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00:00 parfois venus de l'étranger, pour mieux s'adapter, mieux lutter contre ces inondations.
00:05 On va commencer avec la France, dans le Loir-et-Cher, dans la commune de Romand-Rentin-Lantenay,
00:09 il y a eu beaucoup d'inondations catastrophiques à plusieurs reprises.
00:12 Alors un architecte a réfléchi à un quartier quasiment imperméable.
00:16 Ça ce sont des images de 2016, vous le voyez, l'eau est montée de plusieurs mètres de haut,
00:20 elle ensevelit beaucoup de commerces, et là vous voyez un quartier,
00:23 donc c'est cet architecte, Eric Daniel Lacombe, qui a pensé à un quartier adapté aux risques d'inondations
00:28 en utilisant la méthode de l'équilibre.
00:30 Les rues sont parallèles à la rivière et pas perpendiculaires, et il y a aussi un bassin de rétention.
00:35 Quand ce bassin est creusé, l'architecte récupère la terre pour surélever la route,
00:40 et rééquilibre l'espace pour que l'eau soit toujours plus basse.
00:43 Ailleurs qu'en France, aux Pays-Bas, en 1953, il y a une forte tempête combinée aux grandes marées
00:48 qui provoque une énorme catastrophe naturelle.
00:50 L'eau s'élève jusqu'à 4,50 m au-dessus du niveau habituel,
00:54 89 digues cèdent et 1800 personnes sont emportées par les eaux et décèdent.
01:00 Un ingénieur pense alors à développer un système de barrages.
01:03 Parfois ce sont de simples barrages en béton qui ferment un bras d'eau de manière permanente,
01:07 et d'autres fois ce sont des barrages intermédiaires avec des portes qui peuvent se fermer sous l'eau si besoin.
01:13 En Italie, à Venise plus précisément, un système de barrage appelé MOSE protège la ville des marées.
01:19 C'est une série de murs mobiles censés empêcher les hautes eaux de pénétrer dans la ville.
01:24 MOSE sépare donc la ville de la mer avec quatre grandes barrières faites d'acier.
01:29 Elles ont des écluses plus ou moins grandes pour laisser passer les bateaux de pêche, les navires de secours, etc.
01:34 Et enfin au Japon, il y a le réservoir de Kasukabe qui protège Tokyo et ses environs de toute inondation.
01:40 C'est en béton, c'est aussi long que deux terrains de football,
01:43 et c'est soutenu par des piliers de 500 tonnes.
01:47 Ce réservoir de Kasukabe permet de rediriger l'excès d'eau des tempêtes.
01:52 Quand il y a beaucoup d'eau qui arrive dans le réservoir, avec des canaux, des tunnels, c'est redistribué un peu partout ailleurs.
01:57 Et en plus à Tokyo, il y a dix réservoirs souterrains et trois tunnels avec à chaque fois le même objectif,
02:02 repousser l'eau ailleurs et éviter que les habitants ne subissent une inondation. C'est une redistribution.
02:07 Merci beaucoup Lisa Hadef. En voilà des idées.
02:10 Alors Christophe ? Évidemment, et Gérald Darmanin, le ministre de l'Intérieur,
02:13 qui se rendra dans le Pas-de-Calais pour échanger avec les sinistrés et les services de secours.
02:17 Vous le savez, on en parle depuis plusieurs jours sur BFM TV.
02:20 C'est cru historique, des habitants peinent à s'en remettre.
02:23 Le ministre de l'Intérieur se rendra donc demain à leur chevet en compagnie de Christophe Béchut,
02:27 le ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des Territoires.
02:30 Je poursuis avec quelque chose qui n'aura lieu que dimanche, mais qui fera déjà l'actualité de demain.
02:35 Gérard Larcher, le président du Sénat et Yael Broun-Pivet, la présidente de l'Assemblée nationale,
02:39 appelle à une marche pour la République et contre l'antisémitisme.
02:43 Et déjà, des réactions plus ou moins variées.
02:45 Éric Zemmour, Marine Le Pen et Jordan Bardella y participeront.
02:48 Jean-Luc Mélenchon voit ce rassemblement comme, je cite, "le rendez-vous des amis du massacre".
02:53 Et l'écologiste Sandrine Rousseau voit ce défilé avec le Rassemblement national comme, je cite à nouveau, "un problème".
02:59 Vous l'avez compris, jusqu'à dimanche, cette marche fera bel et bien l'actualité, au moins politique.
03:03 Et enfin, demain, Michel-Edouard Leclerc sera votre invité, Max.
03:07 Selon le patron du groupe Leclerc, il va y avoir des baisses de prix importantes,
03:11 notamment sur les produits non alimentaires comme le textile.
03:14 Et sur les produits alimentaires, Michel-Edouard Leclerc affirme que les pâtes pourraient bientôt coûter moins cher grâce à la baisse du cours du blé.
03:20 Et dans le même temps, sur les négociations entre les industriels et les distributeurs,
03:24 M. Leclerc compte demander à de grands groupes de fournir un nouvel effort pour que les prix ne soient plus aussi élevés que ce qu'on a connu.
03:31 C'est un petit espoir après ces mois d'inflation. Bref, Michel-Edouard Leclerc, invité de 22h, Max, demain.
03:36 Et on lui posera toutes ces questions, effectivement. Merci beaucoup, Lisa Dèf.
03:38 Il faut qu'on tranche ce débat entre tous les deux, Lisa, Christophe Barbier, sur ce qui se passe à Venise.
03:43 Ce système qui a été mis en place, parce qu'il y a un problème d'appellation.
03:48 Vous disiez "Mose" et Christophe me dit c'est...
03:50 C'est le même mot. "Mose" en italien, c'est "moïse" en français.
03:54 Et "Mose" veut dire "modulo sperimentale electromechanico", c'est-à-dire un module expérimental électromécanique.
04:01 Il est plus fort en italien que moi, je ne peux pas...
04:03 Non, mais c'est bien, on a tranché la chose.
04:05 Parce que d'un côté j'avais le "Mose" et de l'autre côté Christophe me disait "non, non, non, c'est "Mose", c'est "moïse", c'est "moïse".
04:10 "Moïse", c'est le même mot, mais "Mose", c'est en italien.
04:12 Mais on est là aussi pour apprendre.
04:13 Bien sûr.
04:14 Mais bien sûr, toujours grâce à vous.
04:16 Par ailleurs, ça s'appelle comme ça parce que justement ça sépare la ville de la mer et que c'est une image...
04:20 Évidemment, on a tous l'image en tête.
04:22 Merci en tout cas, merci Lisa, merci beaucoup.
04:24 Merci Christophe Barbier, Ludovic Pangano, Olivier Moustaka.