il y a autant de causes masculines que de causes féminines.
01:15:11 On sait que l'homme va être plus sensible à tout ce qui va être justement les toxiques,
01:15:16 les perturbateurs endocrinaires, parce que le spermatozoïde est une plus petite cellule
01:15:19 et du coup va être plus sensible à tous ces toxiques.
01:15:22 Mais en revanche, de façon très très injuste,
01:15:25 les dégâts qui sont faits chez l'homme peuvent être réversibles si on arrête l'exposition.
01:15:29 Alors que chez la femme malheureusement, souvent les dégâts vont être difficilement réversibles.
01:15:35 Alors bien sûr, ce n'est pas pour autant qu'il ne faut pas arrêter de s'exposer,
01:15:38 notamment par exemple au tabac ou à d'autres toxiques,
01:15:41 parce que bien sûr on va gagner des bénéfices par la suite,
01:15:45 mais les dégâts malheureusement des fois sont difficilement réversibles.
01:15:49 - Vous avez parlé justement de cet environnement qui peut à long terme nous empoisonner.
01:15:54 Est-ce que vous auriez peut-être quelques petits conseils du quotidien,
01:15:57 alors qu'évidemment ils ne vont pas marcher si on les fait un jour,
01:16:00 mais est-ce qu'il y a des méthodes comme ça qui peuvent nous protéger de l'infertilité ?
01:16:04 - Il n'y a pas de recette magique bien sûr, mais effectivement c'est un combat un peu au quotidien.
01:16:10 C'est dans l'alimentation, la façon de manger, faire soi-même la cuisine,
01:16:13 surtout ne pas acheter des produits déjà préparés,
01:16:16 mais faire soi-même la cuisine avec des produits frais,
01:16:19 limiter le plus possible les sucres rapides, parce que ça c'est vraiment très toxique.
01:16:23 Malheureusement c'est addictif, c'est une addiction aussi, on est addict au sucre.
01:16:27 Ensuite faire attention à la façon dont on va cuisiner,
01:16:30 de ne pas faire réchauffer du plastique au micro-ondes,
01:16:33 de mettre dans un plat, de ne pas utiliser des revêtements qui sont abîmés sur des poêles, des choses comme ça.
01:16:39 Faire attention effectivement à ce qu'on va boire aussi, limiter au maximum les sodas.
01:16:43 Alors après tout est dans la mesure...
01:16:45 - Ça paraît du bon sens de toute façon.
01:16:47 - Exactement, c'est l'excès qui va être compliqué et l'exposition au quotidien.
01:16:51 Après faire attention aux produits de cosmétiques,
01:16:55 puisque les savons et les shampoings on les utilise tous les jours,
01:16:57 donc ça, faire attention à la composition.
01:16:59 Il y a actuellement une démarche qui est faite sur les perturbateurs endocriniens
01:17:03 pour qu'on puisse savoir aussi bien au niveau alimentaire qu'au niveau des cosmétiques,
01:17:09 savoir quels sont les produits qui ne devraient plus être utilisés
01:17:13 parce qu'il y a trop de perturbateurs endocriniens.
01:17:15 - Vous disiez à terme, donc 2046, un couple sur deux selon un rapport aurait des problèmes à procréer.
01:17:23 La bonne nouvelle, je mets des guillemets, pour ceux qui ne nous regardent pas sur France 3,
01:17:27 c'est que dans le même temps il y a quand même la science qui a évolué,
01:17:29 on a des méthodes plus poussées aujourd'hui pour s'assurer, disons, de ne pas être infertiles.
01:17:35 Quelles sont ces méthodes et est-ce qu'elles sont efficaces ?
01:17:37 - Alors bien sûr, on a la chance d'avoir une spécialité,
01:17:41 la médecine de la reproduction et la biologie de la reproduction,
01:17:43 en perpétuel questionnement, il y a beaucoup d'études qui sont réalisées,
01:17:47 qui sont assez faciles pour pouvoir expérimenter et voir comment ça évolue.
01:17:52 Donc on utilise depuis déjà des années les techniques de la système médicale à procréation,
01:17:57 donc la fécondation in vitro, la micro-injection par ICSI,
01:18:00 les inséminations de sperme ou des techniques encore plus développées,
01:18:05 mais qui doivent s'adapter à chaque situation.
01:18:09 Chaque couple sera différent et c'est vraiment après ce bilan qui sera fait
01:18:14 qu'on utilisera la technique la plus adaptée pour le couple.
01:18:18 - Est-ce que c'est facile aujourd'hui vraiment de faire appel à ce qu'on appelle
01:18:22 l'assistance médicale à la procréation ou qu'il y a encore des freins,
01:18:26 qu'ils soient législatifs ou psychologiques aussi, peut-être chez beaucoup de couples,
01:18:29 c'est facile de faire appel à ça aujourd'hui ?
01:18:31 - Alors c'est ce problème effectivement qu'on ne veut plus que ce soit quelque chose de tabou
01:18:37 puisque ça devient de plus en plus fréquent, il faut en parler,
01:18:40 tout le monde est concerné, c'est le but de l'association BAMP
01:18:43 qui fait ces semaines de sensibilisation, c'est que tout le monde puisse se sentir concerné
01:18:48 et soutenir ces personnes qui vont être en difficulté.
01:18:51 Donc l'accès n'est pas compliqué, bien sûr il y a de plus en plus de demandes,
01:18:56 peut-être qu'en France on n'a pas forcément tous les moyens nécessaires
01:18:59 pour répondre à toutes ces demandes et notamment avec la nouvelle loi de bioéthique,
01:19:03 les nouvelles autorisations pour les couples de femmes, les femmes célibataires,
01:19:07 c'est très bien de pouvoir les accompagner parce qu'avant elles se sentaient tout à fait isolées,
01:19:11 mais on n'a pas tous les moyens et notamment par rapport à tout ce qui va être le don de gamètes,
01:19:16 le don de spermatozoïdes, le don d'ovocytes, on est en difficulté,
01:19:20 on n'a pas assez de donneurs en France pour les spermatozoïdes et les ovocytes.
01:19:25 Donc là je fais un appel à toute la population,
01:19:28 si les gens français ont cet élan de générosité pour pouvoir donner,
01:19:33 pour pouvoir aider les autres personnes qui veulent avoir des enfants, ce serait formidable.
01:19:37 - Et justement, est-ce que vous avez des cas de couples qui sont venus vous voir
01:19:40 et qui ne pouvant pas aller au bout de leur démarche en France, vont à l'étranger,
01:19:44 on pense à l'Espagne qui est le plus proche et qui est connue pour ça ?
01:19:47 - Bien sûr, aujourd'hui mais encore malheureusement la plupart des soins
01:19:51 qui ne sont pas accessibles en France par des problèmes de délai,
01:19:55 orientent bien sûr ces personnes sur l'étranger, nous on est juste à côté de l'Espagne,
01:20:00 c'est très facile, ils y vont, mais malheureusement ce serait tellement plus simple
01:20:05 si on pouvait les accompagner jusqu'au bout en France,
01:20:09 et en plus c'est très coûteux, certaines personnes peuvent même s'endetter
01:20:12 pour aller faire ces démarches à l'étranger,
01:20:14 donc si on pouvait avoir cet élan de solidarité française, ce serait formidable.
01:20:19 - Plus de tabous sur l'infertilité donc, merci beaucoup Dr Nicolas Chevalier,
01:20:23 je rappelle que vous êtes gynécologue obstétricien, andrologue à la Polyclinique Saint-Roch,
01:20:27 et que donc la semaine de sensibilisation à l'infertilité ça dure jusqu'au 12 novembre,
01:20:31 et il y a donc des événements à Montpellier, demain vous y serez,
01:20:34 une performance artistique, alors vous n'êtes pas là pour ça vous,
01:20:36 mais vous allez être pour le débat ensuite à la faculté de médecine,
01:20:39 même si vous pouvez être artiste aussi, autre rendez-vous c'est vendredi
01:20:42 dans le hall de la Polyclinique Saint-Roch, des stands d'information
01:20:45 pour répondre aux questions que beaucoup se posent, ça se passe de 11h à 15h.
01:20:48 Merci beaucoup d'avoir été avec nous Viviane, vous avez une question peut-être ?
01:20:51 Non, je vois que sur la page Instagram, sur votre page Instagram,
01:20:53 vous avez partagé aussi qu'il y avait trois stands d'information
01:20:56 présents dans le hall de l'accueil de la Polyclinique, c'est ça ?
01:20:59 C'est ce que je viens de dire, exactement, on sera présents pour tout le monde.
01:21:02 J'ai entendu les trois stands.
01:21:03 Si, si, je viens de le dire, c'est pas grave, merci Viviane,
01:21:06 et merci beaucoup Dr Nicolas Chevalier d'avoir été avec nous.
01:21:09 Et vous retrouvez tout ça sur notre site internet francebleu.fr.
01:21:13 Dans un instant nous allons, puisqu'on l'a appris hier,
01:21:16 la mort de l'ancien rugbyman bitéroi Alain Esteve,
01:21:19 et on va en parler dans la petite histoire du jour de Léopoldine Dufour,
01:21:21 après avoir écouté ce duo incroyable,
01:21:23 puisque c'est l'anniversaire aujourd'hui d'Alain Delon,
01:21:26 il fête ses 88 ans, Alain Delon, c'est du cinéma,
01:21:29 c'est aussi de la musique avec cette chanson,
01:21:31 avec Dalida, Parole, parole, sur France Bleu et Rond,
01:21:34 à 8h21, dans le 69 de France Bleu et Rond ce matin.
01:21:37 C'est étrange, je ne sais pas ce qui m'arrive ce soir,
01:21:41 je te regarde comme pour la première fois.
01:21:44 Encore des mots, toujours des mots, les mêmes mots,
01:21:50 je ne sais plus comment te dire, rien que des mots,
01:21:54 mais tu as cette belle histoire d'amour que je ne cesserai jamais de lire.
01:21:57 Des mots faciles, des mots fragiles, c'était trop beau,
01:22:03 tu es d'hier et de demain, bien trop beau,
01:22:07 tu es toujours ma seule vérité.
01:22:10 Mais c'est fini le temps des rêves,
01:22:15 les souvenirs se fanent aussi quand on les oublie.
01:22:22 Tu es comme le vent qui fait chanter le violon
01:22:25 et emporte au loin le parfum des roses.
01:22:27 Caramel, bonbons et chocolat,
01:22:32 par moments je ne te comprends pas.
01:22:35 Merci pas pour mon air, tu peux bien les offrir à une autre
01:22:41 qui aime le vent et le parfum des roses.
01:22:45 Moi les mots tendres enrobés de douceur
01:22:49 se posent sur ma bouche mais jamais sur mon corps.
01:22:55 Paroles encore.
01:22:57 Paroles, paroles, paroles.
01:23:00 Écoute-moi.
01:23:01 Paroles, paroles, paroles.
01:23:04 Je t'en prie.
01:23:05 Paroles, paroles, paroles.
01:23:07 Je te jure.
01:23:08 Paroles, paroles, paroles.
01:23:12 Paroles, encore des paroles que tu sais maman.
01:23:19 Voilà mon destin, te parler, te parler comme la première fois.
01:23:24 Encore des mots, toujours des mots, les mêmes mots.
01:23:30 Comme j'aimerais que tu me comprennes.
01:23:32 Rien ne démoure.
01:23:34 Que tu m'écoutes au moins une fois.
01:23:37 Des mots magiques, des mots tactiques qui sonnent faux.
01:23:43 J'ai mon rêve défendu.
01:23:45 Oui tellement faux.
01:23:47 Mon seul tourment et mon unique espérance.
01:23:50 Rien ne t'arrête quand tu commences.
01:23:55 Si tu savais comme j'ai envie d'un peu de silence.
01:24:02 Tu es pour moi la seule musique qui fait danser les étoiles sur les dunes.
01:24:08 Caramel, bonbons et chocolat.
01:24:12 Si tu n'existais pas déjà, je t'inventerais.
01:24:15 Merci pas pour moi mais tu peux bien les offrir à une autre.
01:24:21 Qui aime les étoiles sur les dunes.
01:24:25 Moi les mots tendres enrobés de douceur.
01:24:29 Se posent sur ma bouche mais jamais sur mon cœur.
01:24:34 Encore un mot, juste une parole.
01:24:37 Parole, parole, parole.
01:24:40 Écoute-moi.
01:24:41 Parole, parole, parole.
01:24:44 Je t'en prie.
01:24:45 Parole, parole, parole.
01:24:48 Je te jure.
01:24:49 Parole, parole, parole.
01:24:52 Parole, encore des paroles.
01:24:56 Que disais-mon amour ?
01:24:59 Que tu es belle.
01:25:00 Parole, parole, parole.
01:25:03 Que tu es belle.
01:25:04 Parole, parole, parole.
01:25:07 Que tu es belle.
01:25:08 Parole, parole, parole.
01:25:11 Que tu es belle.
01:25:12 Parole, parole, parole.
01:25:14 Parole, parole, encore des paroles.
01:25:18 Que tu sais, mon amour.
01:25:21 Et voilà, on a chanté Parole, parole avec Dalida et Alain Delon qui fêtent son anniversaire aujourd'hui.
01:25:26 88 bougies sur le gâteau d'Alain Delon en ce 8 novembre.
01:25:29 Nous sommes mercredi, il est 8h25.
01:25:32 Le 6/9 de France Bleu et Vrai.
01:25:36 La petite histoire du jour de Léopoldine Dufour.
01:25:38 Bonjour Léopoldine.
01:25:39 Bonjour Vivian.
01:25:40 Bonjour les amis.
01:25:41 On a à prière la mort de l'ancien rugbyman, Bitéroi Alain Restève.
01:25:45 Un des joueurs emblématiques, un mythique même, du grand baisier des années 70-80.
01:25:50 Lorsque à l'ASB jouaient les Armand Wacqurin, Yvan Bionomo, Richard Rastre, Jacques Contoni,
01:25:56 Michel Fabre, Michel Palmier ou encore Olivier Saisset.
01:25:59 Ces hommes qui, emmenés par Raoul Barrière, le sorcier de Sauclière, ont inventé une nouvelle façon de jouer au rugby.
01:26:06 Et surtout porter haut les couleurs de la ville.
01:26:09 Alors je ne vais pas vous parler des matchs qu'a joués Alain Restève.
01:26:12 Huit fois champion de France avec le club Bitéroi, vingt fois sélectionné comme deuxième ligne du 15 de France.
01:26:17 Mes camarades journalistes le font beaucoup mieux que moi.
01:26:20 Moi je voulais plutôt évoquer aujourd'hui ce qui a fait d'Alain Restève un homme hors norme.
01:26:25 Pas tant par sa taille exceptionnelle de 2 mètres que par sa résilience.
01:26:31 La résilience par rapport à son histoire ?
01:26:33 Oui par rapport à son enfance précisément et son adolescence.
01:26:36 Ce gamin naît sous le prénom d'Alphonse en 1946 dans le petit village de Peixiora, dans l'Aune, bordé par le canal du Midi.
01:26:45 On n'est pas loin de Castelnaudary.
01:26:47 Un gosse qui a surtout la malchance de venir au monde dans une famille qui vit très pauvrement, misérablement même.
01:26:55 On ne sait jamais s'il y aura de quoi manger le lendemain.
01:26:58 Alors qu'il y a beaucoup de bouche à nourrir à la maison, il y a sept enfants.
01:27:01 Lui c'est le deuxième.
01:27:02 Le père est ouvrille agricole, il noie sa fatigue et sa tristesse dans l'alcool.
01:27:08 Et dans le livre que son ami Jean-Luc Fabre lui a consacré, Estève lâche quelques bribes de son passé.
01:27:15 Les coûts, la faim, la crasse, la peur.
01:27:18 Une enfance mal barrée on peut dire.
01:27:21 Le petit garçon parfois dort chez lui, couché dans un fossé parce qu'il a peur de rentrer.
01:27:25 Et plusieurs enfants de la famille sont retirés aux parents par les services sociaux.
01:27:29 Les frangins les plus jeunes atterrissent à l'assistance publique.
01:27:32 Lui il a 8 ans lorsqu'il se retrouve en maison de correction.
01:27:37 La maison de correction, la maison de redressement, c'est là qu'on plaçait les enfants dont les parents étaient déficients,
01:27:43 pas capables de s'occuper d'eux et des gamins qui risquaient de mal tourner.
01:27:47 On mettait là aussi les orphelins et on mettait là aussi ceux qui étaient déjà délinquants.
01:27:51 Vous voyez le mélange des enfants perdus aux comportements forcément instables.
01:27:57 Alors il va passer 10 ans à l'établissement Saint-Pierre-Mille-Grand à Trèbes,
01:28:01 qui appartient alors à l'évêché de Carcassonne.
01:28:03 Un encadrement militaire par des curés qui ont des mots durs,
01:28:07 qui ont le coup de bâton facile pour éduquer les minots, ou plutôt pour les rééduquer.
01:28:13 Le petit garçon ne verra ses parents qu'une fois par an pendant un mois aux vacances.
01:28:18 Alors un jour il en aura le bol, vers l'âge de 13 ans il se fait la belle,
01:28:21 mais les gendarmes le récupèrent et le ramènent vite fait direct au cachot, au pain sec.
01:28:26 Et à l'eau enfermé dans le noir pendant un mois.
01:28:29 A 13 ans il va attaquer une formation agricole à Saint-Papoule, une commune voisine.
01:28:33 Ça lui fait prendre l'air hors de l'institution.
01:28:36 Mais sa grande taille n'est pas compatible avec les métiers de la terre.
01:28:39 A l'adolescence on lui fait même des injections d'hormones pour ralentir sa croissance.
01:28:43 A 17 ans il mesure déjà 2 mètres.
01:28:45 Alors comment il devient joueur de rugby ?
01:28:47 Complètement par hasard. Alors ça, ça a été souvent raconté.
01:28:50 Lorsqu'il a 18 ans il quitte enfin Mille-Grand.
01:28:53 Alain Esteve va faire pas mal de petits boulots du côté de Carcassonne
01:28:56 et commencer à jouer en junior pour se détendre un peu.
01:28:59 Il n'a pas un sou, il dort au foyer des jeunes travailleurs, il mange à la soupe populaire.
01:29:03 Et un jour dans un train par hasard, il croise Walter Spangero
01:29:07 qui fait son service militaire, qui est en permission, qui revient.
01:29:10 Et Spangero remarque cette grande carcasse, cette personnalité hors norme.
01:29:15 Et il va lui proposer de venir jouer au Racing de Narbonne.
01:29:18 Deux ans après, en 1967, le Colosse signe à Béziers.
01:29:22 Et il va écrire sa légende faite de coups de boule, de coups de pied, de coups de gueule et de coups de génie.
01:29:28 "Le rugby pour moi c'était la gamelle", a dit Alain Esteve.
01:29:32 "Il fallait que je m'en sorte, ça me permettait de bouffer."
01:29:35 Une hargne et une résistance au coup qui venait de très loin et qui l'ont amené très loin.
01:29:41 Et alors vous avez parlé de Jean-Luc Fabre qui a réédité donc il y a quelques semaines son livre
01:29:45 "Alain Esteve, le géant de Béziers".
01:29:48 Voilà, merci pour cette petite histoire en tout cas ce matin Léopoldine Dufour.
01:29:51 Vous serez avec nous après les infos de 9h, France Bleu et Roi à votre service.
01:29:54 Vous allez nous donner des conseils, nous aider pour planter des arbres.
01:29:56 C'est la période, vous savez que c'est bientôt la Sainte-Catherine.
01:29:59 On dit qu'à la Sainte-Catherine tout bois prend racine.
01:30:01 Alors ce n'est pas une légende, effectivement c'est le bon moment pour planter des arbres et des arbustes.
01:30:05 Et on aura avec nous un spécialiste du jardin écologique.
01:30:10 C'est Alain Delvecchio du réseau Les Sommeurs de Jardin qui sera là pour répondre à vos questions.
01:30:15 Parce qu'on ne choisit pas un arbre n'importe comment.
01:30:17 On ne le plante pas n'importe comment pour lui donner toutes les chances de reprise.
01:30:20 Donc n'hésitez pas à venir poser vos questions au 04 67 58 6000.
01:30:24 Alain Delvecchio sera là avec nous à partir de 9h20.
01:30:27 A tout à l'heure Léopoldine Dufour, merci beaucoup.
01:30:30 Ici Matin, revient dans un instant.
01:30:34 Moi je suis venue retrouver ton fils Baptiste ici, c'est lui que j'entends là.
01:30:42 Eh bien oui, il vient d'aller chercher les brebis.
01:30:48 Soyez curieux avec "Oh la belle vie" dimanche à 12h55 sur France 3 Occitanie.
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01:31:44 France Bleu Héro, ici on parle d'ici.
01:31:50 À 8h30, pas d'événement particulier si vous êtes en voiture.
01:31:53 On a nos embouteillages du matin, ils sont là bien présents.
01:31:55 Si vous prenez le train, attention, l'intercité pour Bordeaux-Saint-Jean
01:31:58 au départ de Montpellier-Saint-Roch de 9h07 est annoncée avec 30 minutes de retard.
01:32:02 C'est un granier pour la météo aujourd'hui.
01:32:05 Des nuages sur les reliefs, ailleurs ça va ?
01:32:07 Oui, le soleil devrait s'imposer assez largement sur l'ensemble du département.
01:32:11 Donc surtout cet après-midi, toujours peu de vent et des températures qui vont grimper jusqu'à 18°.
01:32:16 Prévu à Holonzac, on aura 17° à Montpellier, 17° également à Béziers et à 7° et 16° du côté de Lodève.
01:32:23 Il n'a pas fait aussi chaud dans le monde depuis la fin du XIXe siècle.
01:32:30 Quasiment 1,5° de plus en moyenne à la surface du globe.
01:32:34 La conséquence de ce thermomètre qui s'emballe, c'est des incendies dévastateurs,
01:32:40 des ouragans qui se renforcent, des sécheresses aussi.
01:32:44 Et ça, ça pose problème dans notre département, notamment pour la vigne qui doit s'adapter.
01:32:49 Le département organisait hier une dégustation de vin issu de ce qu'on appelle des cépages résistants.
01:32:55 Des cépages qui viennent d'Espagne, du Portugal, de Grèce ou d'Italie.
01:33:00 Nathalie Fortin travaille à la Chambre d'agriculture de l'Hérault.
01:33:03 Ce que je vais utiliser dans mon métier quand je vais parler à des viticulteurs,
01:33:06 c'est de leur donner la possibilité aussi de se rapprocher à des choses qui ont déjà été étudiées
01:33:11 par des viticulteurs innovants de la région, en disant "voilà, ça a été observé à tel et tel endroit, dans telle condition et tout".
01:33:18 Donc c'est donner des éléments, et des éléments notamment sur le vin final,
01:33:22 pour aider les viticulteurs à choisir leur cépage, leur encépagement.
01:33:26 Parce que ce sont des cépages qui sont autorisés à la plantation, mais qu'on connaît très mal.
01:33:31 Il y a vraiment une adéquation, une adaptation à travailler, au niveau du sol, au niveau des entrées maritimes,
01:33:36 au niveau du système de taille, enfin plein de choses comme ça.
01:33:39 Et hier avait donc lieu une dégustation de 13 vins issus de 4 de ces cépages étrangers,
01:33:47 des cépages résistants, des vins qui ont été notés et comparés par des professionnels.
01:33:52 Le reportage est retrouvé sur francebleu.fr et sur notre appli ici.
01:33:56 Encore une fermeture d'épicerie à Montpellier, l'épicerie 7/7 du quartier Figuerolles,
01:34:01 qui est fermée pendant un mois, décision du préfet.
01:34:04 Le commerce n'a pas respecté les horaires, il s'agissait d'une récidive.
01:34:08 Début octobre, sur l'aire de Béziers-Montblanc sur la Neuve,
01:34:12 ce chauffeur routier espagnol de 40 ans avait été arrêté avec 350 kg de résine de cannabis dans son camion.
01:34:19 Il est jugé aujourd'hui à Béziers. Le poids lourd se rendait en Italie.
01:34:23 L'homme affirme qu'il ne sait pas d'où vient cette drogue.
01:34:26 Il y en avait pour plus de 700 000 euros quand même.
01:34:28 Après avoir adopté hier la suppression de l'aide médicale d'État,
01:34:32 le Sénat continue aujourd'hui l'examen du projet de loi immigration.
01:34:35 Les sénateurs à majorité de droite vont une nouvelle fois tenter de durcir la réforme souhaitée par le gouvernement.
01:34:41 Après des jours de débat, les sénateurs, les républicains et les centristes ont fini par s'entendre pour voter ensemble le texte.
01:34:48 Ils ont trouvé un accord sur la question des travailleurs sans-papiers dans les métiers en tension.
01:34:54 Julien Morcelli
01:34:55 Si la droite avait du mal à s'entendre pour voter le texte du gouvernement, c'était à cause de l'article 3.
01:35:00 Cet article prévoit de créer un titre de séjour d'un an renouvelable pour les sans-papiers qui travaillent dans les secteurs en pénurie de main-d'oeuvre.
01:35:07 Car il faut dire qu'en France, des milliers d'étrangers travaillent et cotisent chaque mois sans recevoir de droit en retour.
01:35:13 La droite était pour le supprimer entièrement, les centristes pour le supprimer partiellement.
01:35:18 Finalement, ils se sont entendus pour le supprimer et ont créé un nouveau à la place.
01:35:23 Ce dernier prévoit qu'un travailleur sans-papiers pourra demander sa régularisation sans l'accord de son employeur.
01:35:29 Mais le préfet restera maître de la décision dans un cadre plus strict.
01:35:33 Le ministre de l'Intérieur peut donc crier victoire, même si le plus dur reste à faire, l'Assemblée nationale où le gouvernement n'a pas de majorité absolue.
01:35:41 Les sénateurs qui devraient voter le texte du gouvernement le 14 novembre avant son examen par l'Assemblée nationale.
01:35:50 Bientôt deux mois de grève pour les salariés d'Honnête à l'hôpital de Montpellier,
01:35:54 ceux qui sont chargés du nettoyage et qui réclament toujours un 13e mois et une hausse de 5% sur leur fiche de paye.
01:36:02 Enfin, au football, l'Anse peut faire ce soir un grand pas vers la qualification en 8e de finale de la Ligue des champions.
01:36:09 Les 100 et Or vont tenter de rester un vaincu aux Pays-Bas sur la pelouse du PSV Eindhoven.
01:36:13 Les deux équipes s'étaient quittées sur un match nul à l'aller à Bollard, partout.
01:36:17 Le PSG de son côté s'est incliné hier sur la pelouse du Milan AC.
01:36:22 Défaite 2-1, les parisiens qui occupent la deuxième place de leur groupe derrière Dortmund.
01:36:27 Avec un point d'avance sur Milan, rien n'est joué pour la qualification pour les 8e de finale.
01:36:33 La météo Vivian, froid ce matin, ça va agrimper un peu les températures dans la journée quand même.
01:36:39 Oui, ce matin à Saint-Martin-de-Londres, on a relevé 1°C, donc effectivement, il ne faisait pas chaud.
01:36:44 Mais ça va monter petit à petit de 8 à 10 dans la matinée, et cet après-midi, ça va monter jusqu'à 18°C pour les températures.
01:36:50 Il va faire bon, parce que le soleil sera bien présent.
01:36:53 Pour l'instant, on a des nuages sur les reliefs éroltés, ce sera le cas aussi ce matin.
01:36:56 Mais cet après-midi, normalement, c'est soleil pour tout le monde.
01:36:59 Avec peu de vent, 16°C dans les Hauts-Cantons, à Lodève et à Gange, au plus chaud de la journée.
01:37:03 A Béziers, à Sète, dans le Lunélois, à la Grande-Motte, Montpellier, 17°C.
01:37:08 Aulonzac et Minerve, complètement à l'ouest du département, à 40°C.
01:37:11 Il fera 18°C aujourd'hui.
01:37:13 Dans un instant sur France Bleu, nous allons parler de la Biennale des Arts de la Seine en Méditerranée.
01:37:18 Ça commence aujourd'hui.
01:37:20 C'est parti pour trois semaines avec des spectacles, du théâtre, de la musique, de la danse, du cirque.
01:37:27 On en parle avec les directeurs du Théâtre des 13 Vents, dans quelques minutes.
01:37:31 Juste après, Jane vient qu'on écoute avec Makeba, dans le 6/9 de France Bleu Héros, ce matin.
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01:39:50 Allons-y ! On chante avec Jane et Makeba sur France Bleu Héros.
01:39:57 Il est 8h40 et vous nous écoutez ce matin. Vous le regardez aussi sur France 3 Occitanie. Merci beaucoup !
01:40:03 [Musique]
01:40:06 Dans le studio de France Bleu Héros, nous accueillons Nathalie Gaon et Olivier Saccomano.
01:40:14 Ce sont les co-directeurs du Théâtre des 13 vents. Bonjour à tous les deux, merci d'être là.
01:40:18 Bonjour !
01:40:19 Bienvenue ! C'est parti pour la Biennale des Arts de la Seine en Méditerranée.
01:40:23 Ça commence aujourd'hui et c'est jusqu'au 25 novembre à Montpellier, mais aussi un petit peu à Sète.
01:40:28 Vous allez tout nous expliquer. La Biennale des Arts de la Seine en Méditerranée,
01:40:33 est-ce que c'est la version théâtre, spectacle, musique, danse du cinéma méditerranéen par exemple ?
01:40:38 Puisqu'on en a parlé il y a quelques temps, c'était du cinéma qui avait pour point commun la Méditerranée.
01:40:42 C'est le même principe ?
01:40:43 Oui, on peut dire ça. Même si c'est beaucoup plus modeste, c'est la deuxième édition.
01:40:48 C'est un événement qui commence aussi et qui est construit à la différence de Cinémède,
01:40:53 qui est construit avec un ensemble de partenaires de lieux, partenaires culturels,
01:40:56 qui chacun font une proposition de programmation.
01:40:59 Donc il y a vraiment une dimension collective ou coopérative dans la programmation.
01:41:03 Donc c'est parti, c'est tous les deux ans du coup, puisque c'est une Biennale ?
01:41:06 Absolument !
01:41:07 Je me souviens, l'école Biennale c'est tous les deux ans, d'accord.
01:41:09 Donc c'est ça. C'est le Théâtre des Treize Vents qui organise ça du coup ?
01:41:12 On est à l'initiative, c'est nous avec Olivier, depuis qu'on dirige le Centre Dramatique National,
01:41:17 qui avons proposé aux autres lieux de la métropole et alentour, c'est un peu plus large, ça va jusqu'à Sète,
01:41:22 comme vous l'avez dit, de lancer ce projet.
01:41:26 Voilà, donc le Théâtre des Treize Vents, il est initiateur, coordinateur, organisateur de la Biennale,
01:41:32 mais c'est un travail très collectif.
01:41:34 Une Biennale avec donc du théâtre, de la danse, de la musique, j'ai dit cirque aussi, il y a également du cirque.
01:41:41 Comment est-ce qu'on fait une programmation ? C'est quand même super vaste, non ?
01:41:46 Oui, oui, mais à vrai dire, on se réunit avec l'ensemble des partenaires qui participent
01:41:50 et chacun a d'une certaine façon une spécialité ou une habitude ou une connaissance d'artistes vivants
01:41:56 autour de la Méditerranée qui pratiquent l'une ou l'autre des disciplines.
01:42:00 Donc de fait, on met aussi nos regards en commun, en partage, en discussion,
01:42:05 et ça permet de construire une édition qui est assez hétérogène,
01:42:09 parce qu'il y a effectivement tous ces arts-là qui sont représentés.
01:42:12 Et puis l'enjeu dans les discussions, c'est aussi de veiller à l'équilibre des pays représentés,
01:42:17 des disciplines représentées, des hommes et des femmes représentés.
01:42:21 Donc ça se fait au cours de discussions qui sont assez longues en fait.
01:42:24 On met deux ans à peu près, on se met autour de la table avec tous les partenaires
01:42:27 et puis on fait les premières propositions, qu'on ajuste, qu'on affine, etc.
01:42:30 Donc ça se construit au fil de l'eau, disons.
01:42:32 Alors pour cette édition 2023, vous allez tout nous conseiller évidemment,
01:42:35 mais je pose la question à chaque fois, il y a des coups de cœur, il y a les temps forts, j'imagine.
01:42:39 Qu'est-ce qu'il ne faut surtout pas rater cette année ?
01:42:42 Ben oui, je sais bien que la question est difficile, mais...
01:42:44 Non mais ce qu'on peut dire, c'est qu'au 13 Avent, nous on accueille trois créations,
01:42:48 qui sont des productions maison aussi, puisque c'est un centre dramatique national,
01:42:51 donc on a une mission de création avec des artistes, et notamment des artistes internationaux.
01:42:56 Donc nous au 13 Avent, on va accueillir trois artistes importants.
01:42:59 Emma Dante, qui est une metteuse en scène et réalisatrice de cinéma sicilienne, avec une création.
01:43:05 Et puis un spectacle de Bachar Murkous, qui est un artiste palestinien,
01:43:09 qu'on accompagne depuis un petit moment, deux, trois ans,
01:43:12 qui a créé cette pièce "Milk" au Festival d'Avignon il y a un an et demi,
01:43:17 et qui sera là au 13 Avent cette année.
01:43:20 Et puis enfin on accueille aussi une metteuse en scène et autrice libanaise, Christelle Hodder,
01:43:27 avec une création qui s'appelle "Hordali", et qui sera aussi au 13 Avent.
01:43:31 Donc ça c'est les pièces que nous on accueille au 13 Avent, et qui sont des créations,
01:43:35 mais il y a aussi par exemple le Centre Chorégraphique National, qui propose deux créations.
01:43:38 L'une de Nicolas Fayol, qui est un artiste français,
01:43:41 et puis une autre de Christian Rizzo, avec un danseur turc, qui sera présenté au Théâtre Jean-Villard.
01:43:47 Voilà, mais j'ai envie de vous citer à peu près tous les spectacles.
01:43:51 Ce soir, il y a Jasser Ayouyousef, qui ouvre avec un concert,
01:43:55 à partir de son nouvel album "Réminiscences" à l'Opéra Comédie.
01:43:58 Donc ça je pense que c'est un très très beau moment qui s'annonce.
01:44:02 Voilà.
01:44:03 En tout cas, on va reparler de Milk dans un instant, parce qu'en plus de ça,
01:44:06 on a des invitations à offrir à nos auditeurs qui nous écoutent ce matin.
01:44:09 Nous sommes ce matin avec vous, vous êtes nos invités,
01:44:13 Nathalie Garot, Olivier Saccomano, on parle de la Biennale des Arts de la Seine en Méditerranée.
01:44:17 On revient dans un instant.
01:44:18 Bonne nuit, je suis ici. Bienvenue à l'émission "A qui semble".
01:44:30 A continuation, la découverte d'une oeuvre d'art.
01:44:33 De Perpignan à Barcelone, de la Cerdagne au Vallespire,
01:44:37 dans "A qui semble", on parle catalan.
01:44:39 Venez explorer toutes les facettes de la catalogne, dimanche à 10h35,
01:44:43 sur France 3, au site Ani.
01:44:45 Peut-on être ?
01:44:46 Ani ou !
01:44:47 La Biennale des Arts de la Seine en Méditerranée, ça commence aujourd'hui.
01:44:59 C'est jusqu'au 25 novembre.
01:45:02 Comment est-ce qu'on se sent, justement,
01:45:04 lorsque l'on sait que c'est le premier jour que ça commence aujourd'hui ?
01:45:06 Vous avez bien dormi ? Tout va bien ? Il n'y a pas de problème ?
01:45:09 On fait ce qu'on peut.
01:45:11 On a dormi une heure, on est fatigués.
01:45:13 On est très heureux parce que les artistes ont commencé à arriver.
01:45:16 Et on se dit que c'est une chose importante,
01:45:18 surtout en ce moment, qu'on puisse, ici à Montpellier,
01:45:21 faire hospitalité à différents artistes, équipes,
01:45:25 que vous parliez tout à l'heure à Cinemed,
01:45:27 et qui invitent aussi des cinéastes.
01:45:29 Mais au théâtre, de fait, on ne diffuse pas des objets,
01:45:32 on fait venir des gens.
01:45:34 Et donc ça veut dire que c'est une organisation matérielle
01:45:36 qui demande des déplacements, des sorties de pays pour les gens.
01:45:40 Et donc tout ça est une espèce à la fois d'ingénierie compliquée, matérielle,
01:45:44 et puis une chose qui est absolument nécessaire
01:45:47 en ces temps où les pays ont l'air d'avoir une tendance à se replier sur eux-mêmes.
01:45:52 Donc faire qu'il y a à Montpellier ici un espace de conversation
01:45:56 avec des artistes de toute la Méditerranée pendant deux semaines et demie,
01:45:59 ça, même aujourd'hui où la chose démarre et on est au pied du mur,
01:46:03 ça nous réjouit énormément.
01:46:05 - J'ai l'impression qu'elle est folle, non, la création en Méditerranée,
01:46:07 et peut-être pas de plus en plus importante,
01:46:09 mais j'ai l'impression qu'on en parle de plus en plus.
01:46:11 - Il faut l'espérer. Après, elle se fait dans des conditions
01:46:13 qui sont de plus en plus difficiles, par ailleurs.
01:46:15 Donc on espère bien que les gens persistent, tiennent le cap,
01:46:19 et sont assez obstinés pour poursuivre leur travail artistique,
01:46:23 mais les conditions générales sont pas simples, à vrai dire.
01:46:26 Ça s'est un peu dégradé en Italie, en Espagne au cours des dernières années,
01:46:29 en France ça tient encore un peu la corde,
01:46:32 et dans les pays, notamment du Moyen-Orient,
01:46:34 ils s'en remettent beaucoup à l'Europe pour pouvoir continuer à faire leur propre travail.
01:46:39 Donc je dirais que oui, elles sont passionnantes,
01:46:42 les créations que nous on voit aujourd'hui,
01:46:44 mais elles se font dans des conditions qui sont de plus en plus difficiles malgré tout.
01:46:47 - Vous êtes co-directeur du Théâtre des 13 vents,
01:46:49 et donc parmi les spectacles que vous accueillez, il y a "Milk".
01:46:51 Je veux qu'on en parle parce qu'on va offrir des invitations à ceux qui nous écoutent ce matin.
01:46:54 C'est jeudi, la semaine prochaine, le 16 novembre à 20h30.
01:46:57 Est-ce que vous pouvez nous présenter, l'un des deux, je sais pas, ou tous les deux,
01:47:00 un petit peu ce spectacle ? Est-ce qu'on va voir, pour nous donner envie aussi ?
01:47:04 - Bachar Murkus, qui est donc le metteur en scène,
01:47:07 présente cette pièce comme une pièce visuelle,
01:47:10 puisque étant auteur lui-même, il a décidé pour cette pièce de se passer de texte.
01:47:14 Et donc il part de cette hypothèse que sur le plateau,
01:47:17 il y a seulement au démarrage de la pièce un groupe de femmes,
01:47:20 et puis un groupe de femmes qui se mettent à pleurer.
01:47:23 On se dit qu'il y a des absents, notamment des enfants,
01:47:26 qui sont peut-être des enfants qu'elles ont perdus,
01:47:28 et elles pleurent, mais elles pleurent des larmes qui sont des larmes de lait.
01:47:31 Et puis petit à petit, ce lait va se mettre à envahir,
01:47:34 inonder le plateau, et opérer une espèce de transfiguration,
01:47:38 d'un espace qui est très noir, presque un espace de deuil au démarrage de la pièce,
01:47:42 sous l'effet du lait, de l'eau, le plateau se disloque,
01:47:45 et fait apparaître notamment un jeune homme.
01:47:48 Et la pièce est une espèce de fresque, comme ça,
01:47:51 qui à la fois renvoie à des choses très concrètes,
01:47:54 et puis aussi avec une dimension assez mythologique,
01:47:56 et qui fait que le plateau se transfigure,
01:47:59 et d'un espace très sombre passe à une espèce de chose qui est assez irradiante, on va dire,
01:48:03 mais qui part d'une larme, de larmes de femme ou de mère,
01:48:07 ayant perdu un enfant.
01:48:09 - Oui, on peut dire que c'est presque une pièce de danse,
01:48:12 en tout cas c'est une pièce de corps,
01:48:14 c'est sur la manière dont les corps, dans des situations de souffrance,
01:48:17 dans des situations de grandes difficultés,
01:48:19 se mettent à faire ensemble,
01:48:22 il y a du chant aussi,
01:48:24 enfin c'est vraiment une pièce très singulière,
01:48:27 aussi par la présence de ces sept femmes,
01:48:29 qui habitent, comme ça, cet espace un peu abstrait,
01:48:33 c'est une très belle pièce.
01:48:35 - A découvrir justement, donc jeudi, la semaine prochaine,
01:48:37 le 16 novembre au Théâtre des 13 vents de Montpellier,
01:48:39 Milk, je vous pose une petite question,
01:48:41 pour que vous puissiez repartir avec ces invitations,
01:48:43 peut-être que Xavier et Sébastien vont vous aider,
01:48:46 quel pays n'a pas de rive méditerranéenne parmi ces trois ?
01:48:49 Malte, la Slovénie ou la Mauritanie ?
01:48:51 Vous nous appelez au 04 67 58 6000,
01:48:54 question géographie, Malte, la Slovénie, la Mauritanie, c'est bon ?
01:48:58 - Oui, mais il y a un petit piège, un petit piège quand même.
01:49:01 - Oui, j'aime bien faire des petits pièges, c'est comme ça.
01:49:03 Vous nous appelez, vous repartez avec ces invitations.
01:49:06 J'ai dit que ça se passe à Montpellier, mais que ça s'achève à Sète,
01:49:08 à Sète-Biennal.
01:49:10 Comment c'est organisé en fait ? C'est dans plusieurs lieux ?
01:49:12 - Oui, on est 15 lieux partenaires,
01:49:15 donc il y a le Théâtre Molière-Sète, la scène nationale de Sète,
01:49:17 ici à Montpellier, il y a le Centre chorégraphique national,
01:49:20 mais il y a aussi la Vignette, le Chet d'Utérale,
01:49:22 le Chiasma, le Domendo,
01:49:25 donc en fait chacun des lieux programme un vide des artistes,
01:49:28 il y a aussi en parallèle des spectacles,
01:49:30 des ateliers qui sont donnés, des rencontres avec le public, etc.
01:49:33 Donc chaque lieu organise dans son propre espace
01:49:37 l'accueil de ses artistes et l'accueil des publics.
01:49:39 Et à Sète, ce sera la clôture,
01:49:41 et c'est un beau projet qui est fait par des montpellierains,
01:49:43 un collectif qui s'appelle Maison Lieux,
01:49:45 avec notamment David Babin, Babix,
01:49:47 Valentine Carette, Laurie Belenka,
01:49:49 qui vont prendre le Théâtre Molière-Sète,
01:49:53 vous voyez c'est un théâtre à l'italienne,
01:49:55 classique, magnifique,
01:49:57 qui vont occuper tous les espaces,
01:49:59 le foyer, la scène, etc.
01:50:01 Avec des lectures, des moments musicaux,
01:50:03 ils invitent des écrivains,
01:50:05 ils invitent des musiciens,
01:50:07 et ça va être un peu une surprise en fait,
01:50:09 c'est une sorte d'après-midi soirée conçue par ce groupe-là.
01:50:12 - Est-ce qu'on va sur le site du Théâtre des 13 Vents
01:50:14 pour avoir toute la programmation ?
01:50:15 - Absolument !
01:50:16 - C'est le plus simple !
01:50:17 - On va sur le site du Théâtre des 13 Vents,
01:50:18 où il y a toute la programmation
01:50:19 et tous les renvois vers les autres lieux,
01:50:21 et sur les sites des autres lieux aussi.
01:50:23 - Et puis sur la page Facebook de la Biennale,
01:50:25 où il y a l'ensemble du programme,
01:50:26 et puis jour après jour le descriptif des pièces.
01:50:29 - De toute façon, on va en reparler sur France Bleu Héro, évidemment.
01:50:31 On vous pose une question,
01:50:32 vous êtes visiblement quelques-uns à nous appeler en ce moment
01:50:35 au standard de France Bleu Héro,
01:50:36 on va essayer d'avoir quelqu'un
01:50:38 pour repartir avec ses invitations.
01:50:40 Milk, jeudi au Théâtre des 13 Vents de Montpellier,
01:50:43 quel pays n'a pas de rive méditerranéenne ?
01:50:46 Malte, la Slovénie ou la Mauritanie ?
01:50:48 Il y a Cédric qui est avec nous,
01:50:49 il est de Martiargues.
01:50:50 Bonjour Cédric !
01:50:51 - Bonjour !
01:50:53 - Comment ça va Martiargue, ce matin, du soleil, tout va bien ?
01:50:55 - C'est bien, un peu frais mais ça va.
01:50:57 - Bon, si vous êtes là, c'est qu'a priori vous avez la réponse.
01:50:59 Est-ce que c'est Malte, la Slovénie ou la Mauritanie
01:51:01 qui n'a pas de rive méditerranéenne ?
01:51:03 - Mauritanie.
01:51:04 - La Mauritanie, effectivement, la Slovénie en a,
01:51:06 et Malte, évidemment.
01:51:07 C'est gagné, c'est repas, c'est parti.
01:51:09 Donc pour vous, vous serez au Théâtre des 13 Vents la semaine prochaine
01:51:13 pour voir cette pièce "Milk",
01:51:15 grâce à France Bleu Héro,
01:51:17 et grâce donc à Olivier Saccomano et Nathalie Garron
01:51:21 qui sont là ce matin avec nous.
01:51:23 Bravo Cédric !
01:51:24 - Oui, c'est super.
01:51:25 - Je vous souhaite une bonne journée à Marciargues
01:51:27 et à la semaine prochaine au Théâtre.
01:51:29 - C'est super, merci à vous.
01:51:31 - A bientôt, et merci à vous deux d'être venus ce matin
01:51:33 pour nous parler de cette biennale.
01:51:35 On va en reparler puisque c'est jusqu'au 25 novembre.
01:51:38 On en reparlera sur France Bleu Héro,
01:51:40 mais merci d'avoir pris quelques minutes pour nous en parler ce matin.
01:51:42 - Merci à vous.
01:51:43 - A bientôt sur France Bleu Héro.
01:51:44 Quelques conseils du Dr Kerzec,
01:51:49 juste après "Pardonne-moi" sur France Bleu Héro à 8h51.
01:51:52 Il est 8h du soir
01:51:55 Et les larmes me montent
01:51:58 Je me demande si j'ai perdu ton regard
01:52:01 De toute façon, il n'y a que moi qui compte
01:52:04 T'as les yeux tristes, mais quand tu souris
01:52:07 C'est ce qui me rappelle que j'ai tort
01:52:10 Et j'aimerais te dire que c'est fini
01:52:13 Mais je recommence encore
01:52:16 Alors j'aimerais que tu me pardonnes
01:52:19 Pardonne-moi si j'en fais des tonnes
01:52:23 Moi je sais pas comment ça fonctionne
01:52:26 J'ai les yeux qui coulent, tous les jours un peu trop
01:52:30 J'aimerais que tu me pardonnes
01:52:33 Pardonne-moi si parfois je t'étonne
01:52:36 Même si je sais pleurer, mais t'es tonne
01:52:39 J'ai les yeux qui coulent, tous les jours un peu trop
01:52:43 J'ai le cœur qui s'arrête
01:52:46 Je l'avais pas vu venir
01:52:49 Est-ce que j'ai pas gâché la fête ?
01:52:52 J'sais pas, j'crie sans réfléchir
01:52:55 T'as les yeux tristes, même quand tu souris
01:52:58 C'est ce qui me rappelle que j'ai tort
01:53:01 Et j'aimerais te dire que c'est fini
01:53:04 Mais je recommence encore
01:53:07 Alors j'aimerais que tu me pardonnes
01:53:10 pardonne-moi si j'en fais des tonnes
01:53:13 Moi je sais pas comment ça fonctionne
01:53:16 J'ai les yeux qui coulent, tous les jours un peu trop
01:53:20 J'aimerais que tu me pardonnes
01:53:23 Pardonne-moi si parfois je t'étonne
01:53:26 Même si je sais pleurer, mais t'es tonne
01:53:29 J'ai les yeux qui coulent, tous les jours un peu trop
01:53:33 *Musique*
01:53:48 Et si tu me pardonnes
01:53:51 Après tout ce que je te donne
01:53:54 C'est ce que j'ai sous la peau
01:53:57 Alors j'aimerais que tu me pardonnes
01:54:00 pardonne-moi si j'en fais des tonnes
01:54:03 Moi je sais pas comment ça fonctionne
01:54:06 J'ai les yeux qui coulent, tous les jours un peu trop
01:54:10 J'aimerais que tu me pardonnes
01:54:13 pardonne-moi si parfois je t'étonne
01:54:16 Même si je sais pleurer, mais t'es tonne
01:54:19 J'ai les yeux qui coulent, tous les jours un peu trop
01:54:23 *Musique*
01:54:50 Pardonne-moi Louane sur France Bleu Héro à 8h55
01:54:53 Les bons conseils du docteur Kierse
01:54:55 6/9 de France Bleu Héro, c'est mieux si on nous entend
01:55:00 Avec aujourd'hui la bronchiolite
01:55:02 Alors on va léviter, on va faire en sorte de léviter
01:55:05 Elle fait peur, mais pourtant c'est quand même plutôt bénine, non ?
01:55:08 Bonjour à toutes et à tous, et oui la bronchiolite revient comme chaque hiver
01:55:12 Avec des épidémies, généralement c'est mi-octobre et ça se termine à la fin de l'hiver
01:55:16 On est en plein dedans, avec un pic au mois de décembre
01:55:19 30% des enfants de moins de 2 ans sont affectés chaque année par cette bronchiolite
01:55:23 Dans la majorité des cas, cette bronchiolite guérit spontanément au bout de 5 à 10 jours
01:55:27 Mais la toux peut persister pendant encore quelques semaines, 2 à 4 semaines
01:55:31 Et la bronchiolite est liée à un virus, c'est le virus respiratoire syncytial
01:55:35 C'est le VRS, et c'est ce virus qui est potentiellement grave
01:55:38 Chez des très jeunes enfants, ou des enfants qui ont un risque particulier
01:55:42 Je pense à des anciens prématurés par exemple
01:55:45 Ou des enfants qui auraient une pathologie pulmonaire
01:55:47 La bronchiolite, c'est un simple rhume, dans l'immense majorité des cas
01:55:50 C'est le nez qui coule, le nez qui est un peu bouché, puis l'enfant va tousser
01:55:53 Et c'est la respiration qui va devenir un peu sifflante, un peu comme une crise d'asthme
01:55:57 Et cette gêne, elle peut s'aggraver, et l'enfant peut avoir du mal à manger, à dormir, avoir un petit peu de fièvre
01:56:03 Et il ne faut pas hésiter à consulter son médecin
01:56:05 Quand ça déborde, et quand la gravité arrive, avec notamment une gêne respiratoire importante
01:56:10 L'enfant qui tire, on a l'impression qu'il faut qu'il aille chercher de l'air
01:56:14 Et si la respiration devient rapide, ou si vous le trouvez un petit peu moins tonique que d'habitude
01:56:18 Ou encore s'il n'arrive plus à boire ou à manger, là ça vaut le coup de consulter en urgence
01:56:23 Alors docteur, comment est-ce qu'on la traite cette bronchiolite ?
01:56:26 Pas d'antibiotiques et pas d'antitussif, c'est un virus
01:56:29 Donc les virus, il n'y a pas besoin d'antibiotiques, les antibiotiques c'est uniquement sur les bactéries
01:56:33 En revanche, c'est important d'assurer une bonne hydratation des nourrissons
01:56:36 L'idée c'est de fluidifier un peu ces sécrétions, et que ça va sortir tout seul
01:56:40 Les lavages du nez par exemple, pour désobstruer le nez
01:56:43 Des conseils diététiques, on va plutôt faire des petits repas
01:56:46 On va fractionner les repas pour assurer une bonne hydratation
01:56:49 Et puis les seuls médicaments qu'on peut donner, ce sont les médicaments contre la fièvre si c'est nécessaire
01:56:53 Puis ce qui est important c'est de prévenir, et ce sont les fameux gestes barrières
01:56:56 Les adultes et les grands enfants, on est porteur du virus respiratoire syncytial
01:57:00 Nous on n'a aucun signe, en revanche si vous le passez à un jeune enfant
01:57:04 Et bien là il va développer une bronchiolite, d'où l'intérêt de se laver les mains
01:57:08 De ne pas partager les objets, les couverts
01:57:11 Attention aussi aux jouets que les enfants se passent les uns les autres
01:57:14 Et puis nouveauté 2023, il y a un traitement préventif contre l'infection
01:57:18 C'est pas vraiment un vaccin, mais ce sont des anticorps, c'est ce qu'on appelle le B.fortus
01:57:22 Et il va lutter contre le VRS, et c'est un vaccin qui peut être utile
01:57:26 Parlez-en à votre médecin, d'ici là portez-vous bien !
01:57:29 Et voilà, on s'est tous sur la bronchiolite, et vous retrouvez tous les bons conseils du Dr Gérald Kerzec
01:57:33 En allant sur notre site francebleu.fr, c'est chaque jour à la fin du 6/9 de France Bleu Héro
01:57:38 Avant les infos de 9h en tout cas
01:57:40 C'est terminé pour aujourd'hui, c'est terminé pour nous
01:57:43 Mais ça continue à la radio bien sûr, avec l'opening du four qui arrive dans un instant
01:57:46 Le 6/9 de France Bleu Héro, c'est de 6h à 9h à la radio
01:57:49 Rendez-vous demain Sébastien Garnier
01:57:51 Avec plaisir, bonne journée à tous
01:57:53 A demain Xavier
01:57:54 Avec joie à demain
01:57:55 Avec Xavier Ponroy qui sera là de nouveau
01:57:57 Et puis de 7h à 9h, c'est à la télé sur France Bleu Héro